voyageavecnous.com

TRAVEL YOURSELF

Suivez-nous partout oĂč nous allons !

autourdumonde2023@gmail.com

Le Serengeti, laboratoire vivant des grandes migrations Tanzanie

31
558389026_122258181956220392_1852902027089330812_n

🚙 Du Lac Natron au Serengeti : entre pistes sauvages et horizons infinis

Nous quittons le Lac Natron au petit matin, encore enveloppĂ©s par la fraĂźcheur de la nuit et les premiers reflets orangĂ©s sur l’Ol Doinyo LengaĂŻ. La route qui nous attend n’a rien d’une simple liaison : c’est une vĂ©ritable aventure Ă  travers des paysages contrastĂ©s. Les pistes s’étirent entre coulĂ©es de lave anciennes, savanes arides oĂč les MassaĂŻ mĂšnent leurs troupeaux, et vallĂ©es qui semblent sculptĂ©es par le temps. Ici, chaque dĂ©tour dĂ©voile une nouvelle palette de couleurs, du rouge profond de la terre au vert tendre des acacias Ă©pars.

En chemin, nous croisons des girafes Ă©lĂ©gantes broutant la cime des arbres, des zĂšbres en petits groupes et parfois mĂȘme des autruches filant au loin dans un nuage de poussiĂšre. Les villages massaĂŻ, reconnaissables Ă  leurs enclos circulaires de branchages, ponctuent la piste et tĂ©moignent de la vie pastorale dans cet environnement rude mais fascinant.

Peu Ă  peu, la savane s’ouvre, les horizons deviennent infinis : nous approchons du parc du Serengeti, vĂ©ritable arche de NoĂ© Ă  ciel ouvert. L’excitation monte – nous entrons dans l’un des sanctuaires animaliers les plus cĂ©lĂšbres du monde.

Premier safari — entrĂ©e en matiĂšre dans le Serengeti

Nous quittons le Sopa Lodge Ă  l’aube, encore engourdis par la nuit mais vite rĂ©veillĂ©s par la lumiĂšre qui cisĂšle la savane pour un premier safari. Le 4×4 avance lentement, la poussiĂšre s’étire derriĂšre nous comme un voile de dĂ©part ; les phares s’éteignent, les formes se dĂ©ploient. Tout devient lente mise au point : au ras des herbes, nous distinguons d’abord les petites silhouettes nerveuses des topis du SĂ©rengeti , puis les Ă©paules massives d’un eland qui soulĂšve un nuage lĂ©ger de poussiĂšre Ă  chaque bouchĂ©e. L’air frais porte les odeurs — fumĂ©e lointaine d’un feu de brousse Ă©teint, parfum subtil de fleurs d’acacia — et surtout les sons : le cliquetis d’un bec de coucal, le lointain appel rauque d’un gnou, le grondement sourd des hippopotames est africain dans un marigot. Nous ressentons la savane avant mĂȘme de la voir vraiment ; et quand les premiers gros animaux se montrent, c’est comme si les pages d’un livre se tournaient devant nous.

Au fil de la matinĂ©e, le paysage nous dĂ©livre ses sĂ©quences. Autour d’un point d’eau, la faune se donne en spectacle : crocodile du Nil  immobile, yeux et nasaux effleurant la surface, hippopotames est africain barbotant, marmite de vie et de bruit ; sur la pente d’un kopje, un guĂ©pard d’Afrique de l’Est  se prĂ©lasse, muscles dĂ©tendus mais attention sourde, prĂȘt Ă  l’explosion. Nous observons comment la position du soleil influe sur l’activitĂ© : les prĂ©dateurs se cachent Ă  l’ombre, les ongulĂ©s profitent des zones de brise pour brouter. Notre guide, voix basse et prĂ©cise, nous raconte la toile de relations invisibles : qui suit qui, oĂč les lions prĂ©fĂšrent chasser, pourquoi tel ruisseau concentre tant d’oiseaux. Chaque arrĂȘt devient un module d’apprentissage — nous notons, nous regardons, nous posons des questions — et peu Ă  peu la savane cesse d’ĂȘtre un dĂ©cor pour devenir un organisme vivant, rythmĂ© par saisons, migrations et conflits silencieux.

Sur notre matinĂ©e, deux images restent indĂ©lĂ©biles : d’abord ce groupe de lionnes qui, aprĂšs la sieste, se redresse lentement et s’étire, la tĂȘte racleuse sous la langue, avant d’entamer un dĂ©placement collectif ; l’harmonie du groupe, la coordination discrĂšte, tout dit le raffinement d’une organisation sociale vieille. Ensuite, l’arrĂȘt au marigot oĂč hippopotames et pluviers cohabitent : les hippos plongent bruyamment, des volĂ©es d’oiseaux s’élancent, et tandis que le soleil chauffe la terre, le paysage semble respirer au mĂȘme tempo que la savane. Ces scĂšnes, observĂ©es depuis notre vĂ©hicule, nous donnent l’humilitĂ© : nous sommes des tĂ©moins privilĂ©giĂ©s mais temporaires d’un systĂšme qui nous dĂ©passe.

La toile de fond gĂ©ologique du Serengeti est un acteur majeur de la vie animale. Inscrit dans le contexte du rift est-africain, le parc prĂ©sente une alternance de plateaux effilĂ©s, de vastes plaines, de vallĂ©es anciennes et de kopjes — ces amas granitiques en forme de dĂŽmes qui surgissent du paysage comme des Ăźles de pierre. Les sols volcaniques et les vieux dĂ©pĂŽts alluviaux crĂ©ent des poches de fertilitĂ© trĂšs diffĂ©rentes d’un lieu Ă  l’autre : des sols lourds et argileux retiennent l’eau et favorisent les mares permanentes tandis que des sols plus drainants supportent des herbes hautes et sĂšches. Ces micro-variations pĂ©dologiques dĂ©terminent la rĂ©partition des habitats — clairiĂšres de pĂąture pour les gnous, fourrĂ©s pour le refuge des antilopes, bosquets d’acacia pour les girafes — et expliquent pourquoi la vie animale se concentre et se dĂ©place en fonction de la disponibilitĂ© de l’eau et de la nourriture. Les kopjes, en plus d’ĂȘtre des points d’observation privilĂ©giĂ©s pour les prĂ©dateurs, offrent des niches Ă©cologiques (reptiles, petits mammifĂšres, oiseaux rupestres) et structurent les mouvements des troupeaux.

Le Serengeti n’est pas homogĂšne : il offre une mosaĂŻque de biotopes dont chacun a son rĂŽle. Les plaines herbeuses du sud, notamment la rĂ©gion de Ndutu et la zone du lac Ndutu, sont cĂ©lĂšbres pour la mise bas des gnous et la prĂ©sence massive de prĂ©dateurs durant la saison des vĂȘlages. Le secteur central (Seronera) concentre arbres, points d’eau et corridors boisĂ©s, attirant une faune rĂ©sidente tout au long de l’annĂ©e et offrant d’excellentes opportunitĂ©s d’observation des fĂ©lins. Les kopjes et collines du nord-est proposent un relief plus accidentĂ©, refuge des lĂ©opards d’Afrique Subsaharienne  et observatoires naturels. Les riviĂšres et les ripisylves (forĂȘts riveraines) protĂšgent une avifaune riche et constituent des axes de passage pour les Ă©lĂ©phants de savane de l’Afrique de l’Est  et les herbivores en pĂ©riode sĂšche. Comprendre cette mosaĂŻque, c’est comprendre pourquoi un safari rĂ©ussi dĂ©pend d’une lecture fine du paysage et d’un timing adaptĂ© : aller Ă  Ndutu en saison de vĂȘlage, chercher les kopjes aux heures chaudes pour surprendre un lĂ©opard d’Afrique Subsaharienne, ou longer les riviĂšres Ă  l’heure fraĂźche pour voir les Ă©lĂ©phants de savane de l’Afrique de l’Est  s’abreuver.

Le Serengeti abrite une densitĂ© et une diversitĂ© d’animaux qui s’expriment Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles. Les migrations annuelles — millions de gnous, centaines de milliers de zĂšbres et gazelles de grant Roberts— sont le fil rouge Ă©co-fonctionnel du systĂšme : elles redistribuent l’énergie, attirent prĂ©dateurs et charognards, et sculptent la vĂ©gĂ©tation par le pĂąturage. Au plan des grands carnivores, la rĂ©gion hĂ©berge des populations notables de lions, guĂ©pard d’Afrique de l’Est, lĂ©opards d’Afrique Subsaharienne et hyĂšnes tachetĂ©es ; chacun occupe une niche : les lions chassent souvent en coalition, ciblant les troupeaux et s’appuyant sur la force collective ; les guĂ©pard d’Afrique de l’Est, spĂ©cialistes de la vitesse, favorisent les zones ouvertes pour leurs poursuites Ă©clair ; les lĂ©opards d’Afrique Subsaharienne, maĂźtres de l’embuscade, profitent des kopjes et des arbres pour surprendre ; les hyĂšnes tachetĂ©es, extrĂȘmement opportunistes, exploitent Ă  la fois les proies fraĂźches et les restes. Nous observons aussi des dynamiques sociales fascinantes : coalition de mĂąles chez les lions, clans matriarcaux chez les hyĂšnes tachetĂ©es, territorialitĂ© variable chez les guĂ©pard d’Afrique de l’Est. En outre, la prĂ©sence d’Ă©lĂ©phants de savane de l’Afrique de l’Est  , de rhinocĂ©ros (dans certaines zones), hippopotames est africain et d’antilopes de toutes sortes crĂ©e une toile trophique oĂč chaque espĂšce influence l’autre : changements de vĂ©gĂ©tation, pression de prĂ©dation, compĂ©tition pour l’eau — autant de facteurs qui rendent le Serengeti vivant et changeant.

Nous marchions lentement, les yeux balayant les brindilles et les ombres projetĂ©es par les acacias. C’est lĂ , au pied d’un tronc rugueux, que nous l’avons vu : un petit barbican au plumage discret, la tĂȘte jaune verdĂątre finement mouchetĂ©e, le ventre blanc, les ailes sombres tachetĂ©es de blanc. Il se dĂ©plaçait au sol, sans hĂąte, presque invisible dans la texture du paysage. Son silence, sa posture horizontale, et l’absence de toute vocalisation nous ont frappĂ©s. Ce n’était pas vaillantii, trop vif, trop sonore. C’était Trachyphonus usambiro, le barbican du Serengeti — endĂ©mique, discret, et parfaitement adaptĂ© Ă  cette savane d’ombres et de poussiĂšre.

Dans les kopjes du Serengeti, lĂ  oĂč les rochers surgissent comme des Ăźlots minĂ©raux au cƓur de la savane, un Ă©clat rouge et bleu attire le regard. PerchĂ© sur une pierre chauffĂ©e par le soleil, un lĂ©zard semble dĂ©fier le paysage. Sa tĂȘte rouge vif, presque cramoisie, contraste avec son corps bleu nuit, luisant comme une armure. C’est l’Agame de Mwanza, Agama mwanzae, surnommĂ© “lĂ©zard Spider-Man” pour sa livrĂ©e spectaculaire et son allure de sentinelle minĂ©rale

Choisir le moment et le secteur du parc fait toute la diffĂ©rence. La saison de vĂȘlage (souvent dĂ©cembre–avril, surtout au sud/Ndutu) est la plus spectaculaire pour voir des jeunes ongulĂ©s et les prĂ©dateurs qui s’en nourrissent : il y a une concentration d’évĂ©nements (mises bas synchronisĂ©es) qui gĂ©nĂšre une forte activitĂ© carnivore. Les mois de septembre Ă  novembre peuvent marquer la traversĂ©e des fleuves (selon l’annĂ©e) et offrent des images impressionnantes des crossing lorsque les troupeaux affrontent l’eau. Pour l’observation des lĂ©opards d’Afrique Subsaharienne et de la faune rĂ©sidente, Seronera est une valeur sĂ»re tout au long de l’annĂ©e. En route, adaptons notre programme au climat : matins et fins d’aprĂšs-midi dĂ©diĂ©s aux safaris, pauses au lodge Ă  la chaleur de la journĂ©e.

🎈 Aux aurores — envol au-dessus du Serengeti

Aux premiĂšres lueurs, nous nous approchons du ballon posĂ©, immense et calme sur la piste. La nacelle est couchĂ©e sur le flanc ; les brĂ»leurs grondent, un souffle chaud monte et dĂ©roule le tissu colorĂ© qui se gonfle comme un voile vivant. À l’intĂ©rieur, on nous invite Ă  nous allonger dans les compartiments de la cabine — sensation Ă©trange, intime — puis, quand le ballon se redresse et que la nacelle se stabilise, nous nous redressons Ă  notre tour. Le souffle des brĂ»leurs rythme la montĂ©e, un lĂ©ger parfum d’huile chaude flotte, et le monde se dĂ©plie sous nos pieds.

La vue est d’abord une plaque de lumiĂšre : la plaine du Serengeti crease comme une nappe infinie, tachetĂ©e de kopjes sombres, de termitiĂšres, de rubans d’eau et de points verts. On flotte presque sans bruit ; seuls les battements du brĂ»leur et la respiration collective accompagnent le paysage. Les troupeaux se dĂ©tachent en modĂšles vivants — des Ă©lĂ©phants qui avancent en caravanes, lourds mais tranquilles, paraissant petits vus d’en haut, comme des Ăźlots de cuir gris parcourant l’or des herbes ; des hippos s’ébrouent en demi-lune dans les mares, leurs dos luisants dessinant des perles Ă  la surface ; des antilopes et gazelles de grant Roberts fendent la savane en traits rapides, et parfois un groupe de buffles se montre, massif et sombre, prĂšs d’un point d’eau. Les kopjes offrent des scĂšnes comme posĂ©es : guĂ©pards allongĂ©s sur une butte, vautours en cercles lents, et, ici et lĂ , la silhouette d’un lion qui s’éveille.

La lumiĂšre du soleil levant change tout Ă  chaque minute — d’un gris bleutĂ© Ă  l’aube elle glisse vers l’or, accentuant les ombres, creusant les crevasses des roches, faisant scintiller les flaques. Vu d’en haut, le paysage devient une tapisserie mouvante oĂč chaque animal retrouve sa place dans l’immense piĂšce vivante qu’est le parc. Le silence du vol nous offre une intimitĂ© rare avec ces scĂšnes : on se sent Ă  la fois Ă©loignĂ©s et plus proches, comme s’il suffisait d’un battement de brĂ»leur pour que la nature reprenne son souffle.

La descente est douce, choisie au grĂ© d’un coin d’herbe plat. À peine la nacelle posĂ©e que l’équipe s’affaire Ă  dresser une table champĂȘtre : nappes, coupes de champagne, jus frais et un petit dĂ©jeuner sur l’herbe servis sous le soleil qui maintenant s’impose. On trinque Ă  ce moment suspendu, on Ă©change des sourires, puis on nous remet — rituel joyeux — un diplĂŽme prouvant que nous avons survolĂ© le Serengeti au petit matin. C’est un geste simple, presque symbolique, mais il scelle le souvenir : nous avons vu la savane autrement, en silence et en hauteur, et ce souvenir restera Ă  la fois visuel et profondĂ©ment Ă©motionnel.

Hashtags

#Serengeti #MontgolfiĂšre #BalloonSafari #SunriseSafari #WildlifeFromAbove #SafariMagic #VoyageAvecNous #NatureSuspendue #BreakfastOnThePlains #J-10

🎈 Au rĂ©veil du ciel — montgolfiĂšre et second safari dans le Serengeti

Nous nous levons avant l’aube, encore enveloppĂ©s par le silence qui prĂ©cĂšde le jour. La nacelle tangue doucement et bientĂŽt la montgolfiĂšre s’élĂšve : la savane se dĂ©couvre en patchworks, riviĂšres argentĂ©es, kopjes sombres et taches de vĂ©gĂ©tation — un tableau dĂ©roulĂ© Ă  basse altitude oĂč chaque dĂ©tail semble Ă  portĂ©e de main. Le souffle rĂ©gulier des brĂ»leurs rythme la montĂ©e, la lumiĂšre se creuse, et nous glissons au-dessus du monde comme des silhouettes furtives. Descendre de la nacelle Ă  terre, c’est retomber dans une autre intensitĂ© : les odeurs, le vent sur la peau, le grondement lointain de la vie sauvage.

Nous repartons en 4×4 pour un second safari dans une autre partie du parc ; l’heure est encore douce et la lumiĂšre latĂ©rale magnifie les textures. Ici, la nature se montre dans ses nuances fines : de petites troupeaux, des affleurements rocheux et des fourrĂ©s qui abritent tout un peuple discret.

Nous croisons d’abord des mangoustes rayĂ©es, affairĂ©es, tout en moustaches et mouvements vifs, qui fouillent le sol et se postent sur leurs pattes arriĂšre comme de petites sentinelles. Plus loin, des damans (ces Ă©tonnants rongeurs rupicoles) s’ébrouent sur les rochers, immobiles une seconde, bondissant l’instant d’aprĂšs vers une faille oĂč ils disparaissent. Entre les touffes d’herbe, des rongeurs plus petits tracent leurs routes invisibles, tandis que le ciel, comme un autre théùtre, fourmille de vie ailĂ©e : rapaces qui cherchent, vautours qui patrouillent, et le vol Ă©lĂ©gant du serpentaire ou messager sagittaire  qui parade, pattes larges, cherchant la proie au sol.

Nous avons Ă©galement observĂ© un individu au sol  : placĂ© dans la litiĂšre, immobile un instant, il offrait la combinaison caractĂ©ristique — Ɠil clair et tache blanche bien visible sur le crĂąne — qui a confortĂ© notre identification en Lamprotornis purpuroptera ou choucador de RĂŒppell. Le comportement Ă©tait discret : picorage au sol entre les touffes d’herbe, puis dĂ©placement rapide vers un perchoir bas oĂč l’oiseau est restĂ© Ă  l’affĂ»t. Cette rencontre, au ras du sol et non perchĂ© comme souvent, illustre la facultĂ© de l’espĂšce Ă  exploiter aussi bien la strate herbacĂ©e que les perchoirs arbustifs.

Nous continuons Ă  parcourir les plaines et savanes, attentifs aux silhouettes qui se dĂ©tachent sur l’horizon clair. PerchĂ©e sur une branche isolĂ©e, la Pie-griĂšche Ă  dos gris, Lanius excubitoroides, attire notre regard. Nous savons qu’il s’agit de la forme est-africaine, lĂ©gĂšrement distincte de la forme nominale d’Afrique de l’Ouest, et chaque dĂ©tail de son plumage nous invite Ă  la comparer attentivement.

PerchĂ© seul sur une branche couverte de lichens, l’Ɠil rouge et le plumage mĂ©tallique du choucador de Hildebrandt brillaient dans la lumiĂšre dorĂ©e du Serengeti

Un cri mĂ©tallique nous attire l’Ɠil : un Green Wood Hoopoe (huppe verte) parcourt la lisiĂšre d’un arbre, ses mouvements ondulants et son bec courbĂ© en font un protagoniste colorĂ© dans ce dĂ©cor ocres. Les babouin olives traversent la piste en bandes bruyantes, interactions sociales visibles, gestes brusques et regards curieux vers notre vĂ©hicule. L’atmosphĂšre se charge d’une Ă©nergie plus grave quand nous repĂ©rons des hyĂšnes tachetĂ©esĂ  quelque distance, silhouettes trapues qui sondent l’horizon, rappel discret des rĂšgles du terrain.

Chaque rencontre est un Ă©clat, une partition oĂč petits et grands animaux occupent leur place : les espĂšces discrĂštes et les grands prĂ©dateurs cohabitent, chacune selon ses stratĂ©gies. Nous restons attentifs, savourant ces contrastes — la vivacitĂ© des mangoustes, la sĂ»retĂ© des damans sur leurs rochers, la noblesse des rapaces en ronde — et mesurons combien le Serengeti, vu du ciel puis explorĂ© de prĂšs, rĂ©vĂšle ses couches successives de vie.

Hashtags

#Serengeti #MontgolfiĂšre #Safari #Wildlife #Mangoustes #Daman #Serpentaire #GreenWoodHoopoe #Vautours #Babuins #HyĂšnes #NatureImmersive

Frais & formalitĂ©s — prĂ©cisions pour les vĂ©hicules et fourchettes actualisĂ©es

Important : les tarifs sont susceptibles d’évoluer ; il est impĂ©ratif de les vĂ©rifier auprĂšs de TANAPA ou de votre agence avant le dĂ©part. Voici toutefois des fourchettes pratiques que nous utilisons pour budgĂ©ter nos voyages :

  • Droits d’entrĂ©e (visiteurs non-rĂ©sidents) : en pratique rĂ©cente, les montants oscillent gĂ©nĂ©ralement entre USD 60 et USD 85 par adulte et par jour. Les enfants bĂ©nĂ©ficient de tarifs rĂ©duits (souvent une fourchette de USD 10–24 selon l’ñge). Ces droits couvrent l’accĂšs au parc pour 24 heures et servent Ă  financer la gestion et la conservation.

  • Frais par vĂ©hicule : si vous ĂȘtes en 4×4 — que ce soit en self-drive ou via un tour opĂ©rateur — il existe un frais journalier pour le vĂ©hicule. Pour les vĂ©hicules immatriculĂ©s Ă  l’étranger, prĂ©voyez environ USD 40–60 par vĂ©hicule et par jour, variable selon la taille et la catĂ©gorie. Pour les vĂ©hicules immatriculĂ©s localement (Tanzanie ou pays EAC), les montants sont souvent libellĂ©s en Tanzanian Shillings (Tsh) et se situent typiquement entre 10 000 et 40 000 Tsh par jour selon la catĂ©gorie (voiture lĂ©gĂšre vs minibus). Ces frais s’ajoutent aux droits individuels.

  • Camps, concessions et services supplĂ©mentaires : camps privĂ©s, emplacements de camping, permis de photographie professionnelle, et permis de tournage peuvent entraĂźner des coĂ»ts additionnels (droit d’utilisation de concession, frais de camping par personne/nuit, frais pour utilisation de zones spĂ©cifiques). Les « fly-camps » et camps premium ont leurs propres barĂšmes.

  • ModalitĂ©s de paiement : on exige souvent le paiement en espĂšces (USD ou Tsh) ou via les points de vente officiels ; certaines entrĂ©es n’acceptent pas les cartes. TANAPA utilise des cartes d’entrĂ©e Ă©lectroniques (smart cards) pour le contrĂŽle ; prĂ©voyez donc de rĂ©gler vos droits via votre agent, lodge ou aux points de paiement autorisĂ©s avant d’entrer. Toujours demander un reçu officiel.

Nous conseillons de voyager en 4×4 haut, avec toit ouvrant si possible, pour bĂ©nĂ©ficier d’un observatoire optimal. VĂ©rifiez : assurance, Ă©tat des pneus, rĂ©serve d’essence (les distances sont grandes), et qu’on a bien payĂ© les frais vĂ©hicule. Partir avec un guide-chauffeur expĂ©rimentĂ© augmente considĂ©rablement vos chances d’observer la faune : il sait lire les indices (traces, restes de repas, comportements des oiseaux), connaĂźt les horaires des animaux et gĂšre la sĂ©curitĂ© en cas de proximitĂ© d’un prĂ©dateur. Emportez jumelles et longue focale (200–400 mm), vĂȘtements neutres et en couches, chapeau, crĂšme solaire, eau en quantitĂ© suffisante, et de l’anti-moustique. Respectez strictement les consignes : rester Ă  l’intĂ©rieur du vĂ©hicule sauf indication contraire, maintenir le silence lors des approches, ne pas jeter de dĂ©chets et ne pas tenter d’attirer les animaux.

Notre premier safari dans le Serengeti est une immersion sensorielle et intellectuelle : paysages sculptĂ©s par la gĂ©ologie, rythmes dictĂ©s par la migration, interactions fines entre prĂ©dateurs et proies. Pour apprĂ©hender pleinement ces instants, il faut du temps, de la patience et un minimum de prĂ©paration administrative (droits TANAPA, frais vĂ©hicule, permis Ă©ventuels). Nous repartons avec des images, des questions et la certitude qu’un voyage ici demande autant de respect que d’admiration : respecter les rĂšgles du parc, soutenir la conservation locale et choisir des opĂ©rateurs responsables.


Hashtags

#Serengeti #Safari #Tanzanie #Ngorongoro #Wildlife #4x4Safari #Nature #Conservation #TravelTips #Biodiversity

FAUNE ET FLORE

Ă©lĂ©phants de savane de l’Afrique de l’Est 

topis du Sérengeti

crocodile du Nil

guĂ©pard d’Afrique de l’Est

hippopotames est africain

lĂ©opards d’Afrique Subsaharienne

mangoustes rayées

Agame de Mwanza

Lamprotornis purpuroptera ou choucador de RĂŒppell.

hyÚnes tachetées

Trachyphonus usambiro, le barbican du Serengeti

serpentaire ou messager sagittaire

gazelles de grant Roberts

Pie-griĂšche Ă  dos gris,

choucador de Hildebrandt

babouin olives

VIDEOS  

AUTRES ARTICLES SUR la TANZANIE Ă  DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux Ă  ne pas manquer en Tanzanie.
vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complÚte en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DE LA TANZANIE

La Cuisine 

Toutes les informations, par région sur la gastronomie congolaise en suivant ce lien : La Cuisine tanzanienne

LES LOGEMENTS  

🏹 Installation au Serengeti Sopa Lodge

À notre arrivĂ©e, nous dĂ©couvrons le Sopa Lodge, nichĂ© sur une colline offrant une vue panoramique spectaculaire sur les plaines sans fin du Serengeti. L’accueil est chaleureux et, aprĂšs les heures de piste, le confort du lieu est un vrai luxe.

Nos chambres spacieuses, dĂ©corĂ©es dans un style africain Ă©lĂ©gant, s’ouvrent sur de larges baies vitrĂ©es qui invitent le paysage Ă  entrer.

Le lodge dispose d’une grande piscine Ă  dĂ©bordement tournĂ©e vers la savane : s’y dĂ©tendre en fin de journĂ©e, avec le soleil couchant embrasant l’horizon et peut-ĂȘtre un Ă©lĂ©phant de savane de l’Afrique de l’Est  en contrebas, est une expĂ©rience inoubliable. Le restaurant propose de gĂ©nĂ©reux buffets mĂȘlant cuisine internationale et plats locaux, parfaits pour reprendre des forces aprĂšs une journĂ©e de safari.

Le soir venu, depuis la terrasse du bar ou simplement assis devant notre chambre, nous laissons dĂ©filer les images de la savane qui s’endort : un ciel embrasĂ©, les cris lointains des hyĂšnes tachetĂ©es, et cette impression unique d’ĂȘtre aux premiĂšres loges d’un spectacle Ă©ternel.

LES LIENS VERS LES PHOTOS  

🏹 Installation au Serengeti Sopa Lodge

Premier safari — entrĂ©e en matiĂšre dans le Serengeti

🎈 Au rĂ©veil du ciel — montgolfiĂšre et second safari dans le Serengeti

🎈 Aux aurores — envol au-dessus du Serengeti

ORGANISATEUR DU SAFARI – AFRICAN QUEST SAFARIS LIMITED

Nature of Business TOUR OPERATOR

Head Office P.O. BOX 99265 – 80107

PALLI HOUSE, NYERERE AVENUE

City MOMBASA

Country KENYA

Nairobi Office P.O. BOX 44027 – 00100

AQS HOUSE, OFF MOMBASA ROAD, BEHIND RHINO CEMENT

City NAIROBI

Country KENYA

Contacts MOMBASA Telephone 254 41 222 7052/222 7766/222 2780/222 2087

Fax 254 41 222 8746/231 6501

Mobile 254 723 11 49 11/254 737 22 49 22

Wireless 254 20 204 1852

MOMBASA 24-Hour Emergency Contact

Names HUMPHREY KARISA & TAHER ADAMJI

Mobile Phones 254 722 750 842 / 254 722 703 852

Direct Telephone 254 41 222 7052

Direct Fax 254 41 222 8746

 

Contacts

NAIROBI Telephone 254 20 234 5742

Fax 254 61 230 0221

Mobile 254 704 154 227 / 787 403 006 / 722 512 014

Company Email info@africanquest.co.ke

Website www.africanquest.co.ke

NAIROBI 24-Hour Emergency Contact

Name ALICE SANDAY (MISS)

Designation BRANCH MANAGER

Mobile Phone 254 722 512 014

Email asanday@africanquest.co.ke / aqsnbo@africanquest.co.ke

Direct Telephone 254 20 234 5742

Direct Fax 254 61 230 0221

Authorized Personnel Particulars

Primary Contact

Name TASNEEM ADAMJI KHERALUWALA (MRS)

Designation MANAGING DIRECTOR / CEO

Email tasadamji@africanquest.co.ke

Direct Telephone 254 41 222 7052

Direct Fax 254 41 222 8746

Mobile Phone 254 722 410 362

Secondary Contact

Name TAHER ADAMJI (MR)

Designation GENERAL MANAGER

Email taradamji@africanquest.co.ke

direct Telephone 254 41 222 7052

Direct Fax 254 41 222 8746

Mobile Phone 254 722 703 852

Reservations/Operations Contact

Name HUMPHREY KARISA (MR)

Designation SENIOR TOURS CONSULTANT

Email hkarisa@africanquest.co.ke

LES LIENS

31 PENSE SUR “Le Serengeti, laboratoire vivant des grandes migrations Tanzanie

Laisser un commentaire