MARRAKECH « La Ville Rouge » – MAROC *
MARRAKECH, la « ville rouge », tire son surnom de la couleur de ses remparts, teintés de rouge grâce à la composition de chaux et de terre, magnifiée par la lumière du soleil couchant.
Aujourd’hui, Marrakech, ou Arnakesh comme le nomment les Marocains, est loin de sa mauvaise réputation passée en termes de sécurité. Le sentiment de sécurité est omniprésent, que ce soit dans les ruelles sinueuses de la médina et des souks ou dans les quartiers modernes de Guéliz.
La ville a de nombreux attraits : pour les amateurs d’architecture, les monuments majestueux mettent en valeur le travail artisanal local. Les amateurs de shopping seront comblés par le labyrinthe des souks de la médina. Les gastronomes apprécieront la variété et la qualité des plats proposés. Les amateurs d’aventure seront séduits par les possibilités offertes par l’Atlas, du trekking au ski à l’Oukemaïden en hiver.
En ce qui concerne l’hébergement, Marrakech propose une gamme variée d’options pour tous les budgets, mais notre coup de cœur reste le Riad « La Porte de la Médina », qui offre de nombreux avantages.
– Le Riad offre un confort optimal avec ses 3 chambres climatisées équipées de leur propre salle de bain privative. La climatisation réversible est un vrai plus, surtout en hiver. Profitez également de la terrasse ensoleillée, équipée d’un barbecue et d’un tajine traditionnel. Vous trouverez également une télévision recevant toutes les chaînes françaises ainsi qu’une connexion WIFI. De plus, l’eau chaude est fournie grâce à l’énergie solaire, mais un circuit électrique est également disponible pour chauffer l’eau lorsque le soleil se fait plus rare.
– Idéalement situé dans un complexe sécurisé 24h/24, le Riad propose de nombreux services : place de parking, 3 piscines, terrain de football et de tennis, commerces de proximité, salon de coiffure, agence de voyage, distributeur de billets et restaurants.
– Vous pourrez rejoindre la médina à pied en traversant simplement la route des remparts. À quelques pas, vous arriverez au marché aux peaux, et en poursuivant un peu plus loin, vous entrerez dans la médina au niveau du souk des teinturiers.
– Facilement accessible depuis l’aéroport en évitant les embouteillages du centre ville moderne, et donc permettant ainsi aussi de sortir aisément en voiture de Marrakech pour rejoindre l’Atlas, la route d’Essaouira, de Casa ou encore de Fès en une dizaine de minutes tout au plus…
Alors, une fois logé et installé, quel programme pour la visite de Marrakech et de ses environs ? Nous allons vous détailler ci dessous votre programme possible de visite en quelques chapitres :
– La médina, les souks et la place Jemaa El Fna
– Les incontournables de MARRAKECH, à faire éventuellement en calèche
– La Palmeraie
– Les environs de MARRAKECH: La vallée de l’Ourika, l’Oukemaïden, les cascades d’Ouzoud, les chèvres dans les arganiers, Le Tizi N’test et le Tizi N’Tchika, .
LIENS VERS LES PHOTOS
J 203 MARRAKECH LA VILLE ROUGE – SA MEDINA PARTIE I *
LE SOUK AUX PEAUX – MARRAKECH *
LA MEDINA ET LE QUARTIER DES TANNEURS – MARRAKECH *
j204 – LA FABULEUSE AMBIANCE DE LA PLACE JEMAA EL FNA MEDINA DE MARRAKECH *
J206 – LA MEDINA DE MARRAKECH ET LES SOUKS AUTOUR DE JEMAA EL FNA *
REVEILLON NOUVEL AN CHEZ ALI *
J212 – SEANCE COIFFURE – AL QARIAH – MARRAKECH *
J214 – LE QUARTIER DU MELLAH MARRAKECH MAROC *
J215 – LES TOMBEAUX SAADIENS – MARRAKECH MAROC *
J 215 – LES JARDINS DE LA MENARA – MARRAKECH *
J237 – LE DESERT D’AGAFAY près de Marrakech *
BUGGY DANS LE DESERT D’AGAFAY *
J 287 LE TIZI N’TICHKA – LE COL DES PATURAGES *
LE CIRCUIT DES 3 VALLEES – ATLAS – MARRAKECH *
LA MEDINA DE MARRAKECH et LES SOUKS
La médina de Marrakech et ses souks sont véritablement un monde à part, une expérience sensorielle à part entière. Originellement alimenté par les caravanes chamelières transsahariennes, le souk de Marrakech était le cœur battant du commerce dans la région, rayonnant jusqu’en Europe.
Explorer la médina et les souks demande du temps et de la curiosité. Se perdre dans les ruelles sinueuses, se laisser guider par les bruits, les couleurs et les parfums est une aventure en soi, à savourer aussi bien de jour que de nuit. La diversité des artisans travaillant dans des conditions souvent modestes est tout simplement stupéfiante.
Malgré la densité et le foisonnement des objets exposés dans des boutiques parfois exiguës, une certaine organisation règne dans les souks. Chaque secteur regroupe des corporations par métier, offrant ainsi une variété incroyable d’artisanat.
Aujourd’hui, les souks de Marrakech attirent des visiteurs du monde entier et demeurent une vitrine exceptionnelle de l’artisanat local, toujours florissant. Avec ses 18 souks couvrant une large gamme de domaines, des babouches aux tapis en passant par le cuivre, les bijoux, les épices et bien d’autres, cette expérience reste inoubliable pour tous ceux qui la vivent.
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Nous entamons notre exploration dans la partie nord de la médina en franchissant Bab Kechich, pour rejoindre la porte voisine du souk de Bab Khmiss.
En prenant à droite sur l’avenue Bab El Khemiss, nous longeons la rue Assouel où se dévoile déjà le savoir-faire des artisans marrakchis.
Ici, la fonderie est à l’honneur, avec la fabrication de serrures, verrous et boulons.
Un peu plus loin sur la gauche, le minaret de la mosquée Atayib attire notre regard. Pensez à jeter un coup d’œil en arrière pour l’admirer sous un autre angle, avec son portail finement ouvragé à l’entrée.
Vous n’êtes plus très loin maintenant de la Médersa Ben Youssef
LA MEDERSA BEN YOUSSEF
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La Médersa Ben Youssef est un bijou d’architecture, une université théologique musulmane renommée pour sa splendeur. Située à côté de la mosquée du même nom, elle a été construite pour servir les étudiants de cette dernière.
Commandée par le sultan Abdallah al-Ghalib, sa construction s’est achevée en 1565. Elle est la plus importante et la plus grande du Maroc. Son nom rend hommage au sultan Ali Ben Youssef, qui a renforcé les défenses de Marrakech au 12e siècle.
Pendant plus de quatre siècles, elle a accueilli jusqu’à 900 personnes, venant de tous horizons, qui logeaient dans une centaine de petites chambres. Ces chambres servaient de dortoirs, de lieux de vie et de repas pour les étudiants du monde entier.
La visite de la médersa permet de découvrir la cour intérieure ainsi que l’ambiance austère des chambres, avec des panneaux explicatifs permettant de comparer les conditions de vie des étudiants urbains et ruraux. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les cours n’étaient pas dispensés à la médersa mais à la mosquée Ben Youssef. La médersa fonctionnait plutôt comme une cité universitaire.
La porte d’entrée de la Médersa débouche sur un long couloir orné de mosaïques et de poutres sculptées, baignant dans une lumière tamisée provenant de puits de lumière espacés. Ce passage mène à la cour centrale, où un vaste bassin de marbre blanc trône, jadis réservé aux ablutions.
Autour de la cour, des arcades richement décorées de motifs géométriques et floraux, ainsi que des mosaïques et des sculptures ciselées, témoignent du savoir-faire des artistes locaux. Ces œuvres somptueuses ont été réalisées à partir de matériaux précieux tels que le bois de cèdre de l’Atlas, le marbre d’Italie et le stuc.
À l’autre extrémité de la cour se trouve la salle de prière, protégée par un majestueux portail ouvragé. Cette salle se compose de trois nefs délimitées par des piliers en marbre. Une coupole en bois de cèdre ajourée surplombe l’ensemble, laissant filtrer la lumière du soleil.
Fermée en 1960, la médersa a été restaurée en 1982 pour retrouver sa splendeur et accueillir à nouveau les visiteurs.
Le bassin central en marbre, au cœur de la cour, servait aux ablutions. En face, la salle de prière est divisée en trois parties par d’imposantes colonnes également en marbre. Les visiteurs sont particulièrement impressionnés par les sculptures en bois et les ornements élégants de ces espaces.
La visite des chambres, quant à elle, révèle leur petitesse surprenante. Avec plus d’une centaine de pièces, ces espaces modestes étaient le lieu de vie des étudiants non originaires de Marrakech. Ils y déroulaient une natte pour dormir et passaient leurs journées à étudier et à partager des repas avec leurs camarades.
#medersabenyoussef #MEDERSA #BENYOUSSEF
La rue Azbert nous mène à la place Ben Youssef, l’un des sites les plus emblématiques et historiquement riches de Marrakech. Entourée de monuments historiques tels que la bibliothèque Ben Youssef, la Coupole Almoravide et la Médersa Ben Youssef Essaadia, cette place revêt une grande importance historique. Son nom est un hommage à la mosquée Ben Youssef Al-Mourabiti, qui ajoute à son aura historique.
Sur cette place animée, vous pouvez rencontrer des herboristes proposant une variété de produits naturels et des paniers colorés en osier. Continuons notre exploration avec la découverte du dôme des Almoravides.
LE DOME DES ALMORAVIDES
Le dôme des Almoravides, situé dans la ville de Marrakech, est un magnifique exemple de l’architecture almohade, datant de 1147 à 1145. Il a été découvert en 1945 lors de fouilles archéologiques qui ont révélé un complexe architectural remarquable, le Qbba Ab Qoubba al-Bu’diyyin.
Initialement enfoui sous une montagne de déchets au sud du quartier Ben Youssef, ce dôme s’intègre harmonieusement à l’ensemble monumental de la médina, comprenant la mosquée de Ben Youssef, la medersa saadienne et le palais de Dar.
La Qoubba se compose en réalité de deux parties distinctes mais tout aussi importantes : la coupole proprement dite et la fontaine. Cette configuration unique en fait un site emblématique pour la dynastie des Almoravides, lui conférant une image d’ordre et de grandeur, à la fois par son rôle historique et par les monuments qui la composent.
La première partie se présente comme un vaste espace central où trône une magnifique coupole, entourée des vestiges de petites cellules qui servaient probablement de latrines. Cette coupole surplombe un bassin rectangulaire, entouré d’une rigole.
La présence potentielle des latrines à proximité de ce bassin suggère que cet espace était utilisé comme lieu d’aisance et d’ablutions. Une inscription en écriture coufique qui ornait autrefois la base de la coupole, sur ses quatre faces internes, aurait pu éclairer ce mystère. Malheureusement, elle a été martelée, probablement après l’avènement des Almohades en 1147. Les quelques mots encore déchiffrables mentionnent le nom du fondateur, Ali Ben Youssef.
L’une des caractéristiques uniques de cette Qoubba est son plan. Son architecte a délibérément choisi de lui donner une forme rectangulaire, dessinée par les quatre piliers de sa structure extérieure, formant ainsi un rectangle qui se transforme en carré à l’intérieur, puis se métamorphose en un octogone à partir duquel émerge le petit dôme à huit côtés.
Vu de l’extérieur, ce dôme est richement orné d’arcatures et de motifs en chevrons, encadrant une étoile à sept côtés.
Tout autour se trouvent des merlons à escaliers qui suivent le plan rectangulaire et surplombent une surface percée d’arcatures, au nombre de cinq sur la longueur et de trois sur la largeur du rectangle. L’accès à l’intérieur est assuré par une double arcature outrepassée et brisée sur les deux longueurs du monument, ainsi que par un arc lobé sur ses deux largeurs.
Une fois passées ces arcades, vous vous retrouvez au-dessus d’une majestueuse coupole, témoignant d’un déploiement de magnificence sans égal. Constituée de huit grandes arêtes qui s’étendent immédiatement au-dessus de la frise épigraphique, elle affiche des arabesques florales d’une réelle beauté et forme quatre espaces vides aux coins de l’octogone qui annoncent la coupole à huit angles du sommet. Bien que le décor soit sobre et le revêtement neutre, quelques traces de coloris rouge subsistent çà et là. À proximité se trouve un deuxième ensemble architectural d’importance : une fontaine monumentale, annoncée à l’entrée par les vestiges du système de canalisation qui assurait la circulation de l’eau.
À l’est de la coupole, une citerne occupe une surface rectangulaire de 11,50 mètres de long sur 5,50 mètres de large. Sa toiture est formée d’une voûte sphérique en maçonnerie. À l’intérieur, un mur d’appui divise la citerne en deux parties presque égales.
Des canalisations souterraines en terre cuite acheminaient l’eau jusqu’à la citerne, grâce au système ancestral de drainage des eaux souterraines à la surface, appelé les khettaras. Cette eau recueillie alimentait ensuite les latrines et la fontaine à travers cinq ouvertures. La voûte de la citerne comportait six orifices destinés à laisser entrer l’air et la lumière à l’intérieur. La citerne était construite en pierre, noyée dans un béton de chaux.
Dans les souks berbères, n’hésitez pas à explorer les fondouks, d’anciens caravansérails qui ressemblent à d’immenses riads à ciel ouvert, où les artisans d’un même métier se regroupent. Vous trouverez également de nombreuses boutiques de souvenirs, un régal pour les yeux.
Dans cet univers, les prix sont négociables. Il faut savoir marchander fermement, c’est une partie intégrante de la culture locale. Parfois, il est nécessaire de diviser le prix initial par deux, voire par cinq. La règle d’or : ne pas hésiter à partir si le prix ne convient pas. Souvent, les vendeurs vous rappelleront et seront prêts à revoir leur offre. Si cela ne fonctionne pas, c’est que votre offre est trop basse ; ajustez-la et essayez avec un autre vendeur. Ils vendent tous plus ou moins les mêmes produits !
Au cours de votre exploration, ne manquez pas le souk des sacochiers, un petit passage où les teintures sont réalisées, ou encore la Kissaria Bennis, idéale pour dénicher des petites robes détente pour vos soirées.
Après avoir déambulé dans tous les fondouks (ne manquez pas les fondouks de tanneurs), les impasses, dirigez vous vers la place Mouassine
PLACE MOUASSINE
La place Mouassine constitue un remarquable ensemble urbain datant de l’époque saadienne. Au centre, la mosquée, achevée vers 1571, se distingue par une cour carrée ornée d’une vasque centrale et une salle de prière en forme de T.
Son minaret, trapu, s’élève à 19 mètres seulement. À ses côtés, les annexes, comprenant un hammam autrefois unifié, aujourd’hui séparé pour hommes et femmes.
La fontaine abreuvoir, richement décorée de zellige, de plâtre et de bois sculptés et peints, se compose de trois baies ouvertes couvrant un bassin latéral pour les hommes, un réservoir central et un abreuvoir pour les animaux. Un système ingénieux de canalisations alimentait l’ensemble en eau.
Les annexes abritaient également une bibliothèque et une médersa. Le quartier environnant était réservé aux notables liés au pouvoir saadien, comme en témoignent les ruelles historiques telles que Derb Chorfa Lakbir ou Derb Chorfa Seghir.
On y trouve aujourd’hui des bazars d’antiquités, des ateliers de tissage, des espaces d’exposition et des salons de thé à visiter.
LE JARDIN SECRET
Le Jardin Secret est un véritable trésor de la médina de Marrakech, préservant l’essence même de l’art des jardins, de l’architecture et de l’hydraulique arabes. Cet espace emblématique est composé de deux riads distincts, chacun avec son propre jardin.
Dans le jardin exotique, on trouve une variété de plantes et d’arbres originaires des cinq continents, soigneusement sélectionnés pour leur capacité à prospérer dans le climat de Marrakech. À l’opposé, la Dar, une habitation traditionnelle, ne peut pas accueillir d’arbres en raison de ses modestes dimensions.
Les riads sont entourés de hauts murs qui créent un oasis de tranquillité loin de l’agitation extérieure. Les jardins sont organisés autour de grandes vasques en marbre, avec des allées surélevées divisant les espaces en quatre parterres. Au centre se trouve une fontaine ou une vasque, entourée de verdure luxuriante.
Les édifices principaux des riads sont ornés de portiques à arcs brisés ou à linteaux, avec des plafonds aux poutres apparentes et des fenêtres basses. Les logements des domestiques et les locaux de service étaient autrefois situés dans des dars annexes, aujourd’hui disparues.
Le Jardin Secret met en valeur l’artisanat marocain avec l’utilisation du tadelakt, du zellij et du bejmat pour les revêtements muraux, ainsi que des pièces en bois de cèdre marqueté et des plâtres sculptés à la main. L’ensemble crée une atmosphère de raffinement et de beauté, reflétant l’importance historique et culturelle de ce lieu exceptionnel.
Le Jardin Secret perpétue la tradition des jardins islamiques en divisant l’espace en quatre plates-bandes, symbolisant le paradis terrestre décrit dans le Coran. Au cœur de ce jardin, comme dans de nombreux jardins islamiques, se trouve une source d’eau. Les fontaines, les vasques en marbre et les bassins créent une ambiance de sérénité et de beauté, où la lumière joue à travers l’eau en mouvement.
Dans la culture musulmane, l’eau revêt une grande importance spirituelle. Les ablutions rituelles avant la prière en sont un exemple, symbolisant la purification physique et spirituelle. L’eau est également associée à la vie et à la grâce divine, comme le décrit le Coran, où les rivières et les sources sont des signes de bénédiction. Les fontaines, les puits et les sources occupent donc une place centrale dans la civilisation islamique, tant sur le plan symbolique que pratique.
Au centre des maisons et des mosquées se trouvent souvent des fontaines, rappelant l’importance de l’eau dans la vie quotidienne et spirituelle. De même, à Marrakech, on suppose qu’à l’origine, il y avait un puits ou une source au centre de la ville, symbolisant son importance et son harmonie. Cette tradition reflète la croyance en une connexion profonde entre l’eau, la vie et la spiritualité dans la culture musulmane.
L’histoire de Marrakech est intimement liée à celle de l’eau, un élément vital qui a posé des défis constants en matière de disponibilité. Dès l’établissement des Almoravides dans la plaine où Marrakech allait prospérer au XIe siècle, la question de l’approvisionnement en eau s’est posée. Initialement, des puits ont été creusés pour répondre aux besoins de la petite communauté, mais rapidement, ces sources se sont avérées insuffisantes face à la croissance rapide de la ville.
C’est alors qu’a été développée la technique des khettaras, un système hydraulique ingénieux consistant en des galeries souterraines drainantes.
Ces galeries interceptent l’eau de la nappe phréatique et la dirigent vers la surface, où elle est recueillie dans de grands bassins. De là, l’eau était distribuée dans toute la ville par des canalisations étanches. Sous la dynastie Almohade, Marrakech est devenue célèbre pour ses khettaras, lui valant le titre de « capitale des eaux cachées ». Ce système d’approvisionnement en eau a permis d’alimenter les mosquées, les hammams, les fontaines et même certaines grandes demeures comme le Jardin Secret.
Aujourd’hui, les vestiges de ce système de distribution d’eau sont encore visibles, témoignant de l’ingéniosité et de la sophistication de l’approvisionnement en eau de l’époque. La préservation de ces infrastructures hydrauliques anciennes rappelle l’importance vitale de l’eau dans le développement et la prospérité de Marrakech.
La description du Jardin Secret met en lumière son caractère exceptionnel, mêlant architecture locale et éléments de prestige comme la gubba et la tour, symboles de pouvoir. Ces caractéristiques témoignent du statut des propriétaires du riad et ajoutent à son unicité dans le paysage de Marrakech.
En reprenant le chemin du retour, vous passerez devant la magnifique fontaine Chouf, un autre joyau architectural de la médina. Plus loin sur la gauche, vous trouverez un complexe dédié à l’artisanat féminin, offrant un aperçu fascinant du travail de ces femmes dans divers domaines artisanaux.
Il est toujours enrichissant d’admirer le savoir-faire artisanal en direct, et cette expérience vous permettra de découvrir la créativité et la maîtrise technique de ces femmes talentueuses.
EN DEHORS DES REMPARTS – LE MARCHE AUX PEAUX – SOUK JELD
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Le marché aux peaux, ou Souk Jeld, offre une expérience authentique loin des sentiers touristiques habituels de Marrakech.
C’est un lieu où les éleveurs des montagnes se rassemblent pour vendre leurs peaux de bêtes, qui seront ensuite traitées par les tanneurs à proximité.
L’atmosphère y est résolument commerciale, et les transactions se font souvent au terme de négociations serrées.
Pas de contrat écrit ici, une simple poignée de main suffit à sceller l’accord.
Ce marché est un véritable reflet de la vie locale et de ses traditions, et sa relative discrétion en fait un endroit unique à découvrir pour les visiteurs en quête d’authenticité.
LE QUARTIER DES TANNEURS
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Le quartier des tanneurs est un lieu incontournable à Marrakech, reconnaissable à son odeur distinctive et à l’activité frénétique qui s’y déroule. Les tanneurs travaillent le cuir depuis des générations, perpétuant ainsi une tradition artisanale ancienne.
Bien que les racoleurs puissent vous proposer des visites guidées pour quelques dirhams, vous pouvez également explorer le quartier par vous-même. Assurez-vous simplement d’apporter un bouquet de menthe pour atténuer l’odeur forte qui y règne.
En vous promenant dans le quartier, ne manquez pas les nombreux commerces de cuir qui offrent souvent des terrasses offrant des vues magnifiques sur les bassins et l’activité animée du quartier.
LE SOUK DES TEINTURIERS
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Le souk des teinturiers est en effet un lieu fascinant où vous pouvez découvrir le processus de teinture traditionnelle. Les cuves de colorants naturels offrent un spectacle visuel captivant, avec une variété étonnante de couleurs vives.
Lors de votre visite, vous aurez probablement l’occasion d’assister à une démonstration du processus de teinture, où les artisans vous montreront les différentes étapes et les matériaux utilisés pour créer les teintes vibrantes des tissus.
N’oubliez pas d’explorer les boutiques environnantes pour trouver des produits teints à la main uniques, tels que des écharpes, des tissus et des vêtements, qui peuvent être de beaux souvenirs de votre voyage à Marrakech. Et si vous êtes intéressé par l’apprentissage de ces techniques ancestrales, vous pourriez même trouver des ateliers où vous pourriez participer et créer votre propre pièce teinte à la main.
#SOUKDESTEINTURIERS #COLOR #TEINTURE
LE SOUK DES CUIVRES ET LE SOUK DES DINANDIERS
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Le souk des cuivres et le souk des dinandiers sont des endroits fascinants à découvrir à Marrakech. Ces quartiers regorgent d’ateliers où les artisans travaillent le cuivre et le fer pour créer une variété d’objets artisanaux, allant des ustensiles de cuisine aux lanternes et aux décorations complexes.
En vous promenant dans ces souks, vous serez immergé dans l’atmosphère animée de la médina, avec le son du martèlement du métal remplissant les ruelles étroites. Bien que la densité des rues puisse rendre la navigation un peu difficile, suivre le son des artisans est souvent la meilleure façon de trouver ces quartiers.
Lors de votre visite, vous pourrez admirer le savoir-faire des artisans et peut-être même acheter quelques-unes de leurs créations uniques pour ramener chez vous en souvenir de votre voyage à Marrakech.
N’oubliez pas d’être respectueux lorsque vous prenez des photos, car certains artisans peuvent préférer ne pas être photographiés pendant qu’ils travaillent.
LA PLACE DES EPICES
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La place des épices à Marrakech est un véritable paradis pour les amateurs de saveurs et de couleurs. En vous promenant à travers ce marché animé, vous serez enveloppé par un mélange enivrant d’arômes provenant des épices fraîchement moulues et des herbes aromatiques soigneusement disposées sur les étals colorés.
Outre les épices, la place offre également une variété de produits pharmaceutiques traditionnels, tels que des remèdes contre le rhume, les rhumatismes et d’autres maux courants. Vous pourrez même trouver des produits naturels pour la perte de poids ou la cicatrisation.
N’hésitez pas à flâner parmi les étals, à admirer les couleurs vives des produits et à discuter avec les vendeurs pour en apprendre davantage sur les épices et les remèdes traditionnels marocains. C’est une expérience sensorielle unique qui éveillera tous vos sens.
LES ARTISANS
Se perdre dans le quartier des artisans de Marrakech est une expérience authentique et enrichissante. Vous découvrirez une myriade de trésors artisanaux, des textiles traditionnels comme les djellabas et les babouches aux articles en cuir de qualité et aux délices sucrés des pâtisseries orientales. Mais ce qui rend cette expérience vraiment spéciale, ce sont les rencontres avec les artisans locaux, véritables maîtres de leur métier, qui partagent avec passion leur savoir-faire et leur héritage culturel.
Le quartier regorge de talents, des maroquiniers aux menuisiers spécialisés dans le bois de thuya d’Essaouira. Vous serez étonné de voir avec quelle habileté ces artisans façonnent des objets uniques à la main, que ce soit une ceinture en cuir sur mesure ou des pièces de mobilier exquis. Et n’oubliez pas de jeter un œil aux souks spécialisés, comme celui de Bab Khmiss, où vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour vos projets de menuiserie, de la réparation de portes et de meubles à l’achat de meubles traditionnels marocains comme les salons marocains.
En somme, une visite dans le quartier des artisans de Marrakech est une immersion fascinante dans l’artisanat et la culture marocains, où chaque objet raconte une histoire et où chaque rencontre laisse une impression durable.
La diversité des métiers et des commerces dans les rues autour du souk des artisans de Marrakech est vraiment impressionnante. De l’autre côté des jardins de Bab El Khmiss, la rue s’anime avec une multitude de boutiques proposant une variété de produits, des légumes frais aux articles de brocante. C’est un véritable melting-pot où vous pouvez découvrir des trésors inattendus et des marchandises uniques.
En continuant votre promenade le long de cette rue animée, vous arriverez à Bab Lakhmiss, actuellement en restauration en cette année 2023. Cette porte emblématique est un témoignage vivant de l’histoire de Marrakech, et sa rénovation contribuera à préserver ce patrimoine pour les générations futures.
#souksdemarrakech #souks #médina #khmiss #artisanat #voyageavecnous
LE CLOU DE LA VISITE : LA PLACE JEMAA EL FNA
Le clou de notre visite : la célèbre Place Jemaa El Fna. Il n’y a tout simplement rien de comparable ! L’ambiance qui y règne est unique en son genre, un véritable spectacle à ciel ouvert. Imaginez un mélange époustouflant de spectacles de rue, de marchands et de délices de la street-food ! C’est un lieu à découvrir et à redécouvrir, de jour comme de nuit, car son charme ne faiblit jamais. Attention cependant : il faut parfois payer pour prendre des photos, mais ne vous laissez pas décourager par les tarifs exorbitants. Un petit pourboire suffira généralement !
Et n’oubliez pas de jeter un œil au passage Moulay Rachid qui mène à la place, une rue commerçante où vous pourrez dénicher des trésors à petits prix ! Vous y trouverez des robes ravissantes à prix cassés, des pâtisseries à seulement 5 MAD, et une multitude de restaurants avec terrasse pour vous imprégner de l’atmosphère animée de Marrakech.
Au cœur de la place, une effervescence sans pareille vous attend. Des spectacles de rue à foison : des conteurs captivants, des boxeurs défiant l’impossible, une multitude de jeux divertissants, et même des femmes talentueuses vous proposant des motifs en henné, les fameuses #nekacha. Vous croiserez également les danseurs Gnaouis, venus tout droit d’Essaouira, dont les mouvements envoûtants vous transporteront dans un autre univers. Sans oublier les dresseurs d’animaux intrépides, jonglant avec des singes, des pigeons, des serpents, et même des cobras et des najas !
Et que serait la place sans ses stands traditionnels ? Des étals regorgeant de jus de fruits frais, à déguster pour se rafraîchir sous le soleil éclatant, ainsi que des stands de street-food proposant des mets audacieux qui testeront sûrement votre estomac !
Et pour les plus aventureux en matière culinaire, il est impératif de goûter au bouillon d’escargots, une spécialité proposée par quelques stands. Pour seulement 20 MAD, vous pourrez déguster un bol de ces délices, les escargots cuits dans leur coquille, baignant dans un bouillon épicé. C’est une expérience gustative à ne pas manquer ! Pour en savoir plus sur les délices de la cuisine marocaine, vous pouvez consulter notre article sur UN PLAT UN JOUR LA CUISINE MAROCAINE (voyageavecnous.com).
Plus au nord de la place, une multitude de stands vous attendent avec des trésors à découvrir. Vous pourrez y trouver des produits de beauté comme l’huile d’argan, de l’encens naturel, des amulettes, des photophores, ainsi que de magnifiques lampes en étain. C’est un véritable paradis pour les amateurs de shopping et les amateurs de souvenirs exotiques !
LA KOUTOUBIA ET LES SOUKS AUTOUR DE LA PLACE JEMAA EL FNA
La Koutoubia est une merveille à ne pas manquer lors de votre visite à Marrakech. Pour se garer en journée, le parking situé derrière la Koutoubia est une option idéale. De là, vous pouvez entamer une agréable promenade tout autour de cette magnifique mosquée. En suivant le chemin vers la gauche, vous arriverez directement à la place Jemaa El Fna. C’est particulièrement pratique si vous avez besoin de changer de l’argent, car l’Hôtel Ali est idéalement situé à proximité. De plus, si vous souhaitez utiliser les calèches pour explorer la ville, c’est également un point de départ parfait !
En prenant le chemin vers la droite, vous découvrirez un magnifique jardin offrant une vue imprenable sur la Koutoubia. Ce jardin est un véritable havre de paix, parsemé de fleurs éclatantes et doté de bancs pour vous reposer. C’est également la voie à emprunter si vous souhaitez rejoindre le mellah et le quartier juif de Marrakech.
Même en journée, la place Jemaa El Fna conserve son charme, bien que moins animée que le soir (voir ci-dessus). L’atmosphère y est toujours agréable et propice à la flânerie.
Dans les environs, les souks déploient leurs étals proposant une multitude de produits : vêtements, souvenirs, artisanat local, et bien plus encore.
Cependant, soyez prudent, car cette partie des souks est souvent plus chère et les prix affichés peuvent être gonflés. Il est souvent judicieux de négocier et de diviser les prix indiqués par 10. De plus, il est bon de garder à l’esprit que de nombreux produits proviennent généralement de Chine, alors assurez-vous de trouver des articles authentiques si tel est votre souhait.
#PLACEJEMAAELFNA #JemaaElFna #Jemaa
LE MELLAH – QUARTIER JUIF DE MARRAKECH
Depuis la place Jemaa El Fna, nous empruntons la rue du Riad Zitoun Lakdim en direction du Mellah, le quartier juif de Marrakech. C’est un vendredi, certaines échoppes restent fermées malgré l’heure avancée, ce qui rend la rue particulièrement calme. C’est parfait, cela nous donne l’opportunité d’admirer les superbes portes décorées et les étals d’épices qui jalonnent notre chemin, annonçant notre arrivée imminente au Mellah.
Nous débouchons finalement sur la splendide place des Fernandiers. Tout autour, l’ambiance est paisible et aérée. La place a été rénovée il y a trois ans, dotée d’une fontaine centrale et de quelques palmiers fraîchement plantés. Une pergola encercle la place, tandis qu’un antique eucalyptus trône majestueusement dans le coin sud-est. Depuis sa hauteur, il observe les ferblantiers affairés dans leurs boutiques, alignées soigneusement tout autour de la place. Ces artisans travaillent le fer blanc sous toutes ses formes, et les objets insolites exposés sauront sûrement vous charmer. De plus, vous n’aurez pas à craindre d’être harcelé par des vendeurs à chaque coup d’œil, et les prix sont généralement très raisonnables.
Autrefois, ce sont les Juifs qui fabriquaient ces objets en fer blanc. Aujourd’hui, la tradition perdure et vous pouvez découvrir cet artisanat authentique dans ce cadre pittoresque. Entre les échoppes, quelques cafés offrent des pauses ombragées, idéales pour observer les cigognes se regroupant sur les remparts du palais el-Badi, ajoutant une touche de grâce à ce tableau envoûtant.
De l’autre côté de la chaussée, à l’angle nord-est de la place, s’ouvre une entrée menant au Mellah. Juste sur votre gauche, légèrement décalée par rapport à l’entrée, vous trouverez la kyssaria des bijoutiers. Deux galeries, dont l’une dotée d’un patio intérieur, accueillent une quarantaine de boutiques. Autrefois, le quartier juif abritait les meilleurs bijoutiers de Marrakech. Bien que l’activité traditionnelle persiste, les bijoux proposés proviennent désormais de tout le pays. Vous pourrez y dénicher une variété impressionnante d’articles, allant des ceintures en or ajouré aux bracelets, fibules, mains de Fatima, et pièces en or ou en argent. À partir de 16h30, une criée des bijoux anime les lieux, offrant une expérience unique et animée.
Le Mellah de Marrakech a été érigé en 1558, sous le règne de Moulay Abdallah. Ce quartier historique, imprégné de culture et de tradition, vous invite à plonger dans l’histoire fascinante de la ville ocre.
Pour embellir sa ville, le sultan saâdien a su exploiter le talent de la population juive qui avait fui l’Espagne. En retour, ces derniers ont trouvé refuge dans le nouveau quartier cloisonné, sous la protection du palais royal. Aujourd’hui, la grande majorité des familles juives de Marrakech ont quitté le Mellah.
De l’extérieur, les hauts murs du Mellah lui confèrent toujours une certaine isolation au cœur de la médina de Marrakech. Seules quelques portes, fermées à clef le soir, permettent d’accéder à ce vieux quartier. À l’intérieur, des bâtiments imposants surplombent des rues aux tracés réguliers, parallèles ou perpendiculaires. Les murs, le bois et les éléments architecturaux arborent des couleurs sobres, conférant au quartier une esthétique homogène et authentique.
L’ensemble dégage une atmosphère de quartier historique préservé, où les rénovations sont encore rares, ce qui confère au Mellah un charme particulier. De nombreuses maisons, d’apparence simple et parfois délabrées, contribuent à cette ambiance authentique.
Malgré sa modestie, le Mellah demeure un lieu d’une intense activité, souvent plus animé que d’autres quartiers de la Médina. Les nombreuses échoppes qui s’y sont établies participent à cette effervescence.
Les prix pratiqués sont souvent plus abordables, adaptés aux moyens de la clientèle locale. Il est même à noter que certains marchands des souks de Marrakech viennent s’y approvisionner. Cette réputation en fait un endroit où l’on peut dénicher les meilleures affaires de la ville, mais il est conseillé de rester vigilant et de négocier avec fermeté.
Le plus ancien marché du Mellah est le grand souk des épices, situé à l’entrée près de la place des Ferblantiers. Bien qu’il ressemble aux souks, il présente quelques particularités. Les étagères sont garnies de volumineux cônes d’épices en poudre, offrant un festival de couleurs et de senteurs. Safran, cumin, coriandre ou ras-el-hanout, leur fraîcheur est incomparable avec ceux des autres marchés. La vente en gros ou en détail garantit des prix toujours satisfaisants pour l’acheteur. Au cœur du Mellah, deux entrepôts regorgent de sacs d’herbes aromatiques ou médicinales, où se déroulent chaque matin jusqu’à 14h deux criées aux épices. La criée berbère ne fonctionne pas le vendredi, tandis que la juive est fermée le samedi.
En plus des épices, les échoppes du Mellah regorgent de produits et d’onguents pour les soins du corps. Vous y trouverez de l’argile blanche ou mauritanienne pour le visage et la peau, des pierres pour les pieds, de la nigelle pour combattre le rhume, des plantes pour favoriser la perte de poids ou prévenir la chute des cheveux, et bien plus encore. Sans oublier les nombreuses boutiques de tisanes, de parfums, d’encens minéraux ou végétaux, ainsi que les savons et les rouge-à-lèvres berbères.
Le marché couvert abrite également de nombreuses boutiques de tissus de haute qualité. Sur demande, les artisans confectionnent des rideaux, des coussins, des djellabas, et bien d’autres articles selon les préférences du client.
À l’intérieur du Mellah, la visite des deux synagogues est autorisée moyennant quelques dirhams (le prix n’est pas fixe). L’une d’entre elles, la synagogue « Neguidim », a été érigée à la fin du XIXe siècle. Elle se compose de trois petites pièces. On y accède par une porte anonyme menant à une entrée sombre qui donne directement sur la pièce rectangulaire réservée aux femmes. La synagogue proprement dite, de dimensions modestes, se trouve en enfilade. Sur le mur de Sion se dresse un tabernacle simple, tandis que l’arche est placée contre le mur ouest de la pièce. Des bancs en terre rouge, recouverts de textiles colorés et de petits coussins, longent les murs. Au centre de la synagogue, entre le tabernacle et l’arche, se trouve une rangée de sièges en bois.
L’autre synagogue du Mellah, nommée « Alzama », a une histoire fascinante. Elle a été construite par les expulsés d’Espagne en 1492, suite à l’édit de la Reine Isabelle et du Roi Ferdinand ordonnant l’expulsion des juifs d’Espagne. Rabbi Yitzhak Delouya, qui avait vécu en Espagne, est arrivé à Marrakech après cette expulsion. Il a joué un rôle crucial dans la communauté juive de la ville en tant que président du tribunal rabbinique et président de la communauté des expulsés. C’est sous sa direction que la « synagogue El Azama », également connue sous le nom de « synagogue des expulsés », a été construite peu de temps après son arrivée à Marrakech.
L’histoire des Juifs au Maroc remonte à des temps anciens, jusqu’à l’époque du roi Salomon et de la domination romaine. Les Juifs et les Berbères ont coexisté au Maroc tout au long de son histoire. Marrakech elle-même a été fondée par le sultan des Almoravides, Youssef Ben Tachfin, en 1062, et a toujours accueilli une communauté juive. En 1269, de nouveaux Juifs se sont installés dans la ville, avec Rabbi Yéhoudah Djiane du sud de l’Espagne comme chef de la communauté. À la fin du XVe siècle, de nombreux réfugiés d’Espagne et du Portugal sont arrivés à Marrakech, mais la majorité de la communauté était déjà constituée par les Juifs de l’Atlas, présents depuis des siècles.
Au XVIe siècle, un tournant majeur s’est produit à Marrakech lorsque la ville est devenue un important centre pour les convertis souhaitant retourner au judaïsme. Progressivement, les descendants des expulsés d’Espagne et du Portugal ont pris la tête de la communauté juive, de génération en génération. À cette époque, les Juifs de Marrakech vivaient dans différents quartiers de la ville, jusqu’à ce que le sultan ordonne en 1557 leur regroupement au Mellah. Ce quartier, spécialement désigné pour la communauté juive, est devenu le foyer de près de 30 000 Juifs, unifiant ainsi la population juive de la ville.
Au XIXe siècle, la population du Mellah a encore augmenté avec l’arrivée de réfugiés des montagnes de l’Atlas, ce qui a fait de Marrakech la plus grande communauté juive du Maroc. Cette période a vu le Mellah prospérer comme jamais auparavant, devenant le cœur battant de la vie juive à Marrakech.
La synagogue Alzama se distingue par son architecture caractéristique, faisant partie d’une série de bâtiments disposés autour d’un patio central soigneusement entretenu. Les peintures et les zelliges du patio mêlent avec élégance le blanc et le bleu. Une innovation récente au Maroc, la paroi orientale a été agrémentée d’une galerie (ezrat nachim) réservée aux femmes. Auparavant, les femmes se tenaient soit à l’entrée de la synagogue, soit dans une pièce séparée. L’arche de bois, initialement mobile, a été remplacée par une arche de marbre située près du mur oriental. À l’intérieur de la synagogue, les murs sont ornés de peintures, conférant à l’ensemble une atmosphère moins intime que celle de la synagogue Neguidim. À l’étage supérieur de la synagogue Alzama se trouvent une yechiva (salle d’étude) et les services communautaires.
Le cimetière de Marrakech s’étend sur une superficie de 52 dounams (1 dounam = 1 000 m²), une unité de mesure héritée de l’ancien empire ottoman, encore utilisée en Israël, en Jordanie, au Liban et en Turquie. Il s’agit du plus grand cimetière des communautés juives du Maroc.
La disposition des parcelles est spécifique à la ville de Marrakech. Le cimetière comporte des sections réservées aux enfants, où reposent plus de 7000 victimes de la maladie du typhus, ainsi qu’une section pour les adultes et une autre pour les femmes. Autour du cimetière, dans le périmètre, sont enterrés les justes, les juges et les érudits de la ville, dans la foi en la protection et la garde proclamées par Rabbi Mordekhai Ben Attar, afin que l’ennemi ne franchisse pas le seuil.
Ce lieu sacré abrite les tombes de rabbins et de « hassidim » qui ont diffusé la Torah au sein de la communauté de Marrakech et dans toute la région. Parmi eux, nous pouvons citer Rabbi Hanania Hacohen, Rabbi Yitzhak Delouya, Rabbi Moshe Halioua, Rabbi Abraham Abitbol, Rabbi Shlomo Amar, Rabbi David Hazan, Rabbi Abraham Azoulay, Rabbi Mordekhai Ben Attar, Rabbi Shlomo ben Tamsot et Rabbi Pinhas Hacohen Azog.
LE TOUR EN CALECHE – LE QUARTIER HISTORIQUE
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Le tour en calèche à Marrakech offre une expérience unique pour découvrir le quartier historique de la ville. Le point de départ habituel est la place Jemaa El Fna. Là aussi, il est important de négocier le prix ! Ne dépensez pas plus de 250 MAD pour la visite, qui dure environ 3 heures et inclut les arrêts pour les visites des plus beaux monuments et endroits de la ville. Vous pouvez utiliser ce lien pour localiser le point de départ : [https://goo.gl/maps/7DuSFegbBW56bg649]
Le minaret de la Koutoubia à Marrakech est souvent votre seul point de repère dans la ville ; visible de loin, il indique l’endroit où vous pourrez garer votre véhicule ! Vous pouvez utiliser ce lien pour localiser le minaret : [https://goo.gl/maps/7DezZhkGYgVCrEFS9](https://goo.gl/maps/7DezZhkGYgVCrEFS9)
L’un des arrêts fréquents lors du tour en calèche est le Palais El-Badi, réputé pour accueillir le festival du rire. C’est un endroit romantique par excellence, où vous trouverez de nombreuses cigognes. Ne manquez pas l’opportunité de monter sur la terrasse pour les observer de plus près ! Vous pouvez utiliser ce lien pour localiser le Palais El-Badi : [https://goo.gl/maps/d2pwkrdSHwb1WYKq7](https://goo.gl/maps/d2pwkrdSHwb1WYKq7)
PALAIS EL-BADI
Le Palais El-Badi est un exemple remarquable de l’architecture et de la culture marocaines. Construit au XVIe siècle, ce palais témoigne de la grandeur de la dynastie saadienne et de la beauté de l’art et du design marocains.
Également connu sous le nom de Badia, le Palais El-Badi a été érigé par le plus illustre des souverains saadiens, Ahmed Al Mansour Al Dahbi, surnommé le doré. Les travaux de construction ont débuté en décembre 1578, peu de temps après l’accession au trône du sultan, et ont duré seize ans.
Ce palais était destiné à symboliser la puissance et la richesse du sultan, ainsi qu’à servir de vitrine de son opulence et de son influence. Il a été construit en combinant des éléments des styles architecturaux traditionnels marocains et européens. Ornée de mosaïques complexes, de colonnes de marbre et de sculptures élaborées, la magnificence du palais était sans pareille. Il abritait également le harem du sultan, comprenant plus de 500 femmes.
Pour ériger cette œuvre grandiose, le sultan choisit l’emplacement nord-est de la Kasbah almohade. Cette situation avait l’avantage d’être adjacente aux appartements privés du sultan. Le Palais El Badi était destiné à accueillir des fêtes somptueuses et des audiences solennelles, où la splendeur du souverain pouvait s’exprimer devant l’élite du royaume et les délégations étrangères. En tant qu’espace de représentation, il a inspiré de nombreux récits et poèmes.
Le Palais El Badi illustre de manière impressionnante l’architecture marocaine. Construit dans un style traditionnel, il présente une grande cour centrale entourée de quatre ailes. Les murs sont ornés de mosaïques et de sculptures complexes, tandis que les colonnes sont en marbre. Au centre de la cour se trouve une vaste piscine, entourée de jardins luxuriants et de fontaines. Le palais abrite également plusieurs salles plus petites, destinées à des réunions et des réceptions privées.
L’ensemble palatial comprend une cour rectangulaire de 135 mètres sur 110 mètres, au milieu de laquelle se trouve un bassin de 90 mètres sur 20 mètres.
De chaque côté de ce bassin central, deux parterres sont ornés d’arbres, tandis que les angles du palais sont occupés par des bassins rectangulaires de 30 mètres sur 10 mètres. Autour de l’immense cour du Palais El Badi se dressent les ruines imposantes d’anciens pavillons, témoignant de la grandeur passée de ce lieu.
La disposition générale et le décor du Palais El Badi attestent d’une influence de Grenade, son plan étant vraisemblablement inspiré du palais de l’Alhambra. Les descriptions anciennes décrivent également le somptueux décor du Badia, que nous ne connaissons aujourd’hui que par le biais des décors des tombeaux saadiens.
Malheureusement, le Badia a été détruit au XVIIe siècle. Les travaux de démolition ont commencé vers 1696 et ont duré une dizaine d’années. Une grande partie de ses matériaux aurait été transportée à Meknès pour être réutilisée dans la construction de la ville royale de Moulay Ismail (1677-1727).
En 1953, une campagne de fouilles a été lancée. Elle a permis de mettre au jour un grand nombre de structures importantes, offrant ainsi quelques détails sur le plan d’ensemble du palais.
Le Palais El Badi occupe une place essentielle dans l’histoire et la culture de Marrakech. Il constitue un symbole du passé glorieux de la ville, rappelant la splendeur de la dynastie saadienne.
Par ailleurs, il est une attraction touristique très prisée, attirant des milliers de visiteurs chaque année. De plus, le palais accueille divers événements culturels tels que des concerts et des expositions d’art.
La visite commence souvent par l’exploration du labyrinthe souterrain, aujourd’hui utilisé pour des expositions sur l’histoire de Marrakech. À noter également les magnifiques photographies datant de 1921, qui offrent un aperçu des métiers d’autrefois : des manèges à gauche, un coiffeur sur la place Jemaa el Fna à droite. Ces images sont des témoignages précieux de la vie quotidienne à cette époque.
À la sortie du labyrinthe, nous débouchons sur un ancien ensemble d’habitations situé au nord-est de la Koubba al Khamsiniyya (le pavillon des audiences), qui aurait été réservé au séjour des ambassades étrangères. Dans l’angle nord du palais, vous découvrirez une annexe abritant le minbar de la Koutoubia, une chaire en bois utilisée par l’imam lors de la prière. Cet élément est remarquable dans l’art hispano-mauresque et résidait auparavant dans la mosquée de la Koutoubia.
En longeant sur la droite après avoir franchi le pont, nous arrivons à un ensemble de ruines sur la droite. De là, nous pouvons accéder à l’ancienne prison du Palais. Ne manquons pas la vue à 180 degrés sur le palais depuis sa terrasse. Nous pouvons également profiter d’une vue très intéressante sur la ville, avec la silhouette reconnaissable de la Koutoubia. De plus, c’est une excellente occasion de s’approcher des cigognes qui peuplent les murs du Palais.
Autre arrêt incontournable le Palais de la Bahia https://goo.gl/maps/ofcn236jodkt1X326
PALAIS DE LA BAHIA
Le Palais de la Bahia, comme son nom l’indique, est un éclat de beauté, un magnifique bâtiment orné de plafonds sculptés, de bois précieux, de zelliges et de moucharabiehs, avec des patios agrémentés de fleurs.
Construit au XIXe siècle, le Palais de la Bahia est un joyau architectural composé de pièces richement décorées de stucs, de peintures et de mosaïques à couper le souffle, entouré d’un ensemble de jardins. Il était conçu pour être le plus grand palais de son époque, et il demeure encore aujourd’hui le plus vaste de la médina, s’étendant sur près de deux hectares.
Comme d’autres édifices contemporains dans d’autres régions, le Palais de la Bahia visait à saisir l’essence du style islamique et marocain. Ses jardins s’étendent sur 8 000 m², avec des pièces donnant sur de charmantes cours intérieures.
Le Palais de la Bahia fut créé à la fin du 19ème siècle par le grand vizir Ahmed Ben Moussa, également connu sous le nom de Ba Hmad, et son père, le chambellan Moussa Ben Mbarek El Boukhari, pour un usage personnel. La construction de ce palais fut ordonnée par Ahmed Ben Moussa à la fin de sa vie, entre 1894 et 1900.
À l’intérieur du palais, le harem comprend une vaste cour ornée d’un bassin central, entourée de pièces destinées aux concubines. À cette époque, l’esclave noir Abou Ahmed accédait au pouvoir et à la richesse, et il fit construire le Palais de la Bahia en faisant appel à des artisans de Fès.
Dans cette merveille architecturale qu’est le Palais de la Bahia, chaque coin révèle une nouvelle splendeur, une nouvelle harmonie architecturale et paysagère. Découvrez une succession de cours, de jardins, de salons et de dépendances rivalisant de beauté. La grande cour d’entrée, ombragée par d’immenses arbres, accueille le visiteur avec majesté. Puis, explorez le petit Riad entouré de salles et de niches, suivi de la petite cour à ciel ouvert, où les chambres abritaient autrefois les appartements du maître.
Admirez la cour d’honneur, impressionnante par ses dimensions de 50 m sur 30, et sa salle de conseil fastueuse. Le grand Riad vous charmera avec sa végétation luxuriante encadrée de salles et de niches artistiquement décorées de zelliges, de plâtre et de bois sculptés et peints avec une rare finesse.
Au-delà du palais, l’agdal Ba Hmad s’étendait comme un immense verger, avec ses carrés de cultures irrigués par un bassin central.
En quittant le palais, ne manquez pas de visiter les musées Dar Si Saïd et Tiskiwin, qui se trouvent à proximité, pour prolonger votre immersion dans l’histoire et la culture marocaines.
LES TOMBEAUX SAADIENS
Garons nous rue de la kasbah, bordée d’échoppes de souvenirs et de restaurants snacks. Nous arrivons sur une
En nous aventurant dans la rue de la Kasbah, bordée d’échoppes de souvenirs et de restaurants, nous débouchons sur une magnifique place dominée par la Mosquée Moulay El Yazid. Autrefois une place royale almohade, elle est devenue saâdienne puis alaouite au fil des siècles.
Prenez un moment pour contempler cette mosquée, qui remonte à la fin du XIIe siècle. Au fil du temps, elle a été restaurée à plusieurs reprises, au XVIe siècle, puis au XVIIIe, et encore à l’aube du XXIe siècle. Malgré les vicissitudes du temps, elle rivalise de beauté avec la célèbre Koutoubia.
Sa particularité réside dans son plan en forme de T, ses cours et courettes à ciel ouvert, son minaret richement orné et sa magnifique chaire à prêcher, témoignant du raffinement de l’architecture marocaine.
Entrez maintenant dans les Tombeaux saâdiens pour découvrir l’une des plus remarquables nécropoles royales du Maroc.
Les Tombeaux saâdiens sont un témoignage saisissant de l’histoire riche et de la culture profonde du pays. Érigés au XVIe siècle, ces tombeaux reflètent la puissance et la splendeur de la dynastie saadienne.
Ils constituent une attraction touristique très prisée, offrant aux visiteurs un aperçu captivant du passé et une opportunité unique d’explorer l’architecture sophistiquée et la conception élaborée du site.
Les Tombeaux saâdiens ont été érigés durant la seconde moitié du XVIe siècle par le sultan Ahmad al-Mansur, troisième souverain de la dynastie saadienne.
Ces sépultures étaient destinées à honorer les ancêtres du sultan et étaient conçues pour témoigner de manière grandiose de sa puissance et de sa richesse. Situées dans la mosquée de la Kasbah, édifiée en 1557 et l’une des plus anciennes du Maroc, les tombes se composent de deux sections principales, chacune abritant plusieurs chambres et ornées de sculptures en stuc complexes et de tuiles colorées.
L’ensemble funéraire comprend deux grandes coupoles. La première, dite aux douze colonnes en marbre de Carrare, abrite les dépouilles du bâtisseur Ahmed ΕΙ Mansour (1578-1603) et de trois de ses successeurs. Elle se compose de trois salles : la salle du Mihrab, la salle médiane dite aux Douze colonnes, et la salle des Trois niches.
C’est dans la salle médiane, la plus somptueuse de l’ensemble, que repose le bâtisseur.
La salle du Mihrab, qui servait d’oratoire à l’époque des Saâdiens, accueillera ultérieurement des tombes alaouites au XVIIIe siècle, dont celle du sultan Moulay Al Yazid, décédé en 1792.
Dans le second ensemble, appelé Qobba Lalla Massaouda, se trouvent les sépultures de son père et de sa mère, Lalla Massouda. D’autres membres des familles royales saâdienne et alaouite y ont également été inhumés.
L’architecture des Tombeaux saâdiens atteint un niveau d’excellence remarquable : les ornements en zellige, en marbre, en plâtre, en stuc et en bois constituent de véritables chefs-d’œuvre, témoignant du savoir-faire exceptionnel des artisans de l’époque.
Les Tombeaux saâdiens sont réputés pour leur architecture et leur design uniques. Les murs des tombes sont ornés de sculptures en stuc complexes représentant des scènes de la mythologie et de l’histoire islamique.
Les plafonds sont richement décorés de carreaux colorés et de lustres élaborés, tandis que les sols sont revêtus de mosaïques complexes.
Les tombes comprennent également plusieurs chambres en forme de dôme, ornées de motifs géométriques complexes et d’arabesques. L’ensemble crée une impression de grandeur et de beauté, faisant des Tombeaux saâdiens un spectacle véritablement remarquable à contempler.
Absolument ! Les Tombeaux saâdiens sont en effet un exemple saisissant de l’histoire et de la culture du Maroc. Leur construction au XVIe siècle témoigne de la puissance et de la grandeur de la dynastie saadienne.
Leur architecture unique, avec ses sculptures en stuc complexes, ses carreaux colorés et ses lustres ornés, en fait une destination touristique prisée.
Ces tombeaux sont bien plus que de simples monuments historiques ; ils sont des témoins vivants du passé glorieux du Maroc et de son héritage culturel.
Préserver ces sites est essentiel pour les générations futures afin qu’elles puissent également apprécier et apprendre de cet héritage précieux.
GUELIZ & LA VILLE NOUVELLE
La ville nouvelle de Marrakech, notamment Gueliz, offre une atmosphère séduisante avec ses grands magasins, ses restaurants à la mode européenne et sa vie urbaine moderne. Parmi ses attraits figurent les célèbres Jardins Majorelle, un havre de verdure et de tranquillité au cœur de la ville.
Le Boulevard Mohammed V et ses rues avoisinantes sont des lieux incontournables pour faire du shopping, avec des enseignes internationales comme H&M, Celio, Adidas, et bien d’autres encore disponibles au centre commercial du Carré Eden. C’est un endroit où l’on peut profiter pleinement de l’ambiance animée de la ville tout en découvrant une facette moderne de Marrakech.
L’avenue Mohammed V abrite également des établissements prestigieux tels que l’Hôtel Radisson Blu, renommé pour son service de qualité, ainsi que son restaurant réputé.
En ce qui concerne les restaurants, Mama Mia, Le Loft et le Bagatelle offrent une expérience culinaire à la française, avec des plats savoureux et raffinés.
En plus des restaurants, l’avenue regorge de boutiques de souvenirs où vous pouvez trouver des articles authentiques à des prix fixes. Vous y trouverez également des agences immobilières et des agences de voyage proposant des excursions à la demi-journée ou à la journée vers des sites incontournables des environs de Marrakech, tels que les cascades d’Ouzoud, la vallée de l’Ourika, Oukemaïden, Ouarzazate, Agafay, ainsi que des circuits plus longs vers le désert de Merzouga ou l’Erg Chebbi.
LE JARDIN MAJORELLE
Le Jardin Majorelle, étalé sur une superficie de 9000 mètres carrés aujourd’hui, était autrefois une source d’inspiration pour le peintre Jacques Majorelle.
Aujourd’hui, il est devenu l’un des jardins les plus enchanteurs et mystiques du Maroc.
Créé sur une période de quarante ans et ouvert au public en 1947, ce joyau est entouré de murs et offre un labyrinthe d’allées entrelacées, de niveaux superposés et de bâtiments de style mauresque et Art déco aux couleurs vibrantes.
Ce jardin est une collection impressionnante de plantes et d’arbres exotiques provenant des quatre coins du monde, conçue à la fois comme un sanctuaire et un laboratoire par le peintre français Jacques Majorelle à partir de 1922.
Vous y trouverez une variété de cactus, de palmiers, de bambous, ainsi qu’une multitude de plantes de jardin et aquatiques.
En 1980, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, tombés sous le charme du Maroc depuis leur découverte du pays en 1966, décident d’acheter le Jardin Majorelle pour le sauver d’un projet de complexe hôtelier qui aurait conduit à sa destruction.
Les nouveaux propriétaires choisissent de s’installer dans la villa de l’artiste Jacques Majorelle, rebaptisée Villa Oasis.
Yves Saint Laurent, imprégné par la beauté et l’atmosphère unique du jardin, déclare : »
Depuis de nombreuses années, je trouve dans le jardin Majorelle une source inépuisable d’inspiration et j’ai souvent rêvé à ses couleurs qui sont uniques ».
Comparé au célèbre jardin de la Ménara, le Jardin Majorelle est réputé pour son ambiance plus agréable, notamment en raison de sa végétation abondante de feuillus. Pour une visite optimale, il est recommandé de réserver à l’avance.
GRAND COMPLEXE DES POTERIES ROUTE D’ESSAOUIRA
Le grand complexe des poteries sur la route d’Essaouira, situé juste après le centre commercial MARJANE sur la gauche, offre une alternative intéressante aux souks de la ville.
Ici, vous trouverez un village artisanal regroupant des métiers tels que la vannerie, la poterie, la forge et la confection de zellige.
Les artisans proposent souvent des visites de leurs ateliers, où vous pourrez observer le processus de fabrication, des fours aux découpes de zelliges.
Les prix dans ce complexe sont généralement plus abordables que dans le centre-ville, ce qui permet aux visiteurs d’avoir une idée plus précise des tarifs, même s’il est toujours possible de négocier.
Par exemple, un lavabo en zellige de 1 mètre sur 0,6 mètre peut coûter environ 800 MAD. Les frais d’envoi en France sont d’environ 600 MAD, ce qui reste très raisonnable.
#artisanat #zellige #poterie #vannerie #villageartisanal #marrakech #voyagevaecnous
LA PALMERAIE
C’est là que vous trouverez également de grands groupes hôteliers et résidence hôtelières. A l’écart du centre-ville, la palmeraie offre quelques attraits et en particulier la possibilité de faire des promenades à dos de dromadaire !
La palmeraie de Marrakech est un vaste espace de palmiers situé aux abords de la ville. C’est une oasis naturelle qui offre une escapade rafraîchissante et paisible loin de l’agitation urbaine. Avec plus de 100 000 palmiers dattiers, la palmeraie s’étend sur des kilomètres carrés et constitue un paysage emblématique de Marrakech.
Outre les palmiers, la palmeraie abrite également de nombreuses villas, hôtels de luxe, terrains de golf et spas. De nombreux visiteurs viennent ici pour profiter de l’ambiance tranquille et des activités de plein air telles que l’équitation, les balades en quad et les excursions en chameau.
La palmeraie est également connue pour ses nombreux restaurants et lieux de divertissement qui proposent des soirées sous les étoiles dans un cadre authentique et pittoresque. C’est un endroit idéal pour se détendre et se ressourcer tout en découvrant la beauté naturelle de Marrakech.
A voir aussi au lever ou au coucher du soleil
ou encore du quad
#PALMERAIE#DROMADAIRE #quad
HAMMAMS & MASSAGES
Vous êtes sur le point de plonger dans une expérience inoubliable : les hammams et les massages. Au Maroc, à Marrakech en particulier, succomber à cette tentation est incontournable. Les hammams mixtes ont fleuri, proposant des prestations d’une qualité exceptionnelle.
À l’origine, le hammam était bien plus qu’un simple bain, c’était un rituel de purification du corps et de l’âme, un lieu où les rencontres se faisaient aussi bien avec soi-même qu’avec les autres.
Pour les visiteurs occidentaux, les hammams mixtes sont à privilégier. Leur atmosphère y est plus sereine, propice à l’introspection.
Dès votre arrivée, un peignoir, des chaussons et un sous-vêtement jetable vous sont gracieusement fournis. Vous êtes ensuite conduit dans un hammam individuel, préservant ainsi votre intimité. À l’intérieur, vous inhalerez la vapeur d’eau chaude, souvent agrémentée d’eucalyptus et de sauge, qui libère les sinus et facilite la respiration.
SOIREE DINER -SPECTACLE CHEZ ALI
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Une soirée dîner-spectacle chez Ali. C’est un peu comme entrer dans un conte des Mille et Une Nuits, mais en vrai ! On peut presque sentir l’excitation monter en découvrant cet endroit sur la carte.
Imagine un peu : des ruelles étroites, des lumières chatoyantes, et là, au détour d’une rue, le spectacle commence ! On peut presque entendre le battement des tambours, sentir l’odeur enivrante des épices dans l’air. C’est sûr, on est dans l’ambiance.
Et puis, le repas ! On entend dire qu’il est royal, digne des plus grands sultans. Des mets succulents, des portions si généreuses qu’on se demande si on pourra tout manger. Mais c’est ça aussi, l’expérience. Se laisser emporter par cette profusion de saveurs, comme si chaque bouchée était une nouvelle aventure.
Et puis, cerise sur le gâteau, ces soirées sont mémorables, été comme hiver. Tu peux même célébrer le réveillon de la Saint-Sylvestre ici ! C’est pas merveilleux, ça ? Une soirée à jamais gravée dans nos souvenirs, où l’on se sent transporté dans un autre monde, un monde où le rêve et la réalité se confondent.
Pour la VIDEO de la FANTASIA suivez ce lien : VIDEO FANTASIA CHEZ ALI
#DINERSPECTACLECHEZALI #CHEZALI #FANTASIA
LES JARDINS DE L’AGDAL
Oh là là, les Jardins de l’Agdal ! Découverts au XIIe siècle sous le règne du sultan Abd El Moumen, ces jardins sont un véritable trésor historique à Marrakech. Imagine un peu cette époque lointaine, où les Almohades ont façonné ces lieux avec tant de soin et de génie !
Le nom même, « Agdal », résonne comme une invitation à la découverte, signifiant simplement « jardin » en français. Et quel jardin ! Contrairement aux jardins occidentaux, ceux-ci sont des oasis de plaisir et de contemplation, conçus pour émerveiller les sens.
Les arbres, plantés il y a des siècles, offrent une véritable symphonie de couleurs et de parfums. Des oliviers majestueux, des orangers généreux, des grenadiers et des abricotiers viennent composer ce tableau enchanteur. Et la conception de ces jardins relève d’un véritable génie, alliant techniques d’agriculture et d’irrigation.
Mais ce n’est pas tout ! Les Jardins de l’Agdal sont bien plus qu’un simple lieu de verdure. Ils sont imprégnés de symbolique, véritables reflets du paradis dans la culture musulmane. Chaque arbre, chaque élément, est chargé de sens, évoquant la bienveillance d’Allah et la félicité éternelle.
Et imagine-toi te promenant entre ces pavillons et terrasses, la fraîcheur de l’ombre t’entourant, tandis que ton regard se perd au-delà des arbres, jusqu’aux sommets du Haut-Atlas. C’est comme une véritable oasis de paix, où le temps semble suspendu.
Les Jardins de l’Agdal sont bien plus qu’un simple jardin. Ils sont une invitation à la contemplation, à la sérénité, où chaque visiteur peut trouver repos pour son âme et réconfort pour ses yeux. Et le fait que les portes s’ouvrent les vendredis et dimanches ajoute encore à cette atmosphère de quiétude et de plaisir.
LES JARDINS DE LA MENARA
À quelques pas du cœur palpitant de Marrakech, se trouve un trésor d’architecture et de culture islamiques : les Jardins de la Menara. Ces jardins, prisés depuis des siècles, sont un exemple remarquable de conception unique et d’importance culturelle.
Le nom même, « La Menara », évoque la lumière qui guide, ou même un repère pour marquer le chemin. Sous les Almohades, ce terme était communément utilisé pour désigner des lieux importants, comme une citerne à Ceuta, une porte à Tunis ou même un palais à Kairouan.
Et lorsque l’on se promène dans ces jardins, on peut sentir cette histoire ancienne imprégner chaque recoin. Les arbres majestueux, les bassins scintillants, tout semble avoir été conçu pour émerveiller et inspirer.
Mais ce ne sont pas seulement les éléments physiques qui rendent ces jardins si spéciaux. C’est aussi l’atmosphère qui y règne, un mélange enivrant de calme et de majesté. C’est comme si le temps ralentissait ici, permettant aux visiteurs de se reconnecter avec la nature et l’histoire.
Les Jardins de la Menara sont bien plus qu’un simple endroit où l’on se promène. Ils sont une véritable ode à la beauté et à la grandeur de la culture islamique, un lieu où l’on peut se perdre et se retrouver en même temps. Et c’est cette dualité qui les rend si spéciaux, si uniques.
La Ménara de Marrakech, une véritable merveille conçue par le savant, législateur et architecte andalou Hajibn Yaich de Malaga, est bien plus qu’un simple jardin. Avec ses vastes 88 hectares, elle est un témoignage exceptionnel de l’ingéniosité humaine. Son immense bassin, creusé dès l’époque Almohade sous l’ordre du calife Abdelmoumen Ben Ali Algoumi en 1157, en est le cœur battant.
Imagine-toi un instant devant ce bassin majestueux, s’étendant sur 200 mètres de longueur et 150 mètres de largeur. C’est un spectacle à couper le souffle ! Et ce qui est encore plus remarquable, c’est le système ingénieux qui l’alimente en eau. À l’époque almohade, les techniques avancées des khettaras, déjà utilisées à l’époque almoravide, étaient employées pour exploiter les nappes souterraines. Mais ce n’est pas tout : d’autres méthodes astucieuses étaient également utilisées pour capter les eaux des oueds de l’Atlas, provenant de la ville d’Aghmat.
Ces réalisations techniques, combinées à la beauté naturelle des lieux, font de la Ménara un joyau de l’occident musulman. C’est un endroit où l’on peut ressentir la puissance de l’histoire et l’ingéniosité de l’homme, le tout dans un cadre d’une beauté à couper le souffle.
Le bassin gigantesque de la Ménara avait plusieurs desseins, dont l’irrigation des jardins avoisinants et la régulation des flux d’eau pour les seguías et les khettaras. Mais ce n’est pas tout : savais-tu qu’il servait également d’aire d’entraînement à la natation pour les soldats de l’armée Almohade ? Oui, tu as bien entendu ! Ces guerriers étaient préparés à traverser la Méditerranée en direction de l’Andalousie, et ce bassin était leur terrain d’entraînement. C’est tout simplement fascinant de penser à ces scènes d’entraînement se déroulant il y a des siècles dans ce cadre majestueux.
Sous la dynastie des Saadiens, le jardin a subi plusieurs restaurations, et un pavillon a été érigé. Imagine-toi ce pavillon, avec son belvédère offrant une vue imprenable sur les environs. Entouré d’un haut mur en pisé, cet édifice était un véritable bijou architectural. Son toit pyramidal de tuiles vertes lui donnait un charme tout particulier.
À l’intérieur, au rez-de-chaussée, quatre piliers massifs accueillaient les visiteurs, tandis que l’étage supérieur, accessible par un escalier étroit, offrait un balcon spacieux pour contempler les alentours. Et quelle surprise de découvrir une inscription honorant le prophète Muhammad, datant de 1286 de l’Hégire (869-70) ! C’est comme un véritable trésor caché, une fenêtre ouverte sur l’histoire.
Les jardins de la Ménara, bâtis à l’origine par la dynastie almohade comme zone agricole protégée par des murs et des tours, ont évolué au fil des siècles. Ils ont été agrandis, améliorés, embellis. Mais malgré ces changements, ils ont toujours conservé leur essence, offrant aux sultans du Maroc un lieu de détente et de méditation, un havre de paix au cœur de Marrakech.
Les jardins de la Ménara sont vraiment uniques en leur genre, n’est-ce pas ? Divisés en quatre sections distinctes, ils offrent une expérience immersive et variée à chaque visiteur.
Imagine-toi te promenant dans le jardin principal, entouré d’une végétation luxuriante et d’arbres fruitiers. C’est comme être transporté dans un véritable paradis terrestre, où chaque pas révèle une nouvelle merveille de la nature.
Puis, tu arrives à la zone de la piscine, où un grand pavillon se dresse majestueusement, entouré de plusieurs bâtiments plus petits. C’est l’endroit idéal pour se détendre au bord de l’eau et se laisser bercer par la tranquillité des lieux.
Ensuite, tu explores le verger, rempli d’oliviers centenaires et d’autres plantes fruitières. L’air est embaumé par le parfum des fruits mûrs, et tu te sens connecté à la terre et à ses richesses.
Et enfin, tu arrives à la tour, offrant une vue à couper le souffle sur le paysage environnant. C’est comme si tu pouvais toucher le ciel du bout des doigts, et tu te sens libre, comme un oiseau survolant les terres du Maroc.
Ces jardins sont bien plus qu’une simple attraction touristique. Ils sont un véritable joyau de l’architecture et de la culture islamiques, rappelant avec élégance le riche patrimoine du Maroc. Chaque visite est une plongée dans l’histoire et la beauté, une expérience à ne pas manquer lors d’un séjour à Marrakech.
LA ROUTE DU TIZI N’TEST
ARTICLE SUR LE TIZI N’TEST
LA VALLEE DE L’OURIKA
La vallée de l’Ourika, à seulement une heure et demie de route de Marrakech, est un véritable havre de paix, que l’on soit en plein été ou en plein hiver. C’est l’endroit idéal pour tous les habitants de Marrakech qui cherchent à échapper à la chaleur étouffante de la ville et à retrouver la fraîcheur revigorante des cours d’eau et de la montagne.
En été, lorsque les températures grimpent, la vallée de l’Ourika offre une échappatoire bienvenue. Ses rivières cristallines serpentent à travers des paysages spectaculaires, offrant des refuges naturels où il fait bon se rafraîchir les pieds et se détendre à l’ombre des arbres.
En hiver, lorsque les sommets de l’Atlas se parent d’un manteau blanc, la vallée de l’Ourika se transforme en un véritable paradis enneigé. Les montagnes offrent des panoramas à couper le souffle, tandis que les ruisseaux gelés scintillent sous le soleil hivernal.
Que ce soit pour une randonnée à travers les sentiers montagneux, une baignade rafraîchissante dans les eaux vives de la rivière, ou simplement pour profiter du calme et de la beauté de la nature, la vallée de l’Ourika a de quoi combler toutes les envies d’évasion et de dépaysement. C’est un véritable trésor naturel, à découvrir absolument lors d’un séjour à Marrakech.
Après une demi-heure de route principalement à deux voies, nous voilà en train de pénétrer dans les contreforts de l’Atlas, juste après avoir dépassé la ville de l’Ourika. C’est là que l’aventure commence réellement.
Alors que nous progressons, nous traversons de nombreux villages de potiers, où l’artisanat local est à l’honneur. Sur le flanc des montagnes, les premiers villages en pisé, principalement habités par des Berbères, commencent à se dessiner. Le long des routes sinueuses, nous croisons des vendeurs de poteries aux couleurs vives, des marchands de bijoux étincelants, ainsi que des étals proposant une multitude de pierres, le tout ajoutant une touche de couleur et de vie à notre trajet.
En continuant notre route, nous longeons la vallée de l’Ourika, suivant les méandres de la rivière du même nom. Le long de ses rives, de nombreux restaurants accueillent les voyageurs affamés, offrant l’occasion de déguster de délicieux tajines les pieds dans l’eau, une expérience culinaire à ne pas manquer.
Finalement, nous atteignons Setti Fatma, où le parking est incontournable et où l’accompagnement d’un guide est presque imposé. Ici, de nombreuses échoppes attirent l’attention des visiteurs, proposant fruits, légumes et souvenirs colorés. Récemment, une nouveauté : la viande n’est plus laissée au soleil mais est désormais couverte, du moins presque ! C’est une véritable immersion dans la culture et la vie locale, où chaque détail raconte une histoire et invite à la découverte.
Outre les restaurants les pieds dans l’eau, l’attrait de cet endroit en cul-de-sac réside dans la présence de sept cascades à proximité.
Le chemin pour y accéder est relativement facile jusqu’à la troisième cascade, ponctué par de nombreuses échoppes colorées. Cependant, il est conseillé d’être bien équipé en chaussures, car le terrain peut parfois être glissant !
Une nouveauté récente : le cours d’eau a été dévié après les cascades pour irriguer les arbres fruitiers environnants, ajoutant ainsi une touche de verdure et de fraîcheur à ce paysage déjà enchanteur. C’est une expérience à ne pas manquer lors de votre visite à Setti Fatma, offrant un spectacle naturel à couper le souffle et des souvenirs inoubliables à emporter avec vous.
Ne manquez surtout pas l’opportunité de déjeuner au bord de l’eau, surtout en été, dans l’un des nombreux restaurants qui proposent cette expérience unique.
Les menus sont très abordables, généralement aux alentours de 120 MAD pour une entrée, un plat et un dessert. Et en plus de vous régaler de délicieux mets locaux, vous aurez le plaisir de profiter de l’ambiance festive et chaleureuse qui règne dans ces lieux.
C’est une occasion parfaite pour se détendre, se rafraîchir et savourer pleinement la beauté naturelle de l’endroit tout en partageant un repas convivial avec vos proches. Une expérience inoubliable à ne pas manquer lors de votre visite à Setti Fatma !
Nous tenons à souligner un peu en hauteur le restaurant-café Jardin des Cascades, où les prix sont légèrement plus élevés, mais où le service est de qualité et les tajines sont préparés avec soin. Une particularité assez remarquable : ils proposent même de la bière, une évolution plutôt incroyable des temps modernes !
Une autre nouveauté à noter est la présence de nombreuses échoppes qui vous offrent la possibilité de vous habiller en tenue traditionnelle amazighe pour seulement 5 MAD. Visiblement, cette proposition attire de nombreux visiteurs, offrant ainsi une expérience ludique et immersive dans la culture locale.
De plus, vous trouverez de nombreuses possibilités d’excursions en poney, à cheval ou même à dos de dromadaire, une manière originale et amusante d’explorer davantage la beauté naturelle de la région environnante. C’est une opportunité à ne pas manquer pour vivre une aventure unique et mémorable lors de votre séjour à Setti Fatma.
En dehors de profiter des restaurants les pieds dans l’eau (et surtout en hiver), il est toujours intéressant de trouver d’autres options pour se restaurer ! Nous avons remarqué la KASBAH de l’Ourika, un restaurant bien situé qui propose une cuisine traditionnelle de bonne qualité (et cela signifie également sans alcool).
Bien que lors de notre dernier passage, nous ayons été un peu déçus, ce restaurant reste une option à considérer pour savourer des plats authentiques et apprécier l’ambiance paisible et pittoresque de la vallée de l’Ourika. Parfois, il vaut la peine de donner une seconde chance à un endroit, surtout s’il offre une cuisine locale authentique et un cadre agréable pour se détendre après une journée bien remplie d’exploration.
N’oubliez pas de jeter un œil sur notre article consacré à la GASTRONOMIE MAROCAINE
LE PARADIS DU SAFRAN
Sur la route de l’Ourika, une visite incontournable est celle du « Paradis du safran ». Cette ferme écologique, ouverte depuis 2012, offre un circuit didactique très intéressant sur la culture et la production du safran.
Bien que fermé les lundis et mardis, et ouvert jusqu’à 16 heures les autres jours, il est préférable d’arriver avant 15 heures pour avoir le temps de profiter pleinement de la visite et de toutes les activités proposées sur place. C’est une opportunité unique d’en apprendre davantage sur cette épice précieuse et de découvrir les techniques de culture et de récolte qui lui sont associées. Une expérience enrichissante à ne pas manquer lors de votre exploration de la région de l’Ourika !
Au « Paradis du safran », vous aurez l’occasion de découvrir un magnifique jardin botanique bio, où vous pourrez admirer une variété de plantes telles que le safran, des plantes médicinales, des agrumes et des arbres fruitiers exotiques. Les fruits sont même à la disposition des promeneurs, une véritable invitation à goûter les saveurs locales et à se rafraîchir en chemin.
En longeant le jardin sur la gauche, vous pourrez observer de près le lieu de culture des crocus, ces fleurs précieuses dont est extrait le safran, une expérience fascinante pour ceux qui s’intéressent à l’agriculture et à la botanique.
Au bout du chemin, un magnifique espace de détente vous attend autour d’un point d’eau, où vous pourrez vous relaxer en observant les ânes paître tranquillement ou en admirant les sommets enneigés de l’Atlas tout proche. C’est un endroit idéal pour se ressourcer et se connecter avec la nature dans un cadre paisible et enchanteur.
Sur le chemin du retour depuis le « Paradis du safran », ne manquez pas le sentier sensoriel pieds nus.
Ce sentier vous emmène à travers un tunnel floral très odorant, où vous pourrez expérimenter différentes sensations sous vos pieds : feuilles, pierres, bois, pommes de pin, écorces de bananiers, gravier, sable, écorce d’arganier, romarin et lavande, ainsi que de l’absinthe. Chaque pas est une nouvelle découverte sensorielle, et la sensation est très agréable, surtout si vous prenez le temps de vous arrêter à chaque pas pour respirer profondément et vous imprégner de votre environnement.
C’est une expérience immersive et relaxante, parfaite pour se reconnecter avec la nature et stimuler vos sens de manière unique. N’hésitez pas à profiter pleinement de cette expérience enrichissante lors de votre visite au « Paradis du safran ».
À la sortie du tunnel sensoriel, une expérience rafraîchissante vous attend avec des bains d’eau froide, et je veux dire vraiment froide ! Ces bains sont enrichis avec diverses plantes médicinales pour une sensation revitalisante. Mais ne vous inquiétez pas, après cette expérience revigorante, vous aurez droit au réconfort d’un bain chaud pour apaiser vos sens et vous détendre.
Ensuite, prenez soin de vos pieds fatigués avec de l’huile d’argan biologique, gracieusement mise à votre disposition. C’est une touche agréable pour terminer cette visite sensorielle.
À la fin de votre visite, vous serez invités à vous attabler à la table d’hôte, où vous pourrez déguster une tisane bio concoctée à partir de 10 plantes aromatiques, délicieusement parfumée au safran. Vous aurez également l’occasion de savourer des fruits frais, des cacahuètes torréfiées provenant du village voisin, des olives et de l’huile d’olive dans laquelle vous pourrez tremper un délicieux pain local aux graines. C’est une manière parfaite de clôturer votre visite en appréciant les saveurs locales et en partageant des moments conviviaux autour d’une table bien garnie.
Écoutons maintenant notre hôte, passionné par l’histoire de son aventure, et plongeons dans les livrets mis à disposition pour mieux comprendre le safran et ses subtilités.
Tout d’abord, il est important de savoir que la fleur du Crocus Sativus L., avec ses 6 pétales violets, pousse en automne, protégée par une gaine blanche. Elle est caractérisée par trois étamines de pollen et trois stigmates rouges, ce qui équivaut à trois filaments de safran. La plante de safran appartient à la famille des Iridacées, sous-famille Crocoïdes. Robuste, elle se cultive généralement entre 650 et 1200 mètres d’altitude et peut supporter des températures allant de -20°C à +50°C.
Sur les deux hectares de terrain, environ six tonnes de bulbes de safran sont plantés, ce qui équivaut à environ 600 000 bulbes. Il faut une équipe de 20 personnes pendant une semaine pour les planter à la main. Ces bulbes restent en place pendant plusieurs années et seront remplacés en cas de besoin, garantissant ainsi une production continue de safran de qualité. C’est une entreprise impressionnante qui demande un travail méticuleux et une attention constante à chaque étape du processus de culture.
La floraison et la récolte du safran ont lieu chaque année en automne, plus précisément en novembre, pendant une période de trois à quatre semaines. Cette période de récolte est décalée par rapport aux crocus qui fleurissent en Europe au printemps.
La récolte du safran est un processus minutieux qui commence tôt le matin. Les femmes berbères, souvent une cinquantaine, cueillent les fleurs et en extraient les trois filaments de safran. La récolte doit être terminée chaque jour car de nouvelles fleurs apparaissent pendant la nuit. Après la cueillette, les filaments sont séchés dans des déshydrateurs pendant environ 30 minutes à une température d’environ 40°C. Récolter 1 gramme de safran nécessite environ 3 heures et demie de travail. Pour obtenir 1 kilogramme de safran, il faut récolter environ 150 000 à 200 000 fleurs.
En raison de sa grande valeur, le safran est souvent falsifié. Il est important de savoir distinguer un vrai safran d’une falsification. Les filaments de safran authentiques présentent toujours une large ouverture en forme de trompette ou de corolle à leur extrémité. Le safran de qualité doit être protégé de la lumière car celle-ci altère sa couleur et son arôme. Lorsqu’un filament de safran est mis dans de l’eau froide, il doit flotter en surface et l’eau doit rester transparente. En revanche, un filament falsifié descend immédiatement au fond de l’eau et colore celle-ci en jaune, orange, rouge ou rose, rendant l’eau trouble.
Les falsifications du safran peuvent inclure des matériaux tels que des cheveux, des plumes de poules, du papier et du plastique colorés, des barbes de maïs, du curcuma, du souci, de la viande séchée, etc. De plus, un filament de safran véritable colore les doigts mouillés en jaune, alors qu’un colorant artificiel prendra plus de temps à partir.
Il est également courant de trouver des parties jaunes et blanches dans le safran qui ne colorent pas et n’ont pas d’arôme, ce sont les parties inférieures des filaments.
Le safran est souvent surnommé « L’Or Rouge » en raison de sa grande valeur. Un safran bio de qualité est certifié selon la norme ISO 3632. En Suisse, il peut être certifié avec le label BIOBourgeon.
L’OUKEMAÏDEN
Oukemaïden, à environ 1 heure 30 de Marrakech en empruntant la même route que pour se rendre à l’Ourika mais en bifurquant à droite, est principalement connue comme une station de ski en hiver. Cependant, ses paysages pittoresques et ses villages valent également le détour, même en été. Il est parfois possible de skier à l’Oukemaïden dès le mois d’octobre.
LE DESERT D’AGAFAY
Le Désert d’Agafay offre une expérience désertique unique à seulement une heure de Marrakech. Contrairement aux déserts de sable traditionnels, Agafay se caractérise par ses vastes étendues de pierres et de sable doré, offrant un paysage à couper le souffle. Avec les sommets enneigés de l’Atlas en arrière-plan, cette région offre un contraste saisissant entre le désert et les montagnes enneigées, surtout pendant les mois d’hiver.
LES CASCADES D’OUZOUD
Nous sommes actuellement en route vers les cascades d’Ouzoud, une escapade que nous avons planifiée pour échapper à la chaleur de Marrakech. Nous sillonnons à travers les montagnes et les gorges, découvrant progressivement un paysage spectaculaire qui nous entoure.
Enfin arrivés aux cascades, nous sommes accueillis par un spectacle impressionnant : les chutes d’eau majestueuses qui s’élancent depuis une falaise haute de près de 110 mètres. L’atmosphère est imprégnée de fraîcheur et de verdure, avec des oliviers et des bougainvilliers qui ajoutent des touches de couleur à ce paysage déjà magnifique.
LE TIZI N’TICHKA
La route vertigineuse du Tizi n’Tichka s’étend sur environ 200 km.
Elle traverse le Haut Atlas et est considérée comme l’une des plus belles du Maroc.
LE PONT NATUREL D’IMI N’IFRI A DEMNATE
Les environs de Demnate offrent des paysages à la fois pittoresques et riches sur le plan agricole.
Les vieux oliviers qui entourent la ville sont utilisés pour produire l’une des meilleures huiles d’olive du pays.
Les amandes constituent également un produit local important, et l’argile rouge de la région est utilisée pour créer de magnifiques poteries.
La région propose de nombreuses possibilités de randonnée, mais vous pouvez aussi simplement conduire le long des routes locales, en vous arrêtant de temps en temps pour admirer la vue et prendre des photos.
DEMNATE
MOULAY HICHAM PALACE
Le grand palais Moulay Hicham, construit il y a environ neuf siècles, se dresse majestueusement à la périphérie de la ville. Ses façades impressionnantes suscitent la curiosité quant aux secrets que les murs pourraient encore renfermer, et invitent à réfléchir sur ceux qui ont habité ces lieux par le passé.
La Kasbah des Glaouis
La Kasbah des Glaouis est l’un des anciens palais de la ville de Demnate. Construite dans le style traditionnel du riad, cette structure historique était autrefois un symbole de pouvoir et de beauté. À l’intérieur de sa cour centrale, des arbres fruitiers et des plantes poussent, ajoutant une touche de verdure à ce lieu chargé d’histoire. Les vestiges de décorations islamiques témoignent de l’opulence passée du palais.
Bien que de nombreux murs de la médina et les anciennes splendeurs architecturales soient tombés en désuétude, il reste possible d’entrevoir la grandeur passée de la région. Vous pouvez observer la vie quotidienne des habitants, voir les hommes vêtus de djellabas discuter devant de petits cafés enfumés, et vous perdre parmi les produits exposés dans les souks locaux. L’ancien quartier juif, le mellah, est particulièrement chargé d’atmosphère, offrant un aperçu fascinant de l’histoire de la région.
PONT NATUREL D’IMI N’FRI
Le Pont Naturel d’Imi N’Fri, situé à une heure de route de Marrakech, est un magnifique site naturel qui vous invite à vous dégourdir les jambes et à explorer. L’escalade y est autorisée, vous permettant d’atteindre des bassins rafraîchissants où vous pourrez vous détendre.
Ce lieu, appelé « Iminifri » en amazigh, ce qui signifie la bouche de la grotte, est considéré comme un sanctuaire unique au Maroc. À environ 6 km de la ville de Demnate, célèbre pour ses vestiges historiques, et à 100 km de Marrakech, ce site est une grande grotte où une petite rivière nommée « Teslet » (la mariée) jaillit pour former une voûte naturelle. Cette voûte a été sculptée au fil du temps par l’écoulement de l’eau à travers la grotte, créant une structure impressionnante.
Les habitants de la région racontent des histoires et des légendes fascinantes sur Imi N’Fri, comme celle d’un monstre à sept têtes qui aurait habité la grotte et exigé qu’une jolie fille lui soit offerte chaque année par les habitants de la ville. Une fois, un chevalier courageux a décidé de sauver la fille en combattant et en tuant le monstre.
Ce site est également connu pour les restes de dinosaures découverts dans la région, témoignant du fait qu’Imi N’Fri et ses environs abritaient autrefois ces créatures géantes avant leur extinction il y a des milliers d’années, selon les recherches archéologiques.
Bien que traditionnellement plus fréquenté par les touristes locaux, Imi N’Fri a récemment attiré l’attention des touristes étrangers grâce à la construction d’une route reliant Marrakech à la ville de Ouarzazate. Cependant, des dommages causés par des inondations et des réparations inadéquates ont temporairement affecté le tourisme étranger dans la région.
Les touristes ont également l’occasion de découvrir les histoires et légendes locales associées à Imi N’Fri et à ses sources d’eau. Une de ces légendes fascinantes raconte l’histoire d’un homme bon nommé « Sedi Nasser ou Mahasser », dont la tombe se trouverait près d’une de ces sources.
Selon la légende, on ne sait pas si Sedi Nasser ou Mahasser était humain ou démoniaque, mais les habitants de la région sont convaincus que se baigner dans la source peut faciliter le mariage des filles. Cette légende a eu un effet magique, attirant davantage de visiteurs vers la région et en particulier vers la source. Cette popularité n’était pas seulement parmi les musulmans, mais aussi parmi les juifs qui vivaient en grand nombre dans la ville de Demnate avant leur décision d’émigrer en Palestine.
En plus de ces histoires fascinantes, cette région offre aux touristes l’occasion de découvrir une grande variété d’espèces d’oiseaux, ajoutant une dimension supplémentaire à leur expérience de la nature et de la culture locale.
Les touristes, marocains et étrangers, sont très surpris de voir les oiseaux assis dans leurs nids ou tout juste de retour d’un voyage de chasse pour nourrir leurs petits. En outre, le lieu touristique unique souffre du fait qu’il n’est pas prévu de le développer, ainsi que de le commercialiser en tant que lieu touristique de montagne.
LES EMPREINTES DE DINOSAURES
De là vous n’êtes plus très loin de voir les empreintes de dinosaures …
En dehors de la ville, les roches rouges laissent apparaitre quelque chose d’assez inhabituel: des empreintes de dinosaures préhistoriques. Site important pour la recherche et l’étude, le site est aujourd’hui préservé en tant que géoparc précieux.
Les grandes empreintes de pas sont fascinantes lorsque vous vous arrêtez pour penser aux créatures gigantesques qui ont laissé leurs marques dans les paysages.
C’est aussi amusant de se tenir à côté des empreintes et de prendre des photos de vos propres pieds à côté des empreintes de pas à des fins de comparaison.
Demnate ne voit peut-être pas tout un tas de touristes, mais cela en fait un voyage un peu différent de la norme. Les célèbres cascades d’Ouzoud sont à seulement 60 kilomètres et vous pouvez facilement combiner les deux endroits pour voir une facette différente du Maroc.
LE CIRCUIT DES 3 VALLEES – ATLAS – MARRAKECH
Partir en excursion dans le circuit des 3 vallées depuis Marrakech est une excellente option pour échapper à la chaleur écrasante de la ville, surtout lorsque les températures dépassent allègrement les 40°C.
Bien que la possession d’un véhicule soit nécessaire, un 4×4 n’est pas indispensable malgré la présence de quelques kilomètres de pistes caillouteuses. Pour ceux qui ne disposent pas de leur propre véhicule, il est possible de contacter @Mondir Achergui de MARRAKECH Expert Services, qui possède une excellente connaissance de la région et peut organiser des excursions sur mesure.
MARIGHA
Situés à seulement 10 km l’un de l’autre, Asni et Marigha offrent un contraste saisissant. Tandis qu’Asni représente une reproduction en miniature de l’urbanisation des bourgades rurales, Marigha reflète encore le mode de vie ancestral de ses habitants. Autour du petit village, vergers et oliveraies se succèdent, plongeant les visiteurs dans la simplicité et la sérénité de la vie rurale.
Les quelques infrastructures touristiques présentes dans le village permettent de profiter confortablement de cette campagne de montagne tout en proposant une variété d’activités. Que ce soit une balade en VTT loué au Sanglier qui fume ou du farniente au bord de la piscine de l’Oliveraie de Marigha, les options de détente, plus ou moins actives, abondent. La vallée est particulièrement agréable en été, et la région de Marigha compte de nombreuses structures d’hébergement. Nous recommandons notamment Sel d’Ailleurs, une petite maison d’hôtes intimiste située à Asni, au cœur d’une oliveraie de 2 hectares avec piscine.
MOULAY BRAHIM
Moulay Brahim est une étape après Tahanaoute où une petite rivière peine à couler. Quelques tables sont installées, des tajines chauffent doucement, et des chèvres ainsi que des moutons paissent tranquillement.
La route vers Moulay Brahim offre un paysage assez désertique, traversant des montagnes rouges qui créent des dépressions magnifiques. Ce lieu est réputé comme un lieu de pèlerinage pour les femmes stériles. Elles viennent y accrocher de petits rubans aux branches des arbres, espérant ainsi trouver la fécondité.
En direction de la vallée d’Asni, les paysages offrent des nuances infinies, permettant d’imaginer le style de vie des habitants dans un passé récent. Les chemins muletiers, les douars perchés sur les collines, et les bergers menant leurs troupeaux rappellent la relativité du temps.
Une fois garés en haut de la ville, la vue panoramique sur la ville, sa mosquée et les montagnes du parc national du Toubkal est magnifique. En descendant vers le centre du village, où se tient un souk permanent, on est frappé par le calme qui y règne, si différent de l’effervescence des souks de Marrakech, Fès ou Tanger. Le tourisme y est rare, ce qui attire les regards intrigués des habitants, certains se rapprochant pour discuter ou prendre des photos avec les visiteurs.
Le souk offre une ambiance traditionnelle où l’on trouve toutes sortes de produits : épices, gadgets, viande, poisson, vêtements, et même quelques ateliers d’artisanat, principalement du bois.
En descendant ensuite vers Asni, on quitte cette atmosphère pour se retrouver dans un village qui ne présente aucun intérêt particulier. Cependant, c’est à ce moment-là qu’il faut faire un choix : continuer tout droit vers Marigha, Ouirgane et le col de Tizi n’Test, ou bien bifurquer vers Imlil et le djebel Toubkal, le point culminant de l’Atlas.
ASNI
À Asni, un arrêt s’impose, surtout pour son marché aux bestiaux et son souk du samedi.
Les habitants des villages voisins s’y rendent en masse, chargés de marchandises, avant de retourner chez eux. C’est une scène animée et particulière où les acheteurs et les vendeurs se crient dessus, négociant les prix avec vigueur et excitation, les bras s’agitant dans tous les sens.
À Asni, pas de souvenirs touristiques, mais un vrai marché avec de vrais articles et fournitures pour les habitants. C’est là qu’ils font leurs courses, dans une ambiance fantastique. Des vêtements et des chaussures de toutes sortes sont exposés sur le sol, aux côtés de fruits locaux, de poulets vivants, et même d’un dentiste-coiffeur qui s’essaie à m’arracher une molaire !
C’est une expérience unique à ne pas manquer ! Pour la restauration, des échoppes proposent chacune leur spécialité : bouillon de tête de chèvre, brochettes de foie, tajines cuisant depuis le matin. Il y a même des feux à disposition pour ceux qui veulent cuire leur propre tajine.
Différents itinéraires s’offrent ensuite à vous.
OUIRGANE LALLA TAKERKOUST
La route se poursuit à travers l’Atlas jusqu’à Ouirgane et son magnifique lac. Malheureusement, le manque de pluie a fait baisser sa surface de moitié depuis notre dernière visite en 2015. L’eau était turquoise, aujourd’hui elle tend plus vers le vert : l’année est particulièrement sèche.
Ensuite, nous reprenons la route en direction de Lalla Takerkoust et son barrage. En chemin, nous ne manquons pas de remarquer les chèvres dans les arganiers, même si l’appareil photo n’est pas de la partie.
Par endroits, la route se transforme en piste sur quelques kilomètres, mais ne nécessite pour autant pas le 4×4.
Là encore, dans un paysage magnifique, nous ne pouvons que constater l’assèchement du lac de barrage.
Une pause repas très agréable au Relais du Lac vient clore cette magnifique expédition !
Le Restaurant Le Relais du Lac à Lalla Takerkoust est excellent. Une adresse comme on les adore ! Perdu dans la montagne à 40 km de Marrakech, à proximité d’un lac de barrage un peu asséché mais dans un panorama qui reste grandiose. C’est un endroit très fleuri et entretenu qui tranche avec l’aridité environnante. Trois ans sans pluie… L’accueil est très professionnel, avec la patronne qui vient se présenter à chaque table. La carte est simple mais les plats sont composés avec grande qualité et goût. À noter notamment une huile d’olive pressée manuellement avec un goût proche de l’olive noire. Extraordinaire ! #RelaisDuLac #LallaTakerkoust #Atlas #CircuitDesTroisVallées #VoyageAvecNous
LE PARC NATIONAL DU TOUBKAL
La principale raison de venir ici, pour un voyageur, est de faire de la randonnée dans les montagnes environnantes. Dans toutes les directions s’élèvent de puissantes crêtes enneigées.
Toutes les informations sur cette magnifique région et photos en suivant ce LIEN
Nous vous recommandons sur place de prendre contact WhatsApp avec Lahssen +212618135704 qui organisera votre randonnée. Il parle très bien le français
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