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Ombrette africaine Scopus umbretta – Hamerkop *

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L’Ombrette africaine (Scopus umbretta), également connue sous le nom d’Ombrette du Sénégal, est une espèce d’oiseau d’Afrique. Elle constitue la seule espèce du genre Scopus et de la famille des Scopidae.

Anatomiquement, l’Ombrette se situe entre les hérons et les cigognes, bien que ses affinités soient obscures.

Selon la classification de référence du Congrès ornithologique international (version 5.2, 2015), cette espèce se compose des deux sous-espèces suivantes :

– **S. u. umbretta** Gmelin, 1789 : présente en Afrique tropicale, à Madagascar et dans le sud-ouest de la péninsule Arabique.
– **S. u. minor** Bates, 1931 : trouvée le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest.

L’Ombrette est un échassier de taille moyenne, mesurant entre 50 et 56 cm. Son plumage est brun lustré, légèrement plus clair sur le menton et la gorge. Elle possède des pattes et un cou relativement courts pour un échassier. Sa tête est ornée d’une curieuse huppe pointant vers l’arrière en prolongement de la ligne du bec, donnant à sa tête un profil d’enclume caractéristique. Son bec noir est assez fort et courbé, profond mais étroit (vu de face, il semble fin), avec des mandibules sur la moitié terminale. Les tibias sont nus sur leur moitié supérieure. Les tarses et les doigts sont noirs, et les iris sont brun foncé.

En vol, la silhouette distinctive de la tête, les ailes larges et les pattes ne dépassant pas la courte queue permettent une identification facile. Les battements d’ailes sont énergiques, le vol élastique rappelant celui d’un rapace nocturne. L’Ombrette plane volontiers.

Le mâle est légèrement plus grand que la femelle, et les juvéniles sont similaires aux adultes.

L’Ombrette est silencieuse quand elle est seule mais bruyante lorsque plusieurs individus se rencontrent. Le cri le plus fréquent, émis aussi bien en vol que posé, est une sorte de « wek wek wek wek… » nasal, sonore, répété de nombreuses fois et souvent repris, tour à tour, par les différents oiseaux en présence.

L’Ombrette fréquente de nombreux types de zones humides, du niveau de la mer jusqu’à 1 700 m d’altitude. Elle se nourrit dans les canaux d’irrigation des rizières, sur les bords des rivières claires, peu profondes au cours lent, dans les lacs, même forestiers, dans les mares et les trous d’eau temporaires.

L’Ombrette s’observe généralement seule ou en couple, plus rarement en petits groupes de trois ou quatre individus. Son activité est strictement diurne mais s’intensifie à l’approche de la tombée de la nuit. Cet oiseau passe les heures chaudes de la journée perché sur un arbre, au bord d’un lac ou d’une rivière. Il pêche à l’affût ou en marchant lentement dans l’eau peu profonde et capture ses proies en projetant son bec vers l’avant. Celles-ci sont souvent déposées sur la terre ferme avant d’être mangées. Cette espèce peut également fouiller la boue à la recherche d’invertébrés.

Contrairement à tous les autres échassiers, l’Ombrette construit un très grand nid fermé constitué de branches et d’autres matériaux hétéroclites avec une petite entrée circulaire. À Madagascar, l’Ombrette possède une « mauvaise réputation » qui dicte aux villageois le respect de sa vie et de son nid.

**Répartition :**

Description de l'image Scopus umbretta distribution map.png.

L’Ombrette vit en Afrique sub-saharienne, dans les régions boisées et les zones humides. À Madagascar, elle est commune sur les hauts plateaux et sur la côte ouest, beaucoup moins commune sur la côte est et rare au sud (Betioky, Toliara).

L’Ombrette africaine est une créature vraiment impressionnante. Nous avons eu le privilège de la croiser à plusieurs reprises lors de nos aventures. La première fois, c’était lors d’une balade en bateau sur le Kazinga Channel, dans le magnifique parc Queen Elizabeth. en Ouganda

Puis, nous avons eu une autre rencontre mémorable lors du circuit de l’île à Morphil à Podor où l’Ombrette africaine nous a encore éblouis par sa présence majestueuse. Et qui pourrait oublier notre visite à la Crocodile Pool à Bakau, en Gambie, , où nous avons pu l’observer dans toute sa splendeur.

Un matin, alors que nous savourions notre petit-déjeuner au Finfoot Lodge, dans le Parc National du Fleuve Gambie, l’Ombrette africaine est apparue à nouveau, toujours aussi imposante et gracieuse. Sa présence tranquille nous rappelle la beauté de la nature qui nous entoure, et chaque observation est une nouvelle source d’émerveillement.

Nous avons également eu l’occasion de l’observer au PARC ZOOLOGIQUE DU MINI HOLLYWOOD TABERNAS ANDALOUSIE ESPAGNE en Andalousie, Espagne.

Aujourd’hui, nous avons encore eu la chance de l’apercevoir en Guinée, près des chutes de Ditinn.

Chaque rencontre avec cette fascinante espèce est unique et enrichissante, nous offrant une nouvelle perspective sur la diversité et la splendeur du monde naturel. Que ce soit en Afrique de l’Est, en Afrique de l’Ouest ou même en Europe, l’Ombrette africaine continue de captiver notre imagination et d’enrichir nos voyages.

.Sa présence tranquille nous rappelle la beauté de la nature qui nous entoure, et chaque observation est une nouvelle source d’émerveillement.

Proche des points d’eau, partiellement dissimulées par les herbes de la savane encore verte en cette fin de saison des pluies, nous distinguons également des ombrettes africaines dans le Parc national de Mole, au Ghana. Leurs silhouettes caractéristiques, avec leur grande crête en forme de hache, se fondent dans le paysage, créant un contraste subtil avec le décor luxuriant. Ces oiseaux élégants, souvent solitaires, ajoutent une touche de mystère à cette scène paisible, leurs mouvements silencieux révélant leur nature discrète mais toujours présente près des zones humides.