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Zèbre des plaines de Grant Equus quagga boehmi +

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Un hôte emblématique des savanes africaines

Notre première rencontre avec le zèbre des plaines de Grant  s’est faite au Parc national d’Amboseli, au Kenya. Dans les lumières dorées d’un game drive matinal, nous avons observé un grand troupeau paissant au pied du Kilimandjaro, contraste saisissant entre le noir et blanc des robes et le vert tendre de la plaine.
Plus tard, au Lac Mburo, en Ouganda, un evening game drive nous a offert des scènes inoubliables : les silhouettes rayées se reflétant dans les eaux calmes, entrecoupées du cri rauque des hippopotames.
En Afrique de l’Ouest, nos rencontres avec le zèbre de Burchell dans la réserve de Shai Hills au Ghana ont été tout aussi captivantes, révélant des différences subtiles dans les motifs de rayures et le comportement social. Enfin, dans un cadre très différent, au Parc zoologique du Mini Hollywood, à Tabernas en Andalousie, nous avons pu observer de près des zèbres de Burchell dans un environnement aménagé, permettant d’apprécier la grâce et la puissance de ces animaux dans des conditions sécurisées.

Le zèbre des plaines : portrait de l’espèce

Le zèbre des plaines (Equus quagga, syn. Equus burchellii), est le plus commun et le plus répandu des zèbres africains. Il appartient à la famille des équidés, au même titre que les chevaux et les ânes.

  • Taille et morphologie : 1,10 à 1,45 m au garrot, longueur totale de 2,20 à 2,50 m (queue comprise), poids variant de 175 à 385 kg.

  • Rayures : noires larges et bien marquées, verticales sur le tronc et obliques sur la croupe ; présence de fines ombres brunes (« shadow stripes ») variable selon les sous-espèces.

  • Habitat : savanes herbeuses, prairies ouvertes et zones semi-arides, mais absent des forêts denses et des déserts extrêmes.

  • Mode de vie : espèces grégaires vivant en harems (un étalon, plusieurs femelles et leurs petits) ou en grands troupeaux temporaires pouvant rassembler des centaines d’individus.

  • Régime alimentaire : principalement des graminées ; les zèbres jouent un rôle écologique clé en broutant les herbes hautes, ce qui favorise l’accès des autres herbivores aux jeunes pousses.

Statut de conservation

Classé en 2016 par l’UICN en catégorie Quasi menacé (NT), après un déclin de 24 % des effectifs en 14 ans. Les principales menaces : la chasse pour la viande et la peau, la perte d’habitat et la fragmentation des populations.

Le zèbre de Grant (Equus quagga boehmi)

Parmi les six sous-espèces reconnues du zèbre des plaines, le zèbre de Grant, ou zèbre de Böhm, est l’une des plus répandues en Afrique de l’Est. On le trouve du sud du Soudan et de l’Éthiopie jusqu’au nord de la Zambie, en passant par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda.

Caractéristiques distinctives

  • Rayures très contrastées : chez boehmi, les rayures noires sont larges, régulières et couvrent l’ensemble du corps, y compris les membres jusqu’aux sabots.

  • Absence de shadow stripes : contrairement au zèbre de Burchell (E. q. burchellii), les zèbres de Grant présentent rarement des rayures brunes intermédiaires. Leur robe paraît ainsi plus nette et plus contrastée.

  • Morphologie robuste : taille moyenne des zèbres des plaines, avec une constitution solide, adaptée aux savanes ouvertes.

  • Crinière dressée et museau foncé, typiques de l’espèce.

Différenciation avec d’autres sous-espèces

  • vs Burchell (E. q. burchellii) : ce dernier a des rayures plus larges et souvent interrompues sur le ventre et les pattes, avec parfois des bandes brunes supplémentaires. Le zèbre de Grant conserve un motif plus complet et uniforme.

  • vs Chapman (E. q. chapmani) : ce dernier, plus au sud, présente des shadow stripes plus marquées.

  • vs Crawshay (E. q. crawshayi) : en Zambie et au Malawi, ses rayures sont plus fines et plus serrées, avec un ventre uniformément rayé.

Habitat et comportement

Le zèbre de Grant fréquente principalement les savanes herbeuses et arbustives, souvent en association avec d’autres herbivores (gnous, gazelles, girafes). Il est particulièrement mobile et effectue parfois des migrations locales en fonction des pluies et de la disponibilité en herbe.

Observations de terrain

Nos rencontres avec le zèbre de Grant nous ont permis de mieux comprendre cette sous-espèce :

  • À Amboseli, au Kenya nous les avons vus les zèbres de Grant avancer en longues files disciplinées, leur robe contrastée se détachant sur les pentes du Kilimandjaro.

  • Au Lac Mburo, en Ouganda nous avons assisté à des scènes familiales attendrissantes : poulains collés à leur mère, étalons défendant leur harem contre de jeunes mâles intrusifs, lors de game drive matinaux ou dans l’après-midi

  • Notre rencontre avec le zèbre de Grant, une sous-espèce du zèbre des plaines, a été l’un des moments marquants de notre passage à l’Arusha National Park, en Tanzanie.
  • Enfin, même dans le cadre artificiel du parc zoologique de Tabernas, nous avons pu comparer de près les zèbres de Burchell et constater à quel point la sous-espèce de Grant paraît plus « nette » et élégante dans ses rayures.

Conclusion

Le zèbre de Grant incarne la beauté sauvage de l’Afrique de l’Est. Avec ses rayures régulières et contrastées, il illustre à merveille l’adaptation des équidés aux savanes ouvertes. Bien qu’encore relativement répandu, il n’échappe pas aux menaces qui pèsent sur l’ensemble du zèbre des plaines : chasse, perte d’habitat et pressions humaines croissantes. Chaque observation, qu’elle se fasse dans les grandes plaines d’Amboseli, les collines boisées de Mburo ou même dans des réserves ou parcs zoologiques, nous rappelle la fragilité mais aussi la résilience de cet animal emblématique.

 

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