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Nous quittons l’auberge du Lac de Koba  après le petit déjeuner, le cœur rempli de souvenirs, pour prendre la direction de Conakry. Le littoral guinéen, avec sa diversité de paysages, nous promet encore de belles découvertes. Les îles de Loos, au large de Conakry, présentent des plages de sable fin, tandis que la plage de Bel Air, dans la préfecture de Boffa, est réputée pour ses sept kilomètres de sable blanc argenté. Entre Conakry et Boffa, la Baie de Sangareyah est traversée de mangroves et de bras de mer navigables, ajoutant au charme de la côte.

Nous donnons rendez-vous à Enzo et Adèle à Dubréka. Le Mont Kakoulima, avec ses 1 107 mètres d’altitude, domine majestueusement la région et attire inévitablement le regard. Situé dans une chaîne de montagnes qui s’étend de Dubréka à Coyah, il offre une vue imprenable sur les environs. Notre objectif est de trouver un hôtel près des sites à visiter dans cette région, comme les cascades de Bondabon, de la Soumba, et le fameux mont dit du « Chien qui fume ».

ITINERAIRE

DUBREKA – CASCADES DE BONDABON ET MONT DIT DU CHIEN QUI FUME

ITINERAIRE

Les Cascades de Bondabon, situées au pied du mont du « Chien qui fume » à Dubréka, à environ 42 km de Conakry, offrent une expérience naturelle unique. Lorsque le brouillard enveloppe le site, la cascade semble émerger du roc tel une fumée légère, d’où son nom évocateur. Malheureusement, en cette fin de saison sèche, la cascade n’est pas visible, tout comme celle de la Soumba.

Un campement aménagé près d’un lac naturel transformé en piscine offre un lieu de détente et de loisirs pour les visiteurs. Pour ceux qui souhaitent gravir le mont du « Chien qui fume », l’ascension depuis l’auberge du même nom est relativement facile et prend environ 3h30 pour l’aller-retour. Au sommet, la vue panoramique sur les plaines et les rivières du Sud, ainsi que sur la baie de Sangareya et les îles de Loos, est exceptionnelle.

L’auberge propose des guides pour l’ascension, avec la possibilité de laisser sa voiture sur place et de profiter du camping libre. Cependant, les options de restauration sont limitées, avec seulement du poisson braisé ou du poulet rôti disponibles. Les installations, comme les tables branlantes sur la terrasse, les chaises enfermées sous clé, et une piscine naturelle où se déversent les produits de lavage quelques mètres en amont, ne sont pas très invitantes.

Nous décidons donc de tester le HB Hôtel restaurant. Le site est superbe et bien entretenu, avec une piscine très propre. Côté restauration, la carte semble plus complète au premier abord, mais la majorité des plats se révèle indisponible.

Après le repas, nous poursuivons notre route vers Conakry. La N3 est un véritable enfer. Il nous faudra plus de trois heures pour atteindre le centre-ville, la sortie de Dubréka étant complètement bouchée. Enzo décide de faire demi-tour pour dormir au HB, tandis que nous poursuivons notre chemin vers Conakry, une ville embouteillée et infernale au premier abord.

Conakry s’étend sur plus de trente kilomètres du sud au nord, sur un territoire d’à peine huit kilomètres de large, délimité au sud par des côtes rocheuses protégées par les îles de Loos et au nord par des zones marécageuses et des mangroves. Malgré les défis de la circulation, nous sommes impatients de découvrir les trésors cachés de cette ville fascinante.

VISITE DE LA VILLE

La ville témoigne également de son passé lié à la traite des esclaves à travers plusieurs sites historiques, dont le pénitencier de Fotoba à Conakry et le Fortin de Boké dans la région de Boffa.

Conakry est un melting-pot culturel où se côtoient diverses communautés ethniques locales et étrangères. Malgré ses défis, la Guinée demeure un pays ouvert et accueillant.

Parmi les sites à visiter à Conakry, on trouve le palais du peuple, le mausolée de Sékou Touré, l’église Saint-Michel, le musée national, le Jardin botanique ainsi que les marchés populaires de Madina et du Niger.

La ville compte près d’une vingtaine de ports de pêche, dont le port de Boulbinet, situé à la pointe sud de la presqu’île de Kaloum, offrant une ambiance authentique et traditionnelle.

En explorant les quartiers et les marchés de Conakry, on découvre une architecture traditionnelle caractérisée par des maisons en terre. Les artères commerciales principales, telles que le boulevard du Commerce et l’avenue de la République, offrent une expérience animée et colorée de la vie quotidienne guinéenne.

Le centre historique de Conakry, sur l’île de Tombo, est un témoignage vivant de la richesse et de la diversité du patrimoine de la ville.

Nous profitons de nos premiers jours à Conakry pour remettre en ordre nos affaires mais aussi pour nous reposer un peu et profiter du luxe de notre appartement. Les étapes précédentes ont été dures ; la chaleur, l’humidité, l’absence de confort et une alimentation limitée nécessitent un peu de repos.

C’est aussi l’occasion de changer nos pneumatiques. Déjà 750000 km au compteur et si, au regard de ce qui roule autour de nous, on pourrait imaginer presque pouvoir en faire le double, nous préférons nous équiper de pneus neufs avant d’emprunter à nouveau les pistes du Fouta, surtout en saison des pluies. Il est vrai que quelques coupures sur les flancs nous incitent aussi à devancer le remplacement. Mais pas facile, à notre grand étonnement, de trouver des pneus de notre calibre 285 70 R 17 116/113S. La plupart sont en 265. Nous en avons trouvé de la marque Hilo à 1 750 000 FG pièce mais les flancs ne nous semblent pas suffisamment renforcés. Nous poursuivons donc nos recherches et trouvons finalement des TOYO AT PLUS 121/118S? PRIX 10600000 FD pour les4, auxquels s’ajoutent 240000 FG pour le montage et l’auilibrage. Nous voici maintenant parfaitement prêts pour affronter le spistes du Fouta à nouveau !

Parallèlement, la problématique du cash se pose. Ici, au distributeur, nous sommes limités à 800 000 FG par retrait. Ce qui, avec les frais fixes de la banque locale, représente 90,29 €, soit 5 € de frais (5,8 %) ! Nous optons pour un retrait Western Union par CB. Nous avons obtenu 22 670 931 FG pour 2 500 €, ce qui limite les frais à 3,2 %. Bon, tout en billets de 20 000, 10 000 et 5 000, autant dire qu’il nous faut une valise pour les transporter !!! Cette option est donc bien pratique, même s’il faut à chaque retrait WU présenter Passeport, Visa et attendre notre tour. Attention, fermeture à 16h !

Enfin, l’absence récurrente d’un WIFI correct nous oblige à recharger régulièrement en data notre carte SIM Orange. Pour 18 Go, nous payons 185000 FG. Et le mercredi nous bénéficions gratuitement de 100000 FG de communications. Mais il nous faut calculer , la validité étant de 1 mois pour tenir jusqu’à notre passage de frontière en Cote d’Ivoire le 10 Juillet prochain

Autre souci, la validité de notre visa pour la Côte d’Ivoire est limitée à 90 jours. Nous espérons pouvoir le proroger, mais il nous faut un plan B au cas où cela ne serait pas possible. À défaut de revenir pour les vacances de Toussaint depuis Abidjan, il nous faudra adapter notre itinéraire pour rejoindre Kumasi avant le 20 octobre.

Donc du repos, mais aussi de l’administratif, du technique et de la gestion à traiter !

ITINERAIRE COLEAH

Nous programmons aujourd’hui un petit tour autour de la résidence des Douanes pur visiter le quartier de Coléah. Nous franchissons le pont qui surplombe la voie raide et admirons depis le haut la beauté architecturale de la mosquée Faycal, impressionnante par sa taille et son architecture.

MOSQUEE FAYCAL

La Mosquée Fayçal de Conakry construite sous Ahmed Sékou Touré et financée par le roi Fayçal d’Arabie saoudite, est l’une des plus grandes mosquées d’Afrique de l’Ouest et la cinquième du monde après celles de La Mecque, Médine, Jérusalem et Casablanca. et un monument emblématique de la capitale guinéenne. Inaugurée en 1982, la mosquée est située dans le quartier de Almamya, au cœur de Conakry, et est un centre important de la vie religieuse et communautaire de la ville.

Reconnaissable de loin grâce à ses quatre minarets carrelés de vert, la couleur de l’islam, elle est située à l’est du Jardin Botanique de Conakry et en face de l’hôpital Donka. Son accès est gratuit, mais une petite contribution pour son entretien peut être demandée.

Elle peut accueillir jusqu’à 10 000 fidèles à l’intérieur et encore plus dans ses vastes espaces extérieurs. La structure de la mosquée est un exemple d’architecture islamique moderne, avec des dômes majestueux, des minarets élevés et des motifs décoratifs traditionnels.

L’intérieur de la mosquée est tout aussi remarquable, avec de magnifiques tapis, des lustres élégants et des espaces de prière spacieux. La salle de prière principale est ornée de calligraphies arabes et de motifs géométriques complexes, créant une atmosphère de sérénité et de dévotion. Les minarets, visibles de loin, sont des points de repère emblématiques dans le paysage de Conakry.

La mosquée ne se contente pas d’être un lieu de culte; elle joue également un rôle crucial dans la communauté. Elle accueille des événements religieux importants, comme les prières du vendredi et les célébrations de l’Aïd. De plus, la Mosquée Fayçal abrite une bibliothèque et des salles de conférence, où des cours et des conférences sur l’Islam et d’autres sujets sont régulièrement organisés.

La Mosquée Fayçal est également un lieu de rassemblement pour les fidèles et les visiteurs, musulmans ou non, qui souhaitent en apprendre davantage sur la culture et la religion islamiques. Les visiteurs sont souvent impressionnés par l’hospitalité et la gentillesse des responsables de la mosquée, qui sont toujours prêts à partager des informations et à faire visiter le site

Les femmes doivent se couvrir de la tête aux pieds pour y accéder (foulard obligatoire mais non fourni). La mosquée dispose de bureaux, de douches, de magasins et peut accueillir jusqu’à 2 500 femmes à l’étage et 10 000 hommes en bas pour la prière.

Dans les jardins de la mosquée se trouve le mausolée Camayenne, qui abrite les tombes de héros guinéens tels que Samory Touré et Sékou Touré, suscitant parfois la polémique.

Malgré des dons étrangers réguliers, la mosquée souffre d’un manque d’entretien, notamment en ce qui concerne l’eau et l’électricité.

JARDIN BOTANIQUE DE CAMAYENNE

Derrière la mosquée nous gagnons le jardin Botanique. Le jardin est ouvert gratuitement au public. L’armée guinéenne garde les portes d’entrée et il nous faut malgré tout obtenir l’autorisation du commandant pour entamer la vsiite. Un soldat nous accompagne pour notre sécurité. Difficile de savoir quels sont les risques néanmoins.

Nous allons observer dans un premier temps les animaux qui ont été récupérés lors de saisies. quelques singes vervet ou patas qui attendent ici quelques semaines avant d’être réintroduits. Le Jardin Botanique de Camayenne,  est un site emblématique pour la conservation de la biodiversité et un espace de loisirs apprécié des habitants et visiteurs. Fondé pendant l’ère coloniale française pour l’étude et la conservation des plantes tropicales, il se trouve dans le quartier résidentiel de Camayenne.

Ce jardin abrite une grande variété de plantes indigènes et exotiques, y compris des espèces rares et médicinales, et sert de refuge pour la faune locale

La Mussaenda est une plante ornementale remarquable qui peut être trouvée dans le Parc Botanique de Conakry. Cette plante est appréciée pour ses bractées colorées, souvent confondues avec des fleurs, qui viennent en différentes teintes de blanc, rose, rouge et jaune. Les véritables fleurs de la Mussaenda sont plus petites et moins spectaculaires, mais les bractées créent un affichage vibrant qui attire les visiteurs.

Il offre également des opportunités uniques pour l’observation des oiseaux. Ce jardin, avec ses kapoks majestueux et ses flamboyants ornementaux, abrite une diversité de faune aviaire. Le cossyphe à calotte neigeuse, bien que plus commun en Afrique de l’Est, peut être observé dans de tels habitats verdoyants.

Le Jardin Botanique de Camayenne abrite également le magnifique touraco vert. Cet oiseau, également connu sous le nom de touraco de Guinée, est réputé pour son plumage vert éclatant et ses mouvements gracieux parmi la végétation luxuriante.

Le touraco vert est facilement reconnaissable à son plumage vert brillant, sa huppe distinctive et ses ailes teintées de rouge et de bleu lorsqu’il est en vol. Ces caractéristiques font de lui une espèce prisée des ornithologues et des amateurs de nature.

Utilisé comme centre d’étude pour les botanistes, les chercheurs et les étudiants en sciences naturelles, il participe à des projets de recherche sur la flore tropicale et les pratiques de conservation. e Jardin botanique de Conakry est un espace verdoyant connu pour ses kapoks, des arbres majestueux qui ajoutent à la beauté du paysage. Le flamboyant, un arbre ornemental, est également originaire de ce jardin et a contribué au surnom de Conakry, la « Perle de l’Afrique occidentale ».

Le jardin offre également des sentiers de promenade, des espaces pour le pique-nique et des aires de détente, faisant de lui un lieu de prédilection pour les familles, les amoureux de la nature et les touristes cherchant à échapper à l’agitation de la ville. Cependant, il est confronté à des défis tels que le développement urbain, la pollution et le manque de financement pour l’entretien et la gestion. Des initiatives locales et internationales sont en cours pour préserver ce patrimoine naturel et améliorer ses infrastructures.

Le Jardin Botanique de Camayenne contribue à la préservation des espèces végétales et à la promotion de la biodiversité urbaine, fournissant une ressource éducative précieuse pour les écoles et les universités locales. Il offre un espace vert indispensable pour les loisirs et le bien-être des habitants de Conakry, représentant un havre de paix alliant beauté naturelle, valeur éducative et importance écologique. Sa préservation et son développement sont essentiels pour maintenir l’équilibre écologique et offrir un espace de ressourcement pour les générations futures.

JARDIN DU 2 OCTOBRE

Nous nous aventurons dans le quartier, attirés par la promesse d’une découverte fascinante : le Jardin du 2 Octobre. À notre arrivée, nous sommes accueillis par le chant des oiseaux et l’air chargé de promesses d’aventure. Le jardin est en pleine métamorphose, ses attractions se reposant pour retrouver leur éclat d’antan, tandis qu’un nouveau trésor se prépare à émerger : le tout premier parc aquatique de Guinée est en cours de construction.

Nous franchissons les portes et sommes immédiatement captivés par l’atmosphère vibrante qui règne ici. Des enfants explorent les recoins du parc, émerveillés par les sculptures et les structures uniques. Bien que les toboggans et les ponts suspendus soient temporairement fermés, l’excitation palpite toujours dans l’air, alimentée par la perspective du nouveau parc aquatique à venir.

Nous sommes également séduits par la présence d’artisans locaux, qui travaillent avec habileté sur leurs créations. Leurs mains agiles donnent vie à des coffres, des boîtes à bijoux et des statues, chaque pièce racontant une histoire unique. Nous échangeons des sourires avec eux, fascinés par leur talent et leur passion.

Le jardin lui-même semble être un lieu où le temps se suspend, où le passé et le futur se rencontrent dans une harmonie étrange. Un ancien pavillon chinois côtoie des installations futuristes en attente de rénovation, tandis que les premières fondations du parc aquatique se préparent à écrire une nouvelle page de l’histoire du jardin.

Nous nous sentons chanceux d’être témoins de cette transformation, de voir un lieu autrefois en sommeil se préparer à briller à nouveau. Le Jardin du 2 Octobre est bien plus qu’un simple espace vert ; c’est un véritable joyau caché, prêt à être exploré et apprécié par tous ceux qui osent s’aventurer dans son enceinte.

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Marché du niger

Nous commençons notre visite par le marché du Niger qu’Enzo et Adèle rejoignent en moto-taxi. Pour notre part, nous y allons en voiture. Difficile parfois de comprendre les règles de conduite en pays étranger. Nous nous arrêtons à un feu rouge, des flèches indiquent bien devant nous que nous avons la possibilité de tourner à gauche. Au feu vert, un véhicule venant de la gauche brûle le feu et manque de renverser des enfants qui traversent. Nous tournons et nous faisons arrêter par la gendarmerie qui nous explique que nous sommes en sens interdit… En fait, la route consacre ses trois voies à l’un ou l’autre sens selon les horaires. Encore fallait-il le savoir.

Nous voici arrivés au marché du Niger, l’un des marchés les plus animés et emblématiques de la capitale de la Guinée. Situé dans le quartier de Kaloum, où se déploie toute la vivacité et la richesse de la culture guinéenne, ce marché est un centre névralgique du commerce local, où les habitants se rendent quotidiennement pour acheter une variété de produits frais, vêtements, articles ménagers et bien plus encore.

Comme tout marché traditionnel africain, il offre une expérience sensorielle unique, où se mêlent les couleurs, les odeurs et les sons caractéristiques de la vie quotidienne en Guinée.

On y trouve une abondance de fruits, légumes, poissons, viandes et épices locaux. Les vendeurs proposent des produits frais, souvent récoltés ou pêchés le jour même. Le marché abrite également des stands d’artisanat où l’on peut acheter des objets faits à la main, tels que des bijoux, des textiles et des sculptures.

Divers étals proposent des vêtements traditionnels et modernes, ainsi que des chaussures et des accessoires. On y trouve une gamme de produits pour la maison, allant des ustensiles de cuisine aux meubles. Le marché est souvent très fréquenté, avec une atmosphère animée et colorée. C’est un lieu où l’on peut vraiment ressentir l’énergie et la vitalité de Conakry.

Préparez-vous à marchander, car la négociation des prix fait partie intégrante de l’expérience du marché. Ne soyez pas timide pour demander une réduction. Comme dans tout marché animé, il est important de faire attention à vos affaires personnelles pour éviter les pickpockets. Profitez de l’occasion pour goûter à la cuisine locale, comme les fruits tropicaux frais et les plats traditionnels guinéens.

CATHEDRALE SAINTE MARIE

Nous poursuivons notre visite par la cathédrale Sainte-Marie de Conakry, un édifice religieux emblématique de la capitale guinéenne à proximité du palais présidentiel et du ministère de l’Éducation supérieure. Construite en 1930 sous la direction de Monseigneur Raymond René Lérouge, cette cathédrale est située dans le quartier de Tombo et constitue un important centre de la communauté catholique de la ville.

En arrivant, nous sommes immédiatement frappés par l’architecture néo-gothique de la cathédrale, avec ses hautes voûtes et ses vitraux colorés qui racontent des scènes bibliques. L’architecture de la cathédrale, avec ses couleurs rouge et jaune, est remarquable et témoigne de son histoire et de son importance dans la région.

L’intérieur est tout aussi impressionnant, avec un grand autel en bois sculpté et des bancs en bois massif disposés en rangées. L’ambiance à l’intérieur de la cathédrale est calme et paisible, offrant un contraste marqué avec l’agitation de la ville environnante. Les fidèles viennent ici pour prier, assister aux messes et participer aux diverses cérémonies religieuses qui rythment la vie de la paroisse.

Nous prenons le temps de nous asseoir et de contempler les détails architecturaux, en admirant les jeux de lumière créés par les vitraux. La cathédrale Sainte-Marie est non seulement un lieu de culte, mais aussi un témoignage de l’histoire coloniale et de l’héritage religieux de la Guinée. Elle joue un rôle central en tant qu’église-mère de l’archidiocèse de Conakry, érigé en 1959. Elle est également l’héritière de la préfecture apostolique de la Guinée française, établie en octobre 1897.

Aujourd’hui, la cathédrale Sainte-Marie de Conakry est dirigée par Mgr Vincent Coulibaly, qui guide une petite communauté catholique dans un pays majoritairement musulman. Son histoire et son architecture en font un lieu de culte et un monument culturel important à Conakry.

En sortant, nous jetons un dernier regard sur la façade imposante de l’édifice, un symbole de foi et de résilience pour la communauté chrétienne de Conakry.

LE MARCHE MADINA – MATAM

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Aujourd’hui nous décidons de partir à pieds à la découverte du marché Madina, l’un des plus grands et des plus animés de la capitale guinéenne. Situé dans le quartier de Matam, il est un centre névralgique du commerce et de la vie quotidienne pour de nombreux habitants.

Bien que le plus simple aurait été de longer la route du Niger jusqu’à l’objectif, nous avons fait confiance à Google Maps, une fois de plus à tort. Il indique le marché bien en deçà, au milieu d’un quartier très populaire. Les habitats sont serrés les uns contre les autres, et beaucoup de détritus jonchent les rues. Des enfants jouent au ballon et le linge pend à sécher le long de la voie.

En déambulant dans ces ruelles étroites et animées, nous sommes plongés au cœur de la vie quotidienne de ce quartier. Les habitants vaquent à leurs occupations, discutent, rient et vivent leur vie. Malgré l’environnement modeste, il y a une certaine chaleur humaine et une énergie vibrante qui se dégagent de ce lieu. Nous continuons notre chemin, impatients de découvrir ce fameux marché Madina.

Nous rejoignons la route du Niger. Ici, c’est le paradis du pneu. De toutes les dimensions, neufs ou d’occasion, c’est l’effervescence. Les vendeurs de batteries et d’équipements automobiles, huiles et additifs occupent les trottoirs et débordent même sur la voie. Des piles de pneus sont soigneusement empilées, des batteries de voiture sont alignées et des bidons d’huile et d’additifs sont disposés en rangées impeccables. Il devient de plus en plus difficile d’évoluer au milieu de cette activité intense.

Les échoppes sont alignées les unes à côté des autres, chacune proposant une multitude de produits destinés à l’entretien et à la réparation des véhicules. Les vendeurs interpellent les passants, vantant les mérites de leurs marchandises, tandis que les clients négocient les prix avec une habileté consommée.

La circulation est dense et chaotique, avec des véhicules de toutes sortes tentant de se frayer un chemin à travers la foule et les étals débordants. Les klaxons résonnent, ajoutant à l’ambiance animée et légèrement chaotique du lieu.

Malgré le tumulte, l’énergie du marché est contagieuse. Nous continuons à avancer avec prudence, fascinés par cette scène vibrante qui illustre si bien la vie quotidienne à Conakry.

En arrivant au marché Madina, on est immédiatement frappé par l’effervescence qui y règne. Les rues étroites et bondées sont bordées de stands et de boutiques proposant une variété impressionnante de produits. On y trouve de tout : des fruits et légumes frais, des épices, des viandes et des poissons, des vêtements, des tissus, des chaussures, des appareils électroniques et bien plus encore. Les couleurs vives des produits exposés et les appels des vendeurs créent une atmosphère dynamique et vivante.

Le marché est organisé en différentes sections, chacune spécialisée dans un type de produit. La section des fruits et légumes regorge de mangues, de bananes, de papayes, de tomates, de piments et d’autres produits frais locaux. Les stands de viande et de poisson attirent les clients avec des produits fraîchement abattus ou pêchés. On peut également trouver une grande variété d’épices et de condiments, indispensables à la cuisine guinéenne.

Les vendeurs au marché Madina sont connus pour leur convivialité et leur sens du commerce. La négociation des prix est une pratique courante et fait partie de l’expérience de shopping. Il est courant de voir les clients et les vendeurs engager des discussions animées pour parvenir à un accord sur le prix des marchandises.

Les étals ne suffisent pas à exposer les produits et les rues sont remplies de vendeurs portant leurs produits sur eux-mêmes, souvent sur leur tête, arpentant indéfiniment les rues et ruelles. L’ingéniosité des vendeurs pour maximiser l’exposition de leurs marchandises est impressionnante. Les trottoirs sont envahis par des étals de fortune, tandis que les vendeurs ambulants se déplacent constamment pour attirer les acheteurs.

Les vendeurs de fruits, légumes et autres denrées alimentaires se frayent un chemin parmi les passants, leurs produits habilement équilibrés sur leur tête. Nous en profitons pour tester les chips de banane vendues en sachets hermétiques à 5000 FG.  Fabriquées à partir de bananes plantains ou de bananes douces, elles sont finement tranchées et frites jusqu’à obtenir une texture croustillante.

L’animation est palpable. Les appels des marchands, les discussions animées des clients et le bruit des véhicules créent une symphonie de sons qui enveloppe le marché. Chaque recoin est une opportunité commerciale, chaque mouvement une tentative de vente. Les échanges se font rapidement, parfois à voix haute, avec une certaine théâtralité qui rend l’expérience unique et captivante.

Les rues et les ruelles du marché Madina sont un véritable labyrinthe où il est facile de se perdre. Pourtant, chaque détour révèle une nouvelle scène de la vie trépidante de Conakry, chaque coin un aperçu de la résilience et de la créativité des commerçants locaux.

Outre les produits de consommation courante, le marché Madina est également un excellent endroit pour acheter des articles artisanaux et des souvenirs. Les artisans locaux y vendent des bijoux faits main, des sculptures en bois, des tissus teints à la main et d’autres objets d’artisanat traditionnel guinéen.

Le marché Madina joue un rôle important dans l’économie locale, offrant des opportunités d’emploi à de nombreux habitants et facilitant l’accès à des produits essentiels pour la population de Conakry. C’est aussi un lieu de rencontre et de socialisation, où les gens se rassemblent pour échanger des nouvelles, des histoires et des expériences.

Pour les visiteurs de Conakry, une visite au marché Madina est une immersion fascinante dans la culture et la vie quotidienne guinéennes. Il est recommandé de venir tôt le matin pour éviter les heures de pointe et profiter pleinement de l’expérience. Les visiteurs doivent également faire attention à leurs effets personnels, car la foule peut être dense et les pickpockets peuvent être présents.

Le marché Madina est un lieu incontournable pour ceux qui souhaitent découvrir l’âme vibrante de Conakry et s’immerger dans son ambiance unique.

Retour en taci moto pour 10000 FG par moto, un moment smpa et moins fatigant !

LES ILES DE LOS

Les îles de Los, avec leur beauté naturelle préservée et leur histoire fascinante, offrent une expérience inoubliable aux visiteurs en quête de détente et d’aventure. Situées à seulement 7 km de Conakry, ces îles constituent un refuge paisible où l’on peut échapper au stress de la vie quotidienne et se reconnecter avec la nature.

PLAGE ET VILLAGE DE TAYAKI

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Pour notre dernière journée à Conakry, nous décidons de visiter la plage de Tayaki. Nous nous préparons à partir tôt ce matin, vers 9h, pour profiter pleinement de la matinée sur place.

Une fois sur la route, les indications de Google Maps nous mènent malheureusement à une impasse. La plage est visible au-delà d’un réseau de rizières, mais il est difficile de les traverser, même à pied. La piste devrait bientôt être praticable, mais les travaux ne sont pas encore terminés. Nous demandons notre chemin et un habitant nous conduit à Kobaya, où nous empruntons une autre piste qui commence près d’un pont. En chemin, nous profitons d’une vue splendide sur la capitale au loin.

Cette fois, nous sommes sur le bon chemin et arrivons directement à la plage. La piste démarre à ce point et se poursuit directement

À notre arrivée, nous payons un droit de passage de 10 000 FG par personne et 10 000 FG pour le parking.

Le village et la plage de Tayaki offrent une expérience authentique et dépaysante. Nous commençons notre visite le long de la plage. Malheureusement, les détritus charriés par la marée – chaussures, plastiques, bouteilles – sont nombreux et ne rendent pas la baignade très attrayante. C’est dommage, car l’endroit est magnifique. Quelques crabes violonistes parsèment la plage, leurs mâles arborant une pince immense et violette. Les enfants, intrépides, les prennent en main et nous suivent avec enthousiasme.

De nombreux bars et restaurants témoignent de l’activité qui règne ici en saison sèche. Nous nous installons dans l’un de ces établissements en bord de plage pour boire un verre, profitant de la vue et de l’ambiance.

Après notre pause, nous traversons le village pour découvrir la vie quotidienne et les traditions locales. Le village de Tayaki, avec ses maisons rustiques et son port de pêche animé, offre un aperçu fascinant de la vie des pêcheurs et des cultivateurs. Nous rencontrons des habitants, qui nous invitent à entrer dans leurs cases et se montrent ravis d’être pris en photo. L’ambiance est chaleureuse et accueillante.

Malgré des conditions de vie difficiles, les habitants de Tayaki font preuve de résilience et d’une forte solidarité communautaire. Leur débrouillardise pour répondre à leurs besoins essentiels, comme l’eau potable et l’éducation, est impressionnante et mérite d’être saluée.

Nous repartons de Tayaki avec un sentiment de gratitude pour cette journée riche en découvertes et en échanges humains. C’est une expérience qui restera gravée dans nos mémoires, marquant la fin de notre séjour à Conakry sur une note haute et émouvante.

COYAH

Nous nous décidons de nous installer pour quelques nuits en dehors de Conakry pour éviter les bouchons et apprécier la nature ! Le complexe Ruga est plutôt bien situé, à mi-chemin entre Coyah et Forécariah. Dès le lendemain matin, nous décidons d’explorer les environs, en commençant par Coyah, célèbre pour ses eaux minérales.

Coyah est bien plus qu’une simple ville carrefour : elle est le point de convergence des véhicules en provenance des diverses régions de la Guinée et même de la Sierra Leone. Grâce à l’achèvement de la route nationale à deux fois deux voies, Coyah est devenue une sorte de grande banlieue de Conakry. L’endroit est donc en permanence en peine actiivté commercial, un marché permanent s’instaant même aux abords de la route

Nichée au pied du mont Kakoulima, elle marque le début de la « brousse » après 50 km d’agglomérations bruyantes et encombrées depuis la presqu’île de Kaloum de Conakry.

L’un des faits marquants de Coyah est la mise en bouteille de l’eau minérale du même nom. Cette eau de source, la première à être embouteillée en Guinée, reste une référence dans le secteur en pleine expansion de l’eau minérale. Distribuée dans presque tout le pays, elle représente un symbole de qualité et d’accessibilité pour de nombreux Guinéens.

CASCADES DE KOURIYA

À environ 15 km au nord de Coyah, nous prenons la piste qui part du village de Kouriya, sur la gauche en venant de Coyah, et poursuivons pendant environ 4 km. Cette cascade, malheureusement, ne semble plus exister, ni dans les mémoires ni dans la réalité. C’est à peine si nous avons pu obtenir quelques indications d’un vieil homme, mais manifestement un peu imbibé, sur l’endroit où elle devait se situer…

La piste nous mène en réalité à une usine gérée par les militaires et le ministère des eaux, qui nécessite une autorisation pour la visite. De là partent d’énormes pipelines qui redistribuent l’eau dans les villages environnants.

Cela dit, les paysages environnants, dominés par le mont Kakoulima, méritent le détour et une promenade.

FORECARIAH

En tout cas, la région de Coyah ne justifie pas d’y passer la journée ; nous décidions donc d’anticiper notre visite du lendemain à Forécariah et nous partirons plus tôt demain pour Kindia.

Forécariah, ville paisible au passé colonial, évoque une atmosphère empreinte d’histoire et de tranquillité. En se promenant dans ses rues, on peut encore sentir les vestiges de cette époque, avec la place centrale animée, la majestueuse maison du gouverneur, et les vastes plantations qui rappellent un passé révolu. Cela dit, ne vous attendez pas non plus à des miracles. Vous n’y trouverez rien de véritablement exceptionnel, ni restaurant, ni bar, ni attraction remarquable.

L’ancienne maison du gouverneur, aujourd’hui la résidence du préfet, se dresse fièrement comme témoin du passé colonial de la région. À son entrée, deux canons rappellent l’histoire militaire et administrative qui a façonné ces lieux. Le vieux pont métallique qui enjambe le fleuve du même nom offre une vision nostalgique, nous transportant dans le temps où les anciens propriétaires de plantations déambulaient paisiblement avant de s’installer en terrasse, le long du fleuve, pour profiter du coucher de soleil.

Selon la tradition locale, Forécariah tire son nom de son fondateur, le chasseur Fodé Katibi Touré, qui aurait été un habitué des herbes des berges du fleuve pour ses expéditions de chasse. La contraction de son nom avec celui des herbes (foca) aurait donné naissance au nom de la ville, Forécariah.

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Conakry et de ses environs

J 697 JOURNEE REPOS TECHNIQUE ET ADMINISTRATIVE GUINEE MARITIME 

J 698 MOSQUEE FAYCAL CONAKRY GUINEE MARITIME

J 698 JARDIN BOTANIQUE DE CAMAYENNE CONAKRY GUINEE MARITIME

J 698 JARDIN DU 2 OCTOBRE CONAKRY GUINEE MARITIME

J 699 LE PORT DE CONAKRY – Point de départ pour les Iles de Los CONAKRY GUINEE MARITIME

J 699 ILE DE ROUME – iLES DE lOS CONAKRY GUINEE MARITIME

J 700 LE MARCHE NIGER CONAKRY GUINEE MARITIME

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J 702 LE MARCHE MADINA CONAKRY GUINEE MARITIME

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La Cuisine Guinéenne

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HB HOTEL RESTAURANT DUBREKA

Sur notre route pour Conakry une étape marquante fut notre pause au HB Hôtel Restaurant à Dubréka. Ce site nous a offert une oasis de confort et de repos

Le HB Hôtel Restaurant est situé dans un cadre magnifique et bien entretenu, offrant une vue splendide sur les environs. À notre arrivée, nous avons été accueillis chaleureusement et avons immédiatement apprécié la propreté et la qualité des installations.

Le site de l’hôtel est superbement aménagé, avec une piscine très propre (payante 50000 FG pour ceux qui ne séjournent pas à l’hôtel) qui constitue une véritable invitation à la détente après une journée sous le soleil guinéen. Le jardin environnant est impeccablement entretenu, et les allées fleuries ajoutent une touche de couleur et de sérénité à l’endroit.

Côté hébergement, les chambres sont confortables et bien équipées.  Les plus petites, sans eau chaude sont facturées 350000 FG ; les plus grandes avec eau chaude 500000 FG. Il faut ajouter 40000 FG pour le petit déjeuner. A noter que les chambres sont toutes climatisées et disposent d’électricité  au moins la nuit

Chaque détail a été pensé pour assurer un séjour agréable, des lits confortables à la climatisation fonctionnelle. L’hôtel dispose également de suites spacieuses, idéales pour les familles ou les groupes d’amis.

Le restaurant du HB Hôtel mérite également une mention spéciale. Bien que la carte semble alléchante, nous avons rencontré quelques difficultés avec la disponibilité des plats. Cependant, les repas que nous avons pu déguster étaient bien préparés et savoureux. Le Calamar, en particulier, était un délice, parfaitement assaisonné et cuit à la perfection. LE filet de poisson était néanmoins un peu trop cuit à nos goûts

Le service au restaurant était attentif et amical, contribuant à une expérience culinaire agréable.

L’emplacement de l’hôtel est stratégique pour explorer les attractions de la région. Situé à proximité des cascades de Bondabon et du mont dit du « Chien qui fume », il offre une base idéale pour les aventuriers souhaitant découvrir ces sites naturels impressionnants.

CHEZ LYLI’S CONAKRY

Arrivés à Conakry en soirée un dimanche, nous avons découvert que faire des courses pour préparer un bon plat dans notre appartement était mission impossible. Les commerces ici ferment tôt le dimanche, et la plupart des restaurants également. Heureusement, à quelques pas de notre résidence, le restaurant Chez Lyli’s nous a attirés par sa devanture éclairée.

Nous entrons dans ce restaurant moderne et neuf, agréablement surpris par l’accueil sympathique. Choisissant une table à l’intérieur, proche de la climatisation, nous découvrons une carte variée. Les plats principaux allient poisson et viande, et il y a aussi des pizzas, des shawarmas, des burgers et des sandwichs.

Un bonus non négligeable : ils proposent la livraison à domicile, une option qui pourra être bien utile pour les prochains jours.

Le service est assez rapide, surtout comparé à nos expériences précédentes en Guinée, et les plats sont très bien servis et délicieux. La salade de pâtes (thon, poivrons, oignons, cornichons, maïs, olives noires) est un régal, tout comme le poulet pané à l’alloco sauce au poivre, la pizza végétarienne (oignons, poivrons, maïs, champignons) et l’émincé de bœuf.

L’addition s’élève à 4,650,000 FG pour quatre personnes, un tarif tout à fait raisonnable compte tenu de la qualité et de la quantité des plats servis.

Chez Lyli’s s’est révélé être une excellente découverte et une adresse à recommander pour ceux qui cherchent un bon repas à Conakry, surtout en soirée quand les autres options sont limitées.

De retour des îles de Loos, nous en profitons pour acheter quelques langoustes à 14000 FG le kg. Il est donc nécessaire de retourner les mettre dans l’eau froide à l’appartement avant de les cuisiner ce soir.

Au vu de l’heure, nous retournons à la table de Lyli’s, qui nous avait régalé le premier soir de notre arrivée à Conakry. Et nous ne sommes pas déçus, ni par le filet de bœuf, ni par la salade d’avocat poulet, très généreuse !

Le filet de bœuf est parfaitement cuit, tendre et savoureux, accompagné d’une sauce exquise qui rehausse son goût. La salade d’avocat poulet, quant à elle, est copieuse et rafraîchissante, combinant des morceaux de poulet grillé avec des tranches d’avocat mûr, des légumes croquants et une vinaigrette maison délicieuse. Chaque bouchée est un véritable plaisir pour les papilles.

Malgré le temps d’attente qui paraît long à cette heure tardive, l’ambiance chaleureuse et le service impeccable de Lyli’s rendent notre repas encore plus agréable. Nous savourons chaque instant et nous promettons de revenir lors de notre prochain passage à Conakry. Lyli’s est définitivement une adresse incontournable pour les amateurs de bonne cuisine.

AUBERGE DITE DU CHIEN QUI FUME

Lorsque nous découvrons l’Auberge du Chien qui Fume à Dubréka, en Guinée, nous sommes immédiatement frappés par une impression d’abandon. La terrasse où sont habituellement dressées les tables de restaurant est vide, à l’exception d’une table branlante sans chaises.

La piscine naturelle est alimentée par un ruisseau où les femmes lavent leur linge avec une abondance de savon… L’eau est loin d’être limpide et n’invite pas à la baignade.

Nous pensons qu’il est préférable de visiter l’auberge pendant la saison humide, lorsque l’eau de la piscine est plus fraîche et attrayante. En effet, pendant la saison sèche, l’eau devient stagnante et moins attrayante.

L’auberge propose des sorties vers le Mont du Chien qui Fume, une montagne imposante qui domine Dubréka. L’ascension depuis l’auberge est relativement facile, prenant environ 3h30 pour l’aller-retour, et offre une vue panoramique exceptionnelle sur les plaines et les rivières du Sud, ainsi que sur la baie de Sangareya et les îles de Loos.

Pour les repas, le restaurant propose le choix entre deux plats : poisson braisé ou poulet rôti. Ce manque de variété de plats ne s’explique pas par la fin de la saison sèche. Le HB Hôtel Restaurant, par exemple, offre un choix beaucoup plus varié. Malgré le cadre naturel impressionnant, l’auberge ne parvient pas à offrir une expérience gastronomique satisfaisante.

LES MAQUIS DE L’ILE DE ROUME ILES DE LOS CONAKRY GUINEE MARITIME

A notre arrivée sur l’Ile de Roume nous réservons notre repas du midi : langouste et poulet. Au final, la langouste sera remplacée par d’énormes crevettes géantes à 180 000 FG.
Le poulet braisé est à un prix excessif de 150 000 FG.
Le patron est le frère du piroguier et nous comprenons bien vite que le rabais de 200 000 FG sur le prix du bateau sera finalement payé : nous devons payer le plat du capitaine qui ne lui sera pas servi à 150 000 FG et on nous demande 250 000 FG pour utiliser une table sur la plage avec 4 chaises.
Nous dirons que si l’accueil est chaleureux, il n’en est pas moins intéressé !
De retour au maquis pour le déjeuner, nous nous régalons de crevettes géantes et de poulet braisé, un délicieux repas rehaussé par l’ambiance musicale.
La musique rasta et reggae ajoute une touche de convivialité et de détente à notre expérience culinaire, rendant notre séjour sur l’île de Roume encore plus mémorable.

RESTAURANT DE L’HÔTEL MLYS CONAKRY

Nous terminons notre visite matinale par un déjeuner au restaurant de l’hôtel M’lys à Conakry. Situé en plein cœur de la ville, cet hôtel est réputé pour son excellent service et son ambiance chaleureuse.

En entrant, nous sommes accueillis par un personnel souriant et attentif. La climatisation est en fonction et nous apprécions la différence de température ! La décoration est élégante et moderne, créant une atmosphère agréable et relaxante. Les tables sont soigneusement dressées avec des nappes blanches et des couverts étincelants, verres à eau et à vin élégamment disposés, ajoutant une touche de sophistication à l’ensemble.

Le menu sur ardoise propose une variété de plats qui mettent en avant la richesse de la cuisine guinéenne tout en intégrant des influences internationales.

Un petit jus de bouye mélangé à du jus de fruits accompagne une tartinade au thon en amuse-bouche, gracieusement offerte par l’établissement

En entrée, salade diversité ou César. Pour les plats, entrecôte de bœuf au poivre, riz gras au poisson, gambas à l’ail ou darne de poulet sauce moutarde. En dessert, café gourmand ou salade de fruits.

. En accompagnement, nous disposons d’un choix varié allant du gratin dauphinois au riz aux légumes en passant par la purée de patate douce.

Les crevettes sont parfaitement cuites, avec une texture tendre et une saveur délicieusement relevée.

En quittant le restaurant, nous sommes ravis de notre expérience culinaire et nous promettons de revenir. Le restaurant de l’hôtel M’lys est sans aucun doute une adresse incontournable pour les amateurs de bonne cuisine et de moments agréables.

NOS REPAS A LA RESIDENCE DES DOUANES CONAKRY

Séjourner à la résidence des Douanes à Conakry offre un cadre idéal pour profiter de repas en famille grâce à la proximité de divers supermarchés et marchés de légumes. Cette situation permet de facilement se procurer des ingrédients frais et variés, essentiels pour préparer des plats délicieux et partager des moments conviviaux.

Le magasin U Express situé sur la route du Niger à Conakry facilite l’approvisionnement en ingrédients frais et variés pour préparer de délicieux repas en famille.

Zetco Supermarket, également connu sous le nom de Zco, est situé dans le quartier de Kaloum à Conakry, près de la station de police DPJ et du Ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique. Zco offre une variété de produits d’épicerie et de biens ménagers, répondant aux besoins des résidents locaux ainsi que des expatriés.

Le Supermarché Résidence 2000 à Conakry est une destination populaire pour les achats alimentaires et autres articles ménagers. Situé au Pont du 8 Novembre, à côté du snack L’Avenue, ce supermarché propose une large gamme de produits, y compris des produits alimentaires, des articles de ménage, des produits frais et surgelés, ainsi que des boissons alcoolisées et non alcoolisées. Il met l’accent sur la qualité et les prix compétitifs, offrant souvent des produits importés, notamment de France.

Le Supermarché Résidence 2000 se distingue par ses arrivages réguliers de produits frais par avion et son excellente sélection de vins et spiritueux. Il est également réputé pour son service clientèle chaleureux et ses réductions de 15 à 30 % sur une variété de produits, allant des charcuteries aux produits laitiers.

Ces repas familiaux, bien que simples, sont toujours savoureux grâce aux ingrédients frais et locaux. Un délicieux plat de spaghettis bolognaise enrichi de légumes du marché, une salade rafraîchissante d’avocats, de concombre et de tomates, ou encore un bœuf au paprika, offrent des moments gourmands et conviviaux.

Nous pouvons également nous régaler avec des plats plus élaborés comme la langouste, un tajine de keftas aux œufs ou encore un couscous aux viandes variées. Ces repas permettent de créer des souvenirs précieux autour de la table, partageant des moments de bonheur simple avec nos proches.

LE RESTAURANT DU COMPLEXE RUGA

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LES LOGEMENTS

HB HOTEL RESTAURANT DUBREKA

Sur notre route pour Conakry une étape marquante fut notre pause au HB Hôtel Restaurant à Dubréka.. Ce site nous a offert une oasis de confort et de repos

Le HB Hôtel Restaurant est situé dans un cadre magnifique et bien entretenu, offrant une vue splendide sur les environs. À notre arrivée, nous avons été accueillis chaleureusement et avons immédiatement apprécié la propreté et la qualité des installations.

Le site de l’hôtel est superbement aménagé, avec une piscine très propre (payante 50000 FG pour ceux qui ne séjournent pas à l’hôtel) qui constitue une véritable invitation à la détente après une journée sous le soleil guinéen. Le jardin environnant est impeccablement entretenu, et les allées fleuries ajoutent une touche de couleur et de sérénité à l’endroit.

Côté hébergement, les chambres sont confortables et bien équipées.  Les plus petites, sans eau chaude sont facturées 350000 FG ; les plus grandes avec eau chaude 500000 FG. Il faut ajouter 40000 FG pour le petit déjeuner. A noter que les chambres sont toutes climatisées et disposent d’électricité  au moins la nuit

Chaque détail a été pensé pour assurer un séjour agréable, des lits confortables à la climatisation fonctionnelle. L’hôtel dispose également de suites spacieuses, idéales pour les familles ou les groupes d’amis.

Le restaurant du HB Hôtel mérite également une mention spéciale. Bien que la carte semble alléchante, nous avons rencontré quelques difficultés avec la disponibilité des plats. Cependant, les repas que nous avons pu déguster étaient bien préparés et savoureux. Le Calamar, en particulier, était un délice, parfaitement assaisonné et cuit à la perfection. LE filet de poisson était néanmoins un peu trop cuit à nos goûts

Le service au restaurant était attentif et amical, contribuant à une expérience culinaire agréable.

L’emplacement de l’hôtel est stratégique pour explorer les attractions de la région. Situé à proximité des cascades de Bondabon et du mont dit du « Chien qui fume », il offre une base idéale pour les aventuriers souhaitant découvrir ces sites naturels impressionnants.

Magnifique Appart de 2 Chmb Conakry, résidence des douanes

Ce logement de 2 chambres offre un emplacement idéal, à proximité de nombreux sites d’intérêt et commodités, rendant votre visite plus pratique et agréable (voir notre article sur UN PLAT UN JOUR)

À proximité, nous trouvons des supermarchés pour notre plus grand bonheur. Le marché de Madina est accessible à pied, tout comme la grande mosquée, le jardin botanique et le Jardin du 2 Octobre. Le centre-ville se rejoint facilement en taxi-moto pour 10 000 FG.

L’appartement est complet, avec une grande pièce à vivre comportant un très grand salon et une immense Smart TV. La cuisine est bien équipée avec four, micro-ondes, grand réfrigérateur, plaques de cuisson électrique et gaz (sur demande). Un lave-linge moderne complète le tout.

Les chambres sont spacieuses, dont une avec salle de bains intégrée.

La climatisation fonctionne dans toutes les pièces.

À noter que l’appartement est doté d’une batterie auxiliaire qui alimente un réseau électrique parallèle. Cela permet, lors des coupures fréquentes d’électricité, de poursuivre nos activités (prises de courant spécifiques, lumières dédiées).

L’hôte Mamadi est exceptionnel et met tout en œuvre pour rendre notre séjour agréable. Un endroit que nous recommandons chaudement !

COMPLEXE RUGA MAFRINYA GUINEE MARITIME

Le complexe Ruga, situé à Mafrinya en Guinée maritime, est un excellent choix pour ceux qui souhaitent s’éloigner de l’agitation de Conakry et profiter d’un environnement plus tranquille. Idéalement situé entre Coyah et Forécariah, ce complexe offre une base confortable pour explorer les environs.

Le complexe est bien équipé, avec des installations relativement modernes et un service de qualité pour rendre notre séjour agréable. Les chambres sont de taille respectable avec frigo, petite table et armoire, et bien entretenues.

Le personnel est chaleureux et met tout en œuvre pour satisfaire nos besoins.

Le papillon empereur du chou est une espèce remarquable par sa taille, sa couleur et son importance culturelle et économique dans plusieurs régions d’Afrique. Et c’est ici que nous avons pu l’observer

Le restaurant reste néanmoins limité, avec seulement quelques plats proposés, ce qui ne donne pas envie, malgré le cadre, de prolonger le séjour au-delà de quelques nuits. Le poulet bicyclette est plutôt sec et maigre en chair, et les calamars comme les gambas sont servis en portions minimalistes.

La piscine, assez bien entretenue (au moins ici on va ses pieds !) offre un peu de fraicheur bienvenue

Mafrinya est un endroit paisible, parfait pour se détendre et apprécier la beauté naturelle de la Guinée maritime. Le complexe Ruga offre un accès facile aux sites d’intérêt locaux, tout en fournissant un refuge confortable après une journée d’exploration.

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