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AMMAN « La Rome du Moyen-orient » – JORDANIE +

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Amman, située dans une zone vallonnée au Nord-Ouest de la Jordanie, était initialement construite sur sept collines, ce qui lui a valu le surnom de « Rome du Moyen-Orient ». Maintenant étendue sur 19 collines, chacune connue sous le nom de « jabal » ou montagne, la ville abrite environ un million d’habitants, soit le tiers de la population du pays.

La ville est surnommée la « ville blanche » en raison de la multitude infinie de maisons, éblouissantes sous le soleil de midi. Certains disent que ce nom fait également référence aux tempêtes de neige qui peuvent la frapper en hiver. Amman, perchée sur un plateau dominant la vallée du Jourdain, se trouve à près de 800 mètres d’altitude.

Amman est une ville fascinante de contrastes, mélangeant bâtiments anciens et modernes, nichée dans une région vallonnée entre le désert et la fertile vallée du Jourdain. C’est là que nous avons commencé notre première journée de visites en Jordanie.

Notre arrivée tardive dans la nuit nous a fait débuter notre exploration vers 10 heures du matin. La circulation était dense, les klaxons nombreux, avec des conducteurs peu enclins à respecter les règles de la route ou de stationnement, sans inquiétude face à la police urbaine.

Notre première étape était la recherche des mosaïques d’une ancienne église, découvertes par hasard en 1969 dans le jardin d’une maison privée. Elles recouvraient le sol d’une église byzantine du VIe siècle : les Mosaïques de l’Église de Swefiyeh.

Cependant, ces mosaïques sont difficiles à trouver (https://maps.app.goo.gl/gwaSyrjd3Fod2ztf6) et la visite nécessite une autorisation préalable. Malheureusement, l’état de délabrement du bâtiment et de ses jardins laisse penser qu’il n’y a pas eu de visites récentes.

Nous avons ensuite poursuivi notre chemin vers la Mosquée du Roi Abdallah Ier.

MOSQUEE DU ROI ABDALLAH I

TOUTES LES PHOTOS DE LA MOSQUEE EN SUIVANT CE LIEN

La Mosquée du Roi Abdallah Ier, construite entre 1982 et 1986 en l’honneur du grand-père du roi Hussein, Sa Majesté as-Sayyid Abdullah I, est la deuxième mosquée mais la plus moderne et la plus imposante de tout le pays. Elle reste le symbole d’Amman avec sa coupole bleue et ses deux minarets à l’allure futuriste, conçus par l’architecte bohémien-allemand Jan Cejka.

L’entrée de la mosquée se fait en traversant un bazar touristique, où l’on trouve une visite obligatoire de toutes les salles décrivant l’art jordanien. Bien que les prix soient extrêmement prohibitifs pour certains articles, comme des narguilés à 900 JOFD (soit plus de 1000€), il est possible de profiter de cette expérience sans trop insister sur les offres.

Les non-musulmans peuvent visiter la mosquée en dehors des heures de prière (c’est la seule dans le pays à le permettre). Comme dans toute mosquée, il est nécessaire d’enlever ses chaussures avant d’entrer dans la salle de prière. Les femmes doivent également enfiler une longue robe noire couvrante et un voile, fournis gratuitement sur place au niveau du souk (l’entrée coûte 2 JOD).

La mosquée, avec son gigantesque dôme bleu ciel de 35 mètres de diamètre décoré de motifs géométriques en mosaïques et ses deux minarets élégants, peut accueillir près de 3 000 fidèles sous sa coupole. Les jours d’affluence, jusqu’à 6 000 personnes peuvent également venir prier dans la cour extérieure. La salle de prière vaste et sans colonnes rappelle le Dôme du Rocher à Jérusalem.

En observant de près la façade, on remarque des éléments architecturaux en forme de cubes qui ornent les minarets, les portails d’entrée et l’entrée du site de la mosquée.

À l’intérieur, le plafond du dôme azuré est strié de fines bandes dorées, symbolisant le ciel et les 99 noms d’Allah. Des versets du Coran ornent un énorme chandelier à trois branches. Le tapis rouge menant au « mihrab » (la loge de l’imam pendant la prière) symbolise la fertilité et est orienté vers La Mecque, tout comme le plan général de la mosquée.

Dans le sous-sol de la mosquée se trouve un petit musée de la religion et de l’histoire islamique, exposant des affaires du roi Abdallah Ier, des photos et quelques pièces d’art islamique.

DOWTOWN

Nous gagnons ensuite la ville basse et garons notre véhicule face au théâtre ;

LE FORUM LE THEATRE ET L’ODEON

RETROUVEZ TOUTES LES PHOTOS DE DOWTOWN EN SUIVANT CE LIEN

Le forum romain est une place publique, bordée par le théâtre et l’odéon. Elle était parmi les plus vastes de l’Empire (100*50m). Cette grande esplanade où la population se rassemblait

Ne confondons pas théâtre et odéon qui ont des destinations différentes était desservie par les grandes voies de communication, notamment le cardo maximus, la voie principale orientée nord-sud existante dans toutes les décapoles romaines. On y remarquera les vestiges de colonnes corinthiennes, dont certaines sont encore debout. Le forum est toujours un lieu vivant dans la cité. En effet, les habitants de la ville basse aiment s’y retrouver, particulièrement les soirs d’été. On profite des terrasses où l’on passe des matchs de football égyptiens sur des écrans de toutes tailles. Ou l’on discute, simplement assis sur les marches.

Odéon (grec ancien : ᾨδεῖον, Ōideion, lit. « lieu de chant ») est le nom de plusieurs anciens bâtiments grecs et romains construits pour la musique : exercices de chant, spectacles musicaux, concours de poésie, etc.

Le mot grec ancien ᾨδεῖον vient du verbe ἀείδω (aeidō, « je chante ») qui est aussi la racine de ᾠδή (ōidē, « ode ») et de ἀοιδός (aoidos, « chanteur »).

Perpendiculaire à l’axe du théâtre romain, et délimitant le forum romain d’Amman à l’est, se trouve l’Odéon ; petit théâtre construit au IIe siècle en même temps que le théâtre romain  et restauré :  il servait principalement à des spectacles musicaux, les lectures de poésie, ou à des réunions politiques ou des conférences, pour un maximum de 600 personnes sur 9 rangées. Les archéologues ont émis l’hypothèse que l’Odéon était très probablement fermé par un toit en bois temporaire qui protégeait le public des intempéries.

Le bâtiment de scène était autrefois richement décoré de frises et de niches. Il a une passerelle intérieure voûtée qui se connecte à la scène par trois portes.

D’une manière générale, la construction d’un Odéon était similaire à celle d’un théâtre grec antique et d’un théâtre romain, mais il ne faisait qu’un quart de sa taille et était pourvu d’un toit à des fins acoustiques, une différence caractéristique.

Le prototype de l’Odéon était l’Odéon de Périclès (Odéon d’Athènes), un bâtiment principalement en bois sur le versant sud de l’Acropole d’Athènes.

Il a été décrit par Plutarque comme « à plusieurs places et à plusieurs colonnes » et peut avoir été carré, bien que des fouilles aient également suggéré une forme différente, 208 x 62 pieds.

Comme le théâtre romain, l’Odéon est régulièrement utilisé aujourd’hui, par exemple pour des représentations lors du festival de musique Al Balad qui a été lancé en 2009 par le théâtre Al Balad et reçoit le soutien de la municipalité du Grand Amman, du ministère jordanien du Tourisme et des Antiquités, et l’Union européenne en Jordanie, ainsi que d’autres partenaires sponsors dans les médias, le tourisme, la culture et les arts.

Empruntons Quraysh street, en direction de la mosquée du Roi Hussein. Au croisement de la rue Khalil As Saoud Street vous découvrirez le site de la nymphée

NYMPHÉE

A Amman, nous découvrons le Nymphée, un site qui, il y a quelques années encore, était enfoui sous le béton des habitations modernes. Le gouvernement entreprend sa restauration, bien que les travaux soient encore en cours. Aujourd’hui, la forme du Nymphée laisse penser qu’il s’agissait autrefois d’une vaste fontaine publique, dédiée aux nymphes, des créatures mythologiques associées aux sources, aux bois et aux montagnes, comme on en trouve dans la Rome antique.

Construit vers 191 après J.-C., le Nymphée comprend une vaste piscine de 600 mètres carrés, deux étages avec des colonnades et des alcôves ornées de mosaïques et de gravures. La partie inférieure est en marbre, tandis que la partie supérieure est en plâtre peint. Un dôme surmontait la structure, et l’eau jaillissait de sept têtes de lions sculptées dans le réceptacle. Le grand bassin de granit rose est un vestige ajouté à l’époque byzantine.

C’est un site fascinant qui nous offre un aperçu de l’architecture et de la vie publique de l’époque romaine à Amman, un témoignage de l’histoire riche et variée de la région.

À proximité se trouve la Mosquée du Roi Hussein, un autre lieu d’intérêt historique et architectural à Amman. Nommée en l’honneur du roi Hussein de Jordanie, cette mosquée moderne est une belle représentation de l’architecture islamique contemporaine. Nous admirons son espace de prière spacieux et calme, orné de motifs et de calligraphies arabes élaborés. La mosquée est également ouverte aux visiteurs non-musulmans en dehors des heures de prière, nous permettant d’admirer son design et son ambiance paisible.

Elle a été édifiée en 1924 par le roi Abdallah Ier sur sa colline à un peu plus de 1000m d’altitude au-dessus du niveau de la mer, dans un style ottoman, sur les bases d’une ancienne mosquée datant du début de la période islamique (640 ap. J.-C.), construite par Omar ibn Al-Khattab, le deuxième calife de l’islam. Elle domine Amman de ses quatre minarets majestueux

Cette dernière aurait elle-même été bâtie sur l’ancienne cathédrale de Philadelphie. La Décapole fut le siège du diocèse de l’Empire romain alors tout juste converti au christianisme, au début de l’ère byzantine (320 ap. J.-C.).

LE SOUK

Nous voici à deux pas des souks de Downtown, bordés par les rues K Talal et Quraysh. Ces souks d’Amman sont bien différents des souks turcs ou marocains : ici, pas de couverture. Pourtant, ils reprennent toutes les caractéristiques des marchés arabes traditionnels.

C’est cet aspect très oriental et dépaysant qui rend le site si charmant : nous nous promenons dans de petites rues bordées d’échoppes colorées et parfumées, découvrant les fruits et légumes locaux. En descendant dans une ruelle en soubassement où le soleil ne filtre pas, nous tombons sur les artisans mécaniques, les soudeurs, les fabricants de narguilé, les réparateurs en tous genres…

Nous sommes bel et bien au Moyen-Orient ! Mais le spectacle le plus fascinant, c’est cette ambiance simple : les marchands usant de leurs voix pour vendre, les passants tentant de marchander, les klaxons incessants, le tout mêlé aux appels à la prière… Quelle immersion !

Mise à part les babioles qui commencent à envahir les étals des marchés d’Amman, ici on trouve de tout à acheter ou simplement à admirer : des fruits (les mangues sont généralement délicieuses !), des légumes, de la viande bien sûr, mais aussi des tenues traditionnelles palestiniennes, des foulards en soie faits main, de petites amulettes en bois ou en pierre, des tapis aux couleurs typiques jordaniennes, des parfums aux senteurs orientales, des épices… Une section entière du souk est dédiée à l’or et aux bijoux. Ici, au moins, on est sûr de trouver des souvenirs parfaitement authentiques !

Cependant, grande est notre surprise : les prix sont bien loin de ceux pratiqués dans le Maghreb…

CITADELLE (JABAL AL QALA’A)

TOUTES LES PHOTOS DE LA CITADELLE EN SUIVANT CE LIEN

Que l’on soit passionné d’archéologie ou simplement avide de découvrir l’histoire, la visite de la citadelle est incontournable pour profiter du panorama formidable qu’elle offre sur Amman depuis le sommet du Jebel Al Qala’a.

Depuis là-haut, la ville basse et le théâtre s’étalent à nos pieds, tandis que les collines couvertes de petits cubes beiges et de mosquées s’étendent à perte de vue.

Le soir, ces mosquées illuminent le ciel de leurs néons verts, créant une ambiance magique, particulièrement lors de l’appel à la prière lancé par les muezzins de la ville.

Le site, par endroits envahi par la nature, est agréable avec ses espaces verdoyants.

Cependant, il est essentiel de prévoir de l’eau. Les températures peuvent atteindre près de 30°C, mais l’impression de chaleur peut être plus intense. L’ombre se fait rare sur la colline, alors mieux vaut être préparé.

LES FORTIFICATIONS

Les civilisations antérieures de la Citadelle utilisaient un glacis, ou mur en pente, pour protéger le site des invasions ; vers la fin de l’âge du bronze moyen (1700-1550 av. J.-C.), la colline de la citadelle était entourée d’un mur en pente recouvert de plâtre dur pour le rendre glissant et difficile à escalader pour un ennemi. Seuls de courts pans de murs datant de l’âge du bronze moyen et de l’âge du fer ultérieur ont été identifiés lors des fouilles.

Les Romains, puis les Omeyyades, ont amélioré les défenses du site en construisant les murs de fortification existants, qui entouraient toute la citadelle et mesuraient environ 1680 m de long. Les archéologues ont identifié les périodes suivantes dans la construction de ces murs :

Avant le milieu du IIe siècle après JC, le rectangle supérieur du nord, qui servait d’enceinte sacrée temenos) pour l’emple nord, a été construit. On pense que ce temple aurait pu être dédié à Tyche de Philadelphie (déesse de la prospérité et de la bonne fortune) car une tête en marbre de Tyche portant une couronne à tourelle a été trouvée à la Citadelle.

Dans la seconde moitié du IIe siècle de notre ère (161-166), les Romains construisirent alors le tronçon de mur qui appartenait au temenos du temple d’Hercule, ainsi que le reste des murs entourant la Citadelle. Cependant, à l’époque byzantine 1330-635 AD) les murs étaient tombés en mauvais état.

En 730 après JC, les Omeyyades ont complètement reconstruit les murs de fortification et ont incorporé des sections des murs romains dans leurs défenses en même temps que la construction du palais des Omeyyades.

Les Abbassides sont venus ensuite (environ 800 après JC) et ont restauré une partie des murs après sa destruction par le puissant tremblement de terre de janvier 749 après JC.

Parmi les ruines que l’on peut encore voir aujourd’hui, les plus impressionnantes sont celles du palais omeyyade, sur la terrasse supérieure, au nord de la citadelle. Les vestiges les plus anciens sont ceux du temple romain d’Hercule, avec ses colonnes massives, et ceux d’une église byzantine. Commençons la visite par ordre chronologique.

TEMPLE D’HERCULE.

Ce grand temple était dédié à une divinité romaine suprême. Le temple a été attribué au dieu-héros populaire Hercule en raison de la découverte des bras gigantesques d’une statue de marbre près de la zone du temple. Hercule était le fils de Zeus et d’une femme mortelle (Alcemene) et était connu pour sa force physique surnaturelle. En outre, Hercule est représenté sur des pièces de monnaie romaines frappées dans la ville, qui s’appelait Philadelphie à l’époque.

Le temple se dresse dans un immense temenos (enceinte sacrée) entouré de portiques. Il était placé sur un grand podium en pierre construit à cet effet et devait être vu de la ville basse. On pense qu’il a été construit au-dessus d’un temple antérieur associé au dieu ammonite Milkom.

tour de guet

Selon une inscription qui se trouvait au sommet de sa façade, le temple d’Hercule a été construit lorsque Geminius Marcianos était gouverneur de Provincia Arabia 1161-166 AD) en dédicace aux co-empereurs de Rome, Marcus Aurelius et Lucius Verus. Un deuxième temple romain a été construit au nord du site de la Citadelle au point le plus élevé de l’acropole. Il a été construit avant le milieu du IIe siècle après JC, mais ses matériaux ont ensuite été intégrés à la structure de l’Umayyad Complete: en 730 après JC.

LA TOUR DE GUET AYYUBID

Maîtres de l’architecture militaire, les Ayyoubides ont construit la tour de guet de la garde, qui offre une excellente vue défensive sur la ville en contrebas et au-delà. La tour a une petite salle de 19,45 x 7,55) mètres avec une meurtrière unique sur trois côtés et son escalier est encastré dans le quatrième mur et mène au toit. De grands druris, qui faisaient autrefois partie du temple romain d’Hercule, sont intégrés dans la façade sud ou extérieure.

La réutilisation des matériaux est une pratique typique à travers les siècles que l’on peut voir dans de nombreux bâtiments de la Citadelle tels que l’église byzantine et le palais des Omeyyades.

MUSEE NATIONAL ARCHEOLOGIQUE.

La visite de ce petit musée s’impose pour tous ceux que l’histoire antique de la Jordanie passionne : des pièces incroyables y sont exposées. Les collections sont exposées chronologiquement du néolithique à l’occupation romaine, avec quelques explications en anglais.Parmi les œuvres notables, d’étranges statues anthropomorphe âgées de 8 000 à 10 000 ans, retrouvées sur le site d’Ain Ghazal. Le corps est rudimentaire mais le visage finement sculpté : la bouche, les narines et surtout les yeux en relief, peints en noir grâce à une incrustation de bitume ! La matière a été modelée à la main sur un réseau de branches de roseau ligaturées lui donnant sa structure interne à la manière d’un squelette. Le plâtre dont elle est composée est ensuite cuit, attestant ainsi d’une maîtrise des hautes températures. Certaines statues ont deux têtes, mais leur signification n’est pas encore connue.On trouve également des crânes vieux de 7 000 ans provenant de la cité antique de Jericho (à droite de la salle). Il ont été recouverts d’argile pendant un rite funéraire.

Toutes les vitrines voisines exposent des vestiges trouvés à Jericho également, dont des crânes trépanés.Nous trouve la statue de Yerah ‘Azar sculptée 700 à 800 ans av. J.C.  » fils de Zakir, fils de Sanipu « .

Ce roi ammonite révèle par ses traits et son symbolisme l’influence de la puissante Egypte voisine de l’époque, notamment la fleur de lotus qu’il porte dans sa main gauche croisée sur son ventre, un symbole royal utilisé par les pharaons du Nouvel Empire égyptien, copiés par les Assyriens et Araméens. Elle porte par ailleurs des vêtements de dignitaires araméens, témoignant des diverses influences régionales au moment de sa création.

LA MOSQUEE

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Située au point culminant de la Citadelle, la mosquée se trouve au sud du palais omeyyade. Il repose sur une plate-forme surélevée avec un plan intérieur hypostyle simple, composé de sept rangées de six colonnes autour d’une cour centrale. Une caractéristique inhabituelle de cette mosquée est la preuve de toits voûtés, qui semblent avoir couvert les arcades qui se croisent. Ce système de couverture unique n’était pas connu dans la région du Levant avant le IXe siècle, lorsqu’il a commencé à apparaître dans les mosquées en Tunisie, ainsi qu’en Afghanistan. Au centre du mur de la qiblah se trouve une niche concave dans un cadre rectangulaire qui fait saillie au-delà du mur sud. C’est le Mihrab, qui dirige les fidèles vers la Kaaba à La Mecque. À l’ouest se trouve une porte qui mène à une unité résidentielle qui aurait pu servir de repos au gouverneur.

PALAIS OMMEYADE (EL QASR).

Cette porte monumentale proéminente était l’entrée formelle du palais omeyyade. Les visiteurs seraient projetés ici et voudraient ensuite être annoncés au gouverneur avant d’entrer dans son palais au-delà.

A l’intérieur, le hall d’entrée présente un plan crucifix avec une zone centrale carrée et quatre niches s’étendant vers l’extérieur. Les bras de la croix sont voûtés en berceau aux extrémités nord et sud et couverts de dômes sur les côtés est et ouest. Les rebords de fenêtre sur la partie supérieure de la zone d’entrée indiquent que 2 était couvert, probablement avec un dôme en bois, aujourd’hui, qui a été construit vers la fin de la dernière décennie du XXe siècle.

Les niches de l’espace intérieur sont ornées de motifs feuillagés sculptés en bas-relief. Ceux-ci comprennent des demi-palmettes, des feuilles de chêne et des vignes ainsi que des motifs géométriques, des rosettes, des trèfles et des quadrilobes (formes à trois ou quatre anneaux). Le système de toiture et les motifs décoratifs ont de fortes influences sassanides.

La porte monumentale a été construite sur les vestiges d’une fin 4 au début 5E siècle.

EGLISE BYZANTINE.

Cette église du VIème siècle a un plan basilical qui se compose d’une nef centrale et de deux bas-côtés. L’abside semi-circulaire à l’extrémité est du bâtiment est séparée de l’église par un écran de choeur. Des chapiteaux corinthiens décorés de feuilles d’acanthe ont été prélevés sur le temple d’Hercule pour être utilisés dans la basilique, et les bas-côtés sont pavés de dalles.

Des pièces rectangulaires complètent les bas-côtés, dont certaines ont peut-être été ajoutées par les Omeyyades un siècle plus tard. La nef a un sol en mosaïque, une caractéristique commune à l’époque byzantine, elle est maintenant recouverte de protection. Une inscription grecque fragmentée près de l’abside lit a été pavée de mosaïques par le zèle et le travail

Les citernes situées à l’intérieur des murs de la basilique ont également été largement utilisées pendant la période omeyyade.

MOSQUEE ABU DARWISH

La Mosquée Abu Darwish, vue depuis la Citadelle, se dresse au sommet de la colline Jebel Al-Ashrafiyeh, au sud de la ville basse. Reconnaissable à ses murs alternant bandes blanches et noires, elle a été érigée en 1961 par la communauté circassienne. Généralement, les non-musulmans ne sont pas autorisés à y entrer.

À proximité se trouve l’église St-Sauveur, située également au sommet d’une colline qui demande un effort pour l’atteindre. Depuis la ville basse, sur Italian Street, vous pouvez emprunter les taxis-service n°25 ou 26 pour vous y rendre.

 

LES CHATEAUX DU DESERT +

Nous avançons sur une route ocre fendue par l’infini plat du désert jordanien, où les châteaux omeyyades surgissent comme des mirages minéraux — citadelles de solitude érigées entre le VIIe et le VIIIe siècle, alors que les califes de Damas dominaient un empire s’étirant de l’Indus à l’Andalousie. Ces forteresses, caravansérails et palais de plaisance, ne furent jamais des bastions guerriers, mais des laboratoires de pouvoir, d’art et de diplomatie, où l’islam naissant épousait les héritages byzantin, perse et nabatéen.

Qasr Amra, le premier joyau sur notre route, se révèle modeste en taille mais vertigineux en symboles. Sous ses voûtes de brique crue, les fresques oubliées depuis des siècles clament une audace iconographique : des chasseurs traquant l’onagre, des danseuses nues aux hanches ceintes de soie, et même un zodiaque complet où le Christ-Phébus conduit un char solaire. Ces peintures, commandées par le calife Al-Walid II, hérétique aimant le vin et la poésie, défient les canons de l’art islamique. Dans la salle des bains, le système d’hypocauste romain, canalisant l’air chaud sous les dalles, témoigne d’un savoir-faire antique recyclé pour les ablutions et les plaisirs. Le plafond de la chambre du calife, percé d’un oculus, aligne les constellations visibles une nuit de l’an 710 — carte céleste et calendrier intime.

Plus à l’est, Qasr Kharana dresse ses murs de calcaire blond, striés de rainures défensives. Ce cube austère, percé de meurtrières et de fenêtres en plein cintre, intrigue les archéologues : était-ce un lieu de rencontre pour les Bédouins, un relais caravanier ou un refuge éphémère pour les princes ? Ses 61 pièces voûtées, organisées autour d’une cour centrale, abritent des graffiti vieux de 1 300 ans — prières en coufique, dessins de cavaliers — tracés par des voyageurs oubliés. Au premier étage, une salle d’apparat aux murs ocre rouge conserve les traces de fresques abstraites, peut-être l’œuvre d’artistes chrétiens employés par les Omeyyades. L’escalier étroit, conçu pour ralentir les assaillants, mène à une terrasse d’où l’on surveillait les routes du désert, sillonnées par les caravanes de soie et d’encens.

À Qasr Azraq, le basalte noir remplace la pierre blonde. Cette forteresse romaine remodelée par les Omeyyades, puis par les Mamelouks, garde la clé du désert — une oasis où l’eau jaillit bleu-nuit entre les roches volcaniques. En 1917, T.E. Lawrence y installa son quartier général durant la Révolte arabe ; la pièce où il planifia la prise d’Aqaba conserve sa porte en bois de palmier, épaisse de 30 cm, pivotant sur des gonds de pierre polie par les siècles. Dans la cour, un ancien cachot romain transformé en mosquée mamelouke révèle des colonnes corinthiennes enfouies sous le plâtre — mille ans d’histoire en un seul mur.

Mais c’est Mshatta, au sud d’Amman, qui dévoile le rêve inachevé des Omeyyades. Son mur d’enceinte, long de 144 mètres, était jadis orné d’une frise sculptée d’entrelacs végétaux et d’animaux fantastiques — chef-d’œuvre offert à l’empereur allemand Guillaume II en 1903, aujourd’hui au Pergamon Museum de Berlin. Les ruines restantes, faites de briques crues et de marbre, esquissent un palais conçu pour éblouir : la salle du trône, conçue en forme de croix byzantine, devait être surmontée d’une coupole peinte en lapis-lazuli. Les artisans, venus de Constantinople, y expérimentèrent des chapiteaux « en nid d’abeille », fusionnant l’art islamique et byzantin. Le projet fut abandonné vers 744, quand la dynastie omeyyade s’effondra — le désert engloutit les échafaudages, laissant des murs fantômes qui fondent sous les pluies d’hiver.

Notre circuit s’achève à Qasr al-Hallabat, complexe byzantin transformé en palais omeyyade. Ici, les mosaïques chrétiennes du VIe siècle — paons, paniers de fruits — côtoient des inscriptions coraniques gravées dans le marbre. Dans les thermes, le système de chauffage romain a été adapté pour les bains islamiques, tandis que les citernes, alimentées par un réseau de qanats perses, irriguaient des jardins aujourd’hui disparus. Un détail troublant : des fragments de papyrus du VIIIe siècle, découverts dans les décombres, listent des dépenses pour des danseuses et des faucons — preuve que le désert fut aussi un lieu de faste.

En parcourant ces châteaux, nous croisons les traces de civilisations superposées : des nabatéens, qui creusèrent les premiers puits, aux légionnaires romains bâtisseurs de forts, jusqu’aux Bédouins actuels, dont les tentes noires s’accrochent aux ruines comme des sangsues au flanc d’une baleine fossile. Le soir, lorsque le vent sculpte des vagues dans le sable, on imagine les caravanes de nuit, les torches oscillant entre les murs de Qasr Kharana, et les poètes omeyyades récitant des vers sous les fresques païennes de Qasr Amra — ultime défi d’un empire éphémère au désert éternel.

UMM QAIS

Nous approchons par une route sinueuse ourlée d’oliviers millénaires, tandis que se déploie devant nous un paysage de collines ondoyantes et de pierres noires. Umm Qais, l’antique Gadara, veille depuis ses hauteurs, sentinelle de basalte et de marbre blanc où se mêlent les ombres de Rome, de Byzance et de l’Empire ottoman. Perchée à 378 mètres, la cité domine un panorama vertigineux : au loin, le lac de Tibériade miroite comme une lame d’argent, encadré par les monts du Golan et les plaines de Syrie. Cette terrasse naturelle, où le vent charrie des murmures de conquêtes, fut l’un des joyaux de la Décapole romaine — alliance de dix cités-États rayonnant au carrefour des caravanes.

Nos pas foulent d’abord les dalles inégales de la voie romaine, striées par les chars il y a deux millénaires. Les colonnes de basalte noir, partiellement dressées, dessinent une perspective fantôme vers le théâtre occidental. Construit au IIe siècle, son hémicycle épouse la pente naturelle de la colline, les gradins de pierre volcanique résonnant encore des tragédies grecques jouées face à un public vêtu de toges. À côté, les vestiges d’une basilique byzantine révèlent leur secret : un sol de mosaïques aux motifs géométriques, caché sous des planches de bois pour le protéger du soleil — fragile héritage des premiers chrétiens qui transformèrent les temples païens en églises.

Plus haut, les ruines d’un nymphée dévoilent leur sophistication : ce monument dédié aux nymphes alimentait en eau la ville via un réseau de citernes et d’aqueducs, dont certains segments serpentent encore dans la campagne. Mais c’est dans les soubassements ottomans que l’histoire se fait tangible. Au XVIe siècle, des villageois bâtirent ici des maisons de basalte avec les pierres des monuments romains. Leurs murs épais, percés de meurtrières, intègrent des chapiteaux corinthiens en guise de bancs — clin d’œil involontaire à la recyclage des empires. L’une de ces demeures abrite aujourd’hui un musée où des statues sans tête côtoient des jarres ottomanes, tandis que dans la cour, un pressoir à olives byzantin témoigne d’une tradition toujours vivace.

Au détour d’un sentier, une stèle rappelle la légende la plus troublante des Évangiles : c’est ici, parmi les grottes aujourd’hui peuplées de chèvres, que Jésus aurait chassé les démons d’un possédé en les envoyant dans un troupeau de porcs. Les animaux, pris de folie, se seraient précipités du haut des falaises — épisode gravé dans la mémoire collective comme « le miracle des Gadaréniens ». Les archéologues sourient : aucune falaise ne borde directement le site. Mais le mythe, comme souvent, a sculpté le réel plus profondément que les faits.

Notre regard se perd vers l’horizon, là où le Yarmouk dessine une frontière liquide entre Jordanie et Israël. Cette position stratégique fit de Gadara un poste militaire clé : les légionnaires romains y surveillaient les routes du désert, les mamelouks y érigèrent une forteresse, et les Ottomans un poste de douane. En 1948, des soldats jordaniens guettaient ici l’avancée des troupes israéliennes — les impacts de balles sur le théâtre en gardent la trace.

En redescendant vers le village moderne, nous croisons des bergers bédouins installant leur tente près d’un mausolée romain. Leurs moutons broutent entre les colonnes brisées, indifférents au sarcophage érodé qui sert d’abreuvoir. Cette coexistence résume Umm Qais : un palimpseste où chaque époque scribouille sur la précédente, où le chant du muezzin se mêle au bruissement des lauriers-roses poussant dans les thermes abandonnés.

Avant de partir, nous nous attardons sur la terrasse du restaurant local, sirotant un thé à la menthe face au coucher de soleil. Les pierres noires, chauffées par la journée, rougeoient soudain comme des braises. Quelques touristes épars photographient l’instant où le lac de Tibériade capture les derniers feux du jour. Dans l’ombre, un chaton joue avec un tessère romaine échappée d’une vitrine — ultime anecdote d’un lieu où le passé ne se visite pas, mais se vit, se frotte, et parfois se laisse chevaucher par le présent.

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J297 RESTAURANT JAFFRA AMMAN JORDANIE

Le restaurant Jaffra à Amman, en Jordanie, est une institution du downtown, situé non loin du théâtre d’Amman. C’est une adresse connue de tous les Jordaniens qui aiment associer leur repas à une chicha.

Ici, presque toutes les tables sont dédiées aux fumeurs de narguilé, c’est incroyable à voir ! En ce qui concerne les plats, c’est une excellente adresse, notamment pour leurs mixed grill généreusement servis.

Le tabbouleh et le hummus beirouty sont également délicieux et très bien présentés. Et ce qui surprend le plus, ce sont les prix étonnamment bas pour la qualité et la quantité des plats servis. Une adresse à ne pas manquer pour une expérience typiquement jordanienne.

j 284 PIZZERIA ROMA AMMAN DOWTOWN

À la Pizzeria Roma, située dans le downtown d’Amman, il est difficile de trouver un repas pendant le Ramadan. Nous ne pouvons donc pas juger pleinement puisque seuls deux plats étaient disponibles : un mansaf, le plat national, ou le biryani de poulet, une spécialité indienne.

Cependant, le plat n’a malheureusement pas été à la hauteur de nos attentes… Une déception, mais heureusement, les dattes aux herbes, surtout parfumées à la cardamome, étaient excellentes.

Pour en savoir plus sur la cuisine jordanienne, vous pouvez consulter ces liens :

J 285 RESTHOUSE ABU AHMED SITE DE JERASH

À la Resthouse Abu Ahmed, sur le site de Jerash, c’était le moment parfait pour faire une pause après la visite épuisante sous la chaleur écrasante. Même si nous avions prévu de l’eau, quatre bouteilles n’ont pas été suffisantes pour étancher notre soif.

Heureusement, la Resthouse du parc était ouverte malgré le Ramadan, et nous avons décidé de nous installer près du buffet. Pour seulement 10 JOD, nous avons eu droit à un buffet très sympathique.

La cerise sur le gâteau, c’est que nous avons même pu déguster de l’Arak et de la bière ! Bien sûr, à un prix assez élevé : 5 et 6 JOD respectivement.

Nous nous sommes régalés avec les mezze traditionnels : houmous, différentes salades, une salade de piment, tomates et poivrons, et une sorte de tchoutchouka très relevée.

Mais les plats principaux étaient tout aussi alléchants, notamment cette spécialité du Levant que l’on trouve en Jordanie et dans les pays voisins : le maklouba. Le mot signifie « à l’envers » en arabe, et c’est exactement cela. On fait cuire de l’agneau ou du poulet dans une marmite, puis on ajoute les légumes (souvent des pommes de terre, des aubergines, du chou-fleur, des tomates et des carottes) et le riz. Ensuite, on retourne le tout pour le servir.

Le plat est accompagné de yaourt, de salade tahini (concombre, tomate et tahini) sur un lit de musakhkan, et de pain farci de viande assaisonnée de sumac, d’huile, d’oignon et de pignons grillés.

Sans oublier les différents plats mijotés, comme le fasuliya (haricots verts ou blancs en sauce).

En résumé, une excellente adresse que nous recommandons vivement pour une pause gourmande et revigorante après une visite à Jerash.

RESTAURANT Fokar & Bhar MADABA JORDANIE

Après avoir arpenté les rues de Madaba et admiré ses magnifiques églises pavées de mosaïques, notre ventre commence à réclamer une pause déjeuner bien méritée.

Par prudence, nous choisissons l’un des restaurants les plus réputés de la ville, le restaurant Fokar & Bhar  et nous avons bien fait car il est ouvert et nous accueille chaleureusement.

Le menu nous propose une délicieuse sélection de mezzés, ces entrées typiques du Moyen-Orient qui éveillent nos papilles :

  • Tabouleh : une salade fraîche et parfumée à base de tomates finement coupées, de menthe et d’un abondant persil haché.
  • Houmous : une purée de pois chiches à l’huile d’olive mélangée avec du tahini, une crème de sésame.
  • Galayet Bandora : un plat de tomates sautées avec de l’ail, de l’oignon (facultatif), de l’huile d’olive de qualité, du sel et du poivre. Il peut être préparé nature, avec juste des tomates, ou agrémenté de viande hachée ou d’œufs.

Puis, pour nos plats principaux, nous nous régalons de spécialités traditionnelles jordaniennes :

  • Sajiyeh : un plat simple, mais riche en saveurs, composé de morceaux de viande tendre cuits dans une poêle saj, qui apporte cette subtile saveur fumée. La version maison, préparée dans une poêle en fonte, nous offre toute la saveur de cette recette ancestrale avec une facilité d’exécution qui la rend accessible à tous. Nous l’accompagnons de pain saj, une sorte de pain plat à mi-chemin entre le naan et la tortilla à la farine, offrant un parfait compagnon pour ce plat en sauce.
  • Chich taouk : une brochette de poulet très populaire au Moyen-Orient. Imaginez du poulet tendre et juteux, mariné dans un mélange d’épices locales, de yaourt, de jus de citron et d’ail, grillé à la perfection.

Ces mets délicieux, accompagnés des saveurs authentiques de la Jordanie, comblent nos appétits affamés et nous laissent des souvenirs gustatifs inoubliables de ce voyage à travers la gastronomie jordanienne.

J 287 DEAD SEA PANORAMA COMPLEX & RESTAURANT

Au Dead Sea Panorama Complex & Restaurant, situé le long de la route dans le Wadi Mujib, nous sommes accueillis par une vue époustouflante sur la mer Morte. Ce complexe, qui intègre également un restaurant, offre probablement l’un des plus beaux belvédères de la région.

Nous décidons de nous installer pour profiter de la vue et découvrir la cuisine locale. La carte du restaurant est variée et le service est attentionné, bien que nous soyons informés d’un supplément de 17% pour le service. Les prix restent dans l’ensemble corrects, surtout compte tenu de la qualité des plats qui sont préparés avec soin et savoureux.

Pour commencer, nous nous régalons de quelques mezze : du Humous Beirouti, une purée de pois chiches à l’huile d’olive et au citron, du Labanah BelZaatar, un yaourt local saupoudré de zaatar, une épice typique, et des foies de volaille frits, un délice croustillant.

En plat principal, nous optons pour les Arayes, des pains libanais grillés et farcis de viande, d’oignons, de tomates et de pignons de pin. Chaque bouchée est un mariage parfait de saveurs et de textures.

Nous ne pouvions pas passer à côté du Musakhan, un plat traditionnel de poulet cuit au four avec des oignons, du sumac, du safran et des pignons frits, le tout servi avec du pain taboun, un pain traditionnel cuit au four. Un véritable régal pour les papilles, chaque plat étant un voyage gustatif à lui seul.

Nous quittons le Dead Sea Panorama Complex & Restaurant avec des souvenirs gustatifs mémorables et le désir de revenir pour explorer davantage la richesse culinaire de la Jordanie.

NOS CHOIX DE LOGEMENT

APPARTEMENT CHEZ TAMERAMMAN – JORDANIE

L’appartement chez Tamer, à Amman, en Jordanie, est un véritable bijou situé dans un quartier paisible de la ville. Un garage est également disponible pour les résidents.

Vous y trouverez deux magnifiques chambres, une cuisine entièrement équipée, un élégant salon avec une télévision proposant Netflix, ainsi qu’une terrasse pour profiter des douces soirées. En outre, Tamer est un hôte extrêmement serviable, prêt à rendre votre séjour des plus agréables.

 

 

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