Le Serengeti, laboratoire vivant des grandes migrations Tanzanie

đ Du Lac Natron au Serengeti : entre pistes sauvages et horizons infinis
Nous quittons le Lac Natron au petit matin, encore enveloppĂ©s par la fraĂźcheur de la nuit et les premiers reflets orangĂ©s sur lâOl Doinyo LengaĂŻ. La route qui nous attend nâa rien dâune simple liaison : câest une vĂ©ritable aventure Ă travers des paysages contrastĂ©s. Les pistes sâĂ©tirent entre coulĂ©es de lave anciennes, savanes arides oĂč les MassaĂŻ mĂšnent leurs troupeaux, et vallĂ©es qui semblent sculptĂ©es par le temps. Ici, chaque dĂ©tour dĂ©voile une nouvelle palette de couleurs, du rouge profond de la terre au vert tendre des acacias Ă©pars.
En chemin, nous croisons des girafes Ă©lĂ©gantes broutant la cime des arbres, des zĂšbres en petits groupes et parfois mĂȘme des autruches filant au loin dans un nuage de poussiĂšre. Les villages massaĂŻ, reconnaissables Ă leurs enclos circulaires de branchages, ponctuent la piste et tĂ©moignent de la vie pastorale dans cet environnement rude mais fascinant.
Peu Ă peu, la savane sâouvre, les horizons deviennent infinis : nous approchons du parc du Serengeti, vĂ©ritable arche de NoĂ© Ă ciel ouvert. Lâexcitation monte â nous entrons dans lâun des sanctuaires animaliers les plus cĂ©lĂšbres du monde.
Premier safari â entrĂ©e en matiĂšre dans le Serengeti
Nous quittons le Sopa Lodge Ă lâaube, encore engourdis par la nuit mais vite rĂ©veillĂ©s par la lumiĂšre qui cisĂšle la savane pour un premier safari. Le 4Ă4 avance lentement, la poussiĂšre sâĂ©tire derriĂšre nous comme un voile de dĂ©part ; les phares sâĂ©teignent, les formes se dĂ©ploient. Tout devient lente mise au point : au ras des herbes, nous distinguons dâabord les petites silhouettes nerveuses des topis du SĂ©rengeti , puis les Ă©paules massives dâun eland qui soulĂšve un nuage lĂ©ger de poussiĂšre Ă chaque bouchĂ©e. Lâair frais porte les odeurs â fumĂ©e lointaine dâun feu de brousse Ă©teint, parfum subtil de fleurs dâacacia â et surtout les sons : le cliquetis dâun bec de coucal, le lointain appel rauque dâun gnou, le grondement sourd des hippopotames est africain dans un marigot. Nous ressentons la savane avant mĂȘme de la voir vraiment ; et quand les premiers gros animaux se montrent, câest comme si les pages dâun livre se tournaient devant nous.
Au fil de la matinĂ©e, le paysage nous dĂ©livre ses sĂ©quences. Autour dâun point dâeau, la faune se donne en spectacle : crocodile du Nil immobile, yeux et nasaux effleurant la surface, hippopotames est africain barbotant, marmite de vie et de bruit ; sur la pente dâun kopje, un guĂ©pard d’Afrique de l’Est se prĂ©lasse, muscles dĂ©tendus mais attention sourde, prĂȘt Ă lâexplosion. Nous observons comment la position du soleil influe sur lâactivitĂ© : les prĂ©dateurs se cachent Ă lâombre, les ongulĂ©s profitent des zones de brise pour brouter. Notre guide, voix basse et prĂ©cise, nous raconte la toile de relations invisibles : qui suit qui, oĂč les lions prĂ©fĂšrent chasser, pourquoi tel ruisseau concentre tant dâoiseaux. Chaque arrĂȘt devient un module dâapprentissage â nous notons, nous regardons, nous posons des questions â et peu Ă peu la savane cesse dâĂȘtre un dĂ©cor pour devenir un organisme vivant, rythmĂ© par saisons, migrations et conflits silencieux.
Sur notre matinĂ©e, deux images restent indĂ©lĂ©biles : dâabord ce groupe de lionnes qui, aprĂšs la sieste, se redresse lentement et sâĂ©tire, la tĂȘte racleuse sous la langue, avant dâentamer un dĂ©placement collectif ; lâharmonie du groupe, la coordination discrĂšte, tout dit le raffinement dâune organisation sociale vieille. Ensuite, lâarrĂȘt au marigot oĂč hippopotames et pluviers cohabitent : les hippos plongent bruyamment, des volĂ©es dâoiseaux sâĂ©lancent, et tandis que le soleil chauffe la terre, le paysage semble respirer au mĂȘme tempo que la savane. Ces scĂšnes, observĂ©es depuis notre vĂ©hicule, nous donnent lâhumilitĂ© : nous sommes des tĂ©moins privilĂ©giĂ©s mais temporaires dâun systĂšme qui nous dĂ©passe.
La toile de fond gĂ©ologique du Serengeti est un acteur majeur de la vie animale. Inscrit dans le contexte du rift est-africain, le parc prĂ©sente une alternance de plateaux effilĂ©s, de vastes plaines, de vallĂ©es anciennes et de kopjes â ces amas granitiques en forme de dĂŽmes qui surgissent du paysage comme des Ăźles de pierre. Les sols volcaniques et les vieux dĂ©pĂŽts alluviaux crĂ©ent des poches de fertilitĂ© trĂšs diffĂ©rentes dâun lieu Ă lâautre : des sols lourds et argileux retiennent lâeau et favorisent les mares permanentes tandis que des sols plus drainants supportent des herbes hautes et sĂšches. Ces micro-variations pĂ©dologiques dĂ©terminent la rĂ©partition des habitats â clairiĂšres de pĂąture pour les gnous, fourrĂ©s pour le refuge des antilopes, bosquets dâacacia pour les girafes â et expliquent pourquoi la vie animale se concentre et se dĂ©place en fonction de la disponibilitĂ© de lâeau et de la nourriture. Les kopjes, en plus dâĂȘtre des points dâobservation privilĂ©giĂ©s pour les prĂ©dateurs, offrent des niches Ă©cologiques (reptiles, petits mammifĂšres, oiseaux rupestres) et structurent les mouvements des troupeaux.
Le Serengeti nâest pas homogĂšne : il offre une mosaĂŻque de biotopes dont chacun a son rĂŽle. Les plaines herbeuses du sud, notamment la rĂ©gion de Ndutu et la zone du lac Ndutu, sont cĂ©lĂšbres pour la mise bas des gnous et la prĂ©sence massive de prĂ©dateurs durant la saison des vĂȘlages. Le secteur central (Seronera) concentre arbres, points dâeau et corridors boisĂ©s, attirant une faune rĂ©sidente tout au long de lâannĂ©e et offrant dâexcellentes opportunitĂ©s dâobservation des fĂ©lins. Les kopjes et collines du nord-est proposent un relief plus accidentĂ©, refuge des lĂ©opards d’Afrique Subsaharienne et observatoires naturels. Les riviĂšres et les ripisylves (forĂȘts riveraines) protĂšgent une avifaune riche et constituent des axes de passage pour les Ă©lĂ©phants de savane de l’Afrique de l’Est et les herbivores en pĂ©riode sĂšche. Comprendre cette mosaĂŻque, câest comprendre pourquoi un safari rĂ©ussi dĂ©pend dâune lecture fine du paysage et dâun timing adaptĂ© : aller Ă Ndutu en saison de vĂȘlage, chercher les kopjes aux heures chaudes pour surprendre un lĂ©opard d’Afrique Subsaharienne, ou longer les riviĂšres Ă lâheure fraĂźche pour voir les Ă©lĂ©phants de savane de l’Afrique de l’Est sâabreuver.
Le Serengeti abrite une densitĂ© et une diversitĂ© dâanimaux qui sâexpriment Ă diffĂ©rentes Ă©chelles. Les migrations annuelles â millions de gnous, centaines de milliers de zĂšbres et gazelles de grant Robertsâ sont le fil rouge Ă©co-fonctionnel du systĂšme : elles redistribuent lâĂ©nergie, attirent prĂ©dateurs et charognards, et sculptent la vĂ©gĂ©tation par le pĂąturage. Au plan des grands carnivores, la rĂ©gion hĂ©berge des populations notables de lions, guĂ©pard d’Afrique de l’Est, lĂ©opards d’Afrique Subsaharienne et hyĂšnes tachetĂ©es ; chacun occupe une niche : les lions chassent souvent en coalition, ciblant les troupeaux et sâappuyant sur la force collective ; les guĂ©pard d’Afrique de l’Est, spĂ©cialistes de la vitesse, favorisent les zones ouvertes pour leurs poursuites Ă©clair ; les lĂ©opards d’Afrique Subsaharienne, maĂźtres de lâembuscade, profitent des kopjes et des arbres pour surprendre ; les hyĂšnes tachetĂ©es, extrĂȘmement opportunistes, exploitent Ă la fois les proies fraĂźches et les restes. Nous observons aussi des dynamiques sociales fascinantes : coalition de mĂąles chez les lions, clans matriarcaux chez les hyĂšnes tachetĂ©es, territorialitĂ© variable chez les guĂ©pard d’Afrique de l’Est. En outre, la prĂ©sence d’Ă©lĂ©phants de savane de l’Afrique de l’Est , de rhinocĂ©ros (dans certaines zones), hippopotames est africain et dâantilopes de toutes sortes crĂ©e une toile trophique oĂč chaque espĂšce influence lâautre : changements de vĂ©gĂ©tation, pression de prĂ©dation, compĂ©tition pour lâeau â autant de facteurs qui rendent le Serengeti vivant et changeant.
Nous marchions lentement, les yeux balayant les brindilles et les ombres projetĂ©es par les acacias. Câest lĂ , au pied dâun tronc rugueux, que nous lâavons vu : un petit barbican au plumage discret, la tĂȘte jaune verdĂątre finement mouchetĂ©e, le ventre blanc, les ailes sombres tachetĂ©es de blanc. Il se dĂ©plaçait au sol, sans hĂąte, presque invisible dans la texture du paysage. Son silence, sa posture horizontale, et lâabsence de toute vocalisation nous ont frappĂ©s. Ce nâĂ©tait pas vaillantii, trop vif, trop sonore. CâĂ©tait Trachyphonus usambiro, le barbican du Serengeti â endĂ©mique, discret, et parfaitement adaptĂ© Ă cette savane dâombres et de poussiĂšre.
Dans les kopjes du Serengeti, lĂ oĂč les rochers surgissent comme des Ăźlots minĂ©raux au cĆur de la savane, un Ă©clat rouge et bleu attire le regard. PerchĂ© sur une pierre chauffĂ©e par le soleil, un lĂ©zard semble dĂ©fier le paysage. Sa tĂȘte rouge vif, presque cramoisie, contraste avec son corps bleu nuit, luisant comme une armure. Câest lâAgame de Mwanza, Agama mwanzae, surnommĂ© âlĂ©zard Spider-Manâ pour sa livrĂ©e spectaculaire et son allure de sentinelle minĂ©rale
Choisir le moment et le secteur du parc fait toute la diffĂ©rence. La saison de vĂȘlage (souvent dĂ©cembreâavril, surtout au sud/Ndutu) est la plus spectaculaire pour voir des jeunes ongulĂ©s et les prĂ©dateurs qui sâen nourrissent : il y a une concentration dâĂ©vĂ©nements (mises bas synchronisĂ©es) qui gĂ©nĂšre une forte activitĂ© carnivore. Les mois de septembre Ă novembre peuvent marquer la traversĂ©e des fleuves (selon lâannĂ©e) et offrent des images impressionnantes des crossing lorsque les troupeaux affrontent lâeau. Pour lâobservation des lĂ©opards d’Afrique Subsaharienne et de la faune rĂ©sidente, Seronera est une valeur sĂ»re tout au long de lâannĂ©e. En route, adaptons notre programme au climat : matins et fins dâaprĂšs-midi dĂ©diĂ©s aux safaris, pauses au lodge Ă la chaleur de la journĂ©e.
đ Aux aurores â envol au-dessus du Serengeti
Aux premiĂšres lueurs, nous nous approchons du ballon posĂ©, immense et calme sur la piste. La nacelle est couchĂ©e sur le flanc ; les brĂ»leurs grondent, un souffle chaud monte et dĂ©roule le tissu colorĂ© qui se gonfle comme un voile vivant. Ă lâintĂ©rieur, on nous invite Ă nous allonger dans les compartiments de la cabine â sensation Ă©trange, intime â puis, quand le ballon se redresse et que la nacelle se stabilise, nous nous redressons Ă notre tour. Le souffle des brĂ»leurs rythme la montĂ©e, un lĂ©ger parfum dâhuile chaude flotte, et le monde se dĂ©plie sous nos pieds.
La vue est dâabord une plaque de lumiĂšre : la plaine du Serengeti crease comme une nappe infinie, tachetĂ©e de kopjes sombres, de termitiĂšres, de rubans dâeau et de points verts. On flotte presque sans bruit ; seuls les battements du brĂ»leur et la respiration collective accompagnent le paysage. Les troupeaux se dĂ©tachent en modĂšles vivants â des Ă©lĂ©phants qui avancent en caravanes, lourds mais tranquilles, paraissant petits vus dâen haut, comme des Ăźlots de cuir gris parcourant lâor des herbes ; des hippos sâĂ©brouent en demi-lune dans les mares, leurs dos luisants dessinant des perles Ă la surface ; des antilopes et gazelles de grant Roberts fendent la savane en traits rapides, et parfois un groupe de buffles se montre, massif et sombre, prĂšs dâun point dâeau. Les kopjes offrent des scĂšnes comme posĂ©es : guĂ©pards allongĂ©s sur une butte, vautours en cercles lents, et, ici et lĂ , la silhouette dâun lion qui sâĂ©veille.
La lumiĂšre du soleil levant change tout Ă chaque minute â dâun gris bleutĂ© Ă lâaube elle glisse vers lâor, accentuant les ombres, creusant les crevasses des roches, faisant scintiller les flaques. Vu dâen haut, le paysage devient une tapisserie mouvante oĂč chaque animal retrouve sa place dans lâimmense piĂšce vivante quâest le parc. Le silence du vol nous offre une intimitĂ© rare avec ces scĂšnes : on se sent Ă la fois Ă©loignĂ©s et plus proches, comme sâil suffisait dâun battement de brĂ»leur pour que la nature reprenne son souffle.
La descente est douce, choisie au grĂ© dâun coin dâherbe plat. Ă peine la nacelle posĂ©e que lâĂ©quipe sâaffaire Ă dresser une table champĂȘtre : nappes, coupes de champagne, jus frais et un petit dĂ©jeuner sur lâherbe servis sous le soleil qui maintenant sâimpose. On trinque Ă ce moment suspendu, on Ă©change des sourires, puis on nous remet â rituel joyeux â un diplĂŽme prouvant que nous avons survolĂ© le Serengeti au petit matin. Câest un geste simple, presque symbolique, mais il scelle le souvenir : nous avons vu la savane autrement, en silence et en hauteur, et ce souvenir restera Ă la fois visuel et profondĂ©ment Ă©motionnel.
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đ Au rĂ©veil du ciel â montgolfiĂšre et second safari dans le Serengeti
Nous nous levons avant lâaube, encore enveloppĂ©s par le silence qui prĂ©cĂšde le jour. La nacelle tangue doucement et bientĂŽt la montgolfiĂšre sâĂ©lĂšve : la savane se dĂ©couvre en patchworks, riviĂšres argentĂ©es, kopjes sombres et taches de vĂ©gĂ©tation â un tableau dĂ©roulĂ© Ă basse altitude oĂč chaque dĂ©tail semble Ă portĂ©e de main. Le souffle rĂ©gulier des brĂ»leurs rythme la montĂ©e, la lumiĂšre se creuse, et nous glissons au-dessus du monde comme des silhouettes furtives. Descendre de la nacelle Ă terre, câest retomber dans une autre intensitĂ© : les odeurs, le vent sur la peau, le grondement lointain de la vie sauvage.
Nous repartons en 4Ă4 pour un second safari dans une autre partie du parc ; lâheure est encore douce et la lumiĂšre latĂ©rale magnifie les textures. Ici, la nature se montre dans ses nuances fines : de petites troupeaux, des affleurements rocheux et des fourrĂ©s qui abritent tout un peuple discret.
Nous croisons dâabord des mangoustes rayĂ©es, affairĂ©es, tout en moustaches et mouvements vifs, qui fouillent le sol et se postent sur leurs pattes arriĂšre comme de petites sentinelles. Plus loin, des damans (ces Ă©tonnants rongeurs rupicoles) sâĂ©brouent sur les rochers, immobiles une seconde, bondissant lâinstant dâaprĂšs vers une faille oĂč ils disparaissent. Entre les touffes dâherbe, des rongeurs plus petits tracent leurs routes invisibles, tandis que le ciel, comme un autre théùtre, fourmille de vie ailĂ©e : rapaces qui cherchent, vautours qui patrouillent, et le vol Ă©lĂ©gant du serpentaire ou messager sagittaire qui parade, pattes larges, cherchant la proie au sol.
Nous avons Ă©galement observĂ© un individu au sol  : placĂ© dans la litiĂšre, immobile un instant, il offrait la combinaison caractĂ©ristique â Ćil clair et tache blanche bien visible sur le crĂąne â qui a confortĂ© notre identification en Lamprotornis purpuroptera ou choucador de RĂŒppell. Le comportement Ă©tait discret : picorage au sol entre les touffes dâherbe, puis dĂ©placement rapide vers un perchoir bas oĂč lâoiseau est restĂ© Ă lâaffĂ»t. Cette rencontre, au ras du sol et non perchĂ© comme souvent, illustre la facultĂ© de lâespĂšce Ă exploiter aussi bien la strate herbacĂ©e que les perchoirs arbustifs.
Nous continuons Ă parcourir les plaines et savanes, attentifs aux silhouettes qui se dĂ©tachent sur lâhorizon clair. PerchĂ©e sur une branche isolĂ©e, la Pie-griĂšche Ă dos gris, Lanius excubitoroides, attire notre regard. Nous savons quâil sâagit de la forme est-africaine, lĂ©gĂšrement distincte de la forme nominale dâAfrique de lâOuest, et chaque dĂ©tail de son plumage nous invite Ă la comparer attentivement.
PerchĂ© seul sur une branche couverte de lichens, lâĆil rouge et le plumage mĂ©tallique du choucador de Hildebrandt brillaient dans la lumiĂšre dorĂ©e du Serengeti
Un cri mĂ©tallique nous attire lâĆil : un Green Wood Hoopoe (huppe verte) parcourt la lisiĂšre dâun arbre, ses mouvements ondulants et son bec courbĂ© en font un protagoniste colorĂ© dans ce dĂ©cor ocres. Les babouin olives traversent la piste en bandes bruyantes, interactions sociales visibles, gestes brusques et regards curieux vers notre vĂ©hicule. LâatmosphĂšre se charge dâune Ă©nergie plus grave quand nous repĂ©rons des hyĂšnes tachetĂ©esĂ quelque distance, silhouettes trapues qui sondent lâhorizon, rappel discret des rĂšgles du terrain.
Chaque rencontre est un Ă©clat, une partition oĂč petits et grands animaux occupent leur place : les espĂšces discrĂštes et les grands prĂ©dateurs cohabitent, chacune selon ses stratĂ©gies. Nous restons attentifs, savourant ces contrastes â la vivacitĂ© des mangoustes, la sĂ»retĂ© des damans sur leurs rochers, la noblesse des rapaces en ronde â et mesurons combien le Serengeti, vu du ciel puis explorĂ© de prĂšs, rĂ©vĂšle ses couches successives de vie.
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Frais & formalitĂ©s â prĂ©cisions pour les vĂ©hicules et fourchettes actualisĂ©es
Important : les tarifs sont susceptibles dâĂ©voluer ; il est impĂ©ratif de les vĂ©rifier auprĂšs de TANAPA ou de votre agence avant le dĂ©part. Voici toutefois des fourchettes pratiques que nous utilisons pour budgĂ©ter nos voyages :
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Droits dâentrĂ©e (visiteurs non-rĂ©sidents) : en pratique rĂ©cente, les montants oscillent gĂ©nĂ©ralement entre USD 60 et USD 85 par adulte et par jour. Les enfants bĂ©nĂ©ficient de tarifs rĂ©duits (souvent une fourchette de USD 10â24 selon lâĂąge). Ces droits couvrent lâaccĂšs au parc pour 24 heures et servent Ă financer la gestion et la conservation.
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Frais par vĂ©hicule : si vous ĂȘtes en 4Ă4 â que ce soit en self-drive ou via un tour opĂ©rateur â il existe un frais journalier pour le vĂ©hicule. Pour les vĂ©hicules immatriculĂ©s Ă lâĂ©tranger, prĂ©voyez environ USD 40â60 par vĂ©hicule et par jour, variable selon la taille et la catĂ©gorie. Pour les vĂ©hicules immatriculĂ©s localement (Tanzanie ou pays EAC), les montants sont souvent libellĂ©s en Tanzanian Shillings (Tsh) et se situent typiquement entre 10 000 et 40 000 Tsh par jour selon la catĂ©gorie (voiture lĂ©gĂšre vs minibus). Ces frais sâajoutent aux droits individuels.
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Camps, concessions et services supplĂ©mentaires : camps privĂ©s, emplacements de camping, permis de photographie professionnelle, et permis de tournage peuvent entraĂźner des coĂ»ts additionnels (droit dâutilisation de concession, frais de camping par personne/nuit, frais pour utilisation de zones spĂ©cifiques). Les « fly-camps » et camps premium ont leurs propres barĂšmes.
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ModalitĂ©s de paiement : on exige souvent le paiement en espĂšces (USD ou Tsh) ou via les points de vente officiels ; certaines entrĂ©es nâacceptent pas les cartes. TANAPA utilise des cartes dâentrĂ©e Ă©lectroniques (smart cards) pour le contrĂŽle ; prĂ©voyez donc de rĂ©gler vos droits via votre agent, lodge ou aux points de paiement autorisĂ©s avant dâentrer. Toujours demander un reçu officiel.
Nous conseillons de voyager en 4Ă4 haut, avec toit ouvrant si possible, pour bĂ©nĂ©ficier dâun observatoire optimal. VĂ©rifiez : assurance, Ă©tat des pneus, rĂ©serve dâessence (les distances sont grandes), et quâon a bien payĂ© les frais vĂ©hicule. Partir avec un guide-chauffeur expĂ©rimentĂ© augmente considĂ©rablement vos chances dâobserver la faune : il sait lire les indices (traces, restes de repas, comportements des oiseaux), connaĂźt les horaires des animaux et gĂšre la sĂ©curitĂ© en cas de proximitĂ© dâun prĂ©dateur. Emportez jumelles et longue focale (200â400 mm), vĂȘtements neutres et en couches, chapeau, crĂšme solaire, eau en quantitĂ© suffisante, et de lâanti-moustique. Respectez strictement les consignes : rester Ă lâintĂ©rieur du vĂ©hicule sauf indication contraire, maintenir le silence lors des approches, ne pas jeter de dĂ©chets et ne pas tenter dâattirer les animaux.
Notre premier safari dans le Serengeti est une immersion sensorielle et intellectuelle : paysages sculptĂ©s par la gĂ©ologie, rythmes dictĂ©s par la migration, interactions fines entre prĂ©dateurs et proies. Pour apprĂ©hender pleinement ces instants, il faut du temps, de la patience et un minimum de prĂ©paration administrative (droits TANAPA, frais vĂ©hicule, permis Ă©ventuels). Nous repartons avec des images, des questions et la certitude quâun voyage ici demande autant de respect que dâadmiration : respecter les rĂšgles du parc, soutenir la conservation locale et choisir des opĂ©rateurs responsables.
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FAUNE ET FLORE
Ă©lĂ©phants de savane de l’Afrique de l’EstÂ
lĂ©opards d’Afrique Subsaharienne
Lamprotornis purpuroptera ou choucador de RĂŒppell.
Trachyphonus usambiro, le barbican du Serengeti
serpentaire ou messager sagittaire
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LES LOGEMENTSÂ Â
đš Installation au Serengeti Sopa Lodge
Ă notre arrivĂ©e, nous dĂ©couvrons le Sopa Lodge, nichĂ© sur une colline offrant une vue panoramique spectaculaire sur les plaines sans fin du Serengeti. Lâaccueil est chaleureux et, aprĂšs les heures de piste, le confort du lieu est un vrai luxe.
Nos chambres spacieuses, dĂ©corĂ©es dans un style africain Ă©lĂ©gant, sâouvrent sur de larges baies vitrĂ©es qui invitent le paysage Ă entrer.
Le lodge dispose dâune grande piscine Ă dĂ©bordement tournĂ©e vers la savane : sây dĂ©tendre en fin de journĂ©e, avec le soleil couchant embrasant lâhorizon et peut-ĂȘtre un Ă©lĂ©phant de savane de l’Afrique de l’Est en contrebas, est une expĂ©rience inoubliable. Le restaurant propose de gĂ©nĂ©reux buffets mĂȘlant cuisine internationale et plats locaux, parfaits pour reprendre des forces aprĂšs une journĂ©e de safari.
Le soir venu, depuis la terrasse du bar ou simplement assis devant notre chambre, nous laissons dĂ©filer les images de la savane qui sâendort : un ciel embrasĂ©, les cris lointains des hyĂšnes tachetĂ©es, et cette impression unique dâĂȘtre aux premiĂšres loges dâun spectacle Ă©ternel.
LES LIENS VERS LES PHOTOSÂ Â
Installation au Serengeti Sopa Lodge
Premier safari â entrĂ©e en matiĂšre dans le Serengeti
Au rĂ©veil du ciel â montgolfiĂšre et second safari dans le Serengeti
Aux aurores â envol au-dessus du Serengeti
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Nairobi Office P.O. BOX 44027 â 00100
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Fax 254 41 222 8746/231 6501
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MOMBASA 24-Hour Emergency Contact
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Direct Telephone 254 41 222 7052
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31 PENSE SUR “Le Serengeti, laboratoire vivant des grandes migrations Tanzanie”