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MARRAKECH « La Ville Rouge » – MAROC +

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Marrakech, la « ville rouge », tire son surnom des magnifiques remparts qui encerclent sa médina. Ces murailles, construites en chaux et terre, prennent une teinte rouge ocre spectaculaire, particulièrement mise en valeur par la lumière chaude du coucher de soleil. Cette couleur emblématique évoque à elle seule l’énergie vibrante et l’histoire riche de cette cité impériale.

Aujourd’hui, Marrakech, ou « Arnakesh » comme l’appellent les locaux, est bien loin de son ancienne réputation en matière de sécurité. Dès les premiers pas dans ses ruelles sinueuses ou ses quartiers modernes comme Guéliz, on ressent un sentiment de sérénité. Qu’il s’agisse de flâner dans les souks animés de la médina ou de profiter des espaces ouverts et modernes, la ville invite à une exploration en toute confiance.

Une diversité d’expériences pour tous les goûts

Marrakech a de quoi séduire tous les voyageurs, quels que soient leurs intérêts. Pour les passionnés d’histoire et d’architecture, la ville regorge de monuments majestueux qui reflètent la richesse du patrimoine marocain et le savoir-faire artisanal local : des mosaïques colorées aux sculptures délicates sur bois de cèdre, chaque détail raconte une histoire. Le palais de la Bahia, la médersa Ben Youssef ou encore les tombes saâdiennes sont autant de témoignages de cette splendeur passée.

Les amateurs de shopping trouveront leur bonheur dans le labyrinthe des souks de la médina, où il est facile de se perdre – et de le faire avec plaisir. Les étals débordent de produits artisanaux : tapis berbères, lanternes en laiton, céramiques peintes à la main, épices parfumées ou encore babouches en cuir coloré. Chaque échoppe cache un trésor unique, et négocier avec les commerçants fait partie de l’expérience.

Pour les gourmets, Marrakech est une destination incontournable. La ville offre une cuisine riche et variée, des petits plats savoureux dans les stands de rue de la place Jemaa El Fna aux repas raffinés servis dans les restaurants traditionnels et riads. Les incontournables incluent la tanjia marrakchia, les tajines aux saveurs sucrées-salées, ou encore le couscous aux sept légumes.

Enfin, les amateurs d’aventure ne seront pas en reste. La proximité de l’Atlas permet de varier les plaisirs : randonnées dans les vallées verdoyantes de l’Ourika, ascension du mont Toubkal pour les plus sportifs, ou ski sur les pentes de l’Oukaïmeden en hiver. Marrakech est également une porte d’entrée idéale pour des escapades dans le désert ou sur la côte atlantique.

Notre coup de cœur : Le Riad « La Porte de la Médina »

BAQQOULA

Pour profiter pleinement de Marrakech et de ses merveilles, le choix de l’hébergement est crucial. Après plusieurs séjours, notre coup de cœur reste sans conteste le Riad « La Porte de la Médina« , qui combine charme, confort et praticité.

Le riad propose trois chambres climatisées, chacune avec sa salle de bain privative. La climatisation réversible est un atout non négligeable, particulièrement en hiver où les soirées peuvent être fraîches. La terrasse ensoleillée, équipée d’un barbecue et d’un tajine traditionnel, invite à la détente, tandis que le salon offre une télévision avec chaînes françaises et une connexion Wi-Fi performante. L’eau chaude, fournie par l’énergie solaire, souligne l’approche écoresponsable du lieu, tout en garantissant une alternative électrique pour les jours moins ensoleillés.

Ce riad bénéficie d’une localisation idéale, au sein d’un complexe sécurisé 24h/24, avec de nombreux services à disposition : parking, piscines, terrains de sport, commerces de proximité, salon de coiffure, agence de voyage, distributeur de billets et restaurants. En traversant simplement la route des remparts, vous accédez directement à la médina. À quelques pas, le marché aux peaux, puis, un peu plus loin, le souk des teinturiers ouvrent les portes d’un monde fascinant.

Une base parfaite pour découvrir Marrakech et ses environs

Situé stratégiquement, le riad permet d’éviter les embouteillages du centre moderne et facilite l’accès aux routes menant à d’autres destinations comme l’Atlas, Essaouira, Casablanca ou Fès. En quelques minutes, vous êtes sur les principaux axes routiers, prêt à explorer les paysages variés du Maroc.

Que ce soit pour un séjour de détente, une immersion culturelle ou une escapade sportive, Marrakech offre une richesse d’expériences incomparables. Avec un hébergement de qualité comme « La Porte de la Médina », vous êtes sûr de profiter pleinement de cette ville envoûtante et de ses alentours. En 14 jours, Marrakech saura vous captiver et vous révéler toutes ses facettes, faisant de votre voyage une expérience inoubliable.

MARRAKECH ET SES ENVIRONS EN 14 JOURS

LE CLOU DE LA VISITE : UNE SOIREE SUR LA PLACE JEMAA EL FNA

Le clou de notre visite, la célèbre Place Jemaa El Fna, n’a tout simplement rien de comparable. Dès que l’on met un pied sur cette esplanade mythique, c’est un véritable déluge de sons, de couleurs et d’odeurs qui nous transporte dans un autre univers. Chaque recoin de la place est une scène vivante où se jouent des spectacles improvisés, et chaque instant est une découverte. L’ambiance qui y règne est indescriptible, une énergie vibrante qui captive autant qu’elle émerveille.

De jour comme de nuit, la place ne cesse jamais de vibrer. Pendant la journée, elle est une fourmilière où se croisent locaux et voyageurs venus des quatre coins du monde. On s’y arrête volontiers pour déguster un jus d’orange frais à quelques dirhams, une boisson rafraîchissante idéale sous le soleil éclatant de Marrakech. Mais c’est véritablement le soir que la magie opère. La place se transforme en un immense théâtre à ciel ouvert, où l’odeur alléchante des brochettes grillées se mêle aux chants des artistes Gnaouis et aux rythmes des tambours.

Sur la place, tout devient spectacle. Les conteurs, véritables gardiens d’une tradition orale millénaire, nous captivent avec leurs récits fascinants, même si l’on ne comprend pas toujours les paroles. Leurs gestes et leur intonation suffisent à nous emporter. Les danseurs Gnaouis, dans leurs costumes colorés, ajoutent une touche mystique avec leurs mouvements envoûtants et leurs instruments traditionnels. Un peu plus loin, des femmes talentueuses proposent des motifs en henné, tandis que des hommes intrépides jonglent avec des singes, des pigeons, des serpents, voire des cobras. L’effervescence est palpable et chaque instant passé sur la place devient mémorable.

Cependant, il faut garder à l’esprit que prendre une photo sur la place peut avoir un prix. Les artistes, les dresseurs d’animaux et même les musiciens s’attendent souvent à recevoir un pourboire. Même si certains peuvent exiger des sommes exagérées, un sourire et un petit billet suffisent généralement à satisfaire tout le monde.

Pour les gourmands, la place est un paradis culinaire. Les stands de street-food offrent une variété impressionnante de mets locaux, des brochettes aux crêpes marocaines, en passant par les pastillas et les plats mijotés. Nous avons particulièrement apprécié le bouillon d’escargots, une spécialité typique proposée pour une vingtaine de dirhams. Ce plat, simple mais savoureux, est servi dans son bouillon épicé, une expérience gustative à ne pas manquer. Les stands de jus de fruits frais sont également incontournables, avec une large gamme de saveurs allant de l’orange à la grenade en passant par des mélanges exotiques.

En explorant le nord de la place, nous avons découvert de nombreux stands d’artisanat proposant une diversité de produits : des lampes en étain finement travaillées, des photophores délicats, des bijoux traditionnels, des amulettes et des produits de beauté comme l’huile d’argan. C’est l’endroit idéal pour ramener des souvenirs uniques et authentiques, tout en s’adonnant au jeu de la négociation, une véritable tradition dans les souks marocains.

En chemin vers la place, le passage Moulay Rachid est une rue commerçante qui mérite un détour. Nous y avons trouvé de magnifiques robes marocaines à prix très abordables, des pâtisseries locales pour seulement quelques dirhams, et des terrasses de restaurants où l’on peut s’arrêter pour admirer la vie animée de Marrakech. Ce passage regorge de petits trésors à dénicher, parfaits pour prolonger l’expérience de la ville rouge.

La Place Jemaa El Fna est bien plus qu’un simple lieu touristique, c’est une immersion totale dans l’âme de Marrakech. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle incarne l’énergie, la créativité et la richesse culturelle de cette ville fascinante. Que ce soit pour son ambiance unique, ses saveurs inoubliables ou son artisanat d’exception, la place nous a conquis. C’est un endroit où l’on revient toujours, tant son charme est irrésistible.

LA MEDERSA BEN YOUSSEF Chef-d’Œuvre de l’Art Andalou-Mauresque

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La Médersa Ben Youssef est un véritable bijou d’architecture et une plongée fascinante dans l’histoire intellectuelle et spirituelle de Marrakech. Dès que l’on franchit ses portes, on ressent une atmosphère unique, mêlant grandeur architecturale et sérénité. Ce monument, qui fut autrefois l’une des plus prestigieuses universités théologiques du monde musulman, attire aujourd’hui les visiteurs pour la beauté de ses détails et son histoire captivante.

Construite sous le règne du sultan Abdallah al-Ghalib et achevée en 1565, la médersa est une œuvre majeure de l’art hispano-mauresque. Elle porte le nom d’Ali Ben Youssef, le souverain almoravide du XIIe siècle, connu pour avoir renforcé les défenses de Marrakech. Pendant plus de quatre siècles, la médersa a accueilli jusqu’à 900 étudiants venus de tout le royaume et même au-delà. Ces jeunes hommes, souvent originaires de régions rurales, logeaient dans des chambres austères, réparties autour de petites cours intérieures.

Dès l’entrée, un long couloir décoré de mosaïques multicolores et de poutres finement sculptées guide le visiteur vers le cœur de la médersa : sa cour centrale. Là, un bassin de marbre blanc capte immédiatement le regard. Jadis utilisé pour les ablutions rituelles, ce bassin reflète aujourd’hui la lumière et met en valeur les façades ornées qui l’entourent. Les murs sont couverts de zelliges – ces mosaïques géométriques si caractéristiques de l’art marocain – ainsi que de stucs délicatement ciselés et de bois de cèdre sculpté. Chaque détail est une véritable œuvre d’art, témoignant du savoir-faire exceptionnel des artisans de l’époque.

Les arcades qui encadrent la cour sont décorées de motifs floraux et géométriques d’une grande finesse, créant un équilibre harmonieux entre sobriété et opulence. On imagine aisément les étudiants se rassemblant ici pour méditer ou discuter, entourés par une telle beauté. À l’extrémité de la cour, la salle de prière impressionne par sa majesté. Trois nefs, délimitées par des colonnes en marbre, s’étendent sous une coupole en bois de cèdre ajourée. La lumière naturelle qui s’y infiltre ajoute une dimension spirituelle et paisible à cet espace sacré.

La visite des chambres des étudiants offre un contraste saisissant avec la splendeur de la cour et des espaces communs. Ces pièces minuscules, souvent étroites et sombres, étaient le quotidien des pensionnaires de la médersa. Elles ne contenaient qu’une natte pour dormir et un espace réduit pour les effets personnels. Malgré leur simplicité, ces chambres témoignent de la vie collective et studieuse qui animait cet endroit. Les étudiants y partageaient leurs repas, étudiaient en groupe et se rendaient à la mosquée Ben Youssef voisine pour assister aux cours religieux. La médersa fonctionnait ainsi comme une véritable cité universitaire, où se mêlaient vie intellectuelle et spirituelle.

Ce qui frappe le plus lors de la visite, c’est la richesse des matériaux utilisés pour la construction et la décoration de la médersa. Du bois de cèdre de l’Atlas au marbre d’Italie, en passant par les stucs finement ciselés, chaque élément a été choisi avec soin pour créer une œuvre d’art à la hauteur de son rôle prestigieux. Les inscriptions calligraphiques en arabe, qui ornent les murs, rappellent les versets coraniques et les maximes religieuses qui rythmaient la vie des étudiants.

Fermée en 1960, la médersa a fait l’objet d’une restauration minutieuse en 1982 pour retrouver son éclat d’antan. Aujourd’hui, elle accueille des visiteurs du monde entier, émerveillés par sa splendeur et son histoire. Se promener dans ses couloirs, explorer ses petites chambres ou admirer la cour centrale est une expérience inoubliable, une véritable plongée dans le passé glorieux de Marrakech.

Le bassin central en marbre, qui reflète les motifs des arcades et le bleu du ciel, est l’un des éléments les plus emblématiques de la médersa. Il symbolise la pureté et la préparation spirituelle, des valeurs essentielles dans le cadre de l’éducation religieuse. La salle de prière, avec ses proportions harmonieuses et sa lumière douce, est un autre point fort de la visite. Elle inspire une paix intérieure et rappelle l’importance de la foi dans la vie quotidienne des étudiants.

La Médersa Ben Youssef est bien plus qu’un simple monument historique : elle incarne l’âme de Marrakech, où se rencontrent l’art, la spiritualité et le savoir. C’est un lieu qui nous invite à la contemplation et à la découverte, et qui reste gravé dans nos mémoires bien après la fin de la visite.

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Plongée au coeur des souks de la médina de Marrakech

La médina de Marrakech et ses souks constituent un univers à part, un voyage sensoriel qui transporte instantanément dans un autre temps. Leur origine remonte à l’époque où les caravanes chamelières transsahariennes apportaient des marchandises rares et précieuses jusqu’à cette plaque tournante du commerce. Au fil des siècles, le souk de Marrakech est devenu une véritable institution, non seulement pour la région, mais aussi pour les échanges avec l’Europe et bien au-delà.

Flâner dans les souks, c’est se laisser happer par un labyrinthe vivant de ruelles étroites, où chaque détour réserve une surprise. Il faut du temps et une certaine ouverture à l’inconnu pour en profiter pleinement. Les bruits des marteaux des artisans, les éclats de rire des marchands, les couleurs chatoyantes des étals et les parfums envoûtants des épices créent une ambiance qui éveille tous les sens. C’est une aventure à savourer à toute heure, car l’atmosphère change subtilement entre le jour et la nuit, mais reste toujours magique.

Malgré le chaos apparent, une certaine organisation règne dans cet univers foisonnant. Les souks de Marrakech fonctionnent comme une mosaïque, où chaque quartier est dédié à un métier spécifique. C’est fascinant de constater que, malgré le tumulte et l’entassement des boutiques, un ordre ancien continue de structurer la vie des artisans. Chaque ruelle semble raconter une histoire, celle de corporations vieilles de plusieurs siècles qui perpétuent des savoir-faire uniques.

Notre exploration débute dans la partie nord de la médina, en passant par Bab Kechich pour rejoindre Bab Khmiss. Dès l’entrée, les premières échoppes donnent le ton : les artisans y façonnent des serrures, des verrous et des boulons dans des conditions souvent modestes mais avec un savoir-faire impressionnant. L’odeur du métal chauffé se mêle aux effluves de menthe fraîche, créant une première immersion saisissante.

Un peu plus loin, en longeant la rue Assouel, notre regard est attiré par le minaret de la mosquée Atayib. Majestueux et élégant, il mérite qu’on s’arrête pour l’admirer, notamment son portail finement ouvragé qui témoigne de l’art architectural local. En continuant notre chemin, nous atteignons la rue Azbert, qui mène directement à la célèbre place Ben Youssef, véritable cœur historique et culturel de la médina.

La place Ben Youssef, entourée de monuments emblématiques comme la bibliothèque Ben Youssef, la médersa Ben Youssef et la coupole almoravide, est un véritable carrefour de l’histoire de Marrakech. Elle porte le nom de la mosquée Ben Youssef Al-Mourabiti, un lieu chargé de spiritualité et d’histoire. Ici, les marchands et les artisans se mêlent à la foule de visiteurs, créant une effervescence vibrante. Des herboristes y proposent une multitude de produits naturels : des épices aux huiles essentielles, en passant par des remèdes traditionnels. Les paniers colorés en osier, entassés avec soin, ajoutent une touche de charme à cette scène animée.

Nous décidons de prolonger notre balade par une visite du Dôme des Almoravides, un vestige rare et précieux de l’époque almoravide, datant du XIIe siècle. Ce petit édifice, avec son architecture sobre mais raffinée, nous transporte dans le passé glorieux de Marrakech, lorsque la ville brillait comme un centre culturel et spirituel incontournable.

Les souks de Marrakech, avec leurs 18 sections thématiques, offrent un éventail de découvertes infinies. Du souk des teinturiers, où des écheveaux de laine aux couleurs vives sèchent au soleil, au souk des ferronniers où les marteaux résonnent, chaque recoin est une invitation à explorer. Les amateurs de mode trouveront des babouches, des sacs en cuir ou des caftans somptueux, tandis que les passionnés de décoration pourront s’émerveiller devant les lanternes en étain finement ciselées ou les tapis berbères faits à la main.

Au fil de notre exploration, nous faisons des rencontres qui ajoutent une dimension humaine à cette expérience. Les marchands, souvent chaleureux et prêts à partager une anecdote ou l’histoire d’un objet, nous offrent un aperçu de leur quotidien et de leur passion pour leur métier. Acheter dans les souks n’est pas seulement un acte commercial, c’est aussi l’occasion d’échanger et de créer des souvenirs uniques.

Marrakech est un carrefour où passé et présent cohabitent harmonieusement. Les souks en sont l’expression la plus vivante, un lieu où l’authenticité et la tradition se perpétuent dans une effervescence qui ne faiblit jamais. Pour nous, cette plongée dans le cœur de la médina restera l’un des moments les plus marquants de notre voyage.

LA KOUTOUBIA ET LES SOUKS AUTOUR DE LA PLACE JEMAA EL FNA

Lors de notre séjour à Marrakech, la Koutoubia s’est imposée comme un incontournable de notre visite. Son minaret majestueux, visible depuis de nombreux endroits de la ville, attire immédiatement le regard et donne envie de s’en approcher. Nous avons choisi de nous garer en journée au parking situé juste derrière la mosquée. Cet emplacement s’est avéré très pratique, car il nous a permis de commencer notre découverte par une promenade agréable tout autour de ce joyau architectural.

En empruntant le chemin sur la gauche depuis la Koutoubia, nous avons rejoint en quelques minutes la célèbre place Jemaa El Fna. Cette promenade nous a permis de sentir progressivement l’effervescence unique de Marrakech, avec les sons des musiciens ambulants, les odeurs enivrantes de la nourriture locale et l’agitation des commerçants. Ce passage est également idéal pour s’arrêter à l’Hôtel Ali, qui se trouve à proximité, et où nous avons pu facilement changer de l’argent à un taux raisonnable. Ce fut aussi l’occasion de remarquer que c’est ici que partent les calèches, une option très prisée pour explorer la ville de manière originale et détendue.

En prenant cette fois le chemin vers la droite depuis la Koutoubia, nous avons découvert un magnifique jardin. Ce lieu paisible, parsemé de fleurs éclatantes et d’arbres verdoyants, offre une vue imprenable sur la mosquée. Nous nous sommes installés sur l’un des bancs pour profiter d’un moment de calme, loin de l’agitation de la ville. Ce jardin est également un passage stratégique pour rejoindre le mellah et le quartier juif, que nous avions prévu de visiter plus tard.

Même en pleine journée, la place Jemaa El Fna conserve un charme particulier. Bien qu’elle soit plus animée le soir, avec ses spectacles, ses stands de nourriture et son ambiance vibrante, la place a une atmosphère agréable et propice à la flânerie à toute heure. Nous avons apprécié y déambuler, observer les étals des commerçants et écouter les histoires des charmeurs de serpents et autres artistes de rue.

À quelques pas de la place, nous avons plongé dans les souks. Un véritable labyrinthe de ruelles étroites où se mêlent couleurs, odeurs et sons. Les étals regorgent de produits variés : vêtements traditionnels, souvenirs, épices, bijoux, et artisanat local. Chaque coin offre une découverte différente, et il est facile de se perdre dans cette effervescence. Cependant, nous avons rapidement remarqué que certains prix étaient volontairement gonflés. Nous avons pris le temps de négocier, souvent en divisant les prix par 10, ce qui faisait partie du jeu et de l’expérience culturelle. Nous avons aussi veillé à repérer les produits authentiques, car certains articles, bien que séduisants, semblaient venir directement de Chine.

La Koutoubia, la place Jemaa El Fna, les jardins et les souks forment un tout qui capture l’essence de Marrakech. Cette zone de la ville est une véritable plongée dans l’âme marocaine, entre traditions, modernité et charme intemporel. Que ce soit pour admirer l’architecture impressionnante, se perdre dans les ruelles des souks ou simplement profiter de l’atmosphère unique de la place, cette visite restera gravée dans nos mémoires.

#PLACEJEMAAELFNA #Koutoubia #Marrakech #Souks

LE DOME DES ALMORAVIDES : Trésor architectural de Marrakech

Le dôme des Almoravides, situé dans la ville de Marrakech, est un magnifique exemple de l’architecture almohade, datant de 1147 à 1145. Il a été découvert en 1945 lors de fouilles archéologiques qui ont révélé un complexe architectural remarquable, le Qbba Ab Qoubba al-Bu’diyyin.

Initialement enfoui sous une montagne de déchets au sud du quartier Ben Youssef, ce dôme s’intègre harmonieusement à l’ensemble monumental de la médina, comprenant la mosquée de Ben Youssef, la medersa saadienne et le palais de Dar.

La Qoubba se compose en réalité de deux parties distinctes mais tout aussi importantes : la coupole proprement dite et la fontaine. Cette configuration unique en fait un site emblématique pour la dynastie des Almoravides, lui conférant une image d’ordre et de grandeur, à la fois par son rôle historique et par les monuments qui la composent.

La première partie se présente comme un vaste espace central où trône une magnifique coupole, entourée des vestiges de petites cellules qui servaient probablement de latrines. Cette coupole surplombe un bassin rectangulaire, entouré d’une rigole.

La présence potentielle des latrines à proximité de ce bassin suggère que cet espace était utilisé comme lieu d’aisance et d’ablutions. Une inscription en écriture coufique qui ornait autrefois la base de la coupole, sur ses quatre faces internes, aurait pu éclairer ce mystère. Malheureusement, elle a été martelée, probablement après l’avènement des Almohades en 1147. Les quelques mots encore déchiffrables mentionnent le nom du fondateur, Ali Ben Youssef.

L’une des caractéristiques uniques de cette Qoubba est son plan. Son architecte a délibérément choisi de lui donner une forme rectangulaire, dessinée par les quatre piliers de sa structure extérieure, formant ainsi un rectangle qui se transforme en carré à l’intérieur, puis se métamorphose en un octogone à partir duquel émerge le petit dôme à huit côtés.

Vu de l’extérieur, ce dôme est richement orné d’arcatures et de motifs en chevrons, encadrant une étoile à sept côtés.

Tout autour se trouvent des merlons à escaliers qui suivent le plan rectangulaire et surplombent une surface percée d’arcatures, au nombre de cinq sur la longueur et de trois sur la largeur du rectangle. L’accès à l’intérieur est assuré par une double arcature outrepassée et brisée sur les deux longueurs du monument, ainsi que par un arc lobé sur ses deux largeurs.

Une fois passées ces arcades, vous vous retrouvez au-dessus d’une majestueuse coupole, témoignant d’un déploiement de magnificence sans égal. Constituée de huit grandes arêtes qui s’étendent immédiatement au-dessus de la frise épigraphique, elle affiche des arabesques florales d’une réelle beauté et forme quatre espaces vides aux coins de l’octogone qui annoncent la coupole à huit angles du sommet. Bien que le décor soit sobre et le revêtement neutre, quelques traces de coloris rouge subsistent çà et là. À proximité se trouve un deuxième ensemble architectural d’importance : une fontaine monumentale, annoncée à l’entrée par les vestiges du système de canalisation qui assurait la circulation de l’eau.

À l’est de la coupole, une citerne occupe une surface rectangulaire de 11,50 mètres de long sur 5,50 mètres de large. Sa toiture est formée d’une voûte sphérique en maçonnerie. À l’intérieur, un mur d’appui divise la citerne en deux parties presque égales.

Des canalisations souterraines en terre cuite acheminaient l’eau jusqu’à la citerne, grâce au système ancestral de drainage des eaux souterraines à la surface, appelé les khettaras. Cette eau recueillie alimentait ensuite les latrines et la fontaine à travers cinq ouvertures. La voûte de la citerne comportait six orifices destinés à laisser entrer l’air et la lumière à l’intérieur. La citerne était construite en pierre, noyée dans un béton de chaux.

La fontaine couvrait un espace rectangulaire de 14,5 mètres de long sur 4,5 mètres de large. Adossée à la citerne, elle communiquait avec celle-ci par cinq orifices permettant l’acheminement de l’eau. Deux arcs, dont seules les retombées subsistent, divisaient la fontaine en trois compartiments orientés vers le nord, chacun s’ouvrant par un arc outrepassé, dont un seul témoignage reste aujourd’hui.Ces compartiments dégagés étaient probablement couverts par une voûte d’arête. Des auges longeaient la fontaine le long de ses murs sud, est et ouest. Tout comme la citerne, la fontaine était construite en pierre. Quatre siècles plus tard, la fontaine saâdienne de Mouassine reprenait fidèlement le modèle de la fontaine almohade.

Dans les souks berbères, n’hésitez pas à explorer les fondouks, d’anciens caravansérails qui ressemblent à d’immenses riads à ciel ouvert, où les artisans d’un même métier se regroupent. Vous trouverez également de nombreuses boutiques de souvenirs, un régal pour les yeux.

Dans cet univers, les prix sont négociables. Il faut savoir marchander fermement, c’est une partie intégrante de la culture locale. Parfois, il est nécessaire de diviser le prix initial par deux, voire par cinq. La règle d’or : ne pas hésiter à partir si le prix ne convient pas. Souvent, les vendeurs vous rappelleront et seront prêts à revoir leur offre. Si cela ne fonctionne pas, c’est que votre offre est trop basse ; ajustez-la et essayez avec un autre vendeur. Ils vendent tous plus ou moins les mêmes produits !

Au cours de votre exploration, ne manquez pas le souk des sacochiers, un petit passage où les teintures sont réalisées, ou encore la Kissaria Bennis, idéale pour dénicher des petites robes détente pour vos soirées.

 

Après avoir déambulé dans tous les fondouks (ne manquez pas les fondouks de tanneurs), les impasses, dirigez vous vers la place Mouassine

PLACE MOUASSINE

La place Mouassine, que nous avons eu la chance de découvrir, est un lieu chargé d’histoire et d’authenticité, niché au cœur de la médina de Marrakech. Ce remarquable ensemble urbain, datant de l’époque saadienne, offre un fascinant mélange d’architecture, de culture et de vie locale.

En arrivant sur la place, nous avons tout d’abord été frappés par l’élégance sobre de la mosquée Mouassine, achevée vers 1571. Sa cour carrée, avec une vasque centrale en son milieu, invite au calme et à la contemplation, tandis que sa salle de prière, organisée en forme de T, témoigne d’une organisation architecturale typique des mosquées de cette époque. Son minaret trapu, s’élevant modestement à 19 mètres, domine discrètement le quartier, apportant une touche de simplicité à l’ensemble.

Nous avons pris le temps d’admirer les annexes de la mosquée, vestiges d’une époque où ce lieu jouait un rôle central dans la vie communautaire. L’un des éléments les plus fascinants est sans aucun doute la fontaine-abreuvoir, un véritable chef-d’œuvre de l’artisanat marocain. Richement décorée de zelliges colorés, de plâtre ciselé et de bois sculpté et peint, elle reflète l’ingéniosité et le raffinement des artisans de l’époque. La structure de la fontaine, avec ses trois baies ouvertes, est aussi fonctionnelle qu’esthétique. Chaque espace avait une utilité spécifique : le bassin latéral pour les hommes, le réservoir central et l’abreuvoir pour les animaux. Nous avons également appris que l’ensemble était alimenté par un ingénieux réseau de canalisations, témoignant d’une maîtrise technique avancée.

En explorant les alentours, nous avons découvert que ces annexes abritaient autrefois une bibliothèque et une médersa (école coranique), renforçant l’importance culturelle et éducative de ce lieu. Cela explique pourquoi le quartier environnant était autrefois réservé aux notables liés au pouvoir saadien. Les ruelles adjacentes, telles que Derb Chorfa Lakbir et Derb Chorfa Seghir, gardent encore l’empreinte de cette histoire prestigieuse. Nous avons pris plaisir à flâner dans ces ruelles étroites, bordées de murs ocre et de portes en bois magnifiquement sculptées, qui semblent chuchoter les récits du passé.

Aujourd’hui, la place Mouassine a su évoluer tout en préservant son charme d’antan. Les anciens bâtiments abritent désormais des bazars d’antiquités, où il est possible de dénicher des objets rares et authentiques, des ateliers de tissage où l’on peut admirer le savoir-faire des artisans, ainsi que des espaces d’exposition mettant en lumière la richesse artistique de Marrakech. Nous avons même fait une pause dans un salon de thé niché dans une maison ancienne, où nous avons savouré un thé à la menthe accompagné de pâtisseries marocaines, tout en admirant la vue sur la place.

La place Mouassine n’est pas seulement un lieu historique ; elle est aussi un carrefour vivant où le passé rencontre le présent. En la visitant, nous avons ressenti une véritable immersion dans l’histoire et la culture de Marrakech, tout en profitant de l’animation et de la convivialité qui caractérisent ce quartier emblématique de la médina. Ce fut une expérience inoubliable, un voyage dans le temps au cœur d’un des joyaux de la ville rouge.

LE SOUK DES TEINTURIERS

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Le souk des teinturiers, niché dans un dédale de ruelles animées de la médina de Marrakech, est une expérience sensorielle unique qui nous a plongés dans l’univers fascinant des savoir-faire traditionnels marocains. Dès notre arrivée, une explosion de couleurs vives a attiré notre regard : des écheveaux de laine, de coton et de soie suspendus partout, formant un tableau vivant où se mêlent le rouge profond, le jaune éclatant, le bleu indigo et une myriade d’autres teintes chatoyantes.

La visite a commencé par une rencontre avec des artisans passionnés, prêts à partager les secrets de leur métier. Ces maîtres teinturiers, issus de générations d’artisans, perpétuent des techniques ancestrales de teinture naturelle. Nous avons pu observer de près les cuves en terre cuite ou en métal, remplies de colorants naturels élaborés à partir de plantes, de minéraux et même d’insectes, tels que le carmin produit à partir de cochenilles. L’odeur légèrement piquante des colorants en ébullition flottait dans l’air, ajoutant une dimension olfactive à l’expérience.

L’un des moments les plus marquants a été la démonstration du processus de teinture. Nous avons assisté, émerveillés, au trempage des fibres dans les cuves, à leur rinçage, puis à leur exposition au soleil pour un séchage naturel. L’habileté avec laquelle les artisans manipulent les tissus, ajustent les dosages et contrôlent la teinte finale est impressionnante. Chaque étape, méticuleusement exécutée, nous a fait prendre conscience du travail et de la patience nécessaires pour transformer une fibre brute en un tissu éclatant.

Les boutiques qui entourent le souk regorgent de trésors : écharpes en soie légère, vêtements aux motifs uniques, et étoffes multicolores qui semblent presque scintiller sous la lumière du jour. Nous avons pris plaisir à explorer ces échoppes, touchant les textiles doux et admirant les motifs complexes qui témoignent du talent des teinturiers. L’un de nous a craqué pour une écharpe en laine teinte à l’indigo, tandis qu’un autre a choisi un chemin de table aux nuances subtiles de safran et de grenat, parfait souvenir de cette visite haute en couleurs.

Ce qui rend le souk des teinturiers encore plus spécial, c’est l’interaction avec les artisans. Leur fierté et leur enthousiasme pour leur métier sont palpables, et ils prennent le temps d’expliquer chaque étape à ceux qui souhaitent en apprendre davantage. Pour les plus curieux ou les amateurs d’artisanat, certains ateliers proposent même des expériences immersives où vous pouvez participer à la teinture de vos propres tissus. Imaginez revenir de Marrakech avec une pièce unique, teintée de vos propres mains !

Le souk des teinturiers est bien plus qu’un lieu de commerce ; c’est un espace vivant où l’histoire, l’art et la culture marocaine s’entrelacent. Cette visite nous a non seulement permis de mieux comprendre l’importance des techniques traditionnelles dans la culture locale, mais aussi de repartir avec une nouvelle appréciation pour l’artisanat. Si Marrakech est une palette d’expériences, le souk des teinturiers est sans aucun doute l’un de ses coups de pinceau les plus éclatants.

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LE SOUK DES CUIVRES ET LE SOUK DES DINANDIERS

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Le souk des cuivres et le souk des dinandiers, nichés dans le labyrinthe de la médina de Marrakech, sont des lieux enchanteurs où le passé artisanal marocain se mêle au présent. Ces ruelles vivantes nous transportent dans un univers où le métal prend vie sous les mains expertes des artisans.

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par une symphonie singulière : le son rythmé des marteaux frappant le cuivre et le fer, le grincement des outils, et les éclats de voix des artisans discutant ou échangeant des conseils. C’est cette ambiance sonore, presque hypnotique, qui guide les visiteurs à travers les ruelles étroites vers ces quartiers dédiés à la dinanderie. Chaque coup de marteau semble raconter une histoire, celle d’un métier transmis de génération en génération.

Nous avons pris le temps de nous attarder devant les échoppes et ateliers ouverts, fascinés par le savoir-faire des dinandiers. À travers les portes entrouvertes, on aperçoit des artisans penchés sur leurs ouvrages, concentrés, sculptant, martelant ou polissant avec une précision qui force l’admiration. Leurs gestes, méticuleux et répétitifs, transforment des plaques de métal en œuvres d’art fonctionnelles ou décoratives. C’est une véritable chorégraphie, où chaque mouvement a sa place et son importance.

Le souk est un véritable trésor pour les amateurs d’artisanat. Nous avons découvert une variété d’objets : des lanternes aux motifs ciselés, projetant des jeux d’ombres féeriques, des plateaux ornés de motifs géométriques ou floraux, des théières d’une finesse remarquable, et même des ustensiles de cuisine robustes mais élégants. Certains objets, suspendus ou soigneusement disposés, brillent sous la lumière tamisée, révélant les nuances chaudes du cuivre ou les reflets argentés des alliages.

Nous avons particulièrement été attirés par les lanternes, emblématiques de l’art marocain, aux motifs complexes qui promettent de créer une ambiance magique une fois illuminées. Après quelques échanges sympathiques, l’un de nous a craqué pour une petite lanterne en cuivre finement travaillée, parfaite pour recréer un peu de l’atmosphère de Marrakech chez soi.

Les artisans, bien que concentrés sur leur travail, ne manquent pas de répondre à vos questions si vous prenez le temps d’échanger avec eux. Leur fierté pour leur métier est palpable, et beaucoup sont heureux de partager les secrets de leur art. Certains proposent même des démonstrations spontanées, montrant comment un simple morceau de métal peut être transformé en une pièce richement décorée.

Bien sûr, il est important d’être respectueux lors de la visite. Si nous avons pris quelques photos pour immortaliser ces moments, nous avons toujours demandé la permission, conscients que tout le monde n’apprécie pas d’être photographié en pleine création.

Se perdre dans le souk des cuivres et celui des dinandiers est une expérience en soi. L’atmosphère dense, presque vibrante, les odeurs de métal chauffé, et l’éclat des objets exposés créent un tableau vivant qui stimule tous les sens. Bien que naviguer dans ces ruelles animées puisse être déroutant, nous avons trouvé que suivre le son des marteaux était le meilleur guide pour atteindre ces trésors cachés.

Nous repartons avec non seulement quelques pièces uniques, mais aussi une profonde admiration pour ces artisans qui, dans l’effervescence de la médina, préservent et enrichissent l’héritage artisanal marocain. C’est une expérience que nous recommandons vivement à tous ceux qui souhaitent découvrir Marrakech au-delà de ses monuments et places emblématiques.

#CUIVRE #DINANDIER #SOUK

LA PLACE DES EPICES

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La place des Épices, ou Rahba Kedima, est l’un de nos endroits préférés à Marrakech. En plein cœur de la médina, cette place historique est bien plus qu’un simple marché : c’est un véritable festival pour les sens. En y arrivant, nous avons tout de suite été enveloppés par une ambiance unique, mêlant effervescence locale, éclats de voix, couleurs éclatantes et parfums enivrants.

Les étals, soigneusement disposés, sont de véritables œuvres d’art où les épices forment des pyramides colorées : curcuma jaune vif, paprika rouge intense, cannelle brun chaud, safran aux teintes dorées, et bien d’autres. Ces cônes parfaits, souvent décorés d’étoiles d’anis ou de gousses de vanille, attirent immédiatement le regard. En passant de l’un à l’autre, nous avons été fascinés par la variété des arômes qui se dégagent : un mélange de notes chaudes, épicées, terreuses, parfois légèrement sucrées ou piquantes.

Mais la place des Épices ne se limite pas à ces trésors culinaires. Nous avons découvert avec curiosité des produits étonnants issus de la tradition marocaine. Les vendeurs nous ont présenté des plantes médicinales, des huiles essentielles, et même des remèdes naturels contre des maux variés, comme le rhume ou les douleurs articulaires. Nous avons particulièrement été intrigués par les cubes d’ambre et de musc, utilisés comme parfums solides ou désodorisants naturels, et par le khôl, cette poudre noire ancestrale qui sert à maquiller les yeux tout en protégeant contre les infections.

Certains stands proposaient également des savons artisanaux, des pierres de gommage pour le hammam, et des bougies parfumées, parfaits pour rapporter un petit morceau de l’art de vivre marocain chez soi. Nous nous sommes laissés tenter par de l’huile d’argan pure, réputée pour ses multiples bienfaits, ainsi que par un mélange d’épices pour tajine, soigneusement préparé par un commerçant souriant qui nous a même donné quelques conseils de recettes.

Flâner sur cette place est aussi une belle occasion d’échanger avec les marchands. Ces derniers, souvent installés ici depuis des générations, sont de véritables encyclopédies vivantes. L’un d’eux, avec beaucoup de gentillesse, nous a expliqué l’origine de certaines épices rares et leur usage traditionnel dans la cuisine ou la médecine marocaine. Nous avons appris, par exemple, que le cumin noir est souvent utilisé pour ses vertus digestives, et que le caroubier, un arbre emblématique du Maroc, produit une poudre sucrée très appréciée.

Pour se reposer après avoir exploré les étals, nous nous sommes installés sur l’une des petites terrasses qui bordent la place. De là, la vue plongeante sur les pyramides d’épices et l’agitation en contrebas est magnifique. Avec un thé à la menthe à la main, c’est un moment parfait pour observer le va-et-vient des habitants et des visiteurs, chacun captivé par ce lieu unique.

Ce que nous avons adoré sur la place des Épices, c’est son authenticité. Malgré l’afflux de touristes, elle reste un lieu de commerce et de rencontre où se perpétue un savoir-faire traditionnel. En quittant les lieux, les bras chargés de petits sachets parfumés et d’huiles précieuses, nous avons eu l’impression de rapporter un peu de l’âme de Marrakech avec nous.

La place des Épices n’est pas seulement une étape incontournable pour les amateurs de cuisine ou de produits naturels : c’est une immersion totale dans l’histoire et la culture de Marrakech, un lieu où chaque couleur, chaque odeur, chaque sourire raconte une histoire.

#PLACEDESEPICES

LES ARTISANS

Se perdre dans le quartier des artisans à Marrakech, c’est plonger au cœur de l’âme créative et vivante de la ville. Ce labyrinthe de ruelles regorge de talents et d’histoires, où chaque atelier révèle un savoir-faire unique transmis de génération en génération. Ici, tout est façonné à la main, avec une patience et une précision qui forcent l’admiration.

En flânant, nous avons découvert un véritable univers de métiers et de créations. D’abord, les maroquiniers, installés dans de petites échoppes emplies de l’odeur caractéristique du cuir fraîchement travaillé. Ces artisans façonnent des sacs, des babouches, des portefeuilles ou encore des ceintures, et proposent souvent de personnaliser une pièce sur mesure. Nous avons observé un artisan découper méticuleusement le cuir, ajustant chaque détail pour obtenir une finition parfaite. Une petite babouche miniature, véritable œuvre d’art, a immédiatement capté notre attention, et nous n’avons pas résisté à l’idée d’en ramener une comme souvenir.

Non loin de là, les menuisiers, spécialistes du bois de thuya, captivent par leur dextérité. Le bois, provenant souvent d’Essaouira, est sculpté et poli avec soin pour créer des coffrets incrustés, des plateaux, ou encore des tables basses aux motifs géométriques d’une élégance rare. Nous avons même eu l’occasion de discuter avec un maître artisan qui, tout en travaillant, nous a raconté l’origine de ses techniques et la passion qui l’anime. Voir les copeaux de bois tomber et l’objet prendre forme sous nos yeux a été une expérience presque hypnotique.

En poursuivant notre exploration, nous avons été attirés par le tintement des outils métalliques. Dans une petite allée, les dinandiers étaient à l’œuvre, martelant le cuivre pour créer de magnifiques plateaux, des lanternes ou des théières aux motifs gravés. La précision et la force nécessaires pour ce travail manuel nous ont fascinés. L’un des artisans nous a montré les étapes pour réaliser un motif floral complexe sur une lanterne : un processus demandant des heures, voire des jours de travail.

Mais le quartier des artisans, c’est aussi les textiles. Des étals débordant de djellabas brodées, d’écharpes en soie, et de tapis berbères multicolores témoignent de la richesse des traditions marocaines. Chaque motif, chaque couleur raconte une histoire liée à une tribu, une région, ou même une famille. Nous avons pris le temps de toucher les tissus, d’écouter les explications des commerçants sur les techniques de tissage, et bien sûr, de négocier un peu, car c’est tout un art à Marrakech !

En sortant de ces ruelles animées, nous avons longé les jardins de Bab El Khmiss. Ici, une ambiance différente nous attendait : des étals débordant de légumes frais, de fruits, et même d’objets de brocante inattendus, comme de vieux ustensiles de cuisine ou des lampes anciennes. Ce melting-pot de marchandises hétéroclites est une invitation à la curiosité, et chaque stand semble receler une trouvaille potentielle.

Notre promenade nous a finalement conduits à Bab Lakhmiss, majestueuse porte historique de Marrakech. Bien qu’en restauration en 2023, elle demeure un témoin important de l’histoire et de l’architecture de la ville. Voir les efforts pour préserver ce patrimoine nous a rappelé combien il est crucial de valoriser l’héritage culturel, à la fois pour les habitants et les visiteurs du monde entier.

Visiter le quartier des artisans de Marrakech n’est pas qu’une simple balade : c’est une immersion dans la richesse et la diversité des métiers traditionnels marocains. Chaque rencontre, chaque achat, chaque échange nous a laissé un souvenir indélébile. Nous sommes repartis les bras chargés de trésors artisanaux, mais surtout avec une grande admiration pour ces hommes et femmes qui, dans un monde de plus en plus industrialisé, perpétuent l’art de la création manuelle avec passion et excellence.

 

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LE JARDIN SECRET

Le Jardin Secret est un véritable trésor de la médina de Marrakech, préservant l’essence même de l’art des jardins, de l’architecture et de l’hydraulique arabes. Cet espace emblématique est composé de deux riads distincts, chacun avec son propre jardin.

Dans le jardin exotique, on trouve une variété de plantes et d’arbres originaires des cinq continents, soigneusement sélectionnés pour leur capacité à prospérer dans le climat de Marrakech. À l’opposé, la Dar, une habitation traditionnelle, ne peut pas accueillir d’arbres en raison de ses modestes dimensions.

Les riads sont entourés de hauts murs qui créent un oasis de tranquillité loin de l’agitation extérieure. Les jardins sont organisés autour de grandes vasques en marbre, avec des allées surélevées divisant les espaces en quatre parterres. Au centre se trouve une fontaine ou une vasque, entourée de verdure luxuriante.

Les édifices principaux des riads sont ornés de portiques à arcs brisés ou à linteaux, avec des plafonds aux poutres apparentes et des fenêtres basses. Les logements des domestiques et les locaux de service étaient autrefois situés dans des dars annexes, aujourd’hui disparues.

Le Jardin Secret met en valeur l’artisanat marocain avec l’utilisation du tadelakt, du zellij et du bejmat pour les revêtements muraux, ainsi que des pièces en bois de cèdre marqueté et des plâtres sculptés à la main. L’ensemble crée une atmosphère de raffinement et de beauté, reflétant l’importance historique et culturelle de ce lieu exceptionnel.

Le Jardin Secret perpétue la tradition des jardins islamiques en divisant l’espace en quatre plates-bandes, symbolisant le paradis terrestre décrit dans le Coran. Au cœur de ce jardin, comme dans de nombreux jardins islamiques, se trouve une source d’eau. Les fontaines, les vasques en marbre et les bassins créent une ambiance de sérénité et de beauté, où la lumière joue à travers l’eau en mouvement.

Dans la culture musulmane, l’eau revêt une grande importance spirituelle. Les ablutions rituelles avant la prière en sont un exemple, symbolisant la purification physique et spirituelle. L’eau est également associée à la vie et à la grâce divine, comme le décrit le Coran, où les rivières et les sources sont des signes de bénédiction. Les fontaines, les puits et les sources occupent donc une place centrale dans la civilisation islamique, tant sur le plan symbolique que pratique.

Au centre des maisons et des mosquées se trouvent souvent des fontaines, rappelant l’importance de l’eau dans la vie quotidienne et spirituelle. De même, à Marrakech, on suppose qu’à l’origine, il y avait un puits ou une source au centre de la ville, symbolisant son importance et son harmonie. Cette tradition reflète la croyance en une connexion profonde entre l’eau, la vie et la spiritualité dans la culture musulmane.

L’histoire de Marrakech est intimement liée à celle de l’eau, un élément vital qui a posé des défis constants en matière de disponibilité. Dès l’établissement des Almoravides dans la plaine où Marrakech allait prospérer au XIe siècle, la question de l’approvisionnement en eau s’est posée. Initialement, des puits ont été creusés pour répondre aux besoins de la petite communauté, mais rapidement, ces sources se sont avérées insuffisantes face à la croissance rapide de la ville.

C’est alors qu’a été développée la technique des khettaras, un système hydraulique ingénieux consistant en des galeries souterraines drainantes.

Ces galeries interceptent l’eau de la nappe phréatique et la dirigent vers la surface, où elle est recueillie dans de grands bassins. De là, l’eau était distribuée dans toute la ville par des canalisations étanches. Sous la dynastie Almohade, Marrakech est devenue célèbre pour ses khettaras, lui valant le titre de « capitale des eaux cachées ». Ce système d’approvisionnement en eau a permis d’alimenter les mosquées, les hammams, les fontaines et même certaines grandes demeures comme le Jardin Secret.

Aujourd’hui, les vestiges de ce système de distribution d’eau sont encore visibles, témoignant de l’ingéniosité et de la sophistication de l’approvisionnement en eau de l’époque. La préservation de ces infrastructures hydrauliques anciennes rappelle l’importance vitale de l’eau dans le développement et la prospérité de Marrakech.

La description du Jardin Secret met en lumière son caractère exceptionnel, mêlant architecture locale et éléments de prestige comme la gubba et la tour, symboles de pouvoir. Ces caractéristiques témoignent du statut des propriétaires du riad et ajoutent à son unicité dans le paysage de Marrakech.

En reprenant le chemin du retour, vous passerez devant la magnifique fontaine Chouf, un autre joyau architectural de la médina. Plus loin sur la gauche, vous trouverez un complexe dédié à l’artisanat féminin, offrant un aperçu fascinant du travail de ces femmes dans divers domaines artisanaux.

Il est toujours enrichissant d’admirer le savoir-faire artisanal en direct, et cette expérience vous permettra de découvrir la créativité et la maîtrise technique de ces femmes talentueuses.

 

EN DEHORS DES REMPARTS – LE MARCHE AUX PEAUX – SOUK JELD

En dehors des remparts de Marrakech, le Souk Jeld, aussi appelé marché aux peaux, est une véritable plongée dans la vie quotidienne de la ville, loin des circuits touristiques habituels. Ce marché unique en son genre se distingue par son ambiance brute et authentique, où les traditions séculaires sont toujours bien vivantes.

Le Souk Jeld est le point de rendez-vous des éleveurs des montagnes environnantes, qui descendent régulièrement pour vendre les peaux de leurs animaux. Chèvres, moutons, vaches… toutes sortes de peaux se retrouvent ici, prêtes à être négociées et échangées.

Ces peaux brutes sont ensuite envoyées dans les tanneries voisines pour être traitées et transformées en cuir, destiné à alimenter l’industrie artisanale locale et nationale.

Ce qui frappe immédiatement, c’est l’atmosphère qui règne dans ce lieu. Ici, pas de vitrines, pas de boutiques élégantes, mais des tas de peaux soigneusement empilés sur le sol, des conversations animées, des regards évaluateurs, et surtout, des négociations intenses. Tout se joue dans l’art de discuter et de trouver le bon prix.

Une fois l’accord trouvé, il n’y a pas de contrat écrit, ni de facture : une simple poignée de main scelle l’entente, une tradition qui symbolise la confiance et l’honneur des affaires locales.

L’odeur de cuir brut et d’épices flottant dans l’air donne une dimension sensorielle à cette visite, plongeant le visiteur dans une époque révolue, où chaque geste avait son importance. Ce marché est bien plus qu’un simple lieu de commerce : c’est une véritable vitrine des pratiques économiques traditionnelles de Marrakech. Peu fréquenté par les touristes, le Souk Jeld reste un espace réservé à ceux qui cherchent à s’aventurer hors des sentiers battus et à découvrir l’essence même de la vie locale.

En explorant ce lieu, on découvre non seulement un pan important de l’économie régionale, mais aussi une facette méconnue de Marrakech, loin de l’effervescence des souks de la médina. C’est une expérience immersive, qui permet de se connecter directement à l’histoire et aux coutumes de la région.

 

Pour les amateurs d’authenticité, le Souk Jeld est une étape incontournable.

LE QUARTIER DES TANNEURS

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En nous aventurant dans le quartier des tanneurs à Marrakech, nous avons découvert un lieu vivant, chargé d’histoire et d’authenticité. Dès notre arrivée, l’odeur particulière nous a pris par surprise, mais armés de nos petits bouquets de menthe achetés plus tôt, nous étions prêts à explorer ce monde fascinant.

Nous avons été accueillis par l’effervescence des ateliers. Les artisans, concentrés sur leur travail, plongeaient les peaux dans des bassins multicolores ou les grattaient à l’aide d’outils traditionnels. Tout semblait fait à la main, dans le respect des techniques ancestrales. C’était impressionnant de voir comment des peaux brutes pouvaient se transformer sous leurs gestes habiles.

Un homme nous a gentiment proposé de monter sur une terrasse pour admirer le panorama. Depuis là-haut, la vue était incroyable : une mosaïque de bassins teintés de rouge, de jaune, de bleu, et une activité incessante qui donnait vie au quartier. On entendait les discussions, les rires, et même le bruit des outils, comme une symphonie artisanale.

Le processus commence par le nettoyage des peaux, qui sont tout d’abord trempées dans de grands bassins remplis d’eau et de chaux. Cette étape permet d’éliminer les poils et les résidus, laissant place à une surface brute mais prête à être travaillée. Nous avons observé des artisans gratter les peaux avec une précision incroyable, à l’aide de simples outils métalliques, pour assurer une finition impeccable.

Ensuite vient l’étape du tannage, un processus essentiel qui donne au cuir sa souplesse et sa durabilité. Ce qui rend ce quartier si unique, c’est l’utilisation d’ingrédients entièrement naturels. Les peaux sont trempées dans des bassins contenant des solutions à base de fientes de pigeons, riches en ammoniaque naturel, qui assouplissent les fibres du cuir. Nous avons été surpris d’apprendre que cette méthode, bien que peu conventionnelle, est utilisée depuis des siècles et reste l’un des secrets de la qualité exceptionnelle du cuir marocain.

Une fois le tannage terminé, les peaux passent à la teinture. Là encore, tout est fait à partir de colorants naturels : le safran est utilisé pour obtenir des teintes jaunes éclatantes, le coquelicot pour les rouges vifs, et l’indigo pour les bleus profonds. Les artisans plongent les peaux dans ces bassins colorés, les retournant à la main pour garantir une teinte uniforme. De là-haut, sur la terrasse, les bassins formaient une véritable palette de couleurs vives, un spectacle aussi impressionnant qu’esthétique.

Enfin, les peaux teintées sont étendues au soleil pour sécher, tapissant les ruelles et les toits d’une myriade de couleurs. Cette dernière étape met en valeur le caractère artisanal du processus, où chaque pièce de cuir a sa propre personnalité, marquée par les mains de l’artisan qui l’a façonnée.

Bien sûr, certains tentaient de nous attirer dans leurs boutiques, mais cela faisait partie du charme. Nous avons pris le temps de discuter avec un commerçant qui nous a expliqué les étapes du tannage et nous a fièrement montré ses créations.

Malgré l’odeur forte et l’agitation, cette visite restera gravée dans nos mémoires. C’était une plongée au cœur de la tradition et de l’authenticité marocaine, un moment où nous avons ressenti toute l’âme de Marrakech. Si vous aimez les expériences authentiques, le quartier des tanneurs est une étape incontournable !

Un Réveillon de Rêve  CHEZ ALI, entre gastronomie et spectacle féérique

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Pour le réveillon, nous avons choisi de vivre une expérience inoubliable : une soirée dîner-spectacle Chez Ali. C’est un peu comme entrer dans un conte des Mille et Une Nuits, mais pour de vrai ! Dès l’arrivée, on est transportés dans une ambiance féérique, où les ruelles étroites et les lumières chatoyantes dessinent un décor digne d’un rêve. On sent l’excitation monter à mesure que l’on s’approche, presque comme si l’on pouvait entendre déjà les tambours résonner au loin et sentir dans l’air l’odeur enivrante des épices. C’est sûr, ici, la magie opère immédiatement.

À l’entrée, une haie d’honneur de musiciens traditionnels nous accueille dans un tourbillon de chants, de rythmes et de costumes scintillants. Chaque groupe représente une région différente du Maroc, et c’est déjà un spectacle en soi. On se sent comme les invités d’honneur d’un grand festin royal. Une fois installés sous une immense tente caïdale, décorée avec soin et chauffée pour la fraîcheur de la nuit d’hiver, le voyage culinaire commence.

Le repas est tout simplement digne des plus grands sultans. On débute avec une délicieuse soupe harira, chaude et parfumée, parfaite pour éveiller les papilles. Ensuite, un méchoui d’agneau arrive, tendre et savoureux, suivi d’un tajine de poulet aux épices, à la fois délicat et généreux. Les portions sont si copieuses qu’on se demande si on pourra tout manger, mais chaque bouchée est une aventure en elle-même, une explosion de saveurs qui nous transporte. Pour conclure ce festin royal, des fruits frais et le traditionnel thé à la menthe nous sont servis, tout en élégance et simplicité. C’est un repas qui célèbre non seulement la gastronomie marocaine, mais aussi l’hospitalité de ce pays.

Le dîner terminé, place au spectacle en plein air, qui a débuté par des danses orientales gracieuses et captivantes. Les danseuses, vêtues de costumes somptueux, ont exécuté des chorégraphies envoûtantes, mêlant tradition et virtuosité. La fluidité de leurs mouvements et les rythmes hypnotiques de la musique orientale ont transporté les spectateurs dans un autre monde.

Puis, les chevaux ont pris le relais, offrant une série de prestations équestres impressionnantes.

Les cavaliers, vêtus de costumes traditionnels, ont montré une maîtrise extraordinaire, exécutant des figures acrobatiques audacieuses et des démonstrations de dressage. Les numéros d’équilibre, où les cavaliers se tenaient debout sur leurs montures en pleine course, ont suscité des acclamations admiratives dans le public. Le clou de cette partie fut sans aucun doute la charge spectaculaire des cavaliers dans une démonstration de fantasia. À chaque galop effréné, les cavaliers ont fait retentir leurs fusils dans une synchronisation parfaite, créant un tableau à la fois grandiose et saisissant.

Le spectacle a continué avec d’autres tableaux, mettant en avant la richesse et la diversité des cultures marocaines : des chanteurs berbères aux troupes de danse folklorique, chaque passage était une ode vibrante aux traditions du pays.

Enfin, pour clore cette soirée magique, le feu d’artifice final a illuminé le ciel malgré la pluie, offrant une explosion de lumière et de couleurs. Les éclats se reflétaient sur les gouttes d’eau, créant une atmosphère presque féérique. C’était le moment parfait pour dire au revoir à l’année écoulée et accueillir la nouvelle avec émerveillement.

Cette soirée Chez Ali, avec ses décors somptueux, ses mets délicieux et son spectacle éblouissant, restera gravée dans nos mémoires. Elle a su, malgré les caprices de la météo, transformer un simple dîner en une expérience extraordinaire, une véritable immersion dans la culture et les traditions marocaines. Idéal pour terminer une année en beauté et commencer la suivante sous les meilleurs auspices.

#DINERSPECTACLECHEZALI #CHEZALI #FANTASIA

Le Col des Pâturages : Une Échappée sur le TIZI N’TICHKA

La route vertigineuse du Tizi n’Tichka s’étend sur environ 200 km.

La route du Tizi n’Tichka, serpentant sur environ 200 kilomètres à travers les montagnes majestueuses du Haut Atlas, est une des plus belles et des plus mythiques du Maroc. Reliant Marrakech à Ouarzazate, cette voie spectaculaire est bien plus qu’un simple itinéraire : c’est une aventure en elle-même, une immersion dans les paysages les plus époustouflants du pays.

Dès les premiers kilomètres, on se retrouve plongé dans une succession de panoramas grandioses. La route, étroite et sinueuse, grimpe progressivement à travers des gorges profondes, des plateaux verdoyants et des villages berbères accrochés à flanc de montagne. Les lacets impressionnants, parfois bordés de précipices, demandent une conduite prudente, mais ils offrent en échange des vues à couper le souffle. À chaque virage, de nouvelles  perspectives se dévoilent : des terrasses cultivées en contrebas, des forêts de chênes verts et, plus haut, des paysages arides ponctués de formations rocheuses aux teintes rouges et ocres.

AIT BENHADDOU l’Hollywood marocain

Après ce délicieux repas, nous entamons la visite de la majestueuse kasbah d’Aït Benhaddou, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce joyau de l’architecture berbère, situé sur l’ancienne route des caravanes reliant Marrakech au désert, nous transporte dans un autre temps, entre histoire et légendes.

LE DESERT D’AGAFAY

Le Désert d’Agafay offre une expérience désertique unique à seulement une heure de Marrakech. Contrairement aux déserts de sable traditionnels, Agafay se caractérise par ses vastes étendues de pierres et de sable doré, offrant un paysage à couper le souffle. Avec les sommets enneigés de l’Atlas en arrière-plan, cette région offre un contraste saisissant entre le désert et les montagnes enneigées, surtout pendant les mois d’hiver.

LA VALLEE DE L’OURIKA

La vallée de l’Ourika, nichée à seulement une heure et demie de route de Marrakech, est un véritable havre de paix, quelle que soit la saison. En été, elle offre une échappatoire salvatrice à la chaleur écrasante de la ville, avec ses rivières limpides et ses ombrages naturels. En hiver, elle se métamorphose en un paysage féerique, où les sommets enneigés de l’Atlas côtoient des cours d’eau scintillants gelés sous le soleil hivernal.

LE MELLAH – QUARTIER JUIF DE MARRAKECH

Depuis la place Jemaa El Fna, nous empruntons la rue du Riad Zitoun Lakdim en direction du Mellah, le quartier juif de Marrakech. C’est un vendredi, certaines échoppes restent fermées malgré l’heure avancée, ce qui rend la rue particulièrement calme. C’est parfait, cela nous donne l’opportunité d’admirer les superbes portes décorées et les étals d’épices qui jalonnent notre chemin, annonçant notre arrivée imminente au Mellah.

Nous débouchons finalement sur la splendide place des Fernantiers. Tout autour, l’ambiance est paisible et aérée. La place a été rénovée il y a trois ans, dotée d’une fontaine centrale et de quelques palmiers fraîchement plantés. Une pergola encercle la place, tandis qu’un antique eucalyptus trône majestueusement dans le coin sud-est. Depuis sa hauteur, il observe les ferblantiers affairés dans leurs boutiques, alignées soigneusement tout autour de la place. Ces artisans travaillent le fer blanc sous toutes ses formes, et les objets insolites exposés sauront sûrement vous charmer. De plus, vous n’aurez pas à craindre d’être harcelé par des vendeurs à chaque coup d’œil, et les prix sont généralement très raisonnables.

Autrefois, ce sont les Juifs qui fabriquaient ces objets en fer blanc. Aujourd’hui, la tradition perdure et vous pouvez découvrir cet artisanat authentique dans ce cadre pittoresque. Entre les échoppes, quelques cafés offrent des pauses ombragées, idéales pour observer les cigognes se regroupant sur les remparts du palais el-Badi, ajoutant une touche de grâce à ce tableau envoûtant.

De l’autre côté de la chaussée, à l’angle nord-est de la place, s’ouvre une entrée menant au Mellah. Juste sur votre gauche, légèrement décalée par rapport à l’entrée, vous trouverez la kyssaria des bijoutiers. Deux galeries, dont l’une dotée d’un patio intérieur, accueillent une quarantaine de boutiques. Autrefois, le quartier juif abritait les meilleurs bijoutiers de Marrakech. Bien que l’activité traditionnelle persiste, les bijoux proposés proviennent désormais de tout le pays. Vous pourrez y dénicher une variété impressionnante d’articles, allant des ceintures en or ajouré aux bracelets, fibules, mains de Fatima, et pièces en or ou en argent. À partir de 16h30, une criée des bijoux anime les lieux, offrant une expérience unique et animée.

Le Mellah de Marrakech a été érigé en 1558, sous le règne de Moulay Abdallah. Ce quartier historique, imprégné de culture et de tradition, vous invite à plonger dans l’histoire fascinante de la ville ocre.

Pour embellir sa ville, le sultan saâdien a su exploiter le talent de la population juive qui avait fui l’Espagne. En retour, ces derniers ont trouvé refuge dans le nouveau quartier cloisonné, sous la protection du palais royal. Aujourd’hui, la grande majorité des familles juives de Marrakech ont quitté le Mellah.

De l’extérieur, les hauts murs du Mellah lui confèrent toujours une certaine isolation au cœur de la médina de Marrakech. Seules quelques portes, fermées à clef le soir, permettent d’accéder à ce vieux quartier. À l’intérieur, des bâtiments imposants surplombent des rues aux tracés réguliers, parallèles ou perpendiculaires. Les murs, le bois et les éléments architecturaux arborent des couleurs sobres, conférant au quartier une esthétique homogène et authentique.

L’ensemble dégage une atmosphère de quartier historique préservé, où les rénovations sont encore rares, ce qui confère au Mellah un charme particulier. De nombreuses maisons, d’apparence simple et parfois délabrées, contribuent à cette ambiance authentique.

Malgré sa modestie, le Mellah demeure un lieu d’une intense activité, souvent plus animé que d’autres quartiers de la Médina. Les nombreuses échoppes qui s’y sont établies participent à cette effervescence.

Les prix pratiqués sont souvent plus abordables, adaptés aux moyens de la clientèle locale. Il est même à noter que certains marchands des souks de Marrakech viennent s’y approvisionner. Cette réputation en fait un endroit où l’on peut dénicher les meilleures affaires de la ville, mais il est conseillé de rester vigilant et de négocier avec fermeté.

Le plus ancien marché du Mellah est le grand souk des épices, situé à l’entrée près de la place des Ferblantiers. Bien qu’il ressemble aux souks, il présente quelques particularités. Les étagères sont garnies de volumineux cônes d’épices en poudre, offrant un festival de couleurs et de senteurs. Safran, cumin, coriandre ou ras-el-hanout, leur fraîcheur est incomparable avec ceux des autres marchés. La vente en gros ou en détail garantit des prix toujours satisfaisants pour l’acheteur. Au cœur du Mellah, deux entrepôts regorgent de sacs d’herbes aromatiques ou médicinales, où se déroulent chaque matin jusqu’à 14h deux criées aux épices. La criée berbère ne fonctionne pas le vendredi, tandis que la juive est fermée le samedi.

En plus des épices, les échoppes du Mellah regorgent de produits et d’onguents pour les soins du corps. Vous y trouverez de l’argile blanche ou mauritanienne pour le visage et la peau, des pierres pour les pieds, de la nigelle pour combattre le rhume, des plantes pour favoriser la perte de poids ou prévenir la chute des cheveux, et bien plus encore. Sans oublier les nombreuses boutiques de tisanes, de parfums, d’encens minéraux ou végétaux, ainsi que les savons et les rouge-à-lèvres berbères.

Le marché couvert abrite également de nombreuses boutiques de tissus de haute qualité. Sur demande, les artisans confectionnent des rideaux, des coussins, des djellabas, et bien d’autres articles selon les préférences du client.

À l’intérieur du Mellah, la visite des deux synagogues est autorisée moyennant quelques dirhams (le prix n’est pas fixe). L’une d’entre elles, la synagogue « Neguidim », a été érigée à la fin du XIXe siècle. Elle se compose de trois petites pièces. On y accède par une porte anonyme menant à une entrée sombre qui donne directement sur la pièce rectangulaire réservée aux femmes. La synagogue proprement dite, de dimensions modestes, se trouve en enfilade. Sur le mur de Sion se dresse un tabernacle simple, tandis que l’arche est placée contre le mur ouest de la pièce. Des bancs en terre rouge, recouverts de textiles colorés et de petits coussins, longent les murs. Au centre de la synagogue, entre le tabernacle et l’arche, se trouve une rangée de sièges en bois.

L’autre synagogue du Mellah, nommée « Alzama », a une histoire fascinante. Elle a été construite par les expulsés d’Espagne en 1492, suite à l’édit de la Reine Isabelle et du Roi Ferdinand ordonnant l’expulsion des juifs d’Espagne. Rabbi Yitzhak Delouya, qui avait vécu en Espagne, est arrivé à Marrakech après cette expulsion. Il a joué un rôle crucial dans la communauté juive de la ville en tant que président du tribunal rabbinique et président de la communauté des expulsés. C’est sous sa direction que la « synagogue El Azama », également connue sous le nom de « synagogue des expulsés », a été construite peu de temps après son arrivée à Marrakech.

L’histoire des Juifs au Maroc remonte à des temps anciens, jusqu’à l’époque du roi Salomon et de la domination romaine. Les Juifs et

les Berbères ont coexisté au Maroc tout au long de son histoire. Marrakech elle-même a été fondée par le sultan des Almoravides, Youssef Ben Tachfin, en 1062, et a toujours accueilli une communauté juive. En 1269, de nouveaux Juifs se sont installés dans la ville, avec Rabbi Yéhoudah Djiane du sud de l’Espagne comme chef de la communauté. À la fin du XVe siècle, de nombreux réfugiés d’Espagne et du Portugal sont arrivés à Marrakech, mais la majorité de la communauté était déjà constituée par les Juifs de l’Atlas, présents depuis des siècles.

Au XVIe siècle, un tournant majeur s’est produit à Marrakech lorsque la ville est devenue un important centre pour les convertis souhaitant retourner au judaïsme. Progressivement, les descendants des expulsés d’Espagne et du Portugal ont pris la tête de la communauté juive, de génération en génération. À cette époque, les Juifs de Marrakech vivaient dans différents quartiers de la ville, jusqu’à ce que le sultan ordonne en 1557 leur regroupement au Mellah. Ce quartier, spécialement désigné pour la communauté juive, est devenu le foyer de près de 30 000 Juifs, unifiant ainsi la population juive de la ville.

Au XIXe siècle, la population du Mellah a encore augmenté avec l’arrivée de réfugiés des montagnes de l’Atlas, ce qui a fait de Marrakech la plus grande communauté juive du Maroc. Cette période a vu le Mellah prospérer comme jamais auparavant, devenant le cœur battant de la vie juive à Marrakech.

La synagogue Alzama se distingue par son architecture caractéristique, faisant partie d’une série de bâtiments disposés autour d’un patio central soigneusement entretenu. Les peintures et les zelliges du patio mêlent avec élégance le blanc et le bleu. Une innovation récente au Maroc, la paroi orientale a été agrémentée d’une galerie (ezrat nachim) réservée aux femmes. Auparavant, les femmes se tenaient soit à l’entrée de la synagogue, soit dans une pièce séparée. L’arche de bois, initialement mobile, a été remplacée par une arche de marbre située près du mur oriental. À l’intérieur de la synagogue, les murs sont ornés de peintures, conférant à l’ensemble une atmosphère moins intime que celle de la synagogue Neguidim. À l’étage supérieur de la synagogue Alzama se trouvent une yechiva (salle d’étude) et les services communautaires.

Le cimetière de Marrakech s’étend sur une superficie de 52 dounams (1 dounam = 1 000 m²), une unité de mesure héritée de l’ancien empire ottoman, encore utilisée en Israël, en Jordanie, au Liban et en Turquie. Il s’agit du plus grand cimetière des communautés juives du Maroc.

La disposition des parcelles est spécifique à la ville de Marrakech. Le cimetière comporte des sections réservées aux enfants, où reposent plus de 7000 victimes de la maladie du typhus, ainsi qu’une section pour les adultes et une autre pour les femmes. Autour du cimetière, dans le périmètre, sont enterrés les justes, les juges et les érudits de la ville, dans la foi en la protection et la garde proclamées par Rabbi Mordekhai Ben Attar, afin que l’ennemi ne franchisse pas le seuil.

 

Ce lieu sacré abrite les tombes de rabbins et de « hassidim » qui ont diffusé la Torah au sein de la communauté de Marrakech et dans toute la région. Parmi eux, nous pouvons citer Rabbi Hanania Hacohen, Rabbi Yitzhak Delouya, Rabbi Moshe Halioua, Rabbi Abraham Abitbol, Rabbi Shlomo Amar, Rabbi David Hazan, Rabbi Abraham Azoulay, Rabbi Mordekhai Ben Attar, Rabbi Shlomo ben Tamsot et Rabbi Pinhas Hacohen Azog.

LES CASCADES D’OUZOUD

Nous sommes actuellement en route vers les cascades d’Ouzoud, une escapade que nous avons planifiée pour échapper à la chaleur de Marrakech. Nous sillonnons à travers les montagnes et les gorges, découvrant progressivement un paysage spectaculaire qui nous entoure.

Enfin arrivés aux cascades, nous sommes accueillis par un spectacle impressionnant : les chutes d’eau majestueuses qui s’élancent depuis une falaise haute de près de 110 mètres. L’atmosphère est imprégnée de fraîcheur et de verdure, avec des oliviers et des bougainvilliers qui ajoutent des touches de couleur à ce paysage déjà magnifique.

ET toutes les autres options de visite !

LE TOUR EN CALECHE – LE QUARTIER HISTORIQUE

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Le tour en calèche à Marrakech offre une expérience mémorable, idéale pour plonger dans l’atmosphère envoûtante de la ville rouge. Ce mode de transport authentique et traditionnel permet de sillonner les ruelles animées et de découvrir les merveilles du quartier historique tout en profitant d’un rythme paisible. Le point de départ principal est généralement la célèbre place Jemaa El Fna, véritable cœur battant de Marrakech, où l’effervescence et les spectacles variés ne manquent jamais d’émerveiller les visiteurs. Avant de monter à bord, n’oubliez pas de négocier le prix avec le cocher – c’est une pratique courante au Maroc ! Le tarif raisonnable pour cette excursion, qui dure environ trois heures, ne devrait pas dépasser 250 MAD. Le trajet inclut plusieurs arrêts stratégiques pour admirer et visiter les sites emblématiques de la ville. Si vous avez besoin d’aide pour localiser le point de départ, voici un lien utile : [https://goo.gl/maps/7DuSFegbBW56bg649].

Au cours de ce parcours enchanteur, l’un des premiers repères que vous croiserez est le majestueux minaret de la Koutoubia, un véritable emblème de Marrakech. Dominant la ville avec ses 77 mètres de hauteur, ce minaret est visible de loin et constitue un point de repère essentiel pour s’orienter dans la médina. Il est également très pratique pour repérer les alentours et garer son véhicule à proximité. Le minaret, construit au XIIe siècle, est l’un des plus beaux exemples d’architecture almohade et offre une toile de fond spectaculaire pour des photos souvenirs. Pour vous rendre facilement sur place, utilisez ce lien : https://goo.gl/maps/7DezZhkGYgVCrEFS9.

L’un des arrêts incontournables de ce tour est sans aucun doute le Palais El-Badi, un joyau historique de Marrakech. Construit à la fin du XVIe siècle par le sultan Ahmed al-Mansour, ce palais était autrefois une merveille architecturale ornée d’or, de marbre et d’autres matériaux précieux. Aujourd’hui, bien qu’en ruines, le site conserve une beauté romantique qui continue de captiver les visiteurs. Le Palais El-Badi est également le lieu emblématique du festival du rire, ce qui lui confère une dimension culturelle unique. En parcourant les vastes cours et les vestiges des anciennes salles, vous remarquerez la présence majestueuse de nombreuses cigognes nichant sur les murs du palais. Ces oiseaux gracieux, emblématiques de la région, ajoutent une touche de vie et de poésie au lieu. Ne manquez pas de monter sur la terrasse pour les observer de près et profiter d’une vue imprenable sur le palais et ses environs. Voici un lien pour localiser facilement le Palais El-Badi : https://goo.gl/maps/d2pwkrdSHwb1WYKq7.

Avec ses paysages pittoresques, son ambiance authentique et ses arrêts culturels captivants, le tour en calèche à Marrakech promet une expérience enrichissante qui séduira aussi bien les amateurs d’histoire que les passionnés de découvertes locales. C’est une invitation à voyager dans le temps tout en vivant au rythme d’une ville à la croisée des traditions et de la modernité.

PALAIS EL-BADI

Le Palais El-Badi est un exemple remarquable de l’architecture et de la culture marocaines. Construit au XVIe siècle, ce palais témoigne de la grandeur de la dynastie saadienne et de la beauté de l’art et du design marocains.

Également connu sous le nom de Badia, le Palais El-Badi a été érigé par le plus illustre des souverains saadiens, Ahmed Al Mansour Al Dahbi, surnommé le doré. Les travaux de construction ont débuté en décembre 1578, peu de temps après l’accession au trône du sultan, et ont duré seize ans.

Ce palais était destiné à symboliser la puissance et la richesse du sultan, ainsi qu’à servir de vitrine de son opulence et de son influence. Il a été construit en combinant des éléments des styles architecturaux traditionnels marocains et européens. Ornée de mosaïques complexes, de colonnes de marbre et de sculptures élaborées, la magnificence du palais était sans pareille. Il abritait également le harem du sultan, comprenant plus de 500 femmes.

Pour ériger cette œuvre grandiose, le sultan choisit l’emplacement nord-est de la Kasbah almohade. Cette situation avait l’avantage d’être adjacente aux appartements privés du sultan. Le Palais El Badi était destiné à accueillir des fêtes somptueuses et des audiences solennelles, où la splendeur du souverain pouvait s’exprimer devant l’élite du royaume et les délégations étrangères. En tant qu’espace de représentation, il a inspiré de nombreux récits et poèmes.

Le Palais El Badi illustre de manière impressionnante l’architecture marocaine. Construit dans un style traditionnel, il présente une grande cour centrale entourée de quatre ailes. Les murs sont ornés de mosaïques et de sculptures complexes, tandis que les colonnes sont en marbre. Au centre de la cour se trouve une vaste piscine, entourée de jardins luxuriants et de fontaines. Le palais abrite également plusieurs salles plus petites, destinées à des réunions et des réceptions privées.

L’ensemble palatial comprend une cour rectangulaire de 135 mètres sur 110 mètres, au milieu de laquelle se trouve un bassin de 90 mètres sur 20 mètres.

De chaque côté de ce bassin central, deux parterres sont ornés d’arbres, tandis que les angles du palais sont occupés par des bassins rectangulaires de 30 mètres sur 10 mètres. Autour de l’immense cour du Palais El Badi se dressent les ruines imposantes d’anciens pavillons, témoignant de la grandeur passée de ce lieu.

La disposition générale et le décor du Palais El Badi attestent d’une influence de Grenade, son plan étant vraisemblablement inspiré du palais de l’Alhambra. Les descriptions anciennes décrivent également le somptueux décor du Badia, que nous ne connaissons aujourd’hui que par le biais des décors des tombeaux saadiens.

Malheureusement, le Badia a été détruit au XVIIe siècle. Les travaux de démolition ont commencé vers 1696 et ont duré une dizaine d’années. Une grande partie de ses matériaux aurait été transportée à Meknès pour être réutilisée dans la construction de la ville royale de Moulay Ismail (1677-1727).

En 1953, une campagne de fouilles a été lancée. Elle a permis de mettre au jour un grand nombre de structures importantes, offrant ainsi quelques détails sur le plan d’ensemble du palais.

Le Palais El Badi occupe une place essentielle dans l’histoire et la culture de Marrakech. Il constitue un symbole du passé glorieux de la ville, rappelant la splendeur de la dynastie saadienne.

Par ailleurs, il est une attraction touristique très prisée, attirant des milliers de visiteurs chaque année. De plus, le palais accueille divers événements culturels tels que des concerts et des expositions d’art.

La visite commence souvent par l’exploration du labyrinthe souterrain, aujourd’hui utilisé pour des expositions sur l’histoire de Marrakech. À noter également les magnifiques photographies datant de 1921, qui offrent un aperçu des métiers d’autrefois : des manèges à gauche, un coiffeur sur la place Jemaa el Fna à droite. Ces images sont des témoignages précieux de la vie quotidienne à cette époque.

À la sortie du labyrinthe, nous débouchons sur un ancien ensemble d’habitations situé au nord-est de la Koubba al Khamsiniyya (le pavillon des audiences), qui aurait été réservé au séjour des ambassades étrangères. Dans l’angle nord du palais, vous découvrirez une annexe abritant le minbar de la Koutoubia, une chaire en bois utilisée par l’imam lors de la prière. Cet élément est remarquable dans l’art hispano-mauresque et résidait auparavant dans la mosquée de la Koutoubia.

En longeant sur la droite après avoir franchi le pont, nous arrivons à un ensemble de ruines sur la droite. De là, nous pouvons accéder à l’ancienne prison du Palais. Ne manquons pas la vue à 180 degrés sur le palais depuis sa terrasse. Nous pouvons également profiter d’une vue très intéressante sur la ville, avec la silhouette reconnaissable de la Koutoubia. De plus, c’est une excellente occasion de s’approcher des cigognes qui peuplent les murs du Palais.

Autre arrêt incontournable le Palais de la Bahia https://goo.gl/maps/ofcn236jodkt1X326

PALAIS DE LA BAHIA

Lors de notre visite au Palais de la Bahia, nous avons été émerveillés par ce chef-d’œuvre architectural qui porte bien son nom : un véritable éclat de beauté. Dès que nous avons franchi les portes, le raffinement des lieux nous a transportés dans un univers où chaque détail raconte une histoire. Les plafonds finement sculptés, les bois précieux, les mosaïques de zelliges aux motifs complexes, et les moucharabiehs, véritables œuvres d’art en bois, nous ont laissés sans voix. Partout où nos regards se posaient, des patios fleuris ajoutaient une touche de fraîcheur et de sérénité, contrastant avec la richesse des décorations intérieures.

Construit au XIXe siècle, le Palais de la Bahia est un joyau du patrimoine marocain. Nous avons appris qu’il avait été conçu pour être le plus grand palais de son époque, et il reste encore aujourd’hui le plus vaste de la médina, couvrant près de deux hectares. Ce palais, imaginé pour capturer l’essence du style islamique et marocain, est entouré de magnifiques jardins s’étendant sur 8 000 m². Les pièces intérieures s’ouvrent sur des cours intérieures pleines de charme, chacune offrant une atmosphère unique. En arpentant les jardins et les cours, nous nous sommes sentis transportés dans un monde de calme et d’élégance, loin de l’effervescence de la médina.

L’histoire de ce lieu est fascinante. Il a été édifié à la fin du XIXe siècle par Ahmed Ben Moussa, grand vizir connu sous le nom de Ba Hmad, et son père, le chambellan Moussa Ben Mbarek El Boukhari. Ce palais, construit à des fins personnelles, a vu le jour entre 1894 et 1900, sous l’impulsion d’Ahmed Ben Moussa. Nous avons appris avec curiosité que Ba Hmad avait mobilisé les meilleurs artisans de Fès pour réaliser cette œuvre magistrale, rassemblant le savoir-faire traditionnel dans les moindres détails. À l’intérieur, le harem du palais comprend une vaste cour ornée d’un bassin central, entourée de pièces réservées aux concubines, reflétant l’organisation et la hiérarchie sociale de l’époque.

Au fil de notre exploration, chaque espace dévoilait une nouvelle merveille. La grande cour d’entrée, ombragée par de majestueux arbres, nous a impressionnés dès notre arrivée. Nous avons ensuite traversé le petit Riad, entouré de salles et de niches, pour arriver à une petite cour à ciel ouvert. Ce lieu abritait autrefois les appartements privés du maître, et son intimité se ressent encore aujourd’hui. La cour d’honneur, avec ses proportions impressionnantes de 50 mètres sur 30, nous a coupé le souffle. Nous avons été particulièrement frappés par la salle de conseil, où la finesse des stucs, des zelliges et des boiseries sculptées est un véritable hommage à l’artisanat marocain.

Le grand Riad, quant à lui, nous a charmés par sa végétation luxuriante. Chaque plante, chaque fleur semblait avoir été choisie avec soin pour créer un équilibre parfait avec les décors environnants.

Les salles et niches qui l’entourent sont magnifiquement ornées, mêlant plâtre sculpté, bois peint et mosaïques, dans une harmonie qui nous a profondément touchés. Au-delà des murs du palais, nous avons découvert l’agdal Ba Hmad, un immense verger où s’étendaient autrefois des carrés de cultures irrigués par un bassin central. Cette vision d’un paysage à la fois agricole et ornemental nous a permis d’imaginer la vie quotidienne dans ce lieu à son apogée.

En quittant le Palais de la Bahia, nous avons ressenti une profonde gratitude pour cette immersion dans un passé empreint de splendeur. Avant de partir, nous avons décidé de prolonger l’expérience en visitant les musées Dar Si Saïd et Tiskiwin, situés à proximité. Ces musées, riches en histoire et en culture, nous ont permis de compléter notre découverte de l’artisanat marocain et de mieux comprendre l’héritage unique de Marrakech. Cette journée restera gravée dans nos mémoires comme l’un des moments les plus captivants de notre voyage, un véritable voyage dans le temps au cœur de la beauté et de l’art marocains.

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LE JARDIN MAJORELLE

Nous nous trouvons aujourd’hui devant le Jardin Majorelle, un véritable trésor niché dans le cœur de Marrakech. Ce jardin, d’une superficie impressionnante de 9 000 mètres carrés, a été la source d’inspiration inépuisable pour l’artiste peintre français Jacques Majorelle. Il est difficile de ne pas se sentir transporté dès qu’on franchit les portes de cet endroit, car il n’est pas qu’un simple jardin : c’est un lieu où l’art et la nature se rencontrent, créant une atmosphère à la fois mystique et envoûtante.

Le jardin fut conçu par Majorelle dès 1922, au fil de quarante années de passion et de travail. Chaque coin du jardin est pensé avec soin, une véritable œuvre vivante où la lumière, les formes et les couleurs se mêlent harmonieusement. Quand il est ouvert au public en 1947, il devient un lieu de pèlerinage pour les amoureux de la nature, de l’art et des paysages exotiques. C’est ici que nous découvrons des allées sinueuses, des niveaux superposés, des bâtiments d’inspiration mauresque et Art déco, tout cela enveloppé dans des couleurs vibrantes, notamment le bleu intense qui fait la renommée du lieu. Ce bleu, unique en son genre, donne au jardin son nom et une personnalité qui le rend reconnaissable entre mille.

Mais ce n’est pas seulement l’architecture qui séduit ici. Ce qui frappe en premier lieu, c’est la diversité impressionnante des plantes et des arbres exotiques qui peuplent ce jardin. Chaque plante semble avoir été choisie pour sa beauté, sa forme, ou sa couleur, et l’ensemble crée un tableau vivant. Cactus, palmiers, bambous, plantes aquatiques, tout est réuni pour offrir une palette de végétation luxuriante qui invite à la contemplation. Ce jardin est devenu le laboratoire de Majorelle, un espace où il pouvait expérimenter avec les couleurs et les formes, à la fois comme un artiste et comme un amoureux de la nature.

Le jardin aurait pu disparaître, victime de projets de développement immobilier. Mais en 1980, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, tombés sous le charme du Maroc depuis leur première visite en 1966, décident de sauver ce lieu magique. Ils achètent le Jardin Majorelle pour le préserver d’un complexe hôtelier qui aurait détruit ce joyau. Ils prennent également la décision de s’installer dans la villa de l’artiste, rebaptisée la Villa Oasis, et de restaurer le jardin pour qu’il puisse continuer à vivre et à inspirer les générations futures. Yves Saint Laurent, touché par la beauté de cet endroit, avouera plus tard : « Depuis de nombreuses années, je trouve dans le jardin Majorelle une source inépuisable d’inspiration et j’ai souvent rêvé à ses couleurs qui sont uniques. »

Si le Jardin Majorelle est souvent comparé à d’autres jardins célèbres comme celui de la Ménara, il possède une ambiance particulière, plus intime, plus agréable. La végétation y est dense, offrant des ombres et des refuges où l’on peut se perdre et se ressourcer. C’est un jardin où l’on se laisse guider par les sentiers, où chaque recoin offre une nouvelle découverte, un nouveau spectacle. Pour profiter pleinement de cette expérience, il est conseillé de réserver sa visite à l’avance, car ce lieu est désormais l’un des plus prisés de Marrakech.

Aujourd’hui, le Jardin Majorelle est bien plus qu’un simple jardin : il est un hommage à la vision artistique de Jacques Majorelle, à la passion d’Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, et à l’harmonie parfaite entre l’art et la nature. C’est un lieu de beauté, de tranquillité et d’inspiration, qui continue de fasciner tous ceux qui le visitent.

LES TOMBEAUX SAADIENS

Nous garons notre voiture rue de la Kasbah, une artère animée bordée d’échoppes de souvenirs, de restaurants et de snacks typiques. L’ambiance est déjà immersive, avec les odeurs d’épices et les couleurs vives des étals qui nous plongent directement dans l’atmosphère unique de Marrakech. En nous aventurant dans cette rue, nous débouchons sur une magnifique place dominée par la Mosquée Moulay El Yazid, un édifice chargé d’histoire. Autrefois une place royale almohade, elle a traversé les siècles, devenant successivement saâdienne puis alaouite.

Nous prenons un moment pour admirer cette mosquée construite à la fin du XIIe siècle. Restaurée à plusieurs reprises, notamment au XVIe, XVIIIe, et plus récemment au début du XXIe siècle, elle rivalise de beauté avec la célèbre Koutoubia. Ce qui nous frappe, ce sont ses particularités architecturales : son plan en forme de T, ses cours ouvertes, son minaret richement décoré et sa chaire à prêcher finement travaillée. Tout dans cet édifice témoigne de l’élégance et du raffinement de l’architecture marocaine.

Après cette halte culturelle, nous décidons de visiter les Tombeaux saâdiens, situés à deux pas. Ces tombeaux royaux sont sans conteste l’une des merveilles historiques et architecturales de Marrakech. Érigés au XVIe siècle sous le règne du sultan Ahmad al-Mansur, ces sépultures grandioses avaient pour but de glorifier les ancêtres du sultan et de symboliser sa richesse et sa puissance.

En entrant, nous sommes immédiatement fascinés par la finesse des détails : les sculptures en stuc, les mosaïques de zelliges multicolores, les colonnes en marbre de Carrare et les plafonds magnifiquement travaillés. Chaque recoin est une œuvre d’art en soi, et l’ensemble funéraire respire une grandeur qui nous transporte à l’époque de la dynastie saadienne.

L’une des pièces maîtresses est la salle médiane, dite aux Douze colonnes, où repose Ahmad al-Mansur lui-même, entouré de trois de ses successeurs. Avec ses coupoles en bois finement sculptées et ses ornements en stuc, c’est une véritable apothéose de l’art marocain. Juste à côté, la salle du Mihrab, qui servait autrefois d’oratoire, accueille aujourd’hui les tombes de souverains alaouites, dont celle de Moulay El Yazid.

Dans une autre section appelée Qobba Lalla Massouda, nous découvrons les sépultures de la mère d’Ahmad al-Mansur et d’autres membres de la famille royale. Ce second ensemble, bien que plus sobre, n’en est pas moins impressionnant grâce à ses ornements délicats et ses motifs géométriques.

Nous passons un long moment à déambuler dans les différentes salles, émerveillés par le savoir-faire exceptionnel des artisans de l’époque. Les motifs complexes en stuc et en bois, les couleurs éclatantes des carreaux de mosaïque et l’atmosphère solennelle des lieux nous rappellent combien ce patrimoine est précieux.

Après cette visite, nous sortons avec un sentiment de sérénité et d’admiration. Les Tombeaux saâdiens ne sont pas seulement des lieux de mémoire ; ils incarnent une période florissante de l’histoire marocaine, un témoignage de l’art et de la culture d’une dynastie qui a marqué le pays. Cette immersion dans le passé, au cœur de Marrakech, restera gravée dans nos esprits.

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LES JARDINS DE L’AGDAL

Oh là là, les Jardins de l’Agdal ! Découverts au XIIe siècle sous le règne du sultan Abd El Moumen, ces jardins sont un véritable trésor historique à Marrakech. Imagine un peu cette époque lointaine, où les Almohades ont façonné ces lieux avec tant de soin et de génie !

Le nom même, « Agdal », résonne comme une invitation à la découverte, signifiant simplement « jardin » en français. Et quel jardin ! Contrairement aux jardins occidentaux, ceux-ci sont des oasis de plaisir et de contemplation, conçus pour émerveiller les sens.

Les arbres, plantés il y a des siècles, offrent une véritable symphonie de couleurs et de parfums. Des oliviers majestueux, des orangers généreux, des grenadiers et des abricotiers viennent composer ce tableau enchanteur. Et la conception de ces jardins relève d’un véritable génie, alliant techniques d’agriculture et d’irrigation.

Mais ce n’est pas tout ! Les Jardins de l’Agdal sont bien plus qu’un simple lieu de verdure. Ils sont imprégnés de symbolique, véritables reflets du paradis dans la culture musulmane. Chaque arbre, chaque élément, est chargé de sens, évoquant la bienveillance d’Allah et la félicité éternelle.

Et imagine-toi te promenant entre ces pavillons et terrasses, la fraîcheur de l’ombre t’entourant, tandis que ton regard se perd au-delà des arbres, jusqu’aux sommets du Haut-Atlas. C’est comme une véritable oasis de paix, où le temps semble suspendu.

Les Jardins de l’Agdal sont bien plus qu’un simple jardin. Ils sont une invitation à la contemplation, à la sérénité, où chaque visiteur peut trouver repos pour son âme et réconfort pour ses yeux. Et le fait que les portes s’ouvrent les vendredis et dimanches ajoute encore à cette atmosphère de quiétude et de plaisir.

LES JARDINS DE LA MENARA

À quelques pas du cœur palpitant de Marrakech, se trouve un trésor d’architecture et de culture islamiques : les Jardins de la Menara. Ces jardins, prisés depuis des siècles, sont un exemple remarquable de conception unique et d’importance culturelle.

Le nom même, « La Menara », évoque la lumière qui guide, ou même un repère pour marquer le chemin. Sous les Almohades, ce terme était communément utilisé pour désigner des lieux importants, comme une citerne à Ceuta, une porte à Tunis ou même un palais à Kairouan.

Et lorsque l’on se promène dans ces jardins, on peut sentir cette histoire ancienne imprégner chaque recoin. Les arbres majestueux, les bassins scintillants, tout semble avoir été conçu pour émerveiller et inspirer.

Mais ce ne sont pas seulement les éléments physiques qui rendent ces jardins si spéciaux. C’est aussi l’atmosphère qui y règne, un mélange enivrant de calme et de majesté. C’est comme si le temps ralentissait ici, permettant aux visiteurs de se reconnecter avec la nature et l’histoire.

Les Jardins de la Menara sont bien plus qu’un simple endroit où l’on se promène. Ils sont une véritable ode à la beauté et à la grandeur de la culture islamique, un lieu où l’on peut se perdre et se retrouver en même temps. Et c’est cette dualité qui les rend si spéciaux, si uniques.

La Ménara de Marrakech, une véritable merveille conçue par le savant, législateur et architecte andalou Hajibn Yaich de Malaga, est bien plus qu’un simple jardin. Avec ses vastes 88 hectares, elle est un témoignage exceptionnel de l’ingéniosité humaine. Son immense bassin, creusé dès l’époque Almohade sous l’ordre du calife Abdelmoumen Ben Ali Algoumi en 1157, en est le cœur battant.

Imagine-toi un instant devant ce bassin majestueux, s’étendant sur 200 mètres de longueur et 150 mètres de largeur. C’est un spectacle à couper le souffle ! Et ce qui est encore plus remarquable, c’est le système ingénieux qui l’alimente en eau. À l’époque almohade, les techniques avancées des khettaras, déjà utilisées à l’époque almoravide, étaient employées pour exploiter les nappes souterraines. Mais ce n’est pas tout : d’autres méthodes astucieuses étaient également utilisées pour capter les eaux des oueds de l’Atlas, provenant de la ville d’Aghmat.

Ces réalisations techniques, combinées à la beauté naturelle des lieux, font de la Ménara un joyau de l’occident musulman. C’est un endroit où l’on peut ressentir la puissance de l’histoire et l’ingéniosité de l’homme, le tout dans un cadre d’une beauté à couper le souffle.

Le bassin gigantesque de la Ménara avait plusieurs desseins, dont l’irrigation des jardins avoisinants et la régulation des flux d’eau pour les seguías et les khettaras. Mais ce n’est pas tout : savais-tu qu’il servait également d’aire d’entraînement à la natation pour les soldats de l’armée Almohade ? Oui, tu as bien entendu ! Ces guerriers étaient préparés à traverser la Méditerranée en direction de l’Andalousie, et ce bassin était leur terrain d’entraînement. C’est tout simplement fascinant de penser à ces scènes d’entraînement se déroulant il y a des siècles dans ce cadre majestueux.

Sous la dynastie des Saadiens, le jardin a subi plusieurs restaurations, et un pavillon a été érigé. Imagine-toi ce pavillon, avec son belvédère offrant une vue imprenable sur les environs. Entouré d’un haut mur en pisé, cet édifice était un véritable bijou architectural. Son toit pyramidal de tuiles vertes lui donnait un charme tout particulier.

À l’intérieur, au rez-de-chaussée, quatre piliers massifs accueillaient les visiteurs, tandis que l’étage supérieur, accessible par un escalier étroit, offrait un balcon spacieux pour contempler les alentours. Et quelle surprise de découvrir une inscription honorant le prophète Muhammad, datant de 1286 de l’Hégire (869-70) ! C’est comme un véritable trésor caché, une fenêtre ouverte sur l’histoire.

Les jardins de la Ménara, bâtis à l’origine par la dynastie almohade comme zone agricole protégée par des murs et des tours, ont évolué au fil des siècles. Ils ont été agrandis, améliorés, embellis. Mais malgré ces changements, ils ont toujours conservé leur essence, offrant aux sultans du Maroc un lieu de détente et de méditation, un havre de paix au cœur de Marrakech.

Les jardins de la Ménara sont vraiment uniques en leur genre, n’est-ce pas ? Divisés en quatre sections distinctes, ils offrent une expérience immersive et variée à chaque visiteur.

Imagine-toi te promenant dans le jardin principal, entouré d’une végétation luxuriante et d’arbres fruitiers. C’est comme être transporté dans un véritable paradis terrestre, où chaque pas révèle une nouvelle merveille de la nature.

Puis, tu arrives à la zone de la piscine, où un grand pavillon se dresse majestueusement, entouré de plusieurs bâtiments plus petits. C’est l’endroit idéal pour se détendre au bord de l’eau et se laisser bercer par la tranquillité des lieux.

Ensuite, tu explores le verger, rempli d’oliviers centenaires et d’autres plantes fruitières. L’air est embaumé par le parfum des fruits mûrs, et tu te sens connecté à la terre et à ses richesses.

Et enfin, tu arrives à la tour, offrant une vue à couper le souffle sur le paysage environnant. C’est comme si tu pouvais toucher le ciel du bout des doigts, et tu te sens libre, comme un oiseau survolant les terres du Maroc.

Ces jardins sont bien plus qu’une simple attraction touristique. Ils sont un véritable joyau de l’architecture et de la culture islamiques, rappelant avec élégance le riche patrimoine du Maroc. Chaque visite est une plongée dans l’histoire et la beauté, une expérience à ne pas manquer lors d’un séjour à Marrakech.

GUELIZ & LA VILLE NOUVELLE

La ville nouvelle de Marrakech, et plus particulièrement le quartier de Gueliz, nous a offert une expérience bien différente de l’atmosphère traditionnelle de la médina. Ici, la modernité rencontre le charme marocain, créant une ambiance unique et cosmopolite. Gueliz est synonyme de larges avenues, de boutiques élégantes, de restaurants modernes et de vie urbaine dynamique.

En arpentant le célèbre Boulevard Mohammed V, nous avons découvert une multitude de possibilités pour le shopping. Le centre commercial Carré Eden est un incontournable pour les amateurs de marques internationales. Que vous cherchiez des vêtements de H&M, Celio, Adidas ou des accessoires modernes, cet endroit regorge de boutiques élégantes. L’architecture contemporaine et les cafés situés à proximité en font un lieu agréable pour flâner ou faire une pause.

Mais ce n’est pas tout : la ville nouvelle abrite également des lieux emblématiques comme les Jardins Majorelle, un véritable havre de paix. Ce jardin, conçu par l’artiste Jacques Majorelle et plus tard restauré par Yves Saint Laurent, est un bijou de verdure au cœur de la ville. Nous avons été émerveillés par les nuances de bleu intense qui contrastent avec les cactus, les palmiers et les bougainvilliers éclatants. Loin de l’agitation urbaine, cet endroit invite à la sérénité et à la contemplation.

Le boulevard est aussi connu pour ses restaurants raffinés, et nous avons eu l’occasion de tester quelques établissements très prisés. Mama Mia, avec ses saveurs italiennes authentiques, nous a séduits par ses pizzas et ses pâtes fraîches. Le Loft, quant à lui, propose une ambiance plus contemporaine avec des plats savoureux qui reflètent une influence française. Enfin, Le Bagatelle, une institution à Marrakech, nous a offert une expérience culinaire à la française, dans un cadre élégant et intemporel.

Gueliz est également pratique pour trouver des souvenirs authentiques sans avoir à négocier, grâce aux boutiques aux prix fixes disséminées dans le quartier. Une solution parfaite pour ceux qui souhaitent rapporter un peu de Marrakech chez eux, sans les tracas des souks.

Pour les voyageurs avides d’exploration, nous avons remarqué de nombreuses agences de voyage le long de l’avenue. Elles proposent des excursions à la journée ou à la demi-journée vers des sites exceptionnels autour de Marrakech. Parmi les options populaires figurent les spectaculaires cascades d’Ouzoud, la vallée de l’Ourika, ou encore les hauteurs de Oukaimeden pour une aventure en montagne. Des excursions plus longues permettent d’explorer le désert de Merzouga ou l’Erg Chebbi, des lieux mythiques pour les amateurs de vastes étendues de sable et de nuits étoilées.

Enfin, l’avenue Mohammed V est également un lieu d’élégance avec des hôtels prestigieux comme le Radisson Blu, réputé pour ses services haut de gamme et son restaurant raffiné. Le quartier regorge d’opportunités pour profiter de Marrakech sous un angle moderne, tout en restant connecté à ses racines culturelles et historiques.

Gueliz, c’est la facette contemporaine de Marrakech, une parfaite alliance entre modernité, loisirs et détente, qui complète harmonieusement l’expérience immersive de la médina. Que ce soit pour une promenade, une session shopping, une escapade culinaire ou la planification de vos prochaines aventures, ce quartier est une étape incontournable.

LA ROUTE DU TIZI N’TEST

Ah, la route du Tizi n’Test, une véritable aventure à travers les paysages époustouflants du Maroc ! Imagine-toi, partir de Marrakech pour rejoindre Taroudant, en empruntant cette route sinueuse de près de deux cents kilomètres. Une véritable escapade dans les montagnes, où chaque virage révèle un nouveau panorama à couper le souffle.

LE PARADIS DU SAFRAN

Sur la route de l’Ourika, une visite incontournable est celle du « Paradis du safran ». Cette ferme écologique, ouverte depuis 2012, offre un circuit didactique très intéressant sur la culture et la production du safran.

Bien que fermé les lundis et mardis, et ouvert jusqu’à 16 heures les autres jours, il est préférable d’arriver avant 15 heures pour avoir le temps de profiter pleinement de la visite et de toutes les activités proposées sur place. C’est une opportunité unique d’en apprendre davantage sur cette épice précieuse et de découvrir les techniques de culture et de récolte qui lui sont associées. Une expérience enrichissante à ne pas manquer lors de votre exploration de la région de l’Ourika !

Au « Paradis du safran », vous aurez l’occasion de découvrir un magnifique jardin botanique bio, où vous pourrez admirer une variété de plantes telles que le safran, des plantes médicinales, des agrumes et des arbres fruitiers exotiques. Les fruits sont même à la disposition des promeneurs, une véritable invitation à goûter les saveurs locales et à se rafraîchir en chemin.

En longeant le jardin sur la gauche, vous pourrez observer de près le lieu de culture des crocus, ces fleurs précieuses dont est extrait le safran, une expérience fascinante pour ceux qui s’intéressent à l’agriculture et à la botanique.

Au bout du chemin, un magnifique espace de détente vous attend autour d’un point d’eau, où vous pourrez vous relaxer en observant les ânes paître tranquillement ou en admirant les sommets enneigés de l’Atlas tout proche. C’est un endroit idéal pour se ressourcer et se connecter avec la nature dans un cadre paisible et enchanteur.

Sur le chemin du retour depuis le « Paradis du safran », ne manquez pas le sentier sensoriel pieds nus.

Ce sentier vous emmène à travers un tunnel floral très odorant, où vous pourrez expérimenter différentes sensations sous vos pieds : feuilles, pierres, bois, pommes de pin, écorces de bananiers, gravier, sable, écorce d’arganier, romarin et lavande, ainsi que de l’absinthe. Chaque pas est une nouvelle découverte sensorielle, et la sensation est très agréable, surtout si vous prenez le temps de vous arrêter à chaque pas pour respirer profondément et vous imprégner de votre environnement.

C’est une expérience immersive et relaxante, parfaite pour se reconnecter avec la nature et stimuler vos sens de manière unique. N’hésitez pas à profiter pleinement de cette expérience enrichissante lors de votre visite au « Paradis du safran ».

À la sortie du tunnel sensoriel, une expérience rafraîchissante vous attend avec des bains d’eau froide, et je veux dire vraiment froide ! Ces bains sont enrichis avec diverses plantes médicinales pour une sensation revitalisante. Mais ne vous inquiétez pas, après cette expérience revigorante, vous aurez droit au réconfort d’un bain chaud pour apaiser vos sens et vous détendre.

Ensuite, prenez soin de vos pieds fatigués avec de l’huile d’argan biologique, gracieusement mise à votre disposition. C’est une touche agréable pour terminer cette visite sensorielle.

À la fin de votre visite, vous serez invités à vous attabler à la table d’hôte, où vous pourrez déguster une tisane bio concoctée à partir de 10 plantes aromatiques, délicieusement parfumée au safran. Vous aurez également l’occasion de savourer des fruits frais, des cacahuètes torréfiées provenant du village voisin, des olives et de l’huile d’olive dans laquelle vous pourrez tremper un délicieux pain local aux graines. C’est une manière parfaite de clôturer votre visite en appréciant les saveurs locales et en partageant des moments conviviaux autour d’une table bien garnie.

Écoutons maintenant notre hôte, passionné par l’histoire de son aventure, et plongeons dans les livrets mis à disposition pour mieux comprendre le safran et ses subtilités.

Tout d’abord, il est important de savoir que la fleur du Crocus Sativus L., avec ses 6 pétales violets, pousse en automne, protégée par une gaine blanche. Elle est caractérisée par trois étamines de pollen et trois stigmates rouges, ce qui équivaut à trois filaments de safran. La plante de safran appartient à la famille des Iridacées, sous-famille Crocoïdes. Robuste, elle se cultive généralement entre 650 et 1200 mètres d’altitude et peut supporter des températures allant de -20°C à +50°C.

Sur les deux hectares de terrain, environ six tonnes de bulbes de safran sont plantés, ce qui équivaut à environ 600 000 bulbes. Il faut une équipe de 20 personnes pendant une semaine pour les planter à la main. Ces bulbes restent en place pendant plusieurs années et seront remplacés en cas de besoin, garantissant ainsi une production continue de safran de qualité. C’est une entreprise impressionnante qui demande un travail méticuleux et une attention constante à chaque étape du processus de culture.

La floraison et la récolte du safran ont lieu chaque année en automne, plus précisément en novembre, pendant une période de trois à quatre semaines. Cette période de récolte est décalée par rapport aux crocus qui fleurissent en Europe au printemps.

La récolte du safran est un processus minutieux qui commence tôt le matin. Les femmes berbères, souvent une cinquantaine, cueillent les fleurs et en extraient les trois filaments de safran. La récolte doit être terminée chaque jour car de nouvelles fleurs apparaissent pendant la nuit. Après la cueillette, les filaments sont séchés dans des déshydrateurs pendant environ 30 minutes à une température d’environ 40°C. Récolter 1 gramme de safran nécessite environ 3 heures et demie de travail. Pour obtenir 1 kilogramme de safran, il faut récolter environ 150 000 à 200 000 fleurs.

En raison de sa grande valeur, le safran est souvent falsifié. Il est important de savoir distinguer un vrai safran d’une falsification. Les filaments de safran authentiques présentent toujours une large ouverture en forme de trompette ou de corolle à leur extrémité. Le safran de qualité doit être protégé de la lumière car celle-ci altère sa couleur et son arôme. Lorsqu’un filament de safran est mis dans de l’eau froide, il doit flotter en surface et l’eau doit rester transparente. En revanche, un filament falsifié descend immédiatement au fond de l’eau et colore celle-ci en jaune, orange, rouge ou rose, rendant l’eau trouble.

Les falsifications du safran peuvent inclure des matériaux tels que des cheveux, des plumes de poules, du papier et du plastique colorés, des barbes de maïs, du curcuma, du souci, de la viande séchée, etc. De plus, un filament de safran véritable colore les doigts mouillés en jaune, alors qu’un colorant artificiel prendra plus de temps à partir.

Il est également courant de trouver des parties jaunes et blanches dans le safran qui ne colorent pas et n’ont pas d’arôme, ce sont les parties inférieures des filaments.

Le safran est souvent surnommé « L’Or Rouge » en raison de sa grande valeur. Un safran bio de qualité est certifié selon la norme ISO 3632. En Suisse, il peut être certifié avec le label BIOBourgeon.

L’OUKEMAÏDEN

Oukemaïden, à environ 1 heure 30 de Marrakech en empruntant la même route que pour se rendre à l’Ourika mais en bifurquant à droite, est principalement connue comme une station de ski en hiver. Cependant, ses paysages pittoresques et ses villages valent également le détour, même en été. Il est parfois possible de skier  à l’Oukemaïden dès le mois d’octobre.

LA REGION DE  DEMNATE

La région de Demnate est un véritable joyau naturel et culturel qui séduit par ses paysages pittoresques et sa richesse agricole. Nichée entre plaines verdoyantes et montagnes imposantes, elle offre une expérience unique aux visiteurs en quête d’authenticité et de beauté préservée.

En vous aventurant dans les environs de Demnate, vous serez immédiatement frappé par les vieux oliviers qui jalonnent les routes et les collines. Ces arbres centenaires, témoins d’une longue tradition agricole, produisent une huile d’olive réputée parmi les meilleures du Maroc. Avec son goût fruité et sa texture onctueuse, cette huile est un produit phare de la région, souvent fabriquée selon des méthodes artisanales transmises de génération en génération.

Outre les oliviers, les amandiers apportent une touche supplémentaire au paysage, surtout lorsqu’ils fleurissent au début du printemps, teintant la campagne de nuances blanches et roses. L’amande, ingrédient clé de nombreuses recettes marocaines, joue un rôle économique important pour les habitants. C’est également une région où l’artisanat est roi : l’argile rouge, extraite des terres locales, est façonnée avec soin par les potiers pour créer des céramiques d’une beauté singulière. Ces poteries, souvent ornées de motifs traditionnels, témoignent du savoir-faire ancestral de la région.

Les amateurs de nature et de randonnée seront comblés par la diversité des itinéraires qu’offre Demnate. Que vous soyez un marcheur expérimenté ou un promeneur occasionnel, les sentiers serpentent à travers des paysages variés, passant par des vallées verdoyantes, des plateaux rocheux et des panoramas à couper le souffle. Les gorges d’Imi n’Ifri, à quelques kilomètres de la ville, sont une merveille naturelle à ne pas manquer. Ce pont naturel, formé par des siècles d’érosion, est une curiosité géologique impressionnante et un lieu parfait pour une pause contemplative ou une séance photo mémorable.

Si vous préférez explorer en voiture, les routes locales offrent également une expérience inoubliable. Chaque virage révèle un nouveau décor : champs cultivés, collines parsemées de cactus, petits villages où le temps semble suspendu. Prenez le temps de vous arrêter pour admirer les paysages, capturer des photos ou discuter avec les habitants, toujours accueillants et fiers de partager leur culture et leurs produits locaux.

Visiter la région de Demnate, c’est plonger dans une mosaïque de couleurs, de saveurs et de traditions. Entre nature préservée, artisanat raffiné et gastronomie savoureuse, elle incarne parfaitement l’âme authentique du Maroc.

DEMNATE

Le grand palais Moulay Hicham, construit il y a environ neuf siècles, se dresse comme un témoignage silencieux de l’histoire et de la grandeur passée de la région. Situé à la périphérie de la ville, cet imposant édifice intrigue par ses façades majestueuses et ses murs imprégnés de mystères. On ne peut s’empêcher d’imaginer les récits et les vies qui ont animé ce lieu au fil des siècles, un espace qui fut sans doute le théâtre de rencontres, de décisions et de fêtes somptueuses. Le palais, bien qu’empreint du poids du temps, continue de susciter admiration et respect.

Non loin de là, la Kasbah des Glaouis émerge comme un autre joyau historique de la ville de Demnate. Ce palais, autrefois symbole de pouvoir et de richesse, a été construit dans le style traditionnel des riads marocains. Sa cour centrale, aujourd’hui envahie par une végétation luxuriante, conserve une atmosphère particulière. Les arbres fruitiers et les plantes qui y poussent rappellent la vie qui animait autrefois ces lieux. Même en ruine, les détails des décorations islamiques, des mosaïques aux sculptures, témoignent de l’opulence et du raffinement de cette époque.

Cependant, comme beaucoup d’autres édifices historiques de la région, la Kasbah a souffert du passage du temps. Les murs autrefois ornés de fresques et d’éléments architecturaux sophistiqués sont maintenant fissurés et érodés. Malgré cela, la Kasbah des Glaouis continue de captiver les visiteurs, offrant un aperçu de la grandeur d’antan et de la richesse culturelle de Demnate.

Le charme de cette région ne se limite pas à ses monuments. En explorant la médina et ses alentours, on peut encore ressentir l’âme vivante de la ville. Bien que de nombreuses structures anciennes soient aujourd’hui en désuétude, il reste possible d’apercevoir les vestiges d’une époque florissante. Les ruelles étroites, les souks animés et les scènes de la vie quotidienne offrent un contraste saisissant entre le passé et le présent.

Dans la médina, les habitants poursuivent leurs routines quotidiennes avec une simplicité qui semble immuable. Les hommes, vêtus de djellabas traditionnelles, discutent devant de petits cafés où le parfum du thé à la menthe se mêle à la fumée des grillades. Les étals des souks regorgent de produits locaux, de fruits frais, d’épices colorées et d’artisanat, rappelant l’importance du commerce dans l’histoire de cette ville.

Le mellah, ancien quartier juif de Demnate, constitue une autre facette fascinante de la région. Chargé d’histoire et d’émotions, il offre un aperçu unique de la coexistence culturelle et religieuse qui a marqué le passé de la ville. Les ruines des anciennes synagogues, les maisons aux portes ornées et les ruelles pavées évoquent une époque où cette communauté prospérait. Aujourd’hui, bien que le quartier ait perdu son éclat d’autrefois, il reste un lieu empreint de mémoire et d’atmosphère.

Visiter le palais Moulay Hicham, la Kasbah des Glaouis et la médina de Demnate, c’est plonger dans un voyage à travers le temps. Ces lieux, chargés d’histoire et de mystères, racontent une partie de l’âme de cette région marocaine, où le passé continue de dialoguer avec le présent dans un équilibre délicat.

PONT NATUREL D’IMI N’FRI

Le Pont Naturel d’Imi N’Fri, situé à une heure de route de Marrakech, est un magnifique site naturel qui vous invite à vous dégourdir les jambes et à explorer. L’escalade y est autorisée, vous permettant d’atteindre des bassins rafraîchissants où vous pourrez vous détendre.

Ce lieu, appelé « Iminifri » en amazigh, ce qui signifie la bouche de la grotte, est considéré comme un sanctuaire unique au Maroc. À environ 6 km de la ville de Demnate, célèbre pour ses vestiges historiques, et à 100 km de Marrakech, ce site est une grande grotte où une petite rivière nommée « Teslet » (la mariée) jaillit pour former une voûte naturelle. Cette voûte a été sculptée au fil du temps par l’écoulement de l’eau à travers la grotte, créant une structure impressionnante.

Les habitants de la région racontent des histoires et des légendes fascinantes sur Imi N’Fri, comme celle d’un monstre à sept têtes qui aurait habité la grotte et exigé qu’une jolie fille lui soit offerte chaque année par les habitants de la ville. Une fois, un chevalier courageux a décidé de sauver la fille en combattant et en tuant le monstre.

 

Ce site est également connu pour les restes de dinosaures découverts dans la région, témoignant du fait qu’Imi N’Fri et ses environs abritaient autrefois ces créatures géantes avant leur extinction il y a des milliers d’années, selon les recherches archéologiques.

Bien que traditionnellement plus fréquenté par les touristes locaux, Imi N’Fri a récemment attiré l’attention des touristes étrangers grâce à la construction d’une route reliant Marrakech à la ville de Ouarzazate. Cependant, des dommages causés par des inondations et des réparations inadéquates ont temporairement affecté le tourisme étranger dans la région.

Les touristes ont également l’occasion de découvrir les histoires et légendes locales associées à Imi N’Fri et à ses sources d’eau. Une de ces légendes fascinantes raconte l’histoire d’un homme bon nommé « Sedi Nasser ou Mahasser », dont la tombe se trouverait près d’une de ces sources.

Selon la légende, on ne sait pas si Sedi Nasser ou Mahasser était humain ou démoniaque, mais les habitants de la région sont convaincus que se baigner dans la source peut faciliter le mariage des filles. Cette légende a eu un effet magique, attirant davantage de visiteurs vers la région et en particulier vers la source. Cette popularité n’était pas seulement parmi les musulmans, mais aussi parmi les juifs qui vivaient en grand nombre dans la ville de Demnate avant leur décision d’émigrer en Palestine.

En plus de ces histoires fascinantes, cette région offre aux touristes l’occasion de découvrir une grande variété d’espèces d’oiseaux, ajoutant une dimension supplémentaire à leur expérience de la nature et de la culture locale.

Les touristes, marocains et étrangers, sont très surpris de voir les oiseaux assis dans leurs nids ou tout juste de retour d’un voyage de chasse pour nourrir leurs petits.  En outre, le lieu touristique unique souffre du fait qu’il n’est pas prévu de le développer, ainsi que de le commercialiser en tant que lieu touristique de montagne.

#IMINIFRI #DEMNATE

LES EMPREINTES DE DINOSAURES

À quelques kilomètres seulement de la ville de Demnate, les roches rouges révèlent un trésor naturel surprenant et fascinant : des empreintes de dinosaures préhistoriques. Ce site unique, véritable témoin du passé lointain de la région, est devenu un lieu d’importance majeure pour les scientifiques et les passionnés de paléontologie. Préservé en tant que géoparc, il permet de plonger dans une époque où ces créatures gigantesques régnaient sur la Terre.

Les empreintes, parfaitement conservées dans la roche, impressionnent par leur taille et leur disposition. Elles racontent une histoire captivante, celle d’un temps où les dinosaures arpentaient ces terres aujourd’hui arides. S’arrêter un instant pour contempler ces marques, vestiges d’un passé vieux de millions d’années, invite à une réflexion sur la puissance et la grandeur de la nature à travers les âges.

Une visite sur ce site ne manque pas de susciter émerveillement et curiosité. En vous approchant des empreintes, il est presque inévitable de vouloir comparer vos propres pieds à ces traces gigantesques. Les photos souvenirs prennent une dimension ludique, offrant un contraste amusant et révélateur entre l’homme moderne et ces titans disparus. Ce lieu devient ainsi non seulement une destination éducative, mais aussi un espace où la contemplation se mêle à l’amusement.

Ce qui rend l’expérience encore plus attrayante, c’est le sentiment d’être hors des sentiers battus. Demnate, encore préservée du tourisme de masse, offre une perspective différente du Maroc, loin de l’effervescence des grandes villes et des circuits classiques.

Et pour prolonger cette aventure dans la région, les célèbres cascades d’Ouzoud ne se trouvent qu’à une soixantaine de kilomètres. Ce joyau naturel, avec ses chutes d’eau spectaculaires et ses paysages luxuriants, constitue une combinaison parfaite avec la découverte des empreintes de dinosaures. Explorer ces deux lieux en une journée permet de découvrir deux facettes contrastées mais tout aussi envoûtantes du patrimoine marocain : l’une tournée vers un passé lointain et préhistorique, et l’autre célébrant la beauté intemporelle de la nature.

GRAND COMPLEXE DES POTERIES ROUTE D’ESSAOUIRA

Le Grand Complexe des Poteries sur la route d’Essaouira est une véritable pépite pour les amateurs d’artisanat marocain. Situé à seulement quelques minutes en voiture de Marrakech, juste après le centre commercial MARJANE sur la gauche, ce lieu est une excellente alternative aux souks bondés de la médina. Ici, le calme et l’authenticité règnent, et les visiteurs peuvent profiter d’une expérience plus intime et immersive.

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par un charmant village artisanal, où différentes disciplines se côtoient harmonieusement : vannerie, poterie, forge, et confection de zelliges. Chaque artisan travaille avec passion, perpétuant des techniques ancestrales tout en répondant aux demandes modernes. Ce qui nous a particulièrement séduits, c’est la possibilité de visiter leurs ateliers. Ces visites permettent de découvrir les coulisses de la fabrication, depuis les gigantesques fours de cuisson pour la poterie jusqu’à l’art minutieux des découpes de zelliges. C’est une expérience enrichissante qui nous a permis de mieux comprendre le savoir-faire derrière chaque pièce.

Les étals regorgent de produits uniques, allant des poteries décoratives aux carrelages en zellige, en passant par des articles en osier finement tressés et des œuvres forgées à la main. Nous avons été impressionnés par la diversité des créations, mais aussi par les prix qui sont généralement plus abordables qu’en centre-ville. Cela en fait un lieu idéal pour faire des achats sans subir la pression ou les tarifs parfois exagérés des souks. Par exemple, un magnifique lavabo en zellige de 1 mètre sur 0,6 mètre coûte environ 800 MAD, une aubaine pour une pièce aussi travaillée. Et si vous souhaitez ramener vos trouvailles chez vous, les frais d’envoi vers la France sont raisonnables, autour de 600 MAD.

Le Grand Complexe des Poteries ne se limite pas à la vente d’objets. C’est aussi un endroit qui invite à l’échange et à l’apprentissage. Les artisans sont souvent ravis de partager leurs connaissances et leurs techniques avec les visiteurs. Nous avons même eu l’opportunité d’assister à une démonstration de modelage d’une jarre en argile, un moment fascinant qui nous a rappelé combien ces métiers requièrent patience, précision et créativité.

Le complexe propose également une grande variété de styles et de tailles, que vous cherchiez une simple poterie utilitaire, un objet décoratif, ou une commande spécifique comme un ensemble de zelliges pour votre maison. Chaque pièce raconte une histoire et porte l’empreinte de l’artisan qui l’a façonnée.

En plus de l’artisanat, nous avons été charmés par l’atmosphère paisible qui règne dans ce lieu. Contrairement à l’agitation des souks, ici, nous avons pu prendre le temps de discuter, de poser des questions, et de profiter pleinement de notre visite. C’est également un endroit idéal pour ceux qui souhaitent acheter en gros, que ce soit pour équiper un riad ou pour des projets de décoration en Europe.

Que vous soyez passionné par l’artisanat marocain ou simplement curieux, une visite au Grand Complexe des Poteries est une étape incontournable sur la route d’Essaouira. Ce lieu allie authenticité, savoir-faire et convivialité, tout en vous offrant l’opportunité de ramener chez vous des pièces uniques à des prix très compétitifs. Nous sommes repartis non seulement avec quelques achats, mais aussi avec un respect renouvelé pour ces artisans talentueux qui perpétuent l’héritage de l’artisanat marocain.

#Artisanat #Poterie #Zellige #Vannerie #Forge #Marrakech #VillageArtisanal #RouteEssaouira #Découverte

LA PALMERAIE

La Palmeraie de Marrakech est un vaste espace naturel situé à quelques kilomètres de l’agitation du centre-ville. Cette immense étendue parsemée de plus de 100 000 palmiers dattiers s’étend sur environ 13 000 hectares et constitue une oasis emblématique de la région, offrant un cadre paisible et enchanteur. C’est également là que l’on trouve certains des plus grands groupes hôteliers et des résidences de luxe, proposant des services haut de gamme dans un cadre idyllique. Ces établissements sont prisés pour leur tranquillité et leur atmosphère exclusive, souvent agrémentés de spas, de terrains de golf et de piscines somptueuses.

L’un des principaux attraits de la Palmeraie réside dans la variété des activités proposées, idéales pour les amateurs de plein air. Les promenades à dos de dromadaire permettent de découvrir les paysages paisibles de la Palmeraie tout en offrant une expérience typiquement marocaine. Ces balades sont particulièrement magiques au lever ou au coucher du soleil, lorsque la lumière dorée sublime les dunes et les palmiers. Pour ceux qui recherchent plus d’adrénaline, les balades en quad ou en buggy sont une excellente option, permettant d’explorer les environs à toute vitesse à travers des paysages variés mêlant dunes de sable, palmiers et villages berbères traditionnels. Les balades à cheval offrent une alternative charmante pour profiter du calme et des panoramas de la Palmeraie.

En plus de ces activités, la Palmeraie est également réputée pour ses restaurants et lieux de divertissement situés dans des cadres exceptionnels. Ces établissements proposent des dîners sous les étoiles, dans une ambiance romantique et authentique. Imaginez-vous déguster un tajine savoureux, accompagné de musique traditionnelle, avec pour toile de fond les palmiers illuminés et un ciel étoilé. Le lever ou le coucher du soleil sur la Palmeraie est une expérience incontournable pour les amateurs de nature. Les teintes chaudes du ciel se reflètent sur les palmiers et les dunes, créant un spectacle visuel à couper le souffle, parfait pour la photographie ou simplement pour apprécier la beauté du paysage.

Malgré toute sa splendeur, la Palmeraie fait face à des défis environnementaux. La préservation de cet écosystème unique est essentielle, et de nombreuses initiatives locales visent à protéger les palmiers dattiers et à encourager un tourisme durable. En visitant la Palmeraie, il est important de respecter cet environnement précieux et de soutenir les activités respectueuses de la nature.

 

Que vous soyez en quête de détente, d’activités dynamiques ou d’une expérience authentique, la Palmeraie de Marrakech offre une escapade idéale. C’est un lieu où se mêlent nature, luxe, culture et aventure, loin de l’effervescence de la médina, et une étape incontournable pour quiconque souhaite découvrir une autre facette de Marrakech.

#PALMERAIE#DROMADAIRE #quad

LE CIRCUIT DES 3 VALLEES – ATLAS – MARRAKECH

Le circuit des 3 vallées, niché au cœur des montagnes de l’Atlas, constitue une escapade idéale pour échapper à la chaleur étouffante de Marrakech, en particulier lors des journées où le thermomètre dépasse les 40°C. Cette excursion, qui conjugue paysages spectaculaires et immersion dans la culture locale, offre un bol d’air frais et une expérience mémorable.

Au départ de Marrakech, le circuit traverse trois vallées emblématiques : l’Ourika, l’Asni et la vallée de Sidi Fares. Chacune d’elles dévoile un caractère unique. L’Ourika, célèbre pour ses paysages verdoyants et ses ruisseaux rafraîchissants, est parsemée de villages berbères authentiques et de champs en terrasse. Plus loin, la vallée d’Asni se distingue par ses vergers de pommiers et ses oliveraies, tandis que Sidi Fares, moins fréquentée, charme par ses panoramas spectaculaires et son ambiance paisible.

Le parcours serpente à travers des routes pittoresques bordées de maisons en pisé et offre de nombreuses opportunités de pauses pour admirer les panoramas. Bien qu’un véhicule soit nécessaire pour cette excursion, un 4×4 n’est pas obligatoire. Les routes sont généralement en bon état, malgré quelques sections de pistes caillouteuses. Cependant, si vous souhaitez vivre une expérience plus confortable ou personnalisée, il est possible de faire appel à des services d’excursion.

Pour cela, nous recommandons vivement de contacter @Mondir Achergui de MARRAKECH Expert Services. Avec une connaissance approfondie de la région et un sens de l’accueil remarquable, Mondir peut organiser une visite sur mesure, adaptée à vos envies et à votre rythme. Son expertise garantit une exploration enrichissante et sereine des trésors de l’Atlas.

En chemin, ne manquez pas de visiter les marchés hebdomadaires locaux où les habitants des villages avoisinants se retrouvent pour échanger produits frais, artisanat et nouvelles. Ces marchés colorés sont une véritable fenêtre sur la vie quotidienne des Berbères et permettent de goûter aux saveurs locales, comme le pain frais cuit dans des fours traditionnels, le miel de montagne ou l’huile d’argan.

L’expérience peut être agrémentée d’arrêts dans des maisons d’hôtes ou des restaurants locaux où vous serez invités à déguster un thé à la menthe ou un tajine fumant, tout en admirant les vues imprenables sur les montagnes. Pour les plus aventuriers, des randonnées courtes sont possibles dans les villages reculés ou le long des rivières.

Le circuit des 3 vallées, bien qu’accessible en une journée, peut également se transformer en une aventure de plusieurs jours pour les amoureux de la nature et ceux qui souhaitent s’imprégner davantage de la culture berbère. Une expérience authentique et ressourçante, à ne pas manquer lors d’un séjour à Marrakech.

MARIGHA

Situés à seulement 10 km l’un de l’autre, Asni et Marigha offrent un contraste saisissant. Tandis qu’Asni représente une reproduction en miniature de l’urbanisation des bourgades rurales, Marigha reflète encore le mode de vie ancestral de ses habitants. Autour du petit village, vergers et oliveraies se succèdent, plongeant les visiteurs dans la simplicité et la sérénité de la vie rurale.

Les quelques infrastructures touristiques présentes dans le village permettent de profiter confortablement de cette campagne de montagne tout en proposant une variété d’activités. Que ce soit une balade en VTT loué au Sanglier qui fume ou du farniente au bord de la piscine de l’Oliveraie de Marigha, les options de détente, plus ou moins actives, abondent. La vallée est particulièrement agréable en été, et la région de Marigha compte de nombreuses structures d’hébergement. Nous recommandons notamment Sel d’Ailleurs, une petite maison d’hôtes intimiste située à Asni, au cœur d’une oliveraie de 2 hectares avec piscine.

MOULAY BRAHIM

Moulay Brahim est une halte empreinte de charme et de spiritualité, nichée entre les montagnes rouges et les vallées arides de la région. Après avoir traversé Tahanaoute, où une petite rivière serpente doucement, on découvre ce village paisible où le temps semble suspendu. Quelques tables rudimentaires accueillent les visiteurs pour déguster des tajines qui mijotent lentement, tandis que des chèvres et des moutons paissent tranquillement aux abords.

La route qui mène à Moulay Brahim traverse un paysage étonnamment désertique, ponctué de formations rocheuses rouges et de dépressions spectaculaires. Ce village est également un lieu de pèlerinage renommé, particulièrement pour les femmes en quête de fertilité. Elles viennent ici dans l’espoir de voir leur vœu exaucé, attachant de petits rubans colorés aux branches des arbres en signe de prière et d’espoir.

En progressant vers la vallée d’Asni, on est enveloppé par une succession de panoramas époustouflants. Les montagnes aux multiples nuances, les douars perchés sur les collines, les chemins muletiers et les bergers avec leurs troupeaux évoquent un mode de vie ancestral, encore préservé malgré l’érosion du temps.

Arrivé au sommet du village, on découvre une vue imprenable sur Moulay Brahim, sa mosquée et les majestueuses montagnes du parc national du Toubkal. Descendre vers le centre du village, où un souk permanent s’anime, permet de plonger dans une ambiance différente. Ici, règne un calme surprenant, loin du tumulte des grands souks marocains. La rareté des touristes suscite la curiosité bienveillante des habitants, qui n’hésitent pas à engager la conversation ou même à poser pour des photos.

Le souk de Moulay Brahim reflète une simplicité authentique. On y trouve de tout : des épices, des gadgets du quotidien, des produits frais comme la viande et le poisson, des vêtements, ainsi que des objets artisanaux, principalement en bois. L’absence de marchandises standardisées renforce l’authenticité de ce marché local.

En poursuivant la route vers Asni, l’atmosphère change subtilement. Bien qu’Asni lui-même ne retienne pas particulièrement l’attention, il marque un carrefour stratégique. C’est ici que se pose la question : continuer tout droit vers Marigha, Ouirgane et le spectaculaire col de Tizi n’Test, ou bifurquer vers Imlil pour découvrir le djebel Toubkal, sommet emblématique de l’Atlas et paradis des randonneurs. Peu importe la direction choisie, la promesse de paysages inoubliables reste intacte.

ASNI

À Asni, l’arrêt est incontournable, particulièrement si vous avez la chance de visiter ce village un samedi, jour de son célèbre souk hebdomadaire et de son marché aux bestiaux. Ce dernier est un véritable spectacle où se mêlent tradition, effervescence et authenticité.

Les habitants des villages perchés dans les montagnes environnantes affluent dès les premières heures du matin, chargés de marchandises et accompagnés de leurs ânes, leurs moutons ou leurs chèvres. Après une longue semaine de travail, ils viennent troquer, vendre ou acheter ce dont ils auront besoin pour les jours à venir. Cette migration hebdomadaire transforme Asni en un carrefour bouillonnant, où chaque transaction est une scène à part entière.

Le marché aux bestiaux est particulièrement fascinant : les négociations y sont bruyantes, les voix s’élèvent dans un mélange d’arabe et de berbère, les bras s’agitent pour appuyer les arguments, et les sourires ou les éclats de rire finissent souvent par sceller un accord. On y croise des agriculteurs jaugeant le poids d’un mouton, des enfants aidant leurs parents à mener un troupeau, et des échanges chaleureux entre voisins qui se retrouvent au marché.

Le souk d’Asni, quant à lui, est une véritable plongée dans le quotidien des habitants de la région. Ici, pas de babioles touristiques ou de stands fabriqués pour les visiteurs étrangers. Tout est authentique : vêtements, chaussures, outils, sacs de grains, légumes frais, et même des poules ou des lapins vivants vendus en plein air. Vous pourriez tomber sur un dentiste itinérant, arrachage de dents en plein air compris, ou encore un coiffeur improvisé armé de ciseaux, tout cela au beau milieu de cette agitation unique. Une expérience pour le moins… marquante !

Côté restauration, le souk regorge d’échoppes proposant des spécialités locales. Vous trouverez des bouillons fumants de tête de chèvre, des brochettes de foie assaisonnées d’épices locales, ou encore des tajines qui mijotent depuis l’aube. Pour les plus aventureux, des feux de braises sont mis à disposition, permettant aux visiteurs de cuire eux-mêmes leur tajine. Chaque plat raconte une histoire, celle des traditions culinaires du Haut Atlas.

Après avoir profité de cette ambiance haute en couleur, plusieurs itinéraires s’offrent à vous pour poursuivre l’exploration de la région. Vous pouvez continuer vers la vallée de l’Ourika pour admirer ses paysages verdoyants et ses cascades rafraîchissantes, partir en direction de Moulay Brahim et des montagnes environnantes, ou encore bifurquer vers Imlil, porte d’entrée du majestueux djebel Toubkal, pour une immersion en pleine nature. Quelle que soit la direction choisie, Asni constitue une étape mémorable et authentique qui ancre le voyage dans le Maroc des montagnes et des traditions.

OUIRGANE LALLA TAKERKOUST

La route à travers l’Atlas continue à dévoiler ses trésors en direction d’Ouirgane et son lac paisible. Bien que magnifique, le paysage reflète les conséquences du climat : la surface du lac a diminué de moitié depuis notre dernière visite en 2015. L’eau, autrefois d’un bleu turquoise éclatant, s’est transformée en un vert plus profond, témoin silencieux de l’année particulièrement sèche que traverse la région.

En quittant Ouirgane, nous poursuivons notre chemin vers Lalla Takerkoust et son célèbre barrage. En cours de route, les paysages continuent de captiver par leur beauté brute. Les montagnes se parent de nuances rouges et ocres, et, au détour d’un virage, nous apercevons des chèvres escaladant habilement les arganiers, un spectacle unique et emblématique de la région. Bien que notre appareil photo ne soit pas de la partie cette fois-ci, ces images resteront gravées dans nos mémoires.

La route, bien que goudronnée dans l’ensemble, se transforme parfois en piste sur quelques kilomètres. Ces passages légèrement chaotiques ne nécessitent toutefois pas de 4×4, permettant ainsi à tout type de véhicule de profiter de cette traversée dans un décor spectaculaire.

Arrivés à Lalla Takerkoust, le barrage dévoile un autre témoignage de la sécheresse : son lac est partiellement asséché, bien que le panorama reste grandiose. Ici, le contraste entre l’aridité environnante et la tranquillité du lieu offre une atmosphère apaisante. C’est le moment parfait pour une pause bien méritée.

Nous nous arrêtons au Relais du Lac, un petit bijou niché dans les montagnes à 40 kilomètres de Marrakech. L’endroit est un véritable havre de paix, magnifiquement fleuri et entretenu, qui tranche avec le décor aride qui l’entoure. Malgré les trois années consécutives sans pluie, le restaurant rayonne par son accueil chaleureux et son service impeccable. La patronne, soucieuse de ses convives, prend le temps de venir saluer chaque table, ajoutant une touche personnelle à l’expérience.

La carte est simple mais parfaitement maîtrisée. Chaque plat est élaboré avec des ingrédients de grande qualité, et nous avons particulièrement été séduits par l’huile d’olive pressée manuellement, au goût profond et subtil rappelant les olives noires. Une véritable merveille qui sublime chaque bouchée. L’ambiance est conviviale, l’assiette généreuse, et le cadre enchanteur. Le Relais du Lac est une adresse qui incarne le charme authentique du Maroc, à découvrir absolument pour quiconque passe par la région.

Cette journée, ponctuée par des paysages à couper le souffle, des villages authentiques et une halte gastronomique inoubliable, restera parmi nos plus beaux souvenirs du circuit des trois vallées. Un mélange parfait entre nature, découverte et convivialité, où chaque détour réserve son lot de surprises. #RelaisDuLac #LallaTakerkoust #Ouirgane #Atlas #VoyageAvecNous

#Voyageavecnous

LE PARC NATIONAL DU TOUBKAL

La principale raison de venir ici, pour un voyageur, est de faire de la randonnée dans les montagnes environnantes. Dans toutes les directions s’élèvent de puissantes crêtes enneigées.

Toutes les informations sur cette magnifique région et photos en suivant ce LIEN

Nous vous recommandons sur place de prendre contact WhatsApp avec Lahssen +212618135704 qui organisera votre randonnée. Il parle très bien le français

HAMMAMS & MASSAGES

Les hammams et massages au Maroc, et particulièrement à Marrakech, offrent une véritable parenthèse de bien-être et de découverte culturelle. Tradition ancestrale, le hammam ne se résume pas à un simple bain chaud, mais constitue un rituel de purification du corps et de l’esprit, profondément ancré dans le mode de vie marocain. Dans le passé, il était également un lieu social où l’on venait non seulement se laver, mais aussi partager des moments conviviaux avec la communauté.

Aujourd’hui, les hammams se sont modernisés pour répondre aux attentes des visiteurs internationaux, tout en conservant leur authenticité. Les hammams mixtes, plus adaptés aux touristes, proposent un cadre serein et respectueux de l’intimité de chacun. Dès votre arrivée, tout est pensé pour vous mettre à l’aise : peignoir, chaussons et sous-vêtements jetables vous sont fournis. Une fois prêt, vous entrez dans une pièce chaude et humide, où l’air est imprégné de senteurs apaisantes d’eucalyptus ou de plantes aromatiques comme la sauge. Cette vapeur, en plus de détendre le corps, facilite la respiration et ouvre les pores de la peau.

Le rituel débute par un gommage traditionnel au savon noir, une pâte à base d’huile d’olive aux propriétés purifiantes. À l’aide d’un gant exfoliant (kessa), un praticien ou une praticienne élimine en douceur les cellules mortes et les impuretés accumulées sur la peau. Ce processus est précédé par une relaxation d’une quinzaine de minutes, durant laquelle plusieurs bassines d’eau chaude sont versées sur vous pour préparer votre peau. Le résultat est une peau douce, lisse et revitalisée.

Après le gommage, un massage à l’huile d’argan ou à d’autres huiles locales vient parfaire l’expérience. Ce massage, d’une durée variable selon les établissements (souvent entre 30 minutes et une heure), peut être à la fois relaxant et drainant. Il contribue non seulement à hydrater la peau, mais aussi à soulager les tensions musculaires et à activer la circulation sanguine.

Une séance de hammam offre de nombreux bienfaits pour la santé. Elle favorise l’élimination des toxines, raffermit la peau et contribue à réduire la cellulite. De plus, elle améliore la circulation sanguine et stimule le métabolisme. Toutefois, il est important de noter que cette pratique n’est pas adaptée à tout le monde. Les personnes souffrant de maladies respiratoires ou de certaines affections cutanées devraient éviter le hammam, car la chaleur et l’humidité peuvent aggraver ces conditions ou favoriser la transmission d’infections.

Lors de notre expérience au Hammam Les Bains d’Azahara, situé près de Bab Doukkala, nous avons été enchantés par le professionnalisme et l’ambiance apaisante des lieux. Le rituel traditionnel a été complété par un massage d’une heure, alternant entre un drainage des jambes et un massage relaxant pour tout le corps. Ce moment de détente nous a permis de repartir ressourcés, avec une sensation de légèreté et de bien-être profond.

Le hammam est une activité incontournable lors d’un séjour à Marrakech. Que vous soyez en quête de relaxation, de découverte culturelle ou d’une simple pause bien-être, cette expérience vous laissera des souvenirs inoubliables.

AUTRES ARTICLES SUR LE MAROC A DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux à ne pas manquer au Maroc.
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LA GASTRONOMIE MAROCAINE

Toutes les informations, par région sur la gastronomie marocaine en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE MAROCAINE

LE RESTAURANT CHEZ CHEGROUNI

Sur la place Jemaa El Fna, à Marrakech, le choix pour dîner est varié et l’ambiance y est toujours bouillonnante. Les stands de street-food offrent un éventail impressionnant de spécialités marocaines : brochettes de viande, gambas, poissons, tajines aux saveurs multiples, soupe harira, abats tels que têtes de chèvre, langues de bœuf ou tripes, et les fameux bouillons d’escargots. Ces stands, bien qu’authentiques, demandent une certaine prudence. Les règles d’hygiène sont parfois sommaires, et mieux vaut prendre le temps de sentir les plats avant de s’attabler. Une certaine témérité gastronomique est de mise si l’on veut profiter pleinement de cette expérience.

Autour de la place, les restaurants offrent des options plus confortables et hygiéniques, tout en maintenant une forte concurrence. Chacun propose des terrasses surplombant l’agitation de Jemaa El Fna, souvent équipées de chauffages pour les soirées fraîches. Les prix varient considérablement selon les services : un couscous, par exemple, peut coûter entre 70 et 180 MAD, surtout si l’établissement propose de l’alcool, ce qui influe fortement sur les tarifs.

Chez Chegrouni est l’une des adresses appréciées des visiteurs cherchant simplicité et authenticité. Ce restaurant marocain, qui ne sert pas d’alcool, pratique des prix raisonnables et garantit une cuisine traditionnelle sans fioritures. La terrasse offre une vue imprenable sur toute la place, rendant le repas encore plus agréable. Les plats, bien que simples, sont bien réalisés, et le service est chaleureux, avec un serveur sympathique qui ajoute à l’expérience. C’est une option idéale pour un dîner réussi dans un cadre enchanteur, au cœur de l’animation de la mythique place Jemaa El Fna.

RESTAURANT THE MOORISH et sa belle terrasse dans la médina

TANJIA

Le restaurant The Moorish est un véritable bijou caché dans la médina de Marrakech, à proximité du Café Arabe et du Jardin Secret. Ce lieu, sur plusieurs niveaux, offre une atmosphère chaleureuse et intime, avec des salles décorées avec soin, alliant tradition et modernité. La terrasse ensoleillée est particulièrement agréable, offrant une vue splendide sur les ruelles animées de la médina et un moment de détente en plein cœur de la ville.

L’un des points forts du restaurant The Moorish est sa cuisine, qui met à l’honneur les produits frais et les recettes traditionnelles marocaines, tout en proposant également des options végétariennes savoureuses. Les plats sont préparés avec des ingrédients locaux de qualité, ce qui reflète l’authenticité de la gastronomie de Marrakech.

Parmi les spécialités de la maison, la Tanjia se distingue particulièrement. Ce plat typique de Marrakech, préparé avec du jarret de viande, du safran, du beurre salé et de l’huile d’olive, est cuit lentement dans une jarre en terre cuite. Ce procédé unique confère à la Tanjia une saveur inimitable, et c’est un véritable incontournable de la cuisine marrakchie. Nous vous invitons à en découvrir les détails sur notre blog, où vous trouverez toutes les informations sur l’origine et la préparation de cette spécialité.

Que vous soyez en quête d’une expérience culinaire authentique ou simplement d’un endroit où vous détendre après une journée de découvertes dans la médina, The Moorish est l’adresse idéale. Avec sa belle terrasse ensoleillée et son ambiance conviviale, c’est un lieu parfait pour savourer un repas traditionnel tout en profitant de la magie de Marrakech.

RESTAURANT CASCADO MARRAKECH

Situé dans la rue Bab Agnaou, l’une des artères principales menant à la fameuse Place Jemaa El Fna, le restaurant Cascado peut à première vue paraître comme l’un des nombreux établissements qui bordent cette zone très touristique. Les rabatteurs en costume, avec leur éternel refrain, contribuent à cette première impression d’un lieu visant uniquement à attirer les visiteurs, parfois au détriment de la qualité. Cependant, une fois à l’intérieur, la réalité est bien différente.

Il suffit de grimper quelques marches pour découvrir un espace beaucoup plus intimiste et surprenant. Les terrasses du restaurant sont magnifiquement décorées, offrant une ambiance agréable et accueillante. Ces terrasses sont couvertes et chauffées en hiver, permettant aux convives de profiter d’un repas confortable, même pendant les mois les plus frais.

Le service au Cascado est irréprochable, avec un personnel attentif, professionnel et toujours prêt à vous conseiller sur le menu. La carte, quant à elle, propose une large sélection de plats qui satisferont toutes les envies, que vous soyez en quête de cuisine marocaine traditionnelle ou de plats plus originaux.

HAMBURGER DE CHAMEAU

Une des grandes surprises du Cascado réside dans les spécialités marocaines rares qui y sont proposées, telles que le hamburger de chameau ou la tanjia de dromadaire. Ces mets, peu courants dans d’autres restaurants de la ville, sont préparés avec soin et donnent un aperçu unique de la diversité gastronomique du Maroc. Chaque plat est non seulement savoureux, mais également très bien présenté, ce qui ajoute à l’expérience culinaire.

Pour couronner le tout, les prix sont très raisonnables par rapport à la qualité des plats servis. Vous pouvez ainsi profiter d’une belle vue, d’une ambiance musicale agréable, et de délicieux repas sans que l’addition ne vous surprenne.

Il convient également de noter que le Cascado ne sert pas d’alcool, mais cela ne nuit en rien à l’expérience, car l’établissement propose une sélection de boissons sans alcool tout à fait satisfaisantes.

En somme, Cascado est un lieu où il fait bon manger, loin des pièges à touristes habituels. C’est une adresse à découvrir pour savourer des plats délicieux dans un cadre agréable et détendu.

RESTAURANT LA MAISON ARABE MARRAKECH

Le Restaurant La Maison Arabe à Marrakech est une adresse qui mérite absolument le détour. Située au fond d’une petite ruelle, cette oasis de tranquillité vous accueille dans un cadre raffiné et apaisant, loin de l’agitation de la médina. Dès votre arrivée, vous êtes immédiatement frappé par l’atmosphère calme et élégante du lieu, avec ses tables soigneusement dressées autour d’une magnifique piscine, créant un cadre intime et reposant.

Le personnel, impeccable dans ses uniformes, semble tout droit sorti d’une école hôtelière, offrant un service d’une grande qualité. L’accueil est professionnel et chaleureux, vous mettant instantanément à l’aise. On sent ici une attention particulière portée à chaque détail, que ce soit dans l’aménagement de la salle ou dans la présentation des plats.

La carte du restaurant est simple mais efficace, avec une sélection de plats traditionnels marocains parfaitement exécutés, tels que la Tanjia Marrakchi, un plat emblématique de la ville. Sa cuisson lente et sa richesse en saveurs font de cette Tanjia un véritable délice, qui capte l’essence de la cuisine marrakchie.

Mais la carte ne se limite pas aux spécialités locales. Le restaurant propose également des plats internationaux, très bien réalisés et présentés. La salade César, par exemple, est préparée avec soin et se distingue par la qualité de ses ingrédients, offrant un équilibre parfait entre fraîcheur et saveurs.

En guise d’accueil, vous serez comblé par de délicieux petits pains marocains encore chauds, accompagnés d’une huile d’olive exceptionnelle. Ce petit geste, à la fois simple et raffiné, vous plonge immédiatement dans l’univers culinaire du Maroc, mettant en avant la qualité des produits locaux.

Le tout est proposé à des prix plus que raisonnables, surtout au regard de la qualité de l’expérience offerte. La Maison Arabe est un véritable havre de paix où l’on peut savourer des plats délicieux dans une ambiance calme et élégante, tout en bénéficiant d’un service irréprochable. Une adresse à ne pas manquer lors de votre passage à Marrakech.

RESTAURANT MONTASSIR – PLACE JEMAA EL FNA

Lors de nos nombreuses visites à Marrakech, nous avons eu le plaisir de découvrir le restaurant Montassir, situé en plein cœur de la médina, sur la place Jemaa El Fna. Ce restaurant marocain est une belle adresse, à la fois accueillante et agréable, avec une terrasse panoramique qui nous a permis de profiter de la vue magnifique sur l’animation de la place. Parfait pour observer la vie de la médina tout en dégustant des plats typiques.

La carte est assez classique, offrant une variété de plats traditionnels marocains, avec des prix raisonnables pour le cadre. Parmi les options proposées, nous avons choisi de goûter le méchoui, une spécialité marocaine incontournable où l’agneau est cuit à l’étouffée dans un four en argile. Cependant, un détail qui nous a un peu déçus est que la viande est servie uniquement au kilogramme, et bien qu’elle soit délicieuse, la cuisson ne semble pas tout à fait optimale, car les plats arrivent un peu tièdes à la table.

Nous avons également eu l’occasion de goûter à la tanjia de bœuf, un autre classique de la cuisine marrakchie, qui était bien parfumée, avec une cuisson lente et délicate. Si la présentation était soignée, l’attente des plats était un peu plus longue que ce que l’on espérait.

Malgré ces petites remarques, l’ambiance reste très agréable et le service attentionné. Le restaurant est parfait pour une pause repas entre deux explorations de la médina, où l’on peut se détendre tout en savourant des plats traditionnels. Le Montassir reste donc une option intéressante pour ceux qui souhaitent déjeuner dans un cadre convivial et profiter d’une belle vue sur la place Jemaa El Fna.

TAMRAKCHT EN TERRASSE FACE A LA MOSQUEE MOULAY EL YAZID MARRAKECH

Lors de nos nombreuses explorations de Marrakech, nous avons eu le plaisir de nous poser sur une belle terrasse face à la mosquée Moulay El Yazid, celle de Tamrakcht juste à la sortie des tombeaux saadiens. Sous un soleil agréable, ce fut un moment de détente parfait, avec une vue imprenable sur ce monument emblématique de la ville. Que demander de plus pour une pause bien méritée ?

L’accueil du patron fut des plus sympathiques, un contraste agréable par rapport à certaines autres adresses où les tentatives insistantes de convaincre les passants sont monnaie courante. Ici, pas de pression, juste un accueil chaleureux et une invitation à découvrir une carte bien fournie.

La carte propose une large variété de plats, ce qui est idéal pour satisfaire toutes les envies. Nous avons trouvé les classiques marocains comme les tajines, la tanjia et les couscous, mais aussi des options plus internationales comme des pizzas, des burgers et même des sandwichs. Cette diversité dans l’offre montre bien que le restaurant vise à plaire à un large éventail de visiteurs, avec des recettes simples et efficaces.

Nous avons opté pour un tajine, un plat que l’on retrouve dans de nombreuses adresses de Marrakech, mais qui mérite souvent d’être testé pour juger de sa qualité. Et ici, nous n’avons pas été déçus : il était bien préparé, avec des saveurs parfaitement équilibrées, une cuisson parfaite des ingrédients, et une présentation soignée.

Les brochettes étaient également délicieuses, tendres et savoureuses, accompagnées de légumes bien cuisinés. En somme, nous avons trouvé les plats réussis, bien servis et d’un très bon rapport qualité/prix, ce qui fait de cet endroit une adresse agréable pour une pause déjeuner ou un dîner tranquille après une visite des tombeaux saadiens ou une balade dans les ruelles de la médina.

En conclusion, cette terrasse, avec sa vue imprenable et son ambiance détendue, reste un excellent choix pour ceux qui recherchent une expérience gastronomique sans prétention mais de qualité, tout en profitant du cadre unique qu’offre Marrakech.

TERRASSE DE LA MEDERSA

Dans la médina, au fil de nos découvertes, nous avons eu l’occasion de nous arrêter dans de nombreux snacks où les prix sont tout à fait abordables, parfaits pour une pause gourmande sans se ruiner. Il est vrai que la plupart de ces établissements n’autorisent pas l’alcool, mais à 36°C à l’ombre, une Oulmes bien fraîche (l’eau gazeuse marocaine) est bien plus qu’appréciée. Rien de mieux pour se rafraîchir tout en profitant de l’atmosphère animée de la médina.

Un des lieux que nous avons particulièrement apprécié est la Terrasse de la Medersa. Ici, l’accueil est sympathique et l’ambiance détendue. Le menu propose plusieurs plats savoureux à des prix tout à fait raisonnables. Par exemple, vous pourrez déguster des salades mixtes marocaines à 45 MAD, simples mais délicieuses, parfaites pour démarrer un repas.

Le tajine berbère (boeuf et légumes), pour 80 MAD, est un vrai régal : la viande fondante et les légumes savamment épicés se marient à la perfection. Nous avons aussi opté pour un tajine de bœuf aux figues et noix, également à 80 MAD, qui offre une touche sucrée-salée parfaite pour ceux qui recherchent un peu de nouveauté dans leur expérience culinaire.

En tout, pour un repas complet à deux, avec une Oulmes à 15 MAD, le total est de 220 MAD, soit environ 20,50 € pour deux personnes. Un excellent rapport qualité/prix pour une expérience authentique dans la médina, à savourer sans se soucier du budget.

RESTAURANT LA FONTAINE DES EPICES MEDINA DE MARRAKECH MAROC

Après cette matinée consacrée à la découverte de la médersa Ben Youssef et à l’exploration des souks environnants, riches en couleurs et en artisanat, nous décidons de nous accorder une pause gourmande sur la terrasse ensoleillée du **restaurant La Fontaine des Épices**. Niché au cœur de la médina, ce restaurant est réputé pour son ambiance conviviale et sa carte variée mêlant tradition marocaine et saveurs modernes. Avec ses tables joliment disposées autour d’une petite fontaine et son service attentionné, l’endroit promet une expérience aussi visuelle que culinaire.Nous avions déjà visité ce restaurant et apprécié ses salades
### Une découverte culinaire : le Khbiza Royal
Notre curiosité est immédiatement piquée par l’une des spécialités de la maison : le **Khbiza Royal**, un délice qui réinvente le traditionnel pain marocain. Ce pain local, à la fois moelleux et croustillant, est généreusement fourré d’un mélange savoureux de **viande de kefta**, **émincé de poulet**, **tomates**, **oignons**, **poivrons**, et relevé de thym. Le tout est agrémenté d’une touche fondante de **cheddar**, qui apporte une dimension moderne et gourmande à ce plat typiquement marocain. Chaque bouchée est une explosion de saveurs, mêlant épices et textures variées.
### Les tajines, stars incontournables
Margot, attirée par les saveurs classiques du Maroc, opte pour le **tajine de keftas aux œufs**, un plat emblématique de la cuisine marocaine. Les boulettes de viande, tendres et parfaitement épicées, mijotent dans une **sauce tomate riche et parfumée**. Au moment de servir, des œufs sont cassés directement dans le tajine, ajoutant une onctuosité irrésistible au plat. Servi encore fumant, le tajine séduit par son parfum alléchant et son goût authentique.
De son côté, Nadège choisit un **tajine Brania Kofta**, une variante plus audacieuse et moins connue. Ce plat met à l’honneur les **aubergines**, coupées en fines tranches et cuites jusqu’à ce qu’elles deviennent fondantes, presque confites, dans une sauce tomate épicée. La **viande hachée**, savamment assaisonnée, vient compléter ce mélange, offrant une harmonie parfaite entre les saveurs douces des légumes et le caractère des épices marocaines. Chaque bouchée est un équilibre entre douceur et intensité, une véritable révélation pour les papilles.
### Une pause bienvenue et mémorable
Installés sur la terrasse, nous profitons d’une vue plongeante sur les ruelles animées de la médina tout en savourant nos plats. L’atmosphère détendue du lieu, combinée à la qualité des mets, en fait une étape incontournable pour tous ceux qui souhaitent découvrir les saveurs marocaines tout en profitant d’un cadre charmant et apaisant.
Le restaurant La Fontaine des Épices ne se contente pas de nourrir ses convives : il raconte une histoire, celle de la rencontre entre des traditions séculaires et une créativité culinaire contemporaine. Cette pause, à la fois savoureuse et reposante, nous donne l’énergie nécessaire pour continuer notre exploration de Marrakech, des saveurs encore en bouche et des souvenirs déjà gravés dans nos esprits.

RESTAURANT LE RELAIS DU LAC – LALLA TAKERKOUST Excellent.

Le Restaurant Le Relais du Lac, à Lalla Takerkoust, est l’une de ces adresses que l’on découvre avec plaisir et que l’on a envie de partager. Situé à environ 40 km de Marrakech, dans la montagne, cet endroit reculé offre un cadre à couper le souffle, proche d’un lac de barrage dont l’eau est légèrement asséchée, mais toujours entouré d’un panorama grandiose. Le contraste entre les montagnes arides et la végétation luxuriante de ce lieu est étonnant. C’est un véritable havre de paix, d’autant plus que la région n’a pas connu de pluie depuis trois ans, ce qui rend ce site encore plus impressionnant.

Le lieu est magnifiquement fleuri et entretenu, avec des fleurs qui apportent une touche de couleur et de fraîcheur, bien loin de l’aridité des environs. En arrivant, l’accueil est très professionnel, avec la patronne elle-même qui prend le temps de se présenter à chaque table, ce qui crée une atmosphère chaleureuse et conviviale.

La carte est simple, mais elle met en avant quelques plats préparés avec une grande qualité et un goût remarquable. Chaque bouchée révèle l’attention portée à la préparation des ingrédients. Parmi les incontournables, on peut noter l’huile d’olive pressée manuellement, au goût particulier proche de celui de l’olive noire. Elle est tout simplement extraordinaire, un véritable délice que l’on peut apprécier avec du pain frais.

En résumé, Le Relais du Lac est une belle adresse où l’on peut savourer des plats simples mais délicieux, dans un cadre exceptionnel. C’est un lieu parfait pour ceux qui cherchent à échapper à l’agitation de Marrakech et à découvrir un coin de paradis dans la montagne. Un grand bravo pour la qualité de la cuisine et de l’accueil, un endroit que nous recommandons chaudement.

RESTAURANT VOTRE TABLE

PASTILLA

Le restaurant Votre Table, niché dans la médina près de la place Jemaa El Fna, est une adresse qui allie chic et accessibilité. Dès votre arrivée, vous serez séduit par le cadre soigné : une salle climatisée à la décoration élégante où résonne une musique douce, ou encore une terrasse panoramique offrant une vue imprenable sur les toits de la médina. L’ambiance y est calme et raffinée, un véritable havre de sérénité au cœur de l’effervescence de Marrakech.

La carte, tirée à quatre épingles, reflète un souci du détail remarquable. Chaque plat est présenté avec soin, transformant votre repas en une expérience visuelle autant que gustative. Les recettes traditionnelles marocaines y sont modernisées avec beaucoup de goût, offrant une revisite originale sans perdre leur authenticité.

Parmi les plats que nous recommandons chaleureusement :

  • Le tajine de lotte, servi dans une élégante assiette creuse, où les saveurs de la mer s’harmonisent parfaitement avec les épices marocaines.
  • Le tartare de saumon, frais et délicatement assaisonné, une option parfaite pour les amateurs de plats légers et raffinés.
  • Le tajine de poulet, un généreux blanc de poulet fondant accompagné de légumes et d’épices savamment dosées.
  • La pastilla aux fruits de mer, une merveille feuilletée mêlant fruits de mer, épices et une touche sucrée-salée irrésistible.

Le service est également un point fort de cet établissement. L’équipe est aux petits soins, attentionnée sans être envahissante, et toujours prête à vous conseiller dans vos choix.

Avec des prix très abordables pour une telle qualité, Votre Table s’impose comme une adresse incontournable dans la médina. Une expérience à la fois élégante et conviviale qui mérite toutes nos félicitations.

CAFE ARABE MEDINA DE MARRAKECH

Le Café Arabe, en plein cœur de la médina de Marrakech, c’est un peu notre adresse chouchou quand on a envie de mélanger les saveurs. Ici, ils jouent sur deux tableaux : des plats italiens d’un côté, et de l’autre, des classiques marocains. Et franchement, ils s’en sortent vraiment bien.

On adore le cadre : une terrasse avec une vue à couper le souffle sur les toits de la médina ou une salle intérieure super cosy. C’est l’endroit parfait pour se poser après avoir arpenté les ruelles animées, entre souks et monuments.

Côté italien, les bruschettas aux tomates sont juste délicieuses, avec des produits bien frais et une huile d’olive savoureuse. Et les lasagnes, parlons-en ! Bien garnies, elles nous ramènent direct en Italie avec leurs saveurs authentiques.

Mais ne passez pas à côté de leurs plats marocains. La harira est une vraie réussite : servie avec des dattes fondantes et une petite pâtisserie au miel, c’est un pur régal. Et le tajine de kefta aux œufs, bien parfumé et servi généreusement, nous a clairement conquis.

Une chose à noter, et pas des moindres : ils servent de l’alcool, ce qui est assez rare dans la médina. Rien de tel qu’un verre de vin ou un cocktail pour accompagner tout ça.

Côté prix, on est dans la moyenne pour Marrakech. Ce n’est pas donné, mais vu la qualité des plats, l’ambiance et le service, ça vaut vraiment le coup. Bref, c’est une adresse qu’on recommande les yeux fermés. Si vous êtes dans la médina, ne passez pas à côté.

RESTAURANT MARJANA MARRAKECH

Vendredi, c’est couscous ! Cette tradition marocaine, qui illumine chaque fin de semaine, est bien plus qu’un simple repas : c’est un moment sacré, de partage et de convivialité. Dans l’Islam, le vendredi est le jour saint, dédié à la grande prière et au repos. Et quoi de mieux pour rassembler la famille ou les amis que le fameux couscous du vendredi, généreux et réconfortant ?

Lors de nos visites à Marrakech, le restaurant Marjana est devenu une de nos adresses de prédilection pour honorer cette tradition culinaire. Leur couscous royal est un délice à ne pas manquer : une semoule légère et subtilement parfumée, accompagnée d’un bouillon riche en saveurs, de boulettes épicées, de poulet tendre et de morceaux de bœuf parfaitement cuits. Chaque bouchée est un voyage pour les papilles !

Pour ceux qui préfèrent varier les plaisirs, le tajine de boulettes de bœuf est un autre incontournable. À Marjana, il est préparé avec un soin particulier, et son goût délicieusement relevé en fait un choix que nous apprécions à chaque visite.

Le décor de Marjana est un véritable plaisir pour les yeux. Coloré et chaleureux, il offre une ambiance typiquement marocaine, où l’on se sent immédiatement à l’aise. Cependant, il faut reconnaître que l’ambiance musicale, bien qu’agréable, peut parfois être un peu trop présente, rendant les conversations plus difficiles. Un petit ajustement sur ce point rendrait l’expérience encore plus agréable.

Parmi les quelques bémols, nous avons été un peu déçus par la taxe de 5 % appliquée aux paiements par carte bancaire. C’est un détail à garder en tête pour éviter les surprises. Autre point perfectible : la climatisation, qui est utilisée avec une parcimonie frustrante, surtout lorsque le thermomètre grimpe. Avec les températures de Marrakech, un peu plus de fraîcheur serait très appréciée.

Après une longue matinée à flâner dans les souks animés et les ruelles pittoresques de la médina, il est parfois nécessaire de s’accorder une pause bien méritée. Pour cela, nous avons une adresse de prédilection, un endroit que nous avons eu le plaisir de tester à plusieurs reprises, dont une fois mémorable avec nos amis Monique et Patrice Thieffry. Ce lieu reste également associé à un beau souvenir familial : la célébration anticipée de mon anniversaire dans une ambiance chaleureuse et conviviale, celle du Restaurant Marjana

Ici, chaque plat semble avoir été conçu pour sublimer les saveurs authentiques de la cuisine marocaine. Nous avons profité de cette occasion spéciale pour savourer quelques-uns des meilleurs mets traditionnels que la carte a à offrir. Le couscous royal, généreusement servi, est un véritable festival de saveurs, avec sa semoule aérienne, son bouillon parfumé, ses légumes cuits à point, et ses viandes savoureuses.

La tanjia Marrakchia, plat emblématique de Marrakech, était tout simplement exquise, avec sa viande fondante, longuement mijotée dans une jarre en terre cuite, et ses arômes subtils de safran et d’épices. Un véritable régal pour les amateurs de plats mijotés.

Quant au tajine de poulet, il ne déçoit jamais avec son poulet tendre accompagné de citrons confits et d’olives qui lui donnent une touche à la fois acidulée et salée. Mais notre coup de cœur du jour fut sans aucun doute le tajine Kebab Mghdoure. Avec ses morceaux de viande hachée délicatement épicés, cuisinés dans une sauce savoureuse aux tomates et œufs, ce plat nous a véritablement conquis.

Le cadre, tout en étant simple et élégant, apporte une touche de sérénité qui contraste agréablement avec l’effervescence des souks environnants. Chaque visite dans ce lieu est une expérience unique, non seulement pour la qualité de ses plats, mais aussi pour les souvenirs qu’il nous permet de créer, entourés de nos proches.

Une chose est certaine, ce restaurant restera pour nous une adresse incontournable, un lieu où les moments partagés autour d’un bon repas prennent tout leur sens. Que ce soit pour célébrer un événement spécial ou simplement pour une pause déjeuner après une promenade dans la médina, il ne cesse de nous charmer à chaque visite.

HOTEL & RYAD RESTAURANT ART PLACE

Lors de l’une de nos balades autour de la célèbre place Jemaa El Fna, nous avons découvert une adresse qui allie élégance, confort et gastronomie : l’Hôtel & Ryad Restaurant Art Place. Niché légèrement en retrait de l’effervescence de la place, ce lieu offre une pause précieuse, à l’abri de l’agitation tout en conservant l’énergie vibrante de la médina.

Ce qui nous a immédiatement séduits, c’est le cadre raffiné et apaisant. Le restaurant se distingue par ses espaces bien pensés : une salle climatisée qui est un véritable havre de fraîcheur, particulièrement apprécié lors des journées où la chaleur de Marrakech atteint son pic, et deux superbes terrasses équipées de brumisateurs. Ces dernières offrent une vue imprenable sur la place Jemaa El Fna et permettent de savourer un repas tout en profitant de l’animation environnante à une distance confortable.

La star de notre déjeuner fut sans conteste l’excellent couscous. Parfaitement servi, il a tout pour séduire les amateurs de cuisine marocaine. La semoule, légère et parfumée, était accompagnée de légumes cuits à la perfection, de viandes savoureuses et d’un bouillon riche en saveurs. Chaque bouchée nous rappelait pourquoi ce plat est un incontournable de la gastronomie marocaine.

Mais l’expérience ne s’arrête pas là : le service a su sublimer ce moment. L’équipe, chaleureuse et attentionnée, veille à ce que chaque client se sente privilégié. Toujours souriants et disponibles, ils anticipent les besoins et répondent aux moindres attentes avec une gentillesse sincère. Ce souci du détail contribue à créer une atmosphère conviviale et raffinée.

Ce repas restera l’un de nos beaux souvenirs de Marrakech, un instant où le plaisir des papilles se mêle à la beauté du cadre et à l’excellence du service. L’Hôtel & Ryad Restaurant Art Place est une adresse que nous recommandons chaudement, que ce soit pour un déjeuner tranquille après avoir exploré les souks ou pour un dîner romantique sous les étoiles, avec la place Jemaa El Fna en toile de fond.

RESTAURANT DAR CHERIFA – MEDINA ET SOUKS DE MARRAKECH

Lors de nos pérégrinations dans les souks de Marrakech et sa médina, nous avons décidé de faire une pause déjeuner dans un lieu chargé d’histoire : le restaurant Dar Cherifa. Niché au cœur de la médina, ce Ryad, l’un des plus anciens de la ville, a été magnifiquement restauré en 2000 grâce à Marrakech Riads. Aujourd’hui, il s’impose comme une adresse incontournable pour les amateurs d’art, de culture et de gastronomie.

Dès que nous avons franchi le seuil de Dar Cherifa, nous avons été transportés dans un univers à la fois simple et raffiné, où chaque détail du décor semble raconter une histoire. Les lignes épurées et l’élégance discrète des lieux rappellent celles de la médersa Ben Youssef, à laquelle ce Ryad est contemporain. Ce havre de paix, pourtant situé à deux pas de l’effervescence des souks, offre une atmosphère apaisante, idéale pour se ressourcer et profiter d’un moment de quiétude.

Bien que ce ne soit pas un vendredi, le jour traditionnel du couscous, nous avons décidé de céder à la tentation. Et quelle tentation ! Nous avons opté pour leur délicieux couscous, préparé avec une semoule légère et parfaitement parfumée. Pour l’accompagnement, Nad a choisi le poulet, tandis que j’ai préféré le bœuf. Les deux options étaient sublimées par des légumes cuits à la perfection et des oignons caramélisés qui apportaient une touche douce et gourmande au plat. Chaque bouchée était une véritable explosion de saveurs.

Avant cela, nous avons commencé par déguster une très bonne harira, cette soupe marocaine traditionnelle qui est toujours une entrée réconfortante et savoureuse. Elle a parfaitement ouvert notre appétit pour ce festin.

Ce déjeuner à Dar Cherifa fut un véritable moment suspendu dans le temps, une parenthèse de douceur et de sérénité au cœur de l’agitation de Marrakech. Nous recommandons chaudement cette adresse à tous ceux qui souhaitent s’immerger dans l’histoire et la culture de la médina tout en savourant une cuisine marocaine authentique et délicieuse.

CAFE RESTAURANT JARDIN DES CASCADES CHEZ MOHAMMED

Sur place, nous retournons déjeuner au Café Restaurant des Cascades chez Mohammed, une adresse que nous avions déjà testée précdemment et particulièrement appréciée pour l’accueil chaleureux et la qualité des plats proposés. Cette fois-ci, nous optons pour la terrasse, profitant d’un rayon de soleil bienvenu en cette journée où les températures étaient particulièrement fraîches. Trouver une place ensoleillée était essentiel pour apprécier pleinement le moment.

Le menu, proposé au tarif très raisonnable de 120 MAD, comprend une entrée, un plat et un dessert. En entrée, les choix sont variés : salade marocaine, salade mixte ou omelette berbère. Bien que la présentation soit soignée, nous avons trouvé que les salades manquaient légèrement d’assaisonnement, et l’omelette berbère, bien que correcte, était un peu trop simple à notre goût.

En revanche, les plats principaux se sont révélés être une belle surprise. Les tajines proposés – végétarien, au poulet citron ou berbère à l’agneau – étaient absolument délicieux. Chaque plat témoignait d’un savoir-faire traditionnel, avec des saveurs parfaitement équilibrées et des ingrédients frais. Mention spéciale pour le tajine au poulet citron, dont la tendreté de la viande et l’harmonie des épices ont été particulièrement appréciées.

Le repas s’est terminé sur une note sucrée avec de délicieuses pâtisseries marocaines, accompagnées d’un thé à la menthe servi avec une touche d’élégance et de générosité. Le sourire chaleureux et l’efficacité du service ont grandement contribué à rendre cette expérience encore plus agréable.

En résumé, le Café Restaurant des Cascades chez Mohammed reste une excellente adresse dans la vallée de l’Ourika. Malgré quelques légers bémols sur les entrées, la qualité des plats principaux et l’ambiance conviviale en font un lieu à recommander pour quiconque souhaite découvrir la cuisine locale tout en profitant d’un cadre authentique et apaisant. Une halte à ne pas manquer lors de votre passage dans cette région magnifique !

RESTAURANT MAMMA MIA – GUELIZ MARRAKECH

Le Restaurant Mamma Mia à Guéliz, Marrakech, est une adresse incontournable pour les amateurs de cuisine italienne de qualité. Situé à proximité du célèbre restaurant Le Loft, cet établissement propose un éventail de plats authentiques et savoureux, qui séduisent par leur simplicité et leur raffinement.

Les incontournables du menu :

  • Palourdes sautées à l’ail et au persil, un délice pour les amateurs de fruits de mer.
  • Salade César, un classique revisité avec soin.
  • Pizza Enrico, une pizza qui incarne la générosité et les saveurs de l’Italie.
  • Foie de veau à la vénitienne, un plat traditionnel à découvrir absolument.

Avec une ambiance conviviale et un service chaleureux, Mamma Mia est un lieu idéal pour partager un repas entre amis, en famille ou pour une soirée romantique au cœur de Marrakech.

RESTAURANT LE LOFT – GUELIZ

Le Restaurant Le Loft, situé dans le quartier animé de Guéliz à Marrakech, est une adresse où l’esprit et le savoir-faire français se retrouvent dans l’assiette. Tenue par un Français, cette table propose une carte raffinée qui met en valeur des classiques de la cuisine française, dans une ambiance élégante et chaleureuse. Ici, pas de plats marocains, mais une célébration de saveurs hexagonales soigneusement élaborées avec des produits locaux de qualité. On y savoure une salade de lentilles à la parisienne, simple et délicieuse, ou encore un os à moelle sublimé par une touche de fleur de sel de l’Atlas, un mariage subtil entre tradition française et saveurs locales.
Les plats principaux sont tout aussi incontournables : foie de veau persillé, parfaitement cuit et assaisonné, tartare de Charolais préparé avec une viande d’exception, carpaccio de veau d’une fraîcheur irréprochable, et une souris d’agneau cuite 7 heures, tendre et fondante, véritable chef-d’œuvre culinaire. La présentation soignée des plats, alliée à un service attentif, fait de chaque repas une expérience mémorable.
Le Loft est une adresse idéale pour les amateurs de gastronomie française à Marrakech, que ce soit pour un dîner raffiné, une soirée entre amis ou une occasion spéciale.

RESTAURANT BAGATELLE GUELIZ MARRAKECH MAROC

Le restaurant Bagatelle, situé à Guéliz, Marrakech, est une véritable institution chargée d’histoire et de traditions culinaires. Fondé en 1949 par Hélène Collomb, arrivée au Maroc en 1912, ce lieu emblématique a traversé les générations tout en préservant son esprit familial et l’authenticité de ses recettes. Pendant plus de 40 ans, Claude, le fils d’Hélène, et son épouse Lucette ont pris soin de perpétuer l’héritage culinaire. Depuis 2003, la troisième génération continue de faire vivre cette maison avec passion et respect des traditions.

Chez Bagatelle, la carte reflète un amour pour la gastronomie simple et généreuse, héritée des recettes de Grand-Mère. Les convives peuvent déguster de magnifiques huîtres fraîches de Dakhla, une salade César savoureuse et généreusement garnie, ou encore un émincé de bœuf aux champignons, parfait pour les amateurs de cuisine réconfortante. Les classiques italiens sont également à l’honneur avec de délicieuses lasagnes bolognaises. Les rognons sauce « Marchand de vin » séduisent les amateurs de saveurs authentiques et rustiques, tandis que les haricots blancs en persillade crémée servis en amuse-bouche apportent une touche d’originalité à cette expérience gastronomique.

Bagatelle est bien plus qu’un restaurant : c’est un lieu où chaque détail raconte une histoire, celle d’une famille qui a su transmettre, de génération en génération, le goût du partage, de la convivialité et du bien-manger. Un rendez-vous incontournable pour les amoureux de la tradition et du terroir à Marrakech.

CAFE RESTAURANT AMAZIGH BERBERE OUZOUD

En vous aventurant hors de Marrakech, vous découvrirez une multitude de petites adresses charmantes offrant des expériences culinaires authentiques à des prix très abordables, le tout dans des cadres souvent enchanteurs. Parmi elles, le Café Restaurant Amazigh Berbère, situé aux magnifiques Cascades d’Ouzoud, mérite une mention spéciale.

 

Pour seulement 100 MAD, vous pourrez profiter d’un menu complet composé d’une entrée légère (une petite salade fraîche), d’un tajine de poulet savoureux aux oignons et tomates, suivi d’un dessert fruité avec un melon rafraîchissant. Ce repas est accompagné d’une bouteille d’eau et d’un thé pour conclure sur une note traditionnelle.

Ce qui rend cet endroit encore plus exceptionnel, c’est son cadre idyllique : vous dégusterez votre repas face à une vue imprenable sur les cascades, dans une atmosphère paisible et empreinte de charme berbère. Une adresse incontournable pour mêler plaisir des yeux et délices culinaires.

RESTAURANT LA FONTAINE DES EPICES MEDINA DE MARRAKECH MAROC

Après cette matinée consacrée à la découverte de la médersa Ben Youssef et à l’exploration des souks environnants, riches en couleurs et en artisanat, nous décidons de nous accorder une pause gourmande sur la terrasse ensoleillée du **restaurant La Fontaine des Épices**. Niché au cœur de la médina, ce restaurant est réputé pour son ambiance conviviale et sa carte variée mêlant tradition marocaine et saveurs modernes. Avec ses tables joliment disposées autour d’une petite fontaine et son service attentionné, l’endroit promet une expérience aussi visuelle que culinaire.
### Une découverte culinaire : le Khbiza Royal
Notre curiosité est immédiatement piquée par l’une des spécialités de la maison : le **Khbiza Royal**, un délice qui réinvente le traditionnel pain marocain. Ce pain local, à la fois moelleux et croustillant, est généreusement fourré d’un mélange savoureux de **viande de kefta**, **émincé de poulet**, **tomates**, **oignons**, **poivrons**, et relevé de thym. Le tout est agrémenté d’une touche fondante de **cheddar**, qui apporte une dimension moderne et gourmande à ce plat typiquement marocain. Chaque bouchée est une explosion de saveurs, mêlant épices et textures variées.
### Les tajines, stars incontournables
Margot, attirée par les saveurs classiques du Maroc, opte pour le **tajine de keftas aux œufs**, un plat emblématique de la cuisine marocaine. Les boulettes de viande, tendres et parfaitement épicées, mijotent dans une **sauce tomate riche et parfumée**. Au moment de servir, des œufs sont cassés directement dans le tajine, ajoutant une onctuosité irrésistible au plat. Servi encore fumant, le tajine séduit par son parfum alléchant et son goût authentique.
De son côté, Nadège choisit un **tajine Brania Kofta**, une variante plus audacieuse et moins connue. Ce plat met à l’honneur les **aubergines**, coupées en fines tranches et cuites jusqu’à ce qu’elles deviennent fondantes, presque confites, dans une sauce tomate épicée. La **viande hachée**, savamment assaisonnée, vient compléter ce mélange, offrant une harmonie parfaite entre les saveurs douces des légumes et le caractère des épices marocaines. Chaque bouchée est un équilibre entre douceur et intensité, une véritable révélation pour les papilles.
### Une pause bienvenue et mémorable
Installés sur la terrasse, nous profitons d’une vue plongeante sur les ruelles animées de la médina tout en savourant nos plats. L’atmosphère détendue du lieu, combinée à la qualité des mets, en fait une étape incontournable pour tous ceux qui souhaitent découvrir les saveurs marocaines tout en profitant d’un cadre charmant et apaisant.
Le restaurant La Fontaine des Épices ne se contente pas de nourrir ses convives : il raconte une histoire, celle de la rencontre entre des traditions séculaires et une créativité culinaire contemporaine. Cette pause, à la fois savoureuse et reposante, nous donne l’énergie nécessaire pour continuer notre exploration de Marrakech, des saveurs encore en bouche et des souvenirs déjà gravés dans nos esprits.

RESTAURANT ETOILE DU MUSEE LA PLACE JEMAA EL FNA MARRAKECH BY NIGHT JEMAA EL FNA

Après cette superbe soirée passée à flâner sur la place Jemaa El Fna, nous décidons de prolonger l’enchantement en testant un restaurant offrant une vue imprenable sur la place : **l’Étoile du Musée**. Situé sur une terrasse surélevée, ce restaurant propose un cadre idéal pour admirer l’effervescence de Jemaa El Fna tout en dégustant des plats typiquement marocains.

Le spectacle des lumières scintillantes, des musiciens et des conteurs en contrebas, associé à la douceur de la soirée, crée une ambiance unique et mémorable.
Nous profitons de cette soirée pour goûter, ou plutôt re-goûter, à des classiques de la cuisine marocaine. En tête d’affiche : la fameuse **Tanjia Marrakchia**. Ce plat, emblématique de Marrakech, est une véritable ode aux saveurs locales. La tanjia est préparée dans une jarre en terre cuite, où de tendres morceaux de viande – souvent de l’agneau ou du bœuf – sont longuement mijotés avec du smen (beurre salé marocain), de l’ail, des citrons confits et une sélection d’épices typiques comme le safran et le cumin. Ce mode de cuisson lent, souvent réalisé dans les cendres des fours communaux, donne à la viande une texture fondante et un goût incroyablement savoureux. Nous sommes conquis par l’authenticité de ce plat et la richesse de ses arômes.
Ensuite, nous savourons un **tajine de bœuf aux pruneaux**, un autre incontournable de la gastronomie marocaine. Le mariage du sucré et du salé est ici à l’honneur : des morceaux de bœuf tendrement mijotés dans une sauce épicée et légèrement sucrée, garnis de pruneaux caramélisés, d’amandes grillées et d’un soupçon de graines de sésame. Chaque bouchée est un équilibre parfait entre douceur et intensité, une véritable explosion de saveurs en bouche.
Enfin, nous nous laissons tenter par un **couscous avec tfaya**, une version festive et raffinée du couscous traditionnel. La tfaya, mélange sucré-salé de raisins secs et d’oignons confits parfumés à la cannelle, est déposée sur une semoule légère et accompagnée de légumes soigneusement cuits à la vapeur. La douceur de la tfaya contraste merveilleusement avec les légumes épicés et le bouillon savoureux, faisant de ce plat un véritable régal.
Tout au long du repas, nous sommes séduits non seulement par la qualité des mets, mais aussi par le service chaleureux et l’atmosphère conviviale. Les serveurs, toujours attentifs, prennent le temps de nous expliquer les particularités de chaque plat, enrichissant ainsi notre expérience culinaire.

RESTAURANT CHEZ ALI SOIREE REVEILLON SPECTACLE

Le repas Chez Ali est une véritable célébration des saveurs traditionnelles marocaines, un festin digne des Mille et Une Nuits. Dès l’arrivée sous la tente chauffée, le service attentionné de l’équipe met à l’aise, avec un accueil chaleureux et des sourires omniprésents. Chaque plat est servi avec soin, dans une présentation impeccable qui met en valeur la richesse culinaire du Maroc.

La soirée commence par une soupe harira, une entrée emblématique qui fait l’unanimité. Riche et savoureuse, cette soupe aux pois chiches, lentilles et épices est accompagnée de dattes moelleuses et de petits gâteaux au miel subtilement parfumés au citron. Un équilibre parfait entre le sucré et le salé qui réchauffe et ouvre l’appétit.

Le méchoui qui suit est tout simplement exceptionnel. Cuit à la perfection, l’agneau se révèle tendre, la viande se détachant facilement des os, tandis que la peau, dorée et croustillante, offre une explosion de saveurs en bouche. C’est un plat généreux, préparé avec un savoir-faire remarquable, qui témoigne de la richesse des traditions culinaires locales.

Le tajine de poulet est une autre belle découverte, avec une particularité qui sort de l’ordinaire : le poulet est cuisiné avec ses abats. Ce détail ajoute une profondeur de saveur inattendue, et l’ensemble est mijoté dans une sauce aux épices douces et savamment équilibrées. Chaque bouchée dévoile un mariage subtil entre les textures et les arômes, offrant une expérience culinaire authentique et mémorable.

Pour conclure le repas, des fruits frais sont proposés en abondance, avec notamment des oranges juteuses et sucrées, d’une qualité exceptionnelle. Ce dessert simple et naturel apporte une note de fraîcheur bienvenue après les plats riches.

Néanmoins, nous regrettons un petit détail : l’absence de légumes au menu.

Cela aurait apporté un équilibre encore plus harmonieux aux plats, tout en ajoutant une variété de textures et de couleurs à cette expérience culinaire. Mais cette petite lacune n’a pas entaché notre appréciation globale du repas.

Le service, quant à lui, est irréprochable. L’équipe, attentive et professionnelle, veille à ce que chaque invité passe un moment agréable. Des assiettes soigneusement apportées aux explications données sur les plats, tout est fait pour que l’on se sente choyé et plongé dans l’atmosphère festive et chaleureuse de Chez Ali.

RESTAURANT CHOUF L’OR MARRAKECH

De retour d’Agafay, nous faisons une pause déjeuner à l’entrée de Marrakech. Le restaurant Chouf l’or nous ouvre ses portes et nous sommes immédiatement séduits par l’accueil chaleureux, l’ambiance conviviale et le décor soigné du lieu. L’espace est à la fois élégant et accueillant, mêlant des touches modernes à une esthétique marocaine traditionnelle, créant un cadre parfait pour un repas de qualité.

La carte, à la fois complète et alléchante, propose un éventail de plats qui ravissent les papilles. Chaque détail, de la présentation des plats à leur saveur, témoigne du soin apporté par l’équipe en cuisine. Le service est rapide, attentif et toujours accompagné d’un sourire, ce qui ajoute une touche agréable à l’expérience.

Parmi les délices dégustés, nous avons particulièrement apprécié les excellentes pizzas keftas, dotées d’une pâte briochée légère, moelleuse et parfaitement équilibrée en épices. Le poulet gratiné, généreusement servi, était accompagné d’une purée onctueuse, de légumes sautés savoureux et de frites croustillantes, offrant une combinaison de textures et de goûts irrésistibles.

Les tagliatelles fraîches au saumon, préparées avec une sauce crémeuse et parfaitement assaisonnée, ont également remporté un franc succès auprès des amateurs de cuisine italienne. Le gratin de poulet à la sauce blanche, quant à lui, était un véritable régal, offrant une tendreté et une richesse en saveurs incomparables. Mention spéciale pour l’excellent tajine de fruits de mer, servi en croûte façon calzone, qui alliait originalité et explosion de saveurs, transportant nos papilles dans un voyage culinaire unique.

En plus de la qualité exceptionnelle des mets, les prix sont très modiques. Pour six personnes, avec boissons comprises (eaux gazeuses et plates incluses), l’addition s’est élevée à seulement 488 MAD. Ce rapport qualité-prix est tout simplement imbattable et souligne l’engagement du restaurant à offrir une expérience gastronomique accessible à tous.

Une expérience gastronomique remarquable qui clôture parfaitement notre excursion dans le désert d’Agafay, laissant en mémoire des saveurs inoubliables et une envie certaine de revenir.

TAJINE DE REQUIN – PORTE DE LA MEDINA – MARRAKECH

C’est toujours un plaisir de préparer nos repas dans cette ambiance unique qu’offre la Porte de la Médina. Rien que l’idée de choisir nos ingrédients au Carrefour sur la route de l’Ourika nous met en appétit. Ce lieu regorge de produits d’une grande diversité, une véritable caverne d’Ali Baba pour les amoureux de la cuisine. Aujourd’hui, c’est un ingrédient d’exception qui a attiré notre attention : du requin frais, arrivé du jour, dont la qualité et la fraîcheur nous ont immédiatement séduits.

De retour à la maison, l’excitation culinaire nous gagne. Ce poisson, souvent méconnu, se prête à merveille à une préparation en tajine, une recette que nous affectionnons tout particulièrement pour sublimer les saveurs de la mer. Nous nous attelons donc à le cuisiner avec des ingrédients simples mais riches en goût : des tomates juteuses, des oignons fondants, une pincée de safran pour ses notes chaudes et colorées, du cumin pour son parfum terreux et légèrement épicé, du citron confit pour une touche acidulée et de la coriandre fraîche pour relever le tout. Le mélange d’épices embaume la cuisine et commence déjà à nous faire saliver.

En accompagnement, nous optons pour un riz parfaitement cuit, dont la douceur et la texture moelleuse viennent équilibrer les saveurs puissantes et aromatiques du tajine. Lorsque tout est prêt, la table se transforme en une véritable invitation au voyage, une célébration des traditions marocaines mêlées à une touche d’originalité.

Le plat est un délice : le requin, tendre et savoureux, s’imprègne des arômes du tajine et fond littéralement en bouche. Chaque bouchée est une explosion de saveurs où le citron confit, les épices et la coriandre se marient à la perfection. Ce festin, partagé dans la simplicité et la convivialité, nous rappelle à quel point la cuisine est un art, mais surtout une source de bonheur et de découvertes inépuisable.

CAFE-RESTAURANT DES PALAIS – QUARTIER JUIF MARRAKECH

Aujourd’hui, nous partons à la découverte du Mellah, le quartier juif de Marrakech, un lieu chargé d’histoire et d’authenticité. Arpenter ses ruelles, c’est plonger dans un univers vibrant où se mêlent patrimoine culturel, artisanat local et scènes de vie animées. Chaque pas dans ce quartier nous transporte à une époque où le Mellah était un centre prospère de la communauté juive, avec ses synagogues, ses marchés et ses petites échoppes.

À l’heure du déjeuner, nous décidons de faire une halte au Café Restaurant des Palais, situé sur la charmante et vivante place des Ferblantiers. Cette adresse, typique et accueillante, offre un cadre idéal pour se détendre après une matinée de découvertes. Installés à l’ombre, avec une vue sur la place et son effervescence, nous prenons le temps de consulter la carte, riche en spécialités locales et en plats variés.

Notre repas débute avec une sélection de salades marocaines, fraîches et colorées, un véritable festival de saveurs pour les papilles. Parmi elles, le zaalouk, un incontournable de la cuisine marocaine, attire notre attention. Cette salade d’aubergines mijotées, subtilement parfumée à l’ail, au paprika, au cumin et à un filet d’huile d’olive, est un régal. Les aubergines sont fondantes, presque crémeuses, et s’accompagnent d’une légère touche acidulée grâce au citron.

Nous goûtons également au Khizou Mchermel, une salade de carottes marinées et épicées. Les carottes sont tendres mais gardent une légère fermeté. Marinées dans un mélange d’épices marocaines, avec du cumin, de la coriandre, du jus de citron et une pointe de harissa, elles révèlent une saveur douce et légèrement relevée. Cette salade, simple mais audacieuse, est une véritable explosion d’arômes qui rappelle toute l’ingéniosité de la cuisine marocaine.

En plat principal, les options sont nombreuses. Pour les amateurs de plats traditionnels, le tajine de poulet au citron confit et aux olives est une merveille. Le poulet, parfaitement cuit, est imprégné des saveurs du citron confit et des olives, offrant un équilibre parfait entre acidité et douceur. Le tajine de keftas, avec ses boulettes de viande délicieusement assaisonnées et cuites dans une sauce tomate épicée, fait également partie des choix populaires.

Pour ceux qui préfèrent des plats plus contemporains, la carte propose des classiques comme le cheeseburger, la pizza margarita ou la pizza Reine, préparés avec soin et bien garnis. Les brochettes mixtes, grillées à la perfection, sont également un excellent choix pour ceux qui aiment les plats simples mais savoureux.

Ce repas, sans prétention mais bien exécuté, nous séduit par sa diversité et sa générosité. Les saveurs authentiques des plats marocains se mêlent harmonieusement à des options plus modernes, offrant à chacun de quoi se régaler. Et tout cela à des prix très doux, rendant l’expérience encore plus plaisante.

Après ce moment de convivialité et de gourmandise, nous reprenons notre exploration du Mellah, le cœur léger et les papilles enchantées, prêts à découvrir encore d’autres facettes de cette ville fascinante.

RESTAURANT DES CASCADES OUZOUD

Après une matinée riche en découvertes aux cascades d’Ouzoud et une longue marche autour des bassins, nous avons décidé de nous accorder une pause bien méritée. Installés sur une terrasse baignée de soleil, nous avons eu le privilège de profiter d’une vue spectaculaire sur la cascade principale. Le bruit apaisant de l’eau en arrière-plan et la beauté naturelle des lieux rendaient l’expérience encore plus agréable.

Le restaurant des cascades nous a séduits par son ambiance chaleureuse et ses plats généreusement servis à un prix très raisonnable. Proposant un menu à 120 MAD, il offre un excellent rapport qualité-prix, et à notre grande surprise, l’un des menus nous a même été offert, ce qui a ajouté une touche de générosité à notre visite.

Le repas a débuté avec une salade mixte délicieusement fraîche, composée de légumes croquants, subtilement assaisonnée. Une entrée simple mais parfaite pour ouvrir l’appétit. Ensuite, nous avons dégusté un couscous accompagné de légumes et de viande, dont les saveurs étaient authentiques et bien équilibrées. Cependant, la semoule, bien qu’agréable, était légèrement trop cuite, ce qui n’a toutefois pas altéré notre appréciation générale du plat.

Le tajine de poulet, quant à lui, a été une révélation : la viande était tendre, les épices parfaitement dosées, et chaque bouchée était un régal. Les brochettes de poulet, servies en accompagnement, se distinguaient par leur tendreté et leur assaisonnement savoureux, offrant un mélange harmonieux de saveurs typiquement marocaines.

Pour conclure ce repas copieux, le restaurant nous a offert un thé à la menthe, préparé dans la pure tradition marocaine, accompagné de mandarines fraîches, juteuses et sucrées, qui apportaient une note finale légère et rafraîchissante.

Ce repas, pris au cœur d’un décor naturel à couper le souffle, a été une expérience aussi agréable que satisfaisante. Le cadre, la qualité des plats et l’accueil chaleureux du personnel ont fait de cette pause gourmande un moment inoubliable, tout cela pour la somme modique de 120 MAD par personne. Une halte que nous recommandons sans hésitation à tous les visiteurs des cascades d’Ouzoud.

LES LOGEMENTS

AIRBNB  

Un séjour dans ce riad sur trois étages, niché dans un complexe sécurisé 24h/7j, est une véritable immersion dans le confort et l’authenticité marocaine. Parfaitement situé, la « Porte de la Médina » offre une multitude de commodités à portée de main : snacks variés, commerces, épicerie bien achalandée, pharmacie, distributeur de billets, coiffeurs, et bien plus encore. Pour compléter cette expérience, vous trouverez trois piscines, un court de tennis, ainsi qu’une mosquée, offrant une ambiance à la fois conviviale et sereine. Une location idéale pour des vacances inoubliables.

Dès que vous entrez, le rez-de-chaussée vous invite à la convivialité avec une cuisine parfaitement équipée qui saura ravir les amateurs de gastronomie. Tout est prévu pour préparer des plats dignes des saveurs locales : des ustensiles variés, des épices locales, des tajines, ainsi que des assiettes et des verres élégants, qu’ils soient à vin, bière ou champagne. Les équipements modernes comme un four, un micro-ondes, des plaques de cuisson au gaz, un frigo-congélateur, une machine Senséo, une bouilloire, une cafetière, un grille-pain et un presse-agrumes viennent compléter ce cadre culinaire.

La salle à manger, véritable cœur du riad, se trouve sous le puits de lumière. Avec sa table en zellige artisanal pouvant accueillir jusqu’à 8 convives, elle dégage un charme typiquement marocain. Pour plus de confort, elle est climatisée avec un système réversible, garantissant une atmosphère agréable quelle que soit la saison.

À côté, le salon marocain spacieux est parfait pour des moments de partage en famille ou entre amis. Il peut réunir jusqu’à 12 à 15

personnes autour d’une grande table traditionnelle. Ce salon est également un espace de divertissement grâce à sa télévision avec IPTV, proposant une vaste sélection de chaînes internationales. Sur demande, une console de jeux Wii avec de nombreux jeux est à disposition, promettant des soirées animées. Et bien sûr, la connexion Internet est assurée par une box WiFi performante d’Orange. Pour plus de commodité, des toilettes sont également disponibles au rez-de-chaussée.

Au premier étage, une chambre double climatisée avec salle de douche complète et toilettes vous offre un havre de tranquillité.

Le second étage propose une chambre équipée de deux lits simples, également climatisée, avec sa propre salle de douche et ses toilettes attenantes, idéale pour les enfants ou les amis.

Enfin, au troisième étage, une autre chambre double climatisée vous attend, avec en supplément un sèche-serviettes, parfait pour les matins frais ou les jours d’hiver. L’eau chaude solaire, couplée à l’électricité pour pallier les jours sans soleil, garantit un confort constant.

Le dernier étage est une véritable cerise sur le gâteau. Une terrasse aménagée vous y attend, avec une machine à laver récente pour vos besoins pratiques, mais surtout un espace de détente et de convivialité. Préparez un délicieux barbecue ou un tajine sur feu tout en profitant de la vue et de la quiétude des lieux.

Ce riad combine harmonieusement authenticité marocaine, équipements modernes et confort optimal, pour un séjour des plus agréables. Que vous soyez en famille, entre amis, ou simplement en quête de repos, il a tout pour vous séduire.

LA TERRASSE DES DELICES FINT : Une Pause Enchanteresse

Après une journée intense passée à explorer les merveilles de l’Atlas, nous avons choisi de poser nos valises dans l’oasis de Fint, un lieu hors du temps, niché au cœur d’une palmeraie verdoyante. Pour notre halte, nous avons opté pour La Terrasse des Délices, une auberge qui porte bien son nom.

Située en hauteur, l’auberge offre une vue imprenable sur la palmeraie et les paysages environnants. Dès notre arrivée, nous sommes charmés par la sérénité qui règne ici. Les chambres sont spacieuses et confortables, équipées de climatisation et d’eau chaude, un luxe particulièrement apprécié après une longue journée de route.

Bien que la piscine soit impeccablement entretenue, la fraîcheur de la saison nous dissuade d’en profiter pleinement. Cependant, la simple vue de cette oasis aquatique ajoute au charme du lieu.

L’accueil y est chaleureux et authentique, fidèle à la réputation de l’hospitalité marocaine. Nos hôtes ont su rendre notre séjour agréable en nous proposant conseils et petites attentions tout au long de notre visite.

En fin de journée, le cadre invite à la détente : assis sur la terrasse, nous profitons de la quiétude des lieux et d’un panorama à couper le souffle, idéal pour admirer le coucher de soleil qui teinte les palmiers et les montagnes d’une lumière dorée. Une étape parfaite pour conclure une journée riche en découvertes.

AUBERGE LA PAUSE DESERT D’AGAFAY

Dans le désert d’Agafay, c’est presque par hasard, en explorant des pistes sablonneuses, que nous découvrons l’auberge « La Pause ». Une oasis de tranquillité nichée au cœur des dunes arides, cet endroit d’exception nous accueille avec une ambiance chaleureuse et authentique. Dès notre arrivée, le gérant, d’une grande gentillesse et hospitalité, prend le temps de nous expliquer le concept de ce lieu unique : une parenthèse hors du temps, coupée des réseaux, où tout est pensé pour se ressourcer et renouer avec l’essentiel.

Située aux portes de Marrakech, « La Pause » offre un cadre idyllique, où les paysages désertiques se mêlent harmonieusement à une végétation luxuriante. Depuis près de 20 ans, cet écrin de sérénité attire des amoureux de la nature du monde entier, en quête de calme, de simplicité et d’une expérience hors du commun. Ici, dans ce camp du désert, tout est conçu pour offrir un mélange parfait entre authenticité et confort luxueux.

L’un des points forts de « La Pause » est son engagement envers un mode de vie nomade et durable, tout en offrant des prestations haut de gamme. Trois magnifiques piscines, dont deux à débordement, permettent de se rafraîchir tout en admirant les vastes étendues désertiques. La troisième piscine, quant à elle, est nichée au cœur d’une végétation dense et apaisante, offrant une oasis de fraîcheur en pleine nature.

Le charme de « La Pause » réside également dans son ambiance intimiste et son cadre magique, parfait pour se détendre ou pour vivre des moments inoubliables. Que ce soit pour une escapade romantique, une retraite spirituelle, ou encore la célébration d’une occasion spéciale, cet endroit répond à toutes les attentes. Les couchers de soleil flamboyants, les nuits étoilées et le calme absolu du désert créent une atmosphère propice à la contemplation et au ressourcement.

En tant que pionnier du « nomadisme moderne », « La Pause » propose des services de qualité qui misent sur l’essentiel : le plaisir. La cuisine y est savoureuse, mettant en avant des produits locaux et des saveurs traditionnelles marocaines, sublimées par le savoir-faire des chefs. Les repas, servis en plein air ou sous des tentes berbères élégamment décorées, ajoutent une touche d’authenticité et de raffinement à l’expérience.

Enfin, l’équipe de « La Pause » veille à ce que chaque visiteur se sente privilégié. L’attention portée aux détails, le respect de l’environnement et la mise en valeur des traditions locales font de cet endroit un véritable joyau au cœur du désert d’Agafay. « La Pause » est bien plus qu’un simple lieu de séjour : c’est une invitation à se reconnecter avec soi-même, avec la nature et avec l’âme profonde du Maroc.

LES REPAS MAISON AU RIAD LA PORTE DE LA MEDINA MARRAKECH

Au riad La Porte de la Médina, chaque soirée est une invitation à la détente et à la découverte culinaire. Niché au cœur de Marrakech, ce lieu enchanteur nous a offert des moments mémorables autour de plats faits maison, préparés avec soin et amour. Les douces soirées passées dans la cour intérieure du riad, illuminée par des lanternes tamisées, ont été agrémentées de saveurs exquises qui resteront gravées dans nos mémoires.

L’une de ces soirées a été marquée par la découverte du couscous au Tfaya, préparé par Nadège. Ce plat emblématique du Maroc, revisité avec une touche personnelle, nous a tout simplement émerveillés. La douceur sucrée des oignons caramélisés et des raisins secs, mariée à l’onctuosité de la semoule et au fondant des légumes, offrait un équilibre parfait. Chaque bouchée révélait la maîtrise et le savoir-faire de la cuisinière, un véritable hommage à la cuisine marocaine traditionnelle.

Un autre dîner nous a permis de savourer un thon rouge exceptionnel, accompagné d’une ratatouille aux légumes frais et gorgés de soleil. Le thon, d’une fraîcheur irréprochable, était parfaitement cuit, à la fois tendre et savoureux. La ratatouille, colorée et parfumée, complétait harmonieusement le plat, apportant une touche méditerranéenne qui célébrait la richesse des produits locaux.

Pour notre dernier soir à Marrakech, Mohamed, le maître des lieux, a tenu à marquer l’occasion par un geste des plus généreux. Il nous a offert un couscous somptueux, préparé avec une attention particulière aux détails. La semoule légère et aérienne, les légumes fondants, les épices subtiles, et la viande cuite à la perfection formaient un ensemble absolument divin. Ce repas d’adieu, partagé dans une ambiance chaleureuse et conviviale, était bien plus qu’un simple dîner ; c’était une véritable célébration de notre séjour au riad et de l’hospitalité marocaine.

Ces moments passés à La Porte de la Médina n’étaient pas seulement des repas, mais de véritables expériences sensorielles, mêlant les saveurs, les arômes et l’atmosphère unique de Marrakech. Le riad, par son charme authentique et ses hôtes accueillants, nous a offert bien plus qu’un lieu de séjour : il nous a permis de vivre l’âme de la cuisine marocaine, dans toute sa richesse et sa générosité. Une adresse précieuse que nous recommandons vivement à tous les amateurs de bonnes tables et de belles rencontres.

LES LIENS

 

#marrakech #gueliz #médina #benyoussef

LIENS VERS LES PHOTOS

MARRAKECH2003

TIZINTICHKAAITBENHADDOUETOUARZAZATE2003

J 203 MARRAKECH LA VILLE ROUGE – SA MEDINA PARTIE I *

LE SOUK AUX PEAUX – MARRAKECH *

LA MEDINA ET LE QUARTIER DES TANNEURS – MARRAKECH *

j204 – LA FABULEUSE AMBIANCE DE LA PLACE JEMAA EL FNA MEDINA DE MARRAKECH *

J206 – LA MEDINA DE MARRAKECH ET LES SOUKS AUTOUR DE JEMAA EL FNA *

LES ARTISANS DE MARRAKECH *

SOIREE SPECTACLE CHEZ ALI *

REVEILLON NOUVEL AN CHEZ ALI *

J-207 LE TIZI-N-TEST *

LA VALLEE DE L’OURIKA *

ROUTE D’OUIRGANE OUKEMAÏDEN MAROC 2015 *

OUKJEMAÏDEN JANVIER 2019 MAROC *

OUKEMAÏDEN ET CHEZ JUJU OCTOBRE 2021 *

L’OUKEMAÏDEN *

OUKEMAÏDEN *

J212 – SEANCE COIFFURE – AL QARIAH – MARRAKECH *

J214 – LE QUARTIER DU MELLAH MARRAKECH MAROC *

J215 – LES TOMBEAUX SAADIENS – MARRAKECH MAROC *

J 215 – LES JARDINS DE LA MENARA – MARRAKECH *

J237 – LE DESERT D’AGAFAY près de Marrakech *

BUGGY DANS LE DESERT D’AGAFAY *

LES GORGES D’OUZOUD *

ET CASCADES D’OUZOUD *

LE TIZI N’TICHKA  *

J 287 LE TIZI N’TICHKA – LE COL DES PATURAGES *

LE CIRCUIT DES 3 VALLEES – ATLAS – MARRAKECH *

J907 MARRAKECH BY NIGHT JEMAA EL FNA

J908 LA MEDERSA BEN YOUSSEF MARRAKECH MAROC

J908 LES SOUKS AUTOUR DE LA MEDERSA BEN YOUSSEF MARRAKECH MAROC

J 908 Un Réveillon de Rêve CHEZ ALI, entre gastronomie et spectacle féérique MARRAKECH MAROC

J 908 SPECTACLE DE REVEILLON CHEZ ALI, entre gastronomie et spectacle féérique MARRAKECH MAROC

J 909 Tizi n’Tichka : La Route Mythique du Haut Atlas entre Beauté et Aventure MARRAKECH MAROC

J 909 Telouet, la Splendeur Perdue des Seigneurs de l’Atlas MARRAKECH MAROC

J 909 LA KASBAH D’ AÏT BENHADDOU MAROC

J 910 AUBERGE LA TERRASSE DES DELICES OASIS DE FINT MAROC

J 910 OASIS DE FINT MAROC

J911 LE SOUK AUX PEAUX MARRAKECH MAROC

J911 LES TANNERIES DE MARRAKECH MAROC

J912 LE DESERT D’AGAFAY MARRAKECH MAROC

J 913 LA VALLEE DE L’OURIKA Le Jardin de MARRAKECH MAROC

J 914 LE MELLAH – QUARTIER JUIF DE MARRAKECH

J 915 LES GORGES D’OUZOUD MAROC

J 915 LES CASCADES D’OUZOUD MAROC

J 916 LES SOUKS DE MARRAKECH MAROC

LA FAUNE ET LA FLORE LOCALE

Macaque de Barbarie Macaca sylvanus • Magot – CASCADES D’OUZOUD MAROC JANVIER 2025

RUSHS ET VIDEOS

VIDEO 2019 FANTASIA CHEZ ALI

J907 RUSH LA PLACE JEMAA EL FNA MARRAKECH BY NIGHT JEMAA EL FNA

J 908 VIDEOS ARRIVEE CHEZ ALI, entre gastronomie et spectacle féérique MARRAKECH MAROC

J 908 RUHS SPECTACLE DE REVEILLON CHEZ ALI, entre gastronomie et spectacle féérique MARRAKECH MAROC

J 909 RUSHS Tizi n’Tichka : La Route Mythique du Haut Atlas entre Beauté et Aventure MARRAKECH MAROC

J 909 RUSHS LA KASBAH D’ AÏT BENHADDOU MAROC

J 910 rush 360° OASIS DE FINT MAROC

J 915 RUSHS LES CASCADES D’OUZOUD MAROC