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Et voilà ! Départ pour la saison 3 pour le Grand sud, en accompagnement de la grande migration !

Pour ceux qui viennent de nous rejoindre, rappelons que nous avons entrepris depuis le début de l’été un tour d’Europe destiné à faire connaitre notre projet solidaire et humanitaire que nous développerons à partir d’octobre 2023 en Afrique et pendant plusieurs années

La saison 3, constitue donc une de nos étapes en Europe, en descendant vers le sud afin de continuer à profiter de ce climat exceptionnellement doux !

Alors première étape à Saint-Aignan pour visiter le célèbre Zoo de Beauval , plus beau zoo de France mais aussi dans le top 5 des parcs animaliers mondiaux.

Une réalisation que l’on doit à Françoise DELORD, décédée en 2021, qui a consacré toute sa vie à sa passion pour les oiseaux et à la sauvegarde et la protection animale.

Rien de plus normal donc que de commencer la saison ici !

TOUTES LES PHOTOS DU ZOO EN SUIVANT LES LIENS SUIVANTS

J124 ZOO DE BEAUVAL – LE BOIS DES FAUVES

LE ZOO DE BEAUVAL – LA PLAINE DES ELEPHANTS

PREMIER JOUR DE VISITE

Départ depuis le parking Nord pour cette première journée.
Depuis l’entrée nous rejoignons le dôme puis la zone sud via le téléphérique.
Une occasion en or pour voir le parc dans son ensemble, avec une vue exceptionnelle;
En chemin nous apercevons des harpies féroces, des grues caronculées, et aussi des grues royales que nous avions particulièrement appréciées en Ouganda

PLAN DU zoo de Beauval

LA PLAINE DES ELEPHANTS – 10

Le téléphérique nous amène dIrectement au niveau de la plaine des éléphants. Ici de nombreux points de vue s’offrent à vous.

À leur hauteur ou depuis un point sur-élevé, nous admirons ces géants terrestres sous tous les angles… D’ailleurs nous les avions déjà aperçus vu du ciel depuis la télécabine.

Avec chance, nous avons même pû assister à leur alimentation.

L’éléphant d’Afrique des savanes pèse plus de 7 tonnes et mesurer jusqu’à 4 mètres de hauteur. Chaque individu présent à Beauval ingère quotidiennement 100 à 150 kg de végétaux en tous genres (fruits, feuilles, branches…), ainsi qu’une centaine de litres d’eau.

Il existe 3 espèces d’éléphants dans le monde : l’asiatique, plus petit avec des oreilles étroites et deux espèces africaines : l’éléphant des forêts que nous croiserons principalement au Gabon – il a la particularité d’avoir ses défenses orientées vers le bas ! et l’éléphant des savanes plus commun, la plus grande de toutes les espèces

Le zoo de Beauval Nature aide à la lutte contre le braconnage des éléphants au Kenya

Le Rombo Group Ranch au sud du Kenya abrite des milieux naturels encore intacts. C’est un lieu de conservation privilégié pour de nombreuses espèces menacées, telles que l’éléphant. Cependant les éléphants sont en proie aux braconniers d’ivoire et à la chasse illégale.

L’association Beauval Nature soutient la fondation Big Life qui a initié, entre autres, un ambitieux projet de surveillance et de lutte contre le braconnage au sein du ranch. Ainsi, plus de 250 rangers ont été recrutés parmi la population locale afin d’assurer des patrouilles quotidiennes et une surveillance mobile au sein du ranch.

Comme vous le savez notre projet prévoit le soutien aux associations qui aident à la sauvegarde des espèces. Et notre objectif en Afrique est de découvrir et mettre en vant celles qui, moins connues, attendent avec beaucoup d’espoirs des dons pour les aider dans leur entreprise.

La fondation big Life fait probablement partie de celles qui ont besoin d’aide et nous pouvons je pense faire confiance au zoo de Beauval dans le choix de son partenaire.

vous avez la possibilité de faire des dons directement au profit de cette fondation dont voici le site de contact : https://biglife.org/

A côté des éléphants, nous approchons un groupe d’okapis, un mammifère mystérieux, proche cousin de la girafe principalement présent au Congo, république démocratique, dans des clairières ou dans les savanes, le long des rivières affluentes du fleuve Congo et aussi dans les forêts tropicales congolaises.

L’okapi est un animal mystérieux. Ses longues pattes zébrées, sa taille et sa corpulence ont fait que Johnston le classa initialement dans la famille des équidés.

En réalité, l’okapi est la seule espèce du genre Okapia et l’une des cinq dernières espèces de la famille des giraffidés dont les quatre autres appartiennent au genre Giraffa,

L’okapi ressemble en fait à une girafe de petite taille. Spon corps est court, trapu et massif. Il partage avec elle de nombreuses caractéristiques dont 4 significatives : des pattes prolongées de sabots, un cou très long, une langue pouvant atteindre plus de 30 cm et deux cornes osseuses sur le dessus du crâne. Celles-ci, appelées « ossicônes » ne sont présentes que chez les mâles okapi, alors qu’elles apparaissent aussi bien chez les mâles que chez les femelles girafe.

Sa langue préhensile ressemble donc à celle de la girafe mais est proportionnelle à sa taille: elle est bleue et mesure entre 30 et 50 cm de long . Elle lui sert pour se nourrir mais également pour se laver tout le corps : y compris ses oreilles et ses yeux1.

Le zoo de Beauval Nature au secours des okapis au Congo

Depuis des siècles, la forêt d’Ituri en République Démocratique du Congo sert de refuge aux okapis, ainsi qu’à des populations de Pygmées dépendantes des ressources naturelles de ce milieu. La guerre civile, qui sévit depuis des années dans le pays, entraîne un accroissement du braconnage et de la déforestation.

Beauval Nature soutient l’Okapi Conservation Project qui a pour objectifs : la gestion de la population d’okapis, l’augmentation des patrouilles d’éco-gardes, le développement des équipements pour le suivi des okapis, ainsi que le lancement d’un programme de reforestation avec le soutien des communautés locales.

En 1987, Wildlife Conservation Global, Inc (GIC) a établi un partenariat avec l’Institut

Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) pour protéger l’okapi et son habitat. Soutenu par l’association Beauval Nature, le travail de cette fondation a mis en évidence le fait que des okapis vivaient dans la forêt de Semiliki, contigüe à celle d’Ituri.

Vous pouvez effectuer un don directement en suivant le lien de la photo ici à gauche

Cette collaboration a déjà permis d’atteindre plusieurs objectifs :

  • gestion de la population d’okapis

  • augmentation des patrouilles d’éco-gardes

  • développement des équipements (GPS, ordinateurs, téléphones satellites, véhicules…)

  • lancement d’un programme de reforestation, avec le soutien des communautés locales

  • création de comités de conservation dans les villages.

LA SERRE AUSTRALIENNE – 5

Sur le chemin de la serre australienne, nous ne résistons pas au plaisir de déambuler au milieu des animaux de la ferme : lapins aux grandes oreilles, chèvres naines, cochons-d’Inde, anes, poneys, poule consituent la jolie basse-cour du parc

Dans cette zone vous apercevrez de nombreuses variétés d’animaux d’origine australienne !

Tout d’abord nous apercevons des dendrolagues, une espèce de kangourou arboricole, reine de la haute-voltige, capable grâce à ses puissantes pattes avant et courtes pattes arrière de grimper rapidement et de sauter depuis des hauteurs proches de 20m sans heurts !

On les trouve dans les forêts tropicales de nouvelle-Guinée et sont eux aussi menacés par la destruction de leur habitat

Un peu après, toujours dans la serre australienne , ce sont les koalas et de nombreux poissons multicolores qui attirent notre attention !

Appartenant à la famille des Phascolarctidés le koala est, avec le kangourou et le diable de Tasmanie l’un des symboles de l’Australie.

Ce marsupial que l’on appelle éaglement le paresseux australien élève lui aussi ses petits dans une poche ventrale. Mais le koala dispose d’une autre particularité. Il est le seul animal au monde à manger des feuilles d’eucalyptus ou gommier, une plante toxique pour les autres animaux grâce à un caecum d’une longueur exceptionnelle de 2.5m en forme d’appendice ! Tout son organisme s’est adapté pour la vie dans les forêts d’eucalyptus : petit corps trapu, ses membres courts et ses grandes oreilles rondes, pattes très musclées, griffes acérées et coussinets rugueux lui permettent de s’agripper aux branches et aux troncs des arbres.

Aujourd’hui, la perte d’habitat et l’impact de l’urbanisation (comme les attaques des chiens ou les accidents de la route) sont les menaces les plus graves pour la survie du koala.

Malheureusement, les forêts d’eucalyptus qui lui servent d’habitat naturel sont menacées par les sécheresses, les incendies et la déforestation.

En partenariat avec le Zoo de San Diego, le zoo de Beauval participe à la protection des koalas.

En mai dernier, l’ONG Australian Koala Foundation (AKF) présentait un rapport selon lequel il ne resterait plus que 80 000 koalas à l’état sauvage en Australie. Ce chiffre, alarmant, conduit à supposer que l’espèce serait fonctionnellement éteinte.

Le zoo de Beauval Nature participe à la protection du koala

Avec le soutien de l’association Beauval Nature, le Zoo de San Diego a développé un programme de conservation et de recherche sur les koalas. Ce programme a pour objectif l’étude des comportements des koalas dans la nature ainsi que dans les parcs zoologiques, de leur répartition dans le milieu naturel et le développement de certaines maladies.

Avec le soutien de l’association Beauval Nature, le Zoo de San Diego a développé un programme de conservation et de recherche sur les koalas. (Vous avez la possibilité de faire un don directement depuis leur site en suivant le lien de leur logo)

Son principal site d’étude se situe à Saint Bees Island, dans le Queensland. Ce programme a pour objectif l’étude des comportements des koalas dans la nature ainsi que dans les parcs zoologiques, leur répartition dans le milieu naturel et le développement de certaines maladies (dysplasies de la hanche et de l’épaule, maladies métaboliques des os…).

Depuis l’arrivée d’un groupe de koalas à Beauval en 2002, de nombreux petits sont nés : une excellente nouvelle pour la pérennité de l’espèce !

Une autre espèce phare d’Australie et emblématique vous attend aussi hors de la serre ! le diable de Tasmanie . alors il ne s’agit pas de Taz, ni de près ni de loin, ce dernier étant sorti directement de l’imagination de warner Bross mais bel et bien d’un petit marsupial carnivore originaire de Tasmanie, mais le plus grand d’Australie malgré tout !

En réalité, loin d’être aussi féroce que son cousin animé, il est plutôt méfiant, timide. Son cri strident peut toutefois impressionner !

LA PLAINE ASIATIQUE – 7

Poursuivons notre visite en direction de la plaine asiatique à la rencontre des tapirs malais, rhinocéros indiens , grues et antilopes

À l’intérieur de ce vaste territoire, une multitude d’herbivores venus d’Asie s’épanouissent en harmonie.

Un véritable moment de douceur pendant lequel nous avons admiré les majestueux cerfs axis, les tapirs malais, les grues à cou blanc ou encore les rhinocéros indiens… parmi la dizaine d’espèces vivant là !

Le rhinocéros indien est revêtu d’une peau ferme et solide, à l’apparence plus marquée d’ armure naturelle, plus sombre que celle des autres rhinocéros.

Ce mammifère est également le plus grand des trois espèces de rhinocéros vivant en Asie. Malgré ses 2,7 tonnes et une longueur de 3, 5 mètres, il reste néanmoins plus petit que son cousin africain, lui aussi présent à Beauval : le rhinocéros blanc. A l’état sauvage, le rhinocéros indien est braconné et recherché pour ses vertus en médecine traditionnelle.

De l’autre côté du chemin, nous observons également les tapirs malais. Cette espèce est facilement différentiable de ses congénères par sa grande tache blanche sur le dos et les flancs. Hormis celle-ci, son corps et sa tête sont entièrement noirs, à l’exception du bout des oreilles qui est blanc.

À l’abri des forêts primaires d’Amérique du Sud, le tapir terrestre n’a que très peu changé ces 35 dernières millions d’années ! Son corps atypique est le fruit d’une fantastique adaptation à son milieu naturel. Un aperçu de la préhistoire que vous pourrez voir dans La Pampa Sud-Américaine.

Il peut mesurer entre 1,8 à 2,4 m de long pour une hauteur de 90 à 107 cm. Son poids peut aller de 250 à 320 kg. Cela fait de lui la plus grosse des cinq espèces de tapirs. La femelle est généralement plus grande que le mâle.

Il a une courte trompe préhensile qu’il utilise pour saisir sa nourriture. Son ouïe et son odorat sont excellents, sa vue est médiocre.

LES HAUTEURS DE CHINE 12

Tout en longeant le territoire des rhinocéros d’Asie et leur lieu de baignade favori, le sentier nous amène à un portail rouge et or : nous entrons sur le territoire des pandas géants !

Un voyage aux confins de la Chine, entouré par de gigantesques espaces verdoyants et d’impressionnantes constructions chinoises. Pandas géants, pandas roux, panthères des neiges et takins vous accueillent !

Huan Huan a donné naissance à deux bébés panda, des jumelles nées le 2 août !

Symboles de l’amitié entre la France et la Chine, Huan Huan, Yuan Zi et Yuan Meng sont aussi les ambassadeurs de la conservation des espèces. En attirant le regard sur l’état critique de la biodiversité mondiale, les pandas géants de Beauval, uniques en France, sensibilisent à la protection des espèces animales.

En tant qu’humains, peut-on imaginer un milieu plus hostile que la haute montagne, presque toujours enneigée, à près de 5 500 m d’altitude ?

Et bien pour la panthère des neiges, cet environnement représente le parfait habitat ! De la Russie au Nord de l’Inde, ce félin que l’on nomme parfois once ou irbis occupe les plus grands massifs montagneux du monde, comme l’Himalaya. Il faut dire que la panthère des neiges est particulièrement adaptée au climat rigoureux qui y règne. Elle possède un pelage épais et des coussinets poilus sous les pattes, parfaits pour se protéger du froid et se déplacer dans la neige.

LE TERRITOIRE NORD-AMERICAIN 11

Construit en 2018, dans le prolongement du territoire chinois et en cul-de-sac, Le Territoire Nord-Américain offre une vue imprenable sur les deux grands espaces où vivent les loups arctiques et les ours !

La meute des loups arctiques met bien en évidence la hierarchie familiale; Ils vivent en meute de 5 à 12 individus, certains groupes pouvant même atteindre une trentaine de membres ! Au sein des meutes, seul le couple dominant a le droit de se reproduire.

Un lieu unique pour observer des animaux incroyables.

Parsemés de grottes, parcourus par une rivière ou pourvus d’un lac, ces deux espaces extraordinaires sont taillés sur mesure pour le bien-être des loups et des ours qui y vivent. L’abri ombragé du Territoire Nord-Américain vous offre un havre pour admirer ces espèces fabuleuses.

LE DOME EQUATORIAL – 2

Juste à l’entrée nord, ce paradis tropical, lieu extraordinaire pour la conservation des espèces, accueille avec harmonie une grande variété d’animaux : anacondas, saïmiris, ibis rouges, loutres géantes, lamantins, tamarins lions dorés, dragons de Komodo

Le cadre est absolument magnifique et nous parcourons les allées émerveillés par le décor qui nous entoure. Le tunnel d’entrée nous propose une approche de quelques grenouilles naines comme la mantelle dorée que nous avons pu observer déjà à Madagascar De la région de Madagascar les tortues radiées ou rayonnées géantes imposent également par leur présence

Un peu plus loin sur la gauche la serre aux oiseaux nous offre l’opportunité d’approcher et de photographier, plus facilement que dans la nature, des Calaos de Van der Decken, des choucadors à longue queue, d’autres à oreillons bleus, ou encore des choucadors iris, mais ce sont les chauve-souris rasemblées en essaim qui nous surprennent le plus

Naissance d’un bébé lamantin : revivez l’émotion !

Dimanche 23 janvier 2022, une petite femelle lamantin est née à 10h10 au ZooParc, dans le Dôme Equatorial ! Sa naissance a été filmée en direct par les soigneurs et vétérinaires présents.

Juste à côté, à l’intérieur toujours du dôme, pas moins de 19 bassins & aquariums vous permettent d’observer comme nulle part ailleurs de nombreux animaux aquatiques : lamantins, loutres géantes, hippopotames pygmées, tortues, piranhas, alligators… ainsi qu’une multitude de poissons tropicaux !

Le lamentin, quasi disparu de la surface du globe, y a une place importante avec plusieurs sujets qui semblent nager avec bonheur parmi de nombreux autres poissons tropicaux, comme l’arapaîma

Une prouesse architecturale pour un lieu unique au monde !

Véritable terrarium géant, le Dôme Équatorial a été pensé de manière à tirer le meilleur parti de la configuration des lieux (climat, topographie, etc.) afin de garantir un fonctionnement faible en énergie.

Ce monument d’exception est quasi-vivant ! La température y est maintenue à 26°C toute l’année, grâce à de nombreux systèmes automatisés garantissant une ventilation et une humidification en fonction des conditions climatiques extérieures. Le dôme respire, transpire et permet d’offrir aux animaux qui y vivent un climat tropical idéal pour leur bien-être.

Beauval Nature soutient le Komodo Survival Program

L’ONG Komodo Survivial Program (KSP) a signé en 2007 un protocole d’accord avec le Bureau Central Indonésien pour la Conservation de Ressources Naturelles lui permettant de superviser et d’agir pour la protection de l’habitat naturel du dragon de Komodo.

Une nécessité suite au déclin des populations de ces varans suite à l’expansion des activités humaines. Beauval Nature s’engage à leurs côtés pour protéger ce géant aussi terrifiant que captivant.

SERRE DES GORILLES – 15

Depuis le dôme , nous ne pouvions résister à reprendre le téléphérique en direction de la savane aux éléphants. La serre aux gorilles se situe à proximité et c’est un plaisir que de voir le parc par le ciel

Il est tôt le matin , à peine 10h30 lorsque nous arrivons sur place et les go:rilles étaient peu présent dans leurs espaces extérieurs même si ils s’y trouvent bien à l’aise

Dans la serre au climat tropical permanent, la végétation luxuriante et les oiseaux en liberté nous font prendre conscience de l’impact de l’humlidité sur nos objectifs et de la nécessité de trouver une solution pour l’avenir

Passé ce problème technique la vue des gorilles nous fait oublier le reste : les gorilles de splaines ici présents laissent parfaitement transparaître dans leurs gestes et leur regard la proximité avec l’homme

Asato, le gorille dos argenté est le chef de la famille des gorilles de Beauval

Les gorilles vivent en groupe familial dirigé et protégé par un mâle dominant au dos argenté.

Au ZooParc de Beauval, ce rôle est tenu par Asato, un impressionnant gorille né en 1991. Il est aujourd’hui à la tête d’une famille nombreuse, récemment agrandie par l’arrivée de nouveaux petits M’Baku en 2018 et Kovanga en 2019.

Le gorille est le plus gros singe semblable à l’Homme au monde. Les mâles peuvent peser jusqu’à 250 kg ! Le mâle adulte présente une stature beaucoup plus imposante que la femelle. Sa tête est beaucoup plus volumineuse et, à l’âge adulte, le dos des mâles se colore de gris. Ce qui leur a valu le surnom de « dos argentés ». Mais malgré sa carrure impressionnante, cette montagne de muscles est l’un des Grands Singes les plus pacifiques. Si le gorille des plaines occidentales crie, se dresse sur ses pattes et frappe son torse, c’est bien plus pour impressionner que par agressivité.

Un extraordinaire espoir pour la conservation des espèces !

L’aventure des gorilles se poursuit au Gabon 2 ans après la réintroduction de Mayombé, née à Beauval. Celle-ci vient de donner naissance le 13 juin 2021 au premier bébé gorille né en milieu naturel et issu de deux parents nés en parcs zoologiques : c’est la première fois au monde !

Pour la première fois, un bébé gorille est né en milieu naturel de deux gorilles nés en parc zoologique.

C’est une femelle qui a été prénommée Taàli ! Ce prénom, qui signifie « espoir » en dialecte Batéké, a été proposé par l’équipe du secteur gorilles de Beauval et approuvé au Gabon.

Née le 13 juin 2021, la jeune Taàli représente un immense espoir pour cette espèce classée « en danger critique d’extinction » sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.

Son père, Djongo, est né en Angleterre au zoo de Port Lympne et a été réintroduit peu après Mayombé, grâce au formidable travail de la Fondation Aspinall.

Cette naissance est tout un symbole pour l’espèce et pour la conservation des gorilles.

Animal emblématique d’Afrique, le gorille des plaines de l’Ouest est classé parmi les espèces en danger critique d’extinction.

Chassés pour leur viande, victimes de braconnage et du trafic, les gorilles des plaines de l’Ouest ont pratiquement disparu de leurs habitats naturels. Un programme géré par la Fondation Aspinall et soutenu par l’association Beauval Nature a été mis en place.

VOUS POUVEZ AIDER DIRECTEMENT LA FONDATION EN ADHERANT A LEUR PROGRAMME OU EN EFFECTUANT DES DONS – CLIQUER SUR LE LOGO CI DESSUS

Les objectifs sont la réintroduction et le suivi en forêt de gorilles saisis par les autorités ou nés dans des parcs zoologiques européens ainsi que le recueil de jeunes gorilles dont les mères ont été victimes de braconnage. Le programme a reçu le 1er prix du public 2019, catégorie « Conservation ».

Mais la zone ne se limite pas aux seuls gorilles des plaines. A l’intérieur de la serre aux gorilles, nous avpons le bonheur de découvrir d’e nombreux dendrobates colorés et dans les bassins de petites raies et de nombreux poissons tropicaux

retrouvez notre article consacré à la fondation en suivant ce lien : FONDATION ASPINALL

LA PAMPA SUD-AMERICAINE 2

En visitant Beauval, vous allez découvrir de nombreux espaces extraordinaires offrant de vastes plaines dans lesquelles cohabitent une grande variété d’espèces.

En se promenant en direction de la sortie sud dns la Pampa Sud-Américaine nous avons rencontré quelques-unes de ces espèces incroyables comme des lièvres de Patagonie, des capybaras et tapirs terrestres !

LA SERRE TROPICALE DES OISEAUX – 18

Juste à côté de la sortie sud du parc, actuellement fermée, la serre tropicale aux oiseaux permet de découvrir de nombreuses espèces d’oiseaux exotiques. dès l’entrée le chant des oiseaux, les cris gutturaux des calaos vous saisissent.

Le calao rhinocéros de Java fait partie des espèces les plus surprenantes de cet espace

C’est un des très grands calaos, aux larges ailes et au gigantesque bec courbé orangé qui le confond parfois avec le toucan, surmonté d’un casque volumineux parfois appelé corne.

Il mesure de 80 à 90 cm de haut et a une envergure de près de 1,5 m. Sa masse est de 2 à 3 kg.

Son plumage est tout noir sauf les cuisses et le bas du ventre qui sont blancs et la queue qui est blanche avec une barre noire1.

Sa fonction n’est pas encore tout à fait claire. Chez les espèces arborant un casque volumineux, comme le calao rhinocéros, on pense qu’il sert de caisse de résonance au chant, afin de le propager plus aisément dans la forêt.

Le calao rhinocéros est principalement frugivore, se délectant surtout de diverses figues, mais il mange aussi des insectes, des grenouilles, des lézards et des œufs d’oiseaux et il semblerait également que cet appendice ait une utilité dans la recherche de la nourriture enfouie dans la végétation dense ou la défense du territoire.

Les calaos sont dépendants des grands arbres, dont les creux formés dans les troncs accueillent leurs nids. Cependant, la conversion des forêts en palmeraies, en faveur de la production d’huile de palme, diminue les sites de nidification disponibles.

Bien qu’il possède de grandes ailes d’une envergure d’1,50 m environ, le calao rhinocéros ne vole presque jamais. Habitué à vivre à la canopée des arbres de la jungle d’Asie du Sud-Est, ce géant préfère sautiller de branches en branches, n’usant de ses ailes que pour planer et se diriger.

Le calao rhinocéros habite la canopée des forêts tropicales denses mais il fréquente également les plaines herbeuses parsemées d’arbres.

On le trouve dans les îles de Sumatra, Java et Bornéo ainsi qu’en Malaise4 et dans le sud de la Thaïlande.

En collaboration avec l’association HUTAN, l’association Beauval Nature soutient un projet de protection des calaos à Bornéo. Les objectifs du projet sont l’étude de la qualité de l’habitat et la définition d’espaces propices à l’alimentation et la reproduction ainsi que le placement de nids artificiels, pour encourager la reproduction des calaos.

Faites d’étonnantes rencontres dans la jungle tropicale !

Les pigeons de Nicobar, calaos rhinocéros, touracos, roulouls et autres oiseaux ne sont pas les seuls habitants de cette magnifique serre tropicale ! En ouvrant les yeux, vous verrez notre couple de paresseux dissimulé dans les arbres. Plus loin les tatous velus et cerfs-souris vous attendent !

Dans la serre aux oiseaux tropicaux nous rencontrons aussi quelques toucans, des cerfs-souris, des gouras Victoria et des paresseux

LE TERRITOIRE DES GUEPARDS ET LA SAVANE AFRICAINE

Entrons dans ce fabuleux territoire situé à proximité de la serre uax oiseaux et admirons cette population alanguie au soleil…Ces 5 félins élancés filent et filoutent dans cette vaste plaine créée en 2018 pour répondre à leurs besoins quand ils ne sont pas , comme aujourd’hui, nonchalamment allongés en groupe ! Sur leur colline, les guépards semblent alors à portée de main !

Roi du sprint, le guépard possède des atouts hors du commun : carnassier, le guépard est le plus athlétique des félins. De la famille des félidés, ce carnivore originaire d’Afrique et d’Asie de l’Ouest possède des atouts qu’aucun autre animal ne réunit : un corps élancé au squelette taillé pour la course, une longue queue servant de balancier, de longues pattes aux griffes non rétractiles pour mieux adhérer au sol, un pelage tacheté pour se fondre dans son environnement… Le guépard est un chasseur hors-pair qui a comme principaux avantages sur ses proies : la vitesse (il peut atteindre des pointes de vitesse jusqu’à 110 km/h) et l’agilité.

L’association Beauval Nature soutient le programme de recherche sur les vocalisations des guépards. Plus connus pour leurs capacités à se mouvoir, les félins ont développé un système social particulier, associé à un répertoire vocal complexe. Ainsi, pour communiquer, les guépards utilisent des grognements, des ronronnements, des gazouillis, des miaulements et des hurlements. En fonction du contexte, les moyens de communication changent. L’étude en cours devra déterminer ce qu’ils semblent signifier.

En poursuivant le chemin, nous arrivons au milieu du territoire de la savane africaine reconnaissable tout d’abord aux majestueuses girafes. Nous y avons trouvé également des gnous, des rhinocéros blancs, zèbres de Grévy, autruches, hippotragues noirs… et tous leurs petits évoluent harmonieusement dans ce territoire incroyable.

La peau des rhinocéros blancs est de couleur grise, légèrement plus claire que celle des noirs. D’aucun disent que la couleur des lèvres est à l’origine de la différentiations. Une explication fréquente serait en réalité une confusion linguistique sur le mot wijde (« large » en français) qui décrit la forme de sa lèvre qui le distingue des autres espèces .

Il serait passé sous la forme wit, puis en anglais avec white, qui signifient tous deux « blanc ». L’appellation est reprise en néerlandais, en afrikaans et en français. Les néerlandais parlent de rhinocéros blanc et les Afrikaners parlent de writenoster

Le rhinocéros blanc du sud est le plus grand de tous. On sait que les rhinocéros sont imposants. Mais le rhinocéros blanc est sans aucun doute le plus impressionnant des 7 sous-espèces de rhinocéros qui peuplent les savanes d’Afrique et d’Asie. La longueur du rhinocéros blanc (hors queue) peut aller jusqu’à 4 m, sa hauteur au garrot est comprise entre 1,60 et 1,90 m et sa masse va de 2 à 3 tonnes, ce qui en fait la plus grande de toutes les espèces de rhinocéros.

Braconnage et capture pour la médecine traditionnelle sont les principales menaces qui pèsent sur ce mammifère. La population des rhinocéros est estimée à 20 000 individus environ.

Le zoo de Beauval Nature se mobilise pour la protection des rhinocéros en Afrique

Selon les dernières informations de l’UICN, les populations totales de rhinocéros en Afrique sont constituées de 25 000 individus. Malgré les mesures anti-braconnage, en 2016près de 1200 animaux ont été abattus et décornés.

Afin de protéger cette espèce a été créée la Poaching Prevention Academy (PPA). L’objectif de la PPA est à la fois d’offrir compétences et expériences, mais aussi des équipements et une formation aux communautés locales, ONG, associations qui luttent contre le braconnage.

Selon les dernières estimations de l’UICN, la population totale de rhinocéros en Afrique est constituée de 25 000 individus, dont 20 000 rhinocéros blancs (Ceratotherium simum) et seulement 5 000 rhinocéros noirs (Diceros bicornis).

La Poaching Prevention Academy (PPA) a été créée afin de fusionner les connaissances, compétences et expériences de différents experts travaillant dans le secteur de la prévention et de la lutte contre le braconnage. L’objectif de la PPA est d’aider les organisations africaines, les ONG, les associations et les entreprises privées touchées par le braconnage.

Composée d’instructeurs entraînés au combat, la PPA dispense chaque année des formations à une trentaine de personnes issues des communautés locales et leurs fournit des équipements tels que des radios, des kits médicaux, des véhicules tout terrain et du matériel de défense pour la protection des rhinocéros.

Vous pouvez aider directement cette académie en suivant le lien de leur logo

L ALLEE HISTORIQUE 19

Il s’agit de l’allée qui relie la serre des gorilles à l’entrée sud.

Tout au long de ce chemin et des sentes perpendiculaires, nous découvrons d’adorables makis cattas, des manchots, en passant par les somptueux flamants de Cuba et une multitude de canards atypiques,

Face à l’entrée sud le spectacle est donné avec les acrobates makis cattas que nous avons déjà observé dans leur milieu naturel à Madagascar. Petits et grands s’amusent à sauter et virevolter de branche en corde et vice-versa !

Qui pourrait croire au premier coup d’œil qu’un manchot puisse être extrêmement dangereux pour l’Homme ? Utilisé principalement pour la pêche, son bec est un outil redoutable. Sur la terre ferme, le manchot s’en sert pour se tailler un nid dans le guano, à même la roche ! Si jamais vos mains venaient à être prises pour de la nourriture, elles ne résisteraient pas mieux qu’un rocher…

Et un peu plus loin sur l’allée historique, le plan d’eau des flamants roses de Cuba

A l’opposé, l’odyssée des lions de mer ! Pas de spectacle à l’heure de notre arrivée mais nous avons pu assister à un entraînement médical : à cette occasion les soignants opéraient une échographie !

l’otarie de Californie est l’espèce la plus répandue dans les parcs aquatiques du monde entier.

Comme tous les mammifères marins, l’otarie de Californie passe le plus clair de sa vie immergée et doit remonter à la surface pour respirer. C’est une excellente nageuse qui peut atteindre une vitesse de 40 km/h et plonger jusqu’à près de 400 m de profondeur. Si ces chiffres ne vous évoquent rien, imaginez-la fonçant au sommet de la tour Eiffel en moins de 30 secondes ! Sa forme fuselée lui permet, entre autres, de se déplacer avec une agilité déconcertante dans les fonds marins, en faisant d’elle une chasseuse hors-pair.

LE BOIS DES FAUVES

Dans les allées boisées de la partie historique du ZooParc, partons à la découverte des majestueux fauves de Beauval ! Tigres de Sumatra, panthères de Perse, servals, pumas, jaguars et tigres blancs s’épanouissent sous vos yeux, derrière de gigantesques vitres vous plongeant dans leur territoire…

Parmi eux les tigres blancs, les premiers accueillis en France ici au parc  du zoo de Beauval.

Le tigre blanc, appelé tigre blanc royal, est un mammifère carnivore présente une particularité génétique lui conférant une robe blanche rayée de noir, appelée leucistisme (ou leucisme).

Cette déficience en mélanine (pigment naturel) ne doit pas être confondue avec l’albinisme qui se caractérise par l’absence de rayures et de syeux plutôt clairs.

.Contrairement à la robe orangée des autres tigres, celle du tigre blanc ne permet pas à l’animal de se camoufler dans la végétation de la forêt tropicale, ce qui réduit considérablement son espérance de vie dans la nature. Facilement repérable par d’éventuels prédateurs, ainsi que par ses proies, il est à la fois exposé au danger et dans l’incapacité de se nourrir.

Son élevage en captivité est de plus ne plus controversé car la reproduction des tigres blancs entre eux, pratiquée dans le but d’assurer une descendance entièrement leucistique, entraîne une forte consanguinité associée à de nombreux troubles de santé.

Depuis leur installation à Beauval, de nombreux tigres blancs sont nés de l’union du célèbre couple Gorby et Raïssa tout d’abord, puis de celle de Sherkan et Chili ensuite et Jaipur et Shiva aujourd’hui.

Une fois l’âge adulte atteint, ces petits quittent les lieux pour se reproduire à leur tour dans d’autres parcs zoologiques.

TROISIEME JOUR DE VISITE DU zoo de Beauval

Nous partons un peu plus tard ce matin et arrivons pour l’ouverture des télécabines à 10h. L’objectif est de partir de suite à l’autre bout du parc et revoir les chimpanzés, gorilles et surtout les orangs outangs qui n’étaient pas très visibles la veille

LA SERRE DES CHIMPANZES ET ORANGS OUTANGS ET LE VIVARIUM 16 17

Dans la serre des Grands Singes, nous avoici arrivés dans un univers de primates ! Ouistitis, tamarins, chimpanzés et orangs outans nous accueillent dans un vaste territoire à la végétation débordante. Une véritable immersion au cœur de la jungle !

Les stars ici sont sans conteste les chimpanzés et les orangs outangs..

Le chimpanzé est très certainement le primate le plus impressionnant : en particulier pour son intelligence et son apparence si proche de celle de l’homme

De la famille des hominidés, le chimpanzé commun peut vivre jusqu’à 50/60 ans et peser 40 à 65 kg. Ce lointain cousin des humains, partage avec nous de nombreuses similarités. Il fait par exemple partie des rares primates à fabriquer des outils, et à s’en servir, pour trouver sa nourriture. Nous aurons tout particulièrment des les observer de près en Guinée forestière

Pour capturer des termites, le chimpanzé cherche une brindille adaptée, l’effeuille et la plonge à l’intérieur de la termitière. Lorsqu’il la ressort, elle est recouverte de délicieuses termites qui n’ont plus qu’à être dégustées.

 

Ce n’est bien sûr pas le seul outil maîtrisé par ces primates. Les chercheurs ont jusqu’ici répertorié 39 utilisations différentes d’outils, transmises de génération en génération.

Mais l’astuce du chimpanzé ne s’arrête pas là !
En plus des outils, il a été découvert que cet étonnant primate sait aussi se soigner grâce aux plantes qui l’entourent. Par exemple, il sélectionne des feuilles rugueuses pour éliminer ses parasites intestinaux et sait se faire des cataplasmes pour soigner ses blessures.
En étudiant les plantes sélectionnées, des équipes scientifiques ont pu produire des antibiotiques, molécules antipaludiques, ou antitumorales !

Plusieurs menaces pèsent sur l’espèce : braconnage, capture comme animal de compagnie et morcellement de son habitat.

Le zoo de Beauval Nature soutient la protection des chimpanzés de l’Ouest

Au Sénégal, la population de chimpanzés de l’Ouest (Pan troglodytes verus), sous-espèce « en danger critique » d’extinction, est estimée à seulement 500 individus vivant majoritairement en dehors des aires protégées.

La perte et la fragmentation de son habitat ainsi que la diminution des ressources alimentaires contribuent à la diminution de ses populations. Jane Goodall Institute a développé et mis en place un programme de conservation communautaire et de recherche sur le chimpanzé. Des écogardes vont être formés au logiciel de suivi écologique SMART afin de collecter des données biologiques et écologiques importantes sur les chimpanzés.

Le Jane Goodall Institute a développé un programme de conservation communautaire et de recherche sur le chimpanzé dans la Réserve Naturelle Communautaire de Dindéfélo (RNCD), au sud du Sénégal. Cette réserve a été déclarée comme Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux et de la Biodiversité et fait partie d’un complexe classé au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO.

Nous visiterons cet institut lors de notre passage au Sénégal et ne manquerons pas de vous indiquer les programmes de sauvegarde susceptibles de bénéficier de vos dons

Son voisin de serre, l’orang-outang, est un Hominidé comme le chimpanzé ou le gorille, c’est à dire qu’il est de la même famille animale que nous, Toutefois, une particularité physique le fait se démarquer : ses grands bras ! Son envergure allant jusqu’à 2 mètres lui permet de se déplacer aisément d’arbre en arbre.

Endémique de Bornéo, l’orang-outan est le plus grand mammifère arboricole au monde. Il se déplace de branche en branche par brachiation, bien qu’il n’hésite pas à parcourir d’importantes distances au sol si nécessaire. Toutefois, il passe la plupart de son temps dans les arbres. Ses longs bras qui lui arrivent aux chevilles lui permettent des déplacements aisés à travers la forêt tropicale malaisienne et indonésienne. Diurne, le primate se repose chaque jour dans un nouveau nid ou il en répare éventuellement un ancien. C’est une plate-forme de végétation entremêlée, construite à 12-18 m de hauteur ! Pacifique et solitaire, il sait se faire discret malgré sa grande taille. Mâle et femelle se rencontrent rarement sauf en période de reproduction.

Immensément menacé dans son habitat naturel, les forêts tropicales d’Indonésie, l’orang-outan connaît un déclin massif. En cause, la destruction de la forêt pour l’exploitation du bois et la plantation de palmiers à huile. L’association française Hutan oeuvre sur le terrain, depuis plus de 20 ans, afin d’étudier le comportement des orangs outans et leur adaptation à de nouveaux milieux de vie. Elle tente ainsi de trouver des solutions pour enrayer le massacre de la biodiversité.

Dans le même bâtiment un vivarium a été installé : anacondas, pythons réticulés, basilics verts, faux-gavials ou encore scorpions, caméléons et grenouilles exotiques…

Par mi les stars de la zone l’alligator du Mississipi se repose tranquillement à côté de son bassin

L’’alligator est un grand reptile, c’est même l’un des plus gros crocodilien au monde, pouvant atteindre jusqu’à 4,5 mètres et peser plus de 450 kilos. Il vit principalement aux États-Unis, notamment en Floride, en Louisiane et sur les rives du Mississippi. Il se distingue du crocodile par son museau plat, large et arrondi, ainsi que par sa dentition : chez le crocodile, la quatrième dent de la mâchoire inférieure reste visible lorsque la gueule est fermée, alors qu’elle se loge dans un trou du palais chez l’alligator et le caïman.

LA RESERVE DES HIPPOPOTAMES

De retour dans la zone nord nous passons les portes de La Réserve des Hippopotames.

Ici Potamochères, nyalas et de nombreuses espèces d’oiseaux s’épanouissent en harmonie à l’intérieur d’une immense volière

Après le passage d’un tunnel nous arrivons à proximité d’un immense bassin où évoluent 3 ou 4 hippopotames dont un bébé

Les hippopotames, contrairement à l’apparence qu’ils donnent, sont capables de foncer à 30 km/h. Mais lorsqu’ils sont dans l’eau, ces énormes mammifères se déplacent avec une légèreté surprenante !

Si on l’appelle souvent tout simplement “hippopotame”, son vrai nom est hippopotame commun (ou amphibie), pour le différencier de la seconde espèce, l’hippopotame pygmée. De la famille des Hippopotamidae, ce géant semi-aquatique peut peser jusqu’à 3 tonnes et vivre 40 à 50 ans ! Un nouveau-né pèse environ 50 kg à la naissance.

L’hippopotame vit principalement dans les rivières, les lacs ou les fleuves, comme le Nil, à proximité de pâturages où il trouve sa nourriture quand vient le soir. Cet impressionnant mammifère amphibie, pataud sur terre, se révèle d’une grâce et d’une légèreté éblouissantes une fois dans l’eau !

Manger est l’une des choses les plus importantes pour l’hippopotame. Il est capable de parcourir plusieurs kilomètres pour trouver ses aliments favoris. Chaque nuit, c’est jusqu’à 40 kilos d’herbes, de roseaux ou de fruits qui finissent au fond de son estomac. Ce fin gourmet est un véritable détecteur de nourriture ! Son ouïe est si fine qu’il peut entendre les fruits tomber et déterminer précisément leur position pour se faire un petit festin.

Ne vous fiez pas aux apparences ! Malgré sa taille et son poids imposant, bien qu’il ait l’air tranquille et pacifique l’hippopotame est considéré comme l’animal le plus dangereux d’Afrique. Les mâles en particulier peuvent se montrer très agressifs lorsqu’ils doivent défendre leur groupe et leur territoire. Extrêmement dangereux lorsqu’il est dans l’eau, il peut faire chavirer les petites embarcations et blesser grièvement leurs occupants. Mais ne pensez pas être à l’abri sur terre. L’hippopotame est capable de courir à plus de 30 km/h sur plusieurs centaines de mètres. Une performance proche de celles des athlètes recordmen !

L’hippopotame passe la plupart de son temps immergé. Ses oreilles comme ses narines se ferment alors automatiquement ! Il lui faut tout de même remonter à la surface toutes les 5 minutes environ pour respirer. Pourtant, il est possible de voir un hippopotame s’endormir au fond de l’eau ! Ses retours à la surface sont alors pilotés de façon inconsciente et il peut ainsi continuer à dormir de longues heures sans jamais manquer d’air.

LA TERRE DES LIONS 3

La Terre des Lions et les espaces environnants ont été pensés comme un véritable territoire au cœur de la savane.

Dans ces vastes plaines, tout est fait pour que les lions, lycaons, suricates et rats-taupes nus puissent se sentir à l’aise dans un environnement époustouflant,

De toute évidence, le roi du domaine est le lion.

Outre sa crinière, l’un des aspects les plus impressionnants du lion est sa puissante voix. Il s’agit d’ailleurs du seul félin qui rugisse véritablement ! Il rugit surtout au coucher du soleil (et peut le faire pendant 1h ). Ce comportement lui sert à montrer qu’il est le maître de son territoire.

Le charisme et l’apparence majestueuse du lion lui ont donné le surnom de roi des animaux. Ce grand prédateur veille en véritable monarque sur son territoire et sa cour, composée de lionnes et leurs petits. Ce sont ces femelles qui assurent l’essentiel des chasses et approvisionnent le groupe. Ces chasseuses téméraires encerclent discrètement la proie choisie. Certaines se laissent voir pendant que d’autres se mettent à l’affût à quelques dizaines de mètres du gibier. Elles fondent ensuite sur leur cible en chargeant à une vitesse de 40 à 60 km/h !

Le zoo de Beauval Nature lutte pour la défense du lion d’Afrique

En 2011, l’association PANTHERA a évalué la situation des espèces menacées du parc Niokolo-Koba au Sénégal. Le constat est alarmant : dû aux nombreuses pressions (orpaillage clandestin, braconnage, feux de brousse…) que subit la réserve de biosphère, les lions du parc sont dans une situation préoccupante.

C’est pourquoi Beauval Nature soutient l’association PANTHERA afin de lutter contre ces pressions et préserver cette espèce menacée.

Le zoo de Beauval Nature soutient l’association Panthera dans la mise en place d’un programme de surveillance et de patrouille des gardes forestiers dont les missions sont les suivantes :

  • Prévenir le braconnage, l’orpaillage artisanal, la coupe de bois et activités agricoles illégales ;

  • Assurer la réfection des postes de garde abandonnés et délabrés au sein de la zone d’intervention ;

  • Mettre en place le réseau de communication locale pour les gardes et déployer les PoacherCam®, des appareils photos à déclenchement automatique développés par PANTHERA, capables grâce à un algorithme de distinguer les animaux des humains (incluant les potentiels braconniers) et d’envoyer en temps réel les photographies au centre des opérations pour des interventions rapides et aux forces de l’ordre et autres autorités de plus hauts rangs pour l’application de sanctions ;

  • Équiper et entrainer les équipes de patrouille à utiliser l’équipement nécessaire ;

  • Conduire des recensements annuels de la mégafaune présente

Nous aurons l’occasion de visiter l’association panthera lors de notre passage à Niokolo-Koba et nous nous forgerons notre propre avis sur le contenu de leurs programmes. Toutefois vous pouvez dès à présent si vous le souhaitez prendre contact avec eux et les aider dans leurs domaines d’intervention( suivez le lien en cliquant sur leur logo ci dessus)

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