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Le Parc National de Monfragüe – ESPAGNE +

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Le Parc National de Monfragüe en Estrémadure est un véritable sanctuaire naturel où le fleuve Tage rencontre la rivière Tiétar, façonnant des paysages époustouflants de chênes verts, de chênes-lièges, de collines et de gigantesques rochers. C’est ici que l’on peut admirer l’une des plus grandes colonies de vautours moines au monde, faisant de ce parc l’un des meilleurs sites d’observation des oiseaux en Espagne.

Mais le vautour moine n’est pas le seul habitant remarquable de ce parc. En effet, on y trouve également une importante concentration d’aigles ibériques, ainsi que d’autres espèces telles que le hibou grand-duc et le vautour fauve. Le belvédère du Salto del Gitano, perché sur une falaise à 300 mètres d’altitude, offre une vue spectaculaire sur ces majestueux oiseaux en vol, ainsi que sur les impressionnantes falaises et la végétation méditerranéenne environnante.

Outre les oiseaux, le Parc National de Monfragüe abrite une grande diversité d’animaux, notamment des cerfs, des renards et des loutres, ainsi que de nombreux insectes fascinants tels que des papillons, des coléoptères et des gerris, ces derniers étant des insectes aquatiques capables de se déplacer à la surface de l’eau.

Pour explorer le parc, plusieurs options s’offrent à nous, notamment des circuits autoguidés comme la Route jaune du belvédère de la Tajadilla ou la Route verte du ruisseau de Malvecino-Cerro Gimio. Nous choisissons finalement la voie verte, un itinéraire circulaire qui traverse une variété de végétations caractéristiques de Monfragüe.

Demain, nous prévoyons d’explorer davantage le parc en voiture, en empruntant l’un des deux itinéraires proposés avec des arrêts aux principaux belvédères, dont le château de Monfragüe et Portilla del Tiétar. Une aventure palpitante en perspective dans ce magnifique parc national.

Voir l’itinéraire vert dans Google Earth

LES VALEURS ORNITHOLOGIQUES

Le Parc National de Monfragüe, ainsi que sa Zone de Protection Périphérique et la ZEPA voisine de la Sierra de San Pedro, abritent certaines des populations les plus importantes et les plus denses de vautours moines dans toute leur aire de répartition. Avec plus de 300 couples dans chacun de ces espaces naturels, Monfragüe est un lieu exceptionnel pour l’observation de cette espèce emblématique..

Autour des ruisseaux Barbaón et Malvecino, principaux cours d’eau traversés par le Sentier Nature du Tage, se trouve une zone de nidification où il est relativement facile d’observer le vautour moine. De plus, la proximité de falaises rocheuses telles que le Salto del Gitano offre l’occasion de le voir aux côtés d’autres espèces de vautours, notamment le vautour percnoptère et le vautour fauve. Le premier n’est présent que pendant la saison de reproduction, se concentrant en Afrique pendant les mois froids, tandis que le second est présent toute l’année, étant le vautour le plus abondant de la péninsule ibérique et donc de Monfragüe.

Monfragüe est sans doute l’un des meilleurs endroits pour observer les oiseaux, en particulier les rapaces, en Estrémadure. Les chiffres témoignent de la variété et de l’abondance de ces oiseaux. Le vautour moine, en particulier, est l’une des espèces les plus caractéristiques de la région, avec un maximum de 339 couples sûrs, et une estimation pouvant dépasser les 400 couples.

Le Parc National de Monfragüe abrite une grande diversité de rapaces, parmi lesquels l’aigle ibérique, avec un effectif stable de 12 couples, et le vautour percnoptère, qui compte plus de 30 couples, presque autant que la cigogne noire.

Cependant, le rapace le plus visible est le vautour fauve, avec 635 couples sûrs et une estimation pouvant atteindre près de 800 couples. D’autres rapaces présents dans le parc incluent l’aigle royal, l’aigle de Bonelli, et le faucon pèlerin, bien que ces espèces soient plus rares, avec seulement quelques couples.

En plus des rapaces, le parc abrite également une variété d’autres oiseaux intéressants, notamment dans les habitats rupicoles. On peut citer le martinet cafre, le crave à bec rouge, le traquet rieur, le merle bleu, le moineau soulcie, l’hirondelle rousseline et le rougequeue noir.

Dans les zones forestières, on peut trouver des espèces comme la fauvette orphée, le pic épeichette, le pouillot ibérique, le gros-bec et le roselin githagine. Dans les milieux ouverts et les zones de steppes du parc, on peut observer des espèces telles que le traquet oreillard, le cochevis de Thékla, la fauvette à lunettes, la fauvette pitchou, la fauvette passerinette et la fauvette mélanocéphale.

EL BUITRE NEGRO – LE VAUTOUR NOIR OU VAUTOUR MOINE

Le vautour moine, également connu sous le nom de vautour noir, est un imposant rapace diurne de la famille des Accipitridae, représentant le seul membre de son genre. Parmi les quatre espèces de vautours régulièrement observées en Europe, le vautour moine se distingue par son envergure impressionnante, dépassant souvent les 250 cm, ce qui en fait l’oiseau avec la plus grande envergure de toute l’Europe. Certains individus peuvent même atteindre trois mètres d’envergure.

Son habitat s’étend de la péninsule ibérique jusqu’à la Mandchourie en Chine, occupant de manière irrégulière des territoires dans les pays méditerranéens, en Asie mineure et centrale, ainsi que sur les îles de la Méditerranée.

Le vautour moine arbore un plumage principalement noir, parsemé de nuances de brun foncé sur le dos. Il présente également des plumes brun foncé formant une collerette à la base du cou, avec une rangée de plumes plus claires recouvrant la partie supérieure de la poitrine. Les individus plus jeunes ont tendance à avoir un plumage plus sombre que les adultes. Les deux sexes affichent un plumage identique, rendant difficile leur distinction à l’œil nu.

Comme la plupart des vautours, le vautour moine est un planeur expert, battant rarement des ailes. En Espagne, il préfère nicher dans les zones forestières méditerranéennes, où les montagnes, les falaises et les ravins offrent une végétation abondante.

 

Les vautours moines, tout comme les autres espèces de vautours ibériques, se nourrissent principalement de charognes. Lorsqu’ils se posent sur une carcasse de grand mammifère, ils préfèrent déchirer la peau pour accéder à la matière musculaire, évitant généralement les viscères. Cette préférence alimentaire les distingue des autres vautours. Bien qu’ils se nourrissent principalement de charogne, ils peuvent également compléter leur alimentation avec des petits mammifères, des reptiles, et autres. Les parties non digestibles telles que la peau, les poils, etc., sont rejetées sous forme de boulettes par le bec plus tard.

Ces oiseaux sont monogames et construisent leurs nids dans les arbres. Chaque année, le couple retourne au même nid, ajoutant des couches supplémentaires au fil des ans. Certains nids peuvent peser jusqu’à 500 kilos. La femelle pond un seul œuf, que les parents couvent à tour de rôle pendant environ 55 jours. Par la suite, au printemps, l’œuf éclos, et les parents s’occupent du poussin jusqu’à ce qu’il soit capable de voler. Les vautours noirs peuvent vivre jusqu’à 25 ans à l’état sauvage, bien que leur espérance de vie moyenne soit généralement inférieure.

De nos jours, le vautour moine est une espèce protégée dans de nombreux pays, après avoir été persécutée pendant des décennies, souvent à tort considérée comme une menace pour le bétail. En Espagne, il est répertorié comme une espèce sous régime de protection spéciale et dans le Catalogue espagnol des espèces menacées. En Estrémadure, il est classé dans le Catalogue régional des espèces menacées. Les principaux dangers pour cette espèce sont le poison, les installations électriques, la déforestation et l’enlèvement du bétail mort.

LA ROUTE GEOLOGIQUE DE MONFRAGÜE

La Route Géologique de Monfragüe offre un parcours de 39 kilomètres, y compris la montée au château, conçu pour être exploré en voiture ou à vélo. Elle suit des routes et des pistes goudronnées, avec neuf arrêts équipés de panneaux d’interprétation géologique.

C’est une manière idéale de découvrir les caractéristiques géologiques exceptionnelles du Parc National de Monfragüe à travers une interprétation simple et accessible. Cette route propose un itinéraire qui met en valeur les attraits géologiques du parc avec des explications claires, accompagnées de nombreux graphiques et schémas pour une meilleure compréhension.

La Route Géologique de Monfragüe comprend dix panneaux d’interprétation qui détaillent les différentes formations géologiques du parc, leur période et leur époque, ainsi que les fossiles présents. De la falaise impressionnante de Peña Falcón composée de quartzites armoricains aux plis spectaculaires de la Portilla del Tiétar, en passant par les ardoises les plus anciennes du territoire et l’activité minière, ces panneaux offrent une exploration enrichissante de la géomorphologie du parc et bien plus encore.

Il convient de noter que cette route traverse les zones les plus intéressantes du parc, tant sur le plan géologique que sur le plan de la biodiversité. Les vautours fauves et moines, les aigles royaux et impériaux, les cigognes noires, les vautours percnoptères, les hiboux grands-ducs et de nombreuses autres espèces protégées sont nos compagnons le long de ce parcours.

Le départ se situe à proximité de l’office de tourisme de Torrejón el Rubio, où se trouve le premier panneau d’interprétation. La route traverse des champs où paissent des vaches et des chevaux avant de gravir les contreforts de la montagne. Après avoir franchi l’Arroyo de la Vid, point de départ de plusieurs sentiers de randonnée, la route s’élève en lacets plus ou moins serrés. Au loin se profile le château, voisin du Mirador Del Salto, alors que nous approchons de notre destination.

Nous optons pour la route qui monte sur la droite, laissant le parking derrière nous. Bien que réservée aux bus et camping-cars, elle est praticable pour les autres véhicules et suffisamment large. De plus, une aire de retournement en haut nous permet de faire demi-tour aisément, ce qui nous épargne une montée supplémentaire de près de 2 km. Il ne nous reste plus qu’à gravir quelques dizaines de marches pour atteindre le sommet du château de Monfragüe, également connu sous le nom de château de Mirabel.

Pendant des décennies, ce château était tombé dans l’oubli et était devenu une ruine isolée que peu de gens visitaient. Cependant, ces derniers temps, il est devenu l’une des attractions de la réserve de biosphère de Monfragüe.

Perché sur une colline dans les montagnes, le château offre une vue imprenable sur les rives du Tage en contrebas.

Le premier marquis de Mirabel, un ami personnel de Felipe II et commandeur de l’Ordre d’Alcántara, a transformé une ancienne fortification datant de l’époque d’Alphonse VIII en sa résidence personnelle. Il a construit des citernes, des entrepôts et de nouvelles pièces, tout en renforçant les murs et les tours.

De nos jours, il ne reste que peu de vestiges de ce grand château, notamment une grande salle voûtée en berceau et une partie des murs. Malgré cela, c’est une halte incontournable dans cette partie de la réserve, car depuis son belvédère, la vue sur les pâturages et les montagnes qui entourent le Tage est magnifique.

 

Nous redescendons par la même route et tournons à droite à l’intersection. Notre prochain arrêt est un incontournable : le Salto Del Gitano, où nous sommes déjà passés hier.

Ce site est sans aucun doute le point de vue le plus célèbre et le plus photographié de la réserve de biosphère de Monfragüe, un incontournable pour tous les visiteurs de la région.

En toute saison, cet endroit magique offre un spectacle saisissant. Il suffit de s’arrêter quelques minutes et d’observer en silence pour admirer le vol majestueux des vautours fauves et d’autres espèces d’oiseaux qui évoluent élégamment entre les parois rocheuses.

La majestueuse paroi rocheuse de Peña Falcón est un affleurement spectaculaire de quartzite armoricaine, la roche la plus caractéristique du parc et l’une des formations rocheuses les plus anciennes de la planète. C’est également là que niche l’une des plus grandes populations de vautours fauves d’Europe, ainsi que des cigognes et une grande variété d’oiseaux.

Le Salto del Gitano a tout pour plaire. C’est l’un des meilleurs points d’observation des oiseaux dans la réserve, offrant des vues spectaculaires et possédant également une curieuse légende sur son nom :

« Il y a quelques siècles, dit-on, un couple de gardes civils, vêtus de leurs capes et de leurs tricornes, poursuivait un gitan qui avait volé et tué un marchand à Villarreal de San Carlos. Le jeune gitan, dans sa fuite devant les agents, atteignit le sommet de la paroi rocheuse et, acculé, sauta si haut et si fort qu’il traversa la rivière et s’échappa. Les gardes, témoins de cet exploit, furent si stupéfaits que l’un d’eux se transforma en pierre, sa silhouette étant encore visible aujourd’hui. »

Nous reprenons la route le long du Tage, captivés par les panoramas saisissants sur les méandres du fleuve et les formations rocheuses qui l’entourent. Après avoir franchi le Pont du Cardinal, nous nous retrouvons face à la majestueuse Sierra de Monfragüe, dont le point culminant atteint environ 515 mètres d’altitude. Cette chaîne montagneuse se dresse devant nous, imposante et ancienne, façonnée par des millions d’années d’histoire géologique.

Le Parc National de Monfragüe dévoile sa géomorphologie unique, offrant une diversité d’écosystèmes riches et adaptés à la topographie du territoire. L’eau, élément vital, sculpte ces paysages spectaculaires, comme en témoignent les coupures façonnées par le passage tumultueux du fleuve Tage. Chaque tournant de la route révèle une nouvelle perspective sur cette merveille naturelle, nous plongeant davantage dans l’aventure de la découverte.

À environ 4 kilomètres de Villarreal, nous arrivons à un point de vue appelé el Pliegue, situé juste à côté de la route. Ici, nous sommes témoins des processus de déformation varisque qui ont façonné toutes les roches du parc il y a environ 350 millions d’années. Ces processus ont laissé leur empreinte sous forme de plis et de failles qui ont affecté les Quartzites de Caradoc dans cet environnement.

Cet affleurement spectaculaire présente de nombreuses caractéristiques typiques des plis de la région, mettant en lumière leur relation avec les failles et les fractures. Nous sommes captivés par cette fenêtre sur l’histoire géologique de la région, nous permettant d’apprécier les forces titanesques qui ont sculpté ce paysage au fil des siècles.

D’autres miradors disséminés dans la région offrent également des vues panoramiques sur cette diversité géologique, comme le mirador de la Malavuelta ou celui de la Tajadilla. Chacun de ces points d’observation nous offre une perspective unique sur les merveilles cachées de Monfragüe.

Moins fréquenté et moins célèbre que le Salto del Gitano, le belvédère de la Portilla del Tiétar offre une expérience unique aux visiteurs qui souhaitent explorer la riche avifaune de la réserve de biosphère de Monfragüe.

Le massif rocheux en face du belvédère est peut-être plus modeste que Peña Falcón, mais la rivière qui s’écoule en contrebas creuse des gorges plus profondes. Cela nous rapproche davantage des oiseaux qui nichent juste en face, à quelques dizaines de mètres de nos yeux. De plus, la géologie de ce site est plus complexe que celle du Salto, avec des plis caractéristiques du relief de la Réserve qui attirent notre regard.

Entourant cet endroit et s’alignant le long de la route, nous découvrons une multitude de fragments de galets et de rochers, affichant une teinte verdâtre-noirâtre caractéristique.

Ces roches sont des diabases, des formations basiques d’origine ignée qui se présentent à Monfragüe sous forme de filons-couches, imitant ainsi les strates de roches sédimentaires. En réalité, elles sont intercalées entre des ardoises d’ampélites renfermant des graptolites, un type de fossile d’animal colonial utilisé comme indicateur pour dater les strates rocheuses. Les ardoises d’ampélites sont riches en graphite et en pyrite, ce qui indique un environnement pauvre en oxygène lors de leur dépôt, favorisant ainsi la conservation des restes organiques non oxydés. Ces roches forment une dépression topographique généralisée, marquant la fin des dépôts sédimentaires paléozoïques (Silurien, il y a environ 430 millions d’années) dans cette région, étant donné qu’elles affleurent au cœur du synclinal central de Monfragüe.

Au-dessus de ces ardoises d’ampélite, une alternance de quartzite et d’ardoise est observable, avec une prédominance de cette dernière, affichant des tons gris ou noirs. Des lits stratifiés et des ondulations d’oscillation sont également visibles dans les quartzites, interprétés comme des dépôts de plates-formes marines formés sur le fond marin agité.

VIDEOS SUR L’ESTREMADURE ET LE Parc National de Monfragüe 

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LES LOGEMENTS

SIERRA DE MONFRAGUE- ESPAGNE

Trouver un hébergement dans la région de la Sierra de Monfragüe peut s’avérer complexe en raison de la moindre densité touristique de la zone. Néanmoins, plusieurs options s’offrent aux visiteurs, notamment dans des localités telles que Torrejón el Rubio, Malpartida de Plasencia et Plasencia.

À Torrejón el Rubio, en bordure du parc national de Monfragüe, l’établissement Sierra de Monfragüe propose des appartements ruraux avec connexion Wi-Fi gratuite. Cet hébergement offre une immersion authentique dans le cadre naturel environnant.

Pour une expérience plus traditionnelle, la Casa Rural Peña Falcón, également située à Torrejón el Rubio, dispose de chambres climatisées avec balcon et connexion Wi-Fi gratuite. Les hôtes peuvent profiter d’un jardin et d’un salon commun, créant une atmosphère conviviale. 

À Malpartida de Plasencia, la Casa Rural La Sierra de Monfragüe offre des chambres avec vue imprenable et accès à une piscine extérieure. Située à proximité du parc national, cette maison de campagne allie confort et proximité avec la nature. 

Pour ceux qui préfèrent séjourner en ville, Plasencia propose plusieurs hôtels bien notés, tels que l’Exe Alfonso VIII, un établissement 4 étoiles apprécié pour son emplacement central et la qualité de ses services. 

Enfin, des plateformes comme Airbnb offrent une variété de locations de vacances dans la région de Monfragüe, allant de maisons entières à des chambres privées, permettant ainsi de répondre à différents besoins et budgets.

Il est recommandé de réserver à l’avance, surtout pendant les périodes de haute saison, pour garantir la disponibilité et choisir l’hébergement qui correspond le mieux à vos attentes.

Nous trouvons finalement un hébergement propre avec un accueil chaleureux. Les chambres sont petites et sous les combles, mais elles suffisent pour nos trois nuits. Les lits sont étroits et pas très confortables, mais nous avons emporté le nécessaire dans nos valises. Malgré ces petits inconvénients, nous sommes prêts à profiter de notre séjour dans la Sierra de Monfragüe.

LIEN VERS L’ANNONCE

LA GASTRONOMIE

Toutes les informations sur la gastronomie espagnole, par région, avec commentaires sur les restaurants testés en suivant ce lien

LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

J 329 CASA MAILA – OLIVENZA ESTREMADURE ESPAGNE

La Casa Maila à Olivenza, en Estrémadure, Espagne, est un véritable havre de délices typiques de la région. Même si la pluie nous a contraints à opter pour un restaurant situé juste à côté de notre parking, et que la météo n’était pas de notre côté, notre expérience culinaire a largement compensé cet inconvénient. Cette escale imprévu s’est avérée une excellente surprise, nous permettant de découvrir la richesse des saveurs de l’Estrémadure.

Cependant, dès notre arrivée, nous avons rapidement réalisé que la barrière de la langue allait poser quelques défis. Ni le français ni l’anglais ne sont couramment parlés dans ce restaurant, ce qui a rendu la communication un peu plus complexe que prévu. En tant que voyageurs ne maîtrisant que peu l’espagnol, il a fallu quelques efforts pour comprendre le menu et les recommandations du personnel, mais la patience et la bonne volonté de tous ont permis de surmonter ces petites difficultés.

L’un des premiers éléments à noter a été un aspect que nous avons trouvé un peu surprenant : les commerçants espagnols ne semblent pas toujours très flexibles en matière de personnalisation des commandes. En effet, nous avons eu l’impression que les plats étaient conçus pour être partagés, ce qui nous a quelque peu contraints à revoir nos choix. Malgré cela, nous avons été agréablement surpris par la qualité et l’authenticité de chaque plat servi.

Le **carpaccio de solomillo**, découpé en tranches ultra-fines, a immédiatement captivé nos papilles. La texture fondante de la viande, relevée par une touche d’huile d’olive et d’épices subtiles, a sublimé la simplicité de ce plat. Il a été suivi par un **solomillo empanado**, un filet mignon pané aux herbes fraîches et accompagné de petits oignons verts croquants. Ce plat, bien que simple, était une vraie réussite, offrant un mélange de tendreté et de croustillant parfaitement équilibré.

L’un des incontournables de cette région est sans doute le **judiones con rabo de toro**. Ces gros haricots blancs, cuits lentement et baignés dans une sauce tomate riche et savoureuse, sont accompagnés de queue de taureau, un ingrédient emblématique de la cuisine d’Estrémadure. La viande était tendre, et la sauce, pleine de profondeur, apportait un goût réconfortant et authentique. Nous avons également été conquis par les **carilleras estofadas**, des joues de porc mijotées à l’étouffée, fondantes et parfaitement assaisonnées. Ces plats, typiques de la région, ont vraiment mis en lumière la richesse des produits locaux et la maîtrise des techniques de cuisson traditionnelles.

Finalement, bien que la langue et le concept de partage des plats aient été des obstacles mineurs, **la Casa Maila** nous a offert une expérience culinaire savoureuse et typiquement espagnole. Nous avons quitté le restaurant le ventre plein et le cœur satisfait, ravis d’avoir découvert un endroit authentique où la gastronomie de l’Estrémadure se dévoile dans toute sa splendeur. Si vous passez par Olivenza, ce restaurant mérite vraiment une halte pour goûter aux spécialités locales et s’immerger dans l’hospitalité espagnole.

RESTAURANT EL PUCHERO – MERIDA ESTREMADURE ESPAGNE

Le Restaurant El Puchero à Mérida, en Estrémadure, est une véritable perle culinaire qui permet de plonger dans les saveurs authentiques de la région. Bien que l’extérieur de cette petite taverne n’ait pas l’air particulièrement accueillant, et que l’accueil ne soit pas des plus chaleureux (nous arrivons à 12h45, heure de l’ouverture indiquée, mais il est repoussé à 13h45…), cela ne fait qu’ajouter au charme de cet endroit au caractère bien trempé. Une fois installés et prêts à déguster, la carte s’avère extrêmement alléchante, offrant une large variété de tapas et de plats traditionnels qui éveillent immédiatement notre appétit.

En attendant notre table, nous profitons de notre temps pour explorer le temple de Diana, un vestige impressionnant de l’époque romaine, qui nous permet de nous immerger un peu plus dans l’histoire de cette belle ville. À notre retour, nous avons hâte de nous régaler des plats proposés, et le restaurant ne tarde pas à combler nos attentes.

Nous débutons avec les Caracoles Picantones, des escargots cuits dans un jus piquant. Ce plat, qui évoque les saveurs du Maroc, est une découverte plaisante. Servis entiers, les escargots sont parfaitement cuits et baignés dans une sauce piquante qui relève leur goût tout en douceur. Nous poursuivons avec les Mojellas en salsa, des ris de veau mijotés dans une sauce tomate riche et savoureuse. Cette préparation traditionnelle est un véritable régal, avec une viande tendre qui se fond parfaitement dans la sauce bien relevée.

Ensuite, les Pimiento Rellenos de Bacalo en salsa de Gambas, des piquillos farcis à la morue accompagnés d’une sauce aux crevettes, nous surprennent par la finesse de leur présentation et la profondeur des saveurs. Les Mejillones Tigre, des moules farcies en sauce crustacés, sont tout aussi délicieux. Chaque bouchée nous plonge dans une explosion de saveurs maritimes, avec une sauce savoureuse et des moules parfaitement garnies.

Les Croquetas Caseras de la Semana, des croquettes maison garnies de fromage et de poivrons, sont une entrée douce et crémeuse, parfaitement équilibrée. Pour compléter cette série de tapas et profiter de la générosité de la cuisine espagnole, nous optons pour un Entrecot de Ternera Extremena de 400 g. Cette pièce de viande d’une qualité exceptionnelle, tendre et savoureuse, est un véritable délice. Le Pisto Casero con huevos Fritos, une ratatouille espagnole traditionnelle accompagnée d’œufs frits, vient parfaire ce repas avec ses saveurs rustiques et réconfortantes.

Enfin, pour clore ce festin, nous savourons les Croquetas Caseras de Jamon con Patatas Caseras, des croquettes au jambon accompagnées de pommes de terre maison. Ce plat est un véritable hommage à la cuisine familiale, avec des croquettes croustillantes à l’extérieur et crémeuses à l’intérieur, associées à des pommes de terre fondantes.

L’expérience culinaire au Restaurant El Puchero a été mémorable à bien des égards. Chaque plat, magnifiquement préparé et généreusement servi, nous a permis de découvrir les saveurs authentiques de l’Estrémadure. Les tapas étaient variées et pleines de caractère, et les plats principaux étaient d’une qualité exceptionnelle. Malgré le léger contretemps de l’accueil, l’atmosphère et la qualité de la cuisine ont largement compensé ce détail, faisant de ce repas un moment incontournable de notre séjour à Mérida. El Puchero est définitivement une adresse à ne pas manquer pour les amoureux de la cuisine traditionnelle espagnole.

BAR CENTRO SOCIAL – TORREJON EL RUBIO ESTREMADURE ESPAGNE

Après une longue et magnifique randonnée dans le **parc de Monfragüe**, nous étions épuisés et affamés en revenant au village de **Torrejón el Rubio**, en Estrémadure. Bien que plusieurs restaurants en altitude fussent proches de notre parcours, leurs avis n’étaient pas particulièrement encourageants. Face à ce dilemme, nous avons choisi de descendre au cœur du village, où les options étaient plus limitées, mais aussi moins touristiques, ce qui, au final, nous paraissait tout aussi prometteur. Le **Bar Centro Social** a attiré notre attention, même si les avis étaient peu nombreux. Mais parfois, c’est notre instinct qui fait la différence, et cette fois, il nous a bien guidés.

Le bar, modeste et simple, propose des **raciones** (assiettes généreuses de tapas) qui se révèlent être un vrai bonheur après une journée aussi intense. Les portions sont copieuses, et bien que le côté calorique soit évident, c’est exactement ce dont nous avions besoin pour nous remettre de notre aventure dans la nature. Nous nous sommes d’abord laissés séduire par les incontournables **patatas bravas**, ces pommes de terre frites croustillantes accompagnées d’une sauce piquante et onctueuse. Elles sont parfaitement dorées et savoureuses, un réconfort immédiat après l’effort.

Puis, pour ajouter encore un peu de gourmandise, nous avons opté pour une **assiette de fromage mixte**, un assortiment de fromages locaux, dont certains étaient légèrement affinés, apportant une saveur riche et agréable, parfaite pour contraster avec les pommes de terre. Nous avons également testé le **hamburger** et le **panini**, des choix simples mais délicieux. Le hamburger est composé d’une viande tendre et bien assaisonnée, tandis que le panini est croquant et généreusement garni, avec des ingrédients frais et savoureux.

Là où nous avons eu une agréable surprise, c’est avec le **Moraga**, un plat typique qui consiste en du porc croustillant, préparé à la manière des **gyros** mais découpé en cubes. Ce porc est parfaitement doré à l’extérieur, tout en restant tendre et juteux à l’intérieur, un vrai délice pour les amateurs de viande.

Ce repas simple mais délicieux s’est accompagné d’un **accueil extrêmement chaleureux** de la part du personnel. Bien que le cadre soit modeste et l’atmosphère décontractée, la gentillesse et l’attention des serveurs ont ajouté une touche de convivialité et d’authenticité à l’expérience. Nous avons vraiment eu l’impression de goûter à la vraie cuisine locale, dans un endroit où l’on se sent chez soi.

En résumé, le **Bar Centro Social** de Torrejón el Rubio a été une agréable surprise. C’était une expérience culinaire simple, mais chaque plat était généreux, savoureux et réconfortant. Un véritable coup de cœur dans ce petit village d’Estrémadure, où la simplicité et la qualité se rencontrent pour offrir un repas mémorable après une journée d’exploration dans la nature.

RECETTES D’ESTREMADURE

Ce soir, je vous propose un petit tour d’horizon des recettes typiques d’**Estrémadure**, une région riche en saveurs et en traditions culinaires que nous avons eu le plaisir de découvrir au cours de notre voyage. Voici un medley des plats qui ont particulièrement retenu notre attention :

1. **Les Fromages d’Estrémadure :**
L’Estrémadure est renommée pour ses fromages, un véritable délice pour les papilles. Au **Bar Centro Social de Torrejon el Rubio**, nous avons pu goûter une assiette de fromages locaux qui met en valeur des variétés telles que le **Torta del Casar**, un fromage crémeux au lait de brebis, ou encore le **Ibores**, au goût plus prononcé et légèrement piquant. Ces fromages accompagnent parfaitement les **raciones** et sont un incontournable de la région.

2. **Le Moraga :**
Plat rustique par excellence, le **Moraga** se compose de viande de porc, souvent frite ou grillée, accompagnée de frites maison tout aussi bien croustillantes et savoureuses. Ce plat est une véritable tradition dans les barbecues familiaux d’Estrémadure, où la viande de porc est cuite jusqu’à devenir tendre et savoureuse, mais aussi bien grasse, une caractéristique qui donne au **Moraga** toute sa richesse. Au **Bar Centro Social**, nous avons pu savourer ce plat, généreusement servi et parfait après une journée d’exploration.

3. **Les Patatas Revolconas :**
Originaires de la région de **Castilla y León**, les **Patatas Revolconas** (ou **Patatas Meneás**) sont un plat traditionnel d’Estrémadure que l’on retrouve dans de nombreux bars. Ce plat simple mais délicieux se compose de pommes de terre écrasées avec du **bacon croustillant** et un généreux filet d’huile d’olive. C’est un plat parfait pour accompagner une bière fraîche, avec des saveurs réconfortantes et pleines de caractère.

4. **Le Prueba de Cerdo :**
Le **Prueba de Cerdo** est un plat typique de porc au **paprika**, incontournable dans les bars et restaurants de la région. Il est né des abattoirs traditionnels où les morceaux de porc étaient testés pour vérifier la juste quantité de paprika, d’ail et de sel avant de faire les **chorizos**. Cette préparation se fait frire dans de l’huile d’olive, et si la préparation manque de couleur ou de saveur, on peut ajuster l’assaisonnement avant de garnir les boyaux. Ce plat a un goût intense et épicé, avec une touche de fumée apportée par le paprika.

5. **Le Gazpacho Estrémadurien :**
Le **gazpacho estrémadurien** est une version légèrement différente de la version andalouse classique. Il conserve la base traditionnelle à base de légumes frais, mais l’ajout de **chapelure mixée** et de **jaune d’œuf** donne à la soupe une texture plus crémeuse et épaisse. Le **paprika** ajoute une couleur rougeâtre et une légère touche fumée. Certaines variantes, comme celles servies à la **Posada El Arriero**, incluent même des morceaux de **jambon cru** et de **blancs d’œufs**, ajoutant une dimension de saveurs et de textures vraiment savoureuse.

Ces recettes sont le reflet de la générosité et de la richesse culinaire de l’Estrémadure. Chaque plat, simple mais savoureux, nous invite à découvrir une région où la nourriture n’est pas seulement un moyen de se nourrir, mais un véritable voyage dans le patrimoine et les traditions locales. Que vous soyez amateur de viande, de fromages ou de soupes crémeuses, l’Estrémadure a de quoi ravir tous les gourmands.

J 333 RESTAURANT ADEGA TIPICA O CRUZEIRO PORTUGAL

Le restaurant Adega Tipica O Cruzeiro Lda, situé à Monsanto, Portugal, offre une véritable immersion dans la cuisine traditionnelle portugaise de l’intérieur des terres. Ici, les repas sont copieux et riches en saveurs, mettant en vedette des plats traditionnels comme la feijoada (ragoût de haricots et de viande) et le Cozido à Portuguesa, un ragoût bouilli avec une variété de viandes et d’abats, ainsi que des légumes frais.

Le sanglier (javali) est une spécialité régionale appréciée dans l’Algarve et la région Centre du Portugal, souvent préparé avec des châtaignes pour un plat délicieusement copieux. Au restaurant Adega Tipica O Cruzeiro Lda, vous pourrez déguster cette spécialité, ainsi que d’autres plats traditionnels comme les Bistoques à la portugaise (steak portugais) et le riz à la lotte (Arroz de Tamboril).

En guise de tapas, l’établissement propose une assiette de champignons, d’olives, d’huile d’olive verte et de fromage, offrant ainsi un avant-goût de la diversité et de la richesse de la cuisine portugaise.

Pour plus d’informations sur la cuisine portugaise

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