La Gastronomie Mauritanienne – MAURITANIE *
Nous ne puovons pas parler véritablement de Gastronomie Mauritanienne…. La Mauritanie dévoile une palette gastronomique assez peu riche et diverse, malgré les influences de son voisinage avec le Sénégal, le Mali, l’Algérie et le Maroc. Dans cette terre de diversité ethnique où cohabitent les Maures, les Peulhs, les Haratins, les Bambaras, les Wolofs et les Soninkés, la cuisine mauritanienne se présente comme une cuisine axée sur deux produits phares: le chameau et le poisson selon où vous vous trouvez, fusionnant néanmoins avec élégance les héritages culinaires de l’Ouest africain et du Maghreb.
Malgré les défis climatiques, l’élevage demeure l’art majeur des Mauritaniens, offrant une symphonie gustative mettant à l’honneur le bétail, la viande et le lait. Les plats à base de viande de mouton, de cabri et de chameau, délectable trésor des nomades traversant le Sahara, sont des incontournables ancrés dans la tradition culinaire.
La dibiterie, d’inspiration malienne et désormais répandue dans toute l’Afrique de l’Ouest, propose une expérience sensorielle inoubliable avec son mouton grillé, une option délicieuse et accessible. Toutefois, l’estomac des gastronomes européens pourrait être mis à rude épreuve !
Le dromadaire, compagnon essentiel des nomades, offre des festins somptueux avec sa viande succulente et son lait exquis, connu sous le nom de « zrig ». Les plats de viande maure se dévoilent avec sobriété, souvent accompagnés de peu d’éléments additionnels, suivant une tradition culinaire qui leur est propre.
L’introduction récente du poisson dans la cuisine mauritanienne, sous l’influence de la cuisine sénégalaise, signe une évolution délicieuse. Malgré la tradition nomade limitant la consommation de poisson, les campagnes gouvernementales et l’empreinte de la cuisine sénégalaise ont conduit à une augmentation de la dégustation de poissons, dont les prix compétitifs sur les marchés de Nouakchott rivalisent avec ceux de la viande.
Les mets mauritaniens mettent en lumière des produits locaux tels que le mil, le blé, l’orge, les haricots, la pastèque et les dattes. Ces dernières, récoltées lors de la fête de la Guetna, sont savourées en abondance, puis subtilement transformées en pâte ou servies sèches en entrée, trempées dans de la crème ou du beurre.
La diversité culturelle de la Mauritanie se manifeste également dans sa gastronomie, un véritable festin pour les gourmets. Les influences des Bédouins arabes, des Maures avec la cuisine andalouse, et des Arabes avec l’introduction d’épices, ont sculpté cette palette de saveurs mauritaniennes. Les femmes soudâniates, gardiennes de l’innovation culinaire, ont créé de nombreuses délices et variantes de recettes traditionnelles grâce à leur créativité débordante. La cuisine mauritanienne, à la croisée de multiples influences, s’érige ainsi comme une expérience gastronomique d’exception, captivante pour les palais les plus fins.
La gastronomie Mauritanienne dans le Nord du pays
Nous rencontrons les Imraguens sur les côtes arides du nord-ouest de la Mauritanie. Ce peuple de pêcheurs survit grâce à l’aide des dauphins qui repoussent les poissons dans leurs nasses. Les Imraguens sont les seuls à avoir l’autorisation de pêcher dans le Parc National du Banc d’Arguin. L’une de leur préparation – la poutargue -, à base d’oeufs de mulets fumés, est un met rare, très recherché par les gourmets européens.
Près de la côte, et de Nouakchott, le poisson jusqu’à il y a peu abhorré par les populations nomades commence à avoir du succès sous l’influence de la cuisine sénégalaise, et se retrouve sous forme de tiéboudienne (riz au poisson) ou de tiebousauce (riz en sauce de poisson).
Le Thiof est un poisson (Epinephelus aeneus ou mérou bronzé).
Déguster le thiof est une expérience culinaire appréciée dans plusieurs régions d’Afrique de l’Ouest, notamment au Sénégal, mais aussi en Mauritanie où ce poisson est très prisé. Le thiof, également appelé mérou, est un poisson à la chair savoureuse et à la texture ferme. il peut être préparé de diverses manières :
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Choix du Poisson : Sélectionnez un thiof frais, de préférence auprès d’un marché local ou d’un poissonnier réputé. La fraîcheur du poisson est essentielle pour garantir une saveur optimale.
- Préparation : Le thiof peut être cuisiné de diverses manières, notamment grillé, cuit au four, en papillote ou en sauce. Choisissez la méthode de cuisson qui correspond à vos préférences.
- Assaisonnement : Marinez le thiof avec des épices, des herbes et des assaisonnements selon votre goût. Des ingrédients tels que le citron, l’ail, le persil, le thym et le piment peuvent ajouter des saveurs intéressantes.
- Cuisson : Cuisez le thiof selon la méthode choisie. Le griller peut lui donner une texture croustillante à l’extérieur tout en maintenant sa tendreté à l’intérieur.
- Accompagnements : Servez le thiof avec des accompagnements traditionnels tels que le riz, le mil, le manioc, ou des légumes grillés. Une sauce à base de tomates, d’oignons et de poivrons peut également rehausser la saveur du poisson.
- Présentation : Disposez le thiof avec soin sur l’assiette, ajoutez des quartiers de citron pour un zeste d’acidité, et garnissez de fines herbes fraîches pour une touche visuelle et aromatique.
- Dégustation : Utilisez des couverts ou, si la tradition le permet, dégustez le thiof avec vos mains. Savourez chaque bouchée, appréciant la combinaison de saveurs et la qualité de la chair du poisson.
Que vous choisissiez de le déguster dans un cadre décontracté en plein air ou dans un restaurant raffiné, le thiof offre une expérience gustative délicieuse, reflétant la richesse des traditions culinaires de la région.
Fabrication de la poutargue
C’est la Société industrielle de la Grande pêche (SIGP) qui encourage les Imraguens à partir des années 1930 à produire de la poutargue pour l’exporter. La SIGP modifie les techniques de conservation traditionnelles en introduisant le sel alors que les ovaires de mulet étaient jusqu’ici séchés dans le sable
La poutargue, également appelée boutargue en provençal, botarga en espagnol, ou bottarga en italien, est une délicatesse culinaire présente dans plusieurs pays méditerranéens tels que la France, l’Égypte, l’Italie, la Turquie, la Grèce, le Portugal, la Tunisie, la Corse et la Sardaigne. Au Japon, elle est connue sous le nom de karasumi.
Ce mets exquis est constitué d’une poche d’œufs (rogue) provenant de la femelle du mulet, du thon rouge ou du thon jaune. Ces œufs sont pressés, salés et séchés avec soin, généralement récoltés lorsque les femelles sont pleines.
À l’instar du caviar, la poutargue a acquis une renommée en tant que mets recherché et onéreux. En raison de la demande croissante, les poches d’œufs sont souvent importées depuis des régions telles que la Mauritanie, le Sénégal et le Brésil. Malheureusement, la surpêche des mulets a transformé la poutargue en un produit de luxe rare et prisé.
L’étymologie du nom remonte au copte outarakhon, passant par le grec ancien (αυγοτάραχο) pour devenir en arabe boutharkha ou bitarikha, signifiant « œufs de poisson salés et séchés ». Cette racine arabe est également à l’origine du terme provençal « boutargo » ou « botarga » selon les normes classique et mistralienne. L’influence provençale s’étend à l’italien « bottarga » et à l’espagnol « botarga ».
L’histoire de la poutargue remonte à plus de 3 000 ans, avec des Égyptiens maîtrisant l’art de la salaison et de la momification. Des tombes et mastabas égyptiens témoignent du processus de fabrication, montrant des mulets distincts, des scènes de préparation et le produit final. Les Phéniciens et leurs colonies sardes ont également contribué à la production de boutargue, diffusant cette spécialité en Méditerranée via les Arabes et les juifs.
Aujourd’hui, la majorité de la matière première utilisée pour la fabrication de la boutargue de mulet provient d’Afrique, d’Israël, des Philippines ou d’Australie. La production locale en Méditerranée occidentale reste limitée, satisfaire la demande croissante demeure un défi.
Le processus de préparation implique le retrait minutieux à la main de la double poche d’œufs mûrs, suivie d’un rinçage et d’une période de salage d’environ une semaine. Enfin, la poche est pressée entre deux planches de bois et séchée avec précaution, créant ainsi cette délicatesse prisée qu’est la poutargue.
La gastronomie Mauritanienne dans l‘Adrar (nord-est)
La Région de l’Adrar s’enorgueillit de ces fameuses galettes en sauce que l’on appelle « leksour ».
On trouve aussi la galette Al-keçra , une galette de farine de blé ou d’orge cuite au four ou dans le sable préalablement chauffé à la braise. De plus en plus on la cuit en casserole.
La région est renommée pour ses spécialités culinaires à base de dromadaire, offrant une palette de délices tels que les brochettes de foie, le couscous de dromadaire, ou encore en ragoût.
Préparée en soupe ou en tajine, la viande de chameau ravit les papilles des Mauritaniens, en particulier les Arabo-berbères du nord du pays qui en sont friands. Cette préférence découle en partie de la tradition, le dromadaire étant l’animal domestique le plus courant dans les zones désertiques du pays. Cependant, elle s’explique également par des considérations de santé et d’esthétique, en raison de son taux de cholestérol relativement bas par rapport à la viande de bœuf ou de mouton, déconseillée aux personnes souffrant de problèmes cardiaques ou d’hypertension.
Selon un cardiologue de Nouakchott, il est généralement admis que les parties inférieures du chameau, telles que les cuisses, contiennent moins de cholestérol par rapport à d’autres animaux consommés localement. Cependant, il souligne l’absence de chiffres précis dans ce domaine, car les études sont généralement menées dans des pays occidentaux où le dromadaire est moins consommé.
De plus, la faible teneur en graisse de certaines parties du chameau fait de sa consommation un gage de maintien d’une silhouette svelte chez ses adeptes. Cette idée est particulièrement populaire parmi les Mauritaniennes modernes qui, tout en se délectant de viande, aspirent à conserver une silhouette athlétique.
Ainsi, les amateurs se délectent particulièrement du foie et de la bosse de chameau, transformés rapidement en casse-croûte, tandis que la chair des vertèbres sert à préparer un tajine exceptionnel. L’estomac et les intestins, quant à eux, sont appréciés dans un succulent couscous.
Les morceaux sont souvent assez gras, et bien que les plats ne soient pas particulièrement copieux en viande, ils offrent une expérience gastronomique riche en saveurs. Nous avons eu l’occasion de savourer le couscous de dromadaire chez Jamal, à l’oasis de Terjit.
Au petit déjeuner vous trouverez dans les meilleures auberges, comme Chez Sylvette à Chinguetti un repas opulent , mettant en avant des délices locaux tels que la confiture de lait de chamelle, la crème de dattes, la confiture d’hibiscus, du miel et des yaourts maison préparés avec des ferments importés de France.
La gastronomie Mauritanienne dans la Guebla (sud-ouest)
Al-‘aich
épaisse bouillie de farine de mil, d’orge ou de blé.
Abragat
bouillie de farine de mil et de cherkach (pastèque)
Cherchem
mil cuit sans avoir été pilé.
Mbellakh
farine de mil qui reste après le tamisage (igjân) et cuite dans un bouillon de viande
Plats nationaux de la gastronomie Mauritanienne
Les autres plats traditionnels maures, essentiellement composés de viande, comme le méchoui, ou de viande et de céréales, sont les couscous, à base de blé ou de mil, et les tajines
Le Kuskus, ou N’hommou, se révèle être le joyau culinaire incontournable dans de nombreuses contrées de la Mauritanie. Élaboré à partir de farine de mil, de blé et d’orge, ce mets emblématique incarne une tradition culinaire riche et versatile. Sa préparation, simple et adaptable aux ressources locales, témoigne du savoir-faire unique de la cuisine nomade mauritanienne.
Plongeons dans l’expérience gustative d’une recette de couscous mauritanien, une célébration des saveurs et de la nutrition. Les légumes d’hiver tels que le navet, la boule de céleri, le poireau et le chou, judicieusement choisis pour leur faible teneur en glucides, peuvent être magnifiés dans cette préparation. En été, la diversité des légumes, tout en respectant la méthode de cuisson traditionnelle, offre une expérience culinaire tout aussi délectable.
Cette aventure culinaire met en scène la poitrine et le collier d’agneau, accompagnés de la générosité de la graisse de canard, créant ainsi une combinaison gourmande de protéines et de graisses saturées. Les légumes, avec leur panoplie de couleurs et de textures, apportent une profusion de vitamines et d’antioxydants essentiels tels que la vitamine C, la vitamine K et des folates. En outre, le cumin, avec sa signature aromatique, introduit des minéraux tels que le fer et le magnésium, tandis que la viande d’agneau enrichit le plat en fer et en zinc. C’est une expérience sensorielle qui va au-delà du simple plaisir gustatif, alliant la délicatesse des saveurs à une dimension nutritionnelle réfléchie, ancrée dans la tradition culinaire mauritanienne.
Maru we-llham
riz à la viande assaisonné au beurre ou à l’huile de beurre.
Al mechwi
viande cuite dans le sable (hofra, foyer).Le méchoui est généralement non accompagné, et votre hôte s’occupera de découper des morceaux de bouche qu’il distribuera tour à tour à chacun dans le plat commun, sans oublier d’en goûter un sur deux lui-même.
En sauce ou ragoût, les viandes sont accompagnées de riz, de mil ou de semoule en gros grains couleur (et parfois goût) de sable. C’est alors le couscous mauritanien.
Le tichtar est un plat de lamelles de viande séchées au soleil pour une meilleure conservation, que l’on trouve en brousse. Autrefois confectionné à partir de viande d’addax, il est désormais élaboré à partir de viande de chameau ou de bœuf. Un morceau de choix très goûteux : la graisse de la bosse de chameau.
Le fataye est un beignet farci au thon ou à la viande en forme de chausson, servi accompagné d’une sauce tomate, également apprécié au Sénégal.
Le foie de chameau grillé est servi en en-cas avec de la graisse de bosse de chameau, découpée en cubes, qui est un mets très apprécié
La gastronomie Mauritanienne dans la vallée (sud et sud-est)
La cuisine est très riche, influencée par les pays arabes, le Sénégal, le Mali et même le peuple Touareg.
Lathiri
couscous très fin préparé à partir de la farine de sorgho ou de mil, voire même de riz qu’on mange arrosé de sauce tomate, accompagné de viande, de poisson ou d’herbes (hakou,.) et de légumes ou encore tout simplement avec du lait frais ou caillé (yaourt);
Thieboudiene
riz au poisson cuit avec des carottes, des aubergines, des potirons, des navets, des gombo, du tamarin, des épices et des piments selon la disponibilité. Ce plat se retrouve dans plusieurs pays d’Afrique
Ce riz aux poissons et légumes est originaire du Sénégal mais est devenu le plat national mauritanien. De la même façon que le garba a été importé en Côte d’Ivoire par les Sénégalais pour en devenir le plat national ! Il est appelé de plusieurs Tiéboudien Tchèp, Ceebu jen, tieb bou dien. Il est présent dans toute l’Afrique de l’Ouest il peut aussi être appelé riz au gras. Il est long à préparer et le résultat et à la hauteur de l’effort déployé. La recette contient du poisson séché et l’escargot africain (Yett), à la taille d’un chaton ! du riz cassé
Maru
riz sous toutes ses variantes : au poisson séché (guedj) ou fumé, à la viande accompagné ou non de légumes ou de haricots blancs;
Benafé
ragoût sous toutes ses formes (aux pommes de terre, aux oignons marinés.); très apprécié par les Wolofs.
La bonava est un plat traditionnel mauritanien, semblable à un ragoût, préparé principalement avec de l’agneau et des pommes de terre. En général, on y ajoute également des oignons, des feuilles de laurier, du vinaigre blanc, de l’huile d’arachide et de la poudre de piment. Ce dernier est totalement facultatif, mais sert à ajouter un piquant très agréable. Comme tout ragoût, la bonava est très facile à préparer et ne demande pas trop d’attention. Les pommes de terre et l’agneau sont cuits dans une casserole pendant un certain temps jusqu’à ce qu’ils soient très tendres, ce qui permet à la sauce d’atteindre une consistance épaisse et corsée.
Il n’y a pas d’origine claire de ce plat, bien que l’on sache qu’il existe dans le pays depuis longtemps. En fait, aujourd’hui encore, les nomades du désert le préparent directement sur le sable, comme il était fait à l’origine. Depuis des temps immémoriaux, et encore aujourd’hui, ce plat doit être servi très chaud et accompagné de pain plat.
Firire
poissons de petite ou moyenne dimension, frits dans un bain d’huile et accompagnés d’une sauce tomate souvent piquante;
Carow ou fondé
bouillie assez légère, faite de grosses graines de couscous de sorgho ou de mil servie avec du lait;
Lakh
pâte épaisse (même préparation que le carow mais en plus épais) que l’on mange souvent avec les doigts alors que le carow, trop liquide, se boit;
toutes sortes de grillades: viandes, poisson, volailles.
A Nouackchott nous trouvons nos premiers filets de zébu, servis en sauce moutarde ou roquefort, au restaurant Tafarit
Une mention particulière pour la ville de Oualata (sud-est) qui possède des spécialités culinaires uniques dans le pays telle que « le pigeon farci aux dattes » ou ces épices appelées « chroutte » que l’on saupoudre sur les plats au moment de les déguster.
En famille, un plat de viande (tagine) est servi en fin de matinée : ne vous jetez pas dessus, car il ne s’agit que d’un en-cas ! Le repas est généralement pris vers 13h30 -14h et ne s’éternise pas.
En Mauritanie, le tajine est fait à base de viande, généralement de mouton, d’oignons, de tomates, de prunes et d’olives. D’autres le font en y ajoutant du « gombo », de la pomme de terre, du cumin et du paprika. Quelle que soit la fantaisie choisie, le curcuma moulu ne doit jamais manquer.
On trouve aussi plusieurs plats à partir de riz et de poulet, dont les plats traditionnels Ouest-africain tels que le yassa sénégalais (une sauce d’émincé d’oignons cuisinée le plus souvent avec du poulet ) ou le maffé malien, une sauce à base de pâte d’arachide que l’on retrouve aussi dans la plupart des pays d’Afrique noire.
Bien sûr les produits de la mer sont aussi très présents, souvent frits comme l’assiette mixte de la mer du restaurant Al Fantasia à nouackchott
Dans les rues vous trouverez d’agréables surprises comme ces beignets sucrés de toutes sortes qui offrent une palette de saveurs, aux oeufs, à la farine et au maïs, chaque bouchée sucrée à la perfection.
Le Pudim, (céto), un dessert crémeux à base d’avocat sucré et de poudre d’amandes qui utilise de l’édulcorant naturel érythritol
Les Boissons dans la gastronomie Mauritanienne
La Mauritanie est une république islamique où la consommation, la vente et l’importation d’alcool sont strictement interdites aux nationaux. Une certaine tolérance est accordée aux étrangers. À Nouakchott – la capitale –, vins et bières sont disponibles dans de nombreux restaurants.
LE THE
LES BOISSONS FRAICHES
L’alcool est toléré pour les étrangers, et on peut en commander dans les restaurants de la capitale (bières ou vins).
Le lait de chamelle : boisson très populaire, ce lait est servi frais ou caillé, additionné d’eau et de sucre ; ce fut longtemps la boisson nationale, aujourd’hui souvent remplacée par le thé.
Le bissap est une décoction à base des fleurs rouges séchées de l’hibiscus (Hibiscus sabdariffa : le même qu’au Sénégal ou au Mali). Il est consommé sans modération dans les familles maures comme africaines. Servi froid pour se désaltérer, ou parfois bouillant pour remédier à un mal de gorge. L’acidité naturelle du bissap est balayée par une forte dose de sucre.
Les infusions de fleurs d’hibiscus (ou bissap), bouillies puis servies froides, sont très désaltérantes. D’une belle couleur rubis et aux saveurs acidulées, le bissap se pare en outre de mille vertus. Il est ainsi réputé pour ses propriétés antiseptiques et antioxydantes, riche en vitamines et minéraux et c’est un diurétique naturel.
Le pain de singe ou jus de bouye est préparé avec le fruit farineux du baobab, qu’on fait fondre pour en écarter le noyau. Une boisson crémeuse, légèrement granulée sur la langue, qui fait des miracles pour les systèmes digestifs tourmentés. Pour peu que des petits morceaux de banane y soient intégrés, vous aurez là le véritable milk-shake du Sahel.
Le jus de mangue.
Le thé : sa préparation est un vrai rituel.
On trouve de l’eau en bouteille, excellente et bon marché.
LE LAIT
La combinaison de la sécheresse chronique et des pratiques traditionnelles d’élevage confère une grande valeur au lait en Mauritanie. Dans ce pays, les sources de lait incluent celui de vache, de chèvre, de brebis, de dromadaire et de chamelle.
Lorsque vous êtes accueilli dans une famille ou juste avant les repas, on vous offrira généralement du lait, souvent sous forme de zrig (lait de chamelle servi frais ou caillé, mélangé avec de l’eau et du sucre). Ce lait, riche en vitamine C, est présenté dans une calebasse que vous passerez à votre voisin après y avoir trempé vos lèvres.
Le zrig est légèrement salé et possède un goût plus prononcé que le lait de vache, ce qui peut surprendre les estomacs occidentaux moins habitués.
Une variante intéressante est le lait frais aromatisé aux dattes, offrant une touche sucrée à cette boisson traditionnelle.
Par ailleurs, le fromage Caravane est une spécialité élaborée à partir du lait de chamelle, ajoutant une dimension unique à la palette des produits laitiers mauritaniens.
LE BEURRE DE KARITE
VIDEO DE L’ETAPE
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RESTAURANT CASANOVA NOUADHIBOU
Le test du restaurant Casanova à Nouadhibou semble prometteur. La belle devanture et la variété de la carte, qui propose des snacks mais aussi le célèbre poisson Thiof, attirent l’attention. Déguster le thiof est une expérience culinaire appréciée dans plusieurs régions d’Afrique de l’Ouest, et il est intéressant de constater que ce poisson est également très prisé en Mauritanie.
Le thiof, également appelé mérou, est vanté pour sa chair savoureuse et sa texture ferme. La manière dont il est préparé, ici grillé et accompagné de frites, de légumes et d’une sauce à base d’oignons et d’épices, semble délicieuse. La présence d’un chef cuisinier prêt à conseiller sur le choix des plats ajoute une touche personnalisée à l’expérience culinaire.
L’aspect commercial et sympathique du service est également un point positif, et l’offre d’un thé mauritanien en complément est une attention appréciée. De plus, des prix très corrects, comme indiqué (1560 MRU pour 6 personnes), ajoutent une dimension économique favorable à cette expérience culinaire.
En résumé, le restaurant Casanova offre une combinaison attrayante de bonnes saveurs, d’un service attentionné et d’une ambiance conviviale, ce qui en fait un lieu à considérer pour ceux qui souhaitent explorer la scène culinaire de Nouadhibou !
LE COUSCOUS DE DROMADAIRE – CHEZ JEMAL OASIS DE TERJIT MAURITANIE
LE ZRIG – AUBERGE AGOUEIDIR OUADANE MAURITANIE
COUSCOUS AU POULET CHEZ JAMAL TERGIT
RESTAURANT TAFARIT NOUACKCHOTT MAURITANIE
LES LOGEMENTS
NOUADHIBOU GUESTHOUSE
Une belle adresse au sud de l’aéroport, assez bien centralisée à Nouadhibou. Une ésidence hotelière qui offre tout le confort attendu pour une famille avec enfant
Un accueil très chaleureux de Ricardo et Peter qui sont aux petits soins avec leurs invités. Accueil avec un jus de Bissap excellent. Petit déjeuner très copieux.
Les chambres sont spacieuses, les lits très confortables. Certaines offrent également une terrasse, une cuisinière.
Prix 30 € la nuit
CHEZ JAMAL OASIS DE TERJIT
AUBERGE CHEZ SYLVETTE « La Française » à CHINGUETTI
Nous sommes enfin arrivés à Chinguetti, après un voyage fascinant à travers la passe de l’Ould Ebnou, la visite de Fort Saganne et une escapade sur les dunes de Chinguetti au coucher du soleil. Notre choix d’auberge se révèle être un véritable refuge gastronomique, avec des chambres spacieuses, une douche offrant une eau chaude à pression, des toilettes séparées impeccables et des lits d’un confort exquis. Ce lieu devient un havre de fraîcheur, de tranquillité et de luxe bienvenu, surtout après notre étape relativement rustique à Tergit !
L’ambiance dans l’auberge évoque un charme d’époque, rappelant les établissements prestigieux de l’ère coloniale. La bibliothèque regorge de livres soigneusement sélectionnés, et les fauteuils confortables attendent avec élégance leurs invités. Sylvette, la propriétaire, se joint gracieusement à nous, partageant des récits passionnants sur le passé, les trésors incontournables de la région, ainsi que les défis qu’elle relève pour maintenir le prestige de son auberge.
Un festin gastronomique nous est offert, débutant par une soupe exquise en entrée, suivie d’un couscous de dromadaire et d’un flan aux dattes d’une finesse remarquable. Les graines de couscous au blé complet, agrémentées d’un mélange d’herbes aux vertus diurétiques, ajoutent une touche de raffinement. Une tisane bien-être vient parfaire cette expérience culinaire.
Le lendemain matin, un petit-déjeuner opulent est présenté, mettant en avant des délices locaux tels que la confiture de lait de chamelle, la crème de dattes, la confiture d’hibiscus, du miel et des yaourts maison préparés avec des ferments importés de France. Une expérience gastronomique qui sublime notre séjour à Chinguetti.
AUBERGE AGOUEDIR OUADANE
Une belle auberge qui propose tentes, chambres et même un petit appartement avec deux chambres,cuisine et salon
L’auberge est propre, le service soigné et les repas sont corrects. Une belle entrée de salade mixte suivie d’une crèpe servie avec un ragout de dromadaire. Un peu spécial
Petit déjeuner copieux
VILLA NAJAH NOUACKCHOTT
Après une première désillusion : le propriétaire de la location n’a jamais répondu à nos messages ( foot oblige, nous étions en plein dans la période de la CAN), il nous a fallu en dernière minute trouver un autre logement
L’appartement najah est neuf et très moderne avec un confort exceptionnel. Les propriétaires sont très sympathiques et nous ont permis d’y loger en dernière minute. Paiement en espèce sur place
L’appartement dispose d’un grand garage, d’une belle cuisine (un peu sous équipée malgré tout), d’une machine à laver (et après le désert c’était très important, d’une grande salle à manger avec Smart TV et de deux très belles chambres)
PRIX 125 € pour 2 nuits
CONDITIONS D’ENTREE DANS LE PAYS
LES LIENS
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