Dakhla un « Bout de Paradis » ? au MAROC +

Dakhla, la « Porte du désert », est une destination exceptionnelle alliant histoire, beauté naturelle, et atmosphère apaisante. Ses caractéristiques sont uniques :
Elle jouit d’un climat exceptionnel offrant des températures agréables toute l’année, ce qui en fait une destination attrayante pour les visiteurs.
Son histoire est captivante : fondée sous domination espagnole en 1884, la ville a été un point d’escale crucial pour les pionniers de l’aviation civile dans les années 1920-1930, dont Antoine de Saint-Exupéry. Des vestiges historiques tels que la tour carrée et la coupole de Notre-Dame-du-Mont-Carmel rappellent son passé.
Dakhla vit de la pêche et du tourisme, attirant les visiteurs avec ses plages étendues et son lagon sublime. Les plages, entourées de dunes blanches, offrent une expérience paisible isolée du monde. Les plages de Dakhla offrent une gamme d’activités nautiques pour les passionnés de planche et les amateurs de détente au bord de l’Atlantique.
Le souk vibrant et les rues tracées au cordeau contribuent à préserver le charme traditionnel de Dakhla. Sa cuisine locale reflète le mélange des cultures du désert et du littoral, offrant des plats uniques comme le pageot farci à la viande de dromadaire et les huîtres.
Dakhla organise des événements annuels remarquables, dont le rallye aérien Toulouse-Saint-Louis et le phare d’Arcipèse, témoins de son histoire
La messe hebdomadaire dans l’église Notre-Dame-du-Mont-Carmel rassemble des fidèles migrants, créant un lien avec l’histoire et la culture locales.
En somme, Dakhla est un lieu où le passé rencontre le présent, offrant une expérience complète qui va au-delà des plages magnifiques, combinant histoire, culture, et détente dans un cadre enchanteur.
Pour autant, après le troisième jour sur place, avouons que notre déception est grande. Rien de bien alléchant et d’exceptionnel depuis notre arrivée…
La ville est plutôt sale, désordonnée, en perpétuels travaux, les constructions non terminées fusent de partout, les paysages sont sympas sans être exceptionnels, les infrastructures touristiques inexistantes , voire fermées, et le prix plutôt exorbitants
Et la journée d’aujourd’hui ne change guère notre vision : le sahraoui Village est ouvert mais vide de tout ce qui est proposé sur leur site internet, la plage de PK25 plutôt jolie mais rien d’exceptionnel…
Espérons que nos deux prochaines journées rattraperons cet avis plutôt très mitigé… pour une station qui est censée devenir le paradis marocain…
SAHRAOUI VILLAGE
Le Sahraoui Village, situé en face du Royal Golf Dakhla, constitue une initiative captivante de Dahi El Khattat et Ladislas Toth, visant à mettre en lumière la culture sahraouie. Ouvert de midi à 1 heure du matin, cet endroit vous invite à vous immerger dans des tentes spacieuses décorées selon les traditions sahraouies, directement posées sur le sable. Les terrasses offrent une vue panoramique sur l’océan à l’horizon, créant un cadre enchanteur pour déguster le thé Sahraoui, un symbole de bienvenue et d’hospitalité. L’événement phare est la « desert party », organisée chaque samedi soir. Cette soirée réunit conteurs, chanteurs et musiciens hassanis autour d’un feu de joie, offrant une occasion rare de s’immerger dans l’âme profonde de la culture sahraouie.
Le Sahraoui Village ne se limite pas à être une simple attraction touristique, mais offre une véritable initiation à la culture sahraouie et à son légendaire sens de l’hospitalité. Une expérience inoubliable pour découvrir et apprécier cette culture unique dans un cadre authentique.
Le programme du Sahraoui Village propose une diversité d’activités pour explorer la culture sahraouie. Participer à des ateliers d’artisanat, s’initier à des jeux traditionnels, goûter des spécialités culinaires locales, et faire même une balade à dos de dromadaire le long d’un parcours balisé avec des panneaux didactiques. Pour les amateurs de sensations fortes, des quads sont également annoncés disponibles.
Voilà en tout cas tel que le Sahraoui village est présenté sur leur site internet. Un programme bien alléchant en vérité et nous pensions y passer quelques heures bien agréables et y déjeuner. Mais si, comme nous vous souhaitez le visiter en Janvier alors la déception sera grande
Bien qu’ouvert, aucune de ces attraction n’est à disposition. Les panneaux didactiques à l’entrée décrivent quelques activités traditionnelles, la tente d’accueil est vide, le thé sahraoui offert est absent. Et rien n’est fait pour retenir le client, bien que nous soyons arrivés à 6 à l’heure du déjeuner…
PLAGE DE PK 25
Nous nous tournons donc vers la plage PK 25 qui s e situe juste à côté du village Sahraoui.
Aux abords de Dakhla, deux plages remarquables attirent l’attention : PK25 et Foum El Bouir. PK25 séduit les amateurs de détente, offrant un lieu paisible où les visiteurs peuvent se baigner en toute quiétude au cœur des eaux calmes et cristallines de la lagune. En revanche, Foum El Bouir propose une atmosphère plus dynamique, dédiée aux plaisirs de la glisse.
Foum El Bouir est un site dédié aux passionnés de sports nautiques tels que le surf, le kitesurf et la planche à voile. Que vous soyez un amateur enthousiaste ou un professionnel aguerri, cet endroit est propice à la pratique de ces activités, où les surfeurs, kitesurfeurs et windsurfeurs se laissent porter par les vagues et les vents.
PK25, niché le long des rives envoûtantes de l’océan Atlantique, est décrit comme un havre de paix. C’est un lieu idéal pour les voyageurs en quête de tranquillité, d’aventure et de détente. Les visiteurs peuvent profiter des eaux calmes et du cadre naturel exceptionnel pour se ressourcer et apprécier la beauté de la région.
Sur place nous avons pu observer de nombreux crabes qui s’enfouissaient dans le sable à notre approche mais également des huîtriers-pie, encore appelés Pies de mer. les Huîtriers pies avec un bec large, à bout arrondi, se nourrissent de bivalves en forçant leur ouverture ou en perçant les coques par percussion. D’un autre côté, ceux avec un bec plus fin et plus pointu préfèrent déterrer des vers. En réalité, la forme du bec est largement influencée par l’usure résultant de leurs habitudes alimentaires. La technique alimentaire de chaque individu est souvent héritée de l’apprentissage parental.
PLAGE DE OUM EL BOUIR
La plage de « Foum Labouir » est un trésor apprécié des touristes et des vacanciers en quête d’une destination estivale idyllique. Ses eaux de baignade de qualité, son sable fin et doré, ainsi que ses paysages enchanteurs font de cette plage un lieu parfait pour des vacances paisibles et agréables, adaptées à tous les âges. La proximité du centre-ville en fait un lieu fréquenté par les familles et les amis souhaitant profiter des eaux bleues de l’océan Atlantique et du cadre pittoresque qui l’entoure.
Foum Labouir est également un spot prisé par les amateurs et les professionnels de sports nautiques tels que le surf et le kitesurf. Les vagues puissantes, creuses et rapides au départ offrent un défi passionnant, tandis que leur progression plus progressive au milieu les rend accessibles aux surfeurs de différents niveaux, des débutants aux intermédiaires. C’est un endroit incontournable pour ceux en quête de sensations fortes et de défis aquatiques.
À proximité de la plage, la réserve naturelle de Dakhla abrite une riche variété d’oiseaux migrateurs. Une excursion en kayak permet d’observer les dauphins et les tortues de mer qui évoluent dans les eaux environnantes.
La journée se clôture idéalement par une promenade le long de la plage d’Oum El Bouir, offrant aux visiteurs l’occasion d’admirer un coucher de soleil magique. Alors que le désert revêt son manteau rouge, les spectateurs se laissent emporter par le spectacle envoûtant de la nature sauvage, rythmé par le vent qui souffle doucement.
VISITE D’UNE FERME OSTREICOLE – TALHAMAR
Nous partons à la découverte d’une ferme ostréicole dans le parc à huîtres de Dakhla. C’est l’occasion de savourer des huîtres tout juste récoltées dans la lagune, avec un délicieux tajine de fruits de mer ou un poisson de 2 kg cuit au four avec des légumes frais. Incontournable : le délicieux thé saharaui pour terminer votre repas…
MARCHE MUNICIPAL EL MASSIRA
Le marché El Massira, niché loin des zones touristiques habituelles, offre une expérience authentique et pittoresque. Ce marché couvert regorge de produits frais, mais ce qui le rend véritablement unique en raison de sa proximité avec la mer, c’est la diversité des étals de poissons.
Les amateurs de fruits de mer seront enchantés par le choix étendu, allant des soles vivantes aux poulpes, en passant par une grande variété de coquillages. La particularité du marché ne réside pas seulement dans la diversité de ses produits, mais aussi dans sa propreté exemplaire. Aucune odeur désagréable ni mouche ne vient perturber l’atmosphère enchantée de cet endroit.
Les produits de la mer jouent un rôle économique crucial pour la ville, étant considérés comme la ressource la plus précieuse.
Dakhla est reconnue comme le principal fournisseur sur le marché national, exportant même vers l’Europe et certains pays d’Asie.
Avec une contribution de plus de 40% à l’ensemble des richesses maritimes du royaume, elle constitue un pilier essentiel de l’économie locale. L’exploitation des huîtres de Boutalha, située à 25 kilomètres au nord de Dakhla, est vantée comme un véritable trésor économique pour la région.
LE SOUK DE DAKHLA – SOUIKA
Une excursion à Dakhla n’est pas complète sans la visite de la fameuse dune blanche.
La côte du Sahara Occidental recèle de curiosités naturelles, à l’exemple de la Dune Blanche, haut monticule de sable blanc formé sous l’effet des vents. La Dune Blanche, « White Dune » ou « Duna Blanca » est l’attraction la plus connue sur la péninsule de Dakhla.
C’est une très grande dune de sable blanc qui plonge dans la lagune et forme un petit lagon en son centre. Idéal pour prendre de belles photos et aussi un lieu de prédilection pour les flamants roses. En fonction des conditions de vent, de magnifiques down-wind sont organisés au départ de la lagune.
La piste qui y mène en 4×4 est cassante et n’a rien de passionnant. Elle débute face à la source chaude d’Asmaa (et non sur la route de la Mauritanie comme l’indique Maps) et traverse un désert de pierre et de sable assez monotone qui ne s’ouvre sur la mer que sur les derniers instants
Il faudra garer son véhicule malgré tout assez loin de la dune afin de ne pas risquer d’être surpis par la marée et éviter l’enlisement dans le sable mou. Complètement entourée d’eau en marée haute, la dune blanche n’est accessible qu’en bateau ou en kite « downwind », une expérience inoubliable pour les kitesurfeurs confirmés.
Les conditions météorologiques lors de notre visite n’étaient pas optimales avec un ciel blanc qui ne met pas en valeur la beauté du site.
Une dune de sable blanc façonnée par le vent se dresse comme ça au milieu de la baie formant sa propre lagune aux milles et une teintes de bleu et de vert. Du haut de la dune blanche, la vue 360° parfaitement dégagée révèle la majestuosité du site.
A ce jour, aucune explication scientifique fiable de ce phénomène n’a été donnée. Plusieurs hôtels proposent des excursions sur cette dune.
a noter que de l’autre côté de la baie, le long de la lagune des parc à huîtres sont installés, de catégorie A, assurant la meilleure qualité possible !
LA SOURCE D’EAU CHAUDE D’ASMAA
La source thermale Asmaa, située à 35 km de Dakhla, offre une expérience hors des sentiers battus…, attirant chaque année un nombre croissant de touristes locaux et internationaux. Il faut dire que la publicité sur ce site est bien présente. Qui résisterait à l’envie de prendre un bain chaud à 36°C au mlilieu des dunes ?
La réalité est un peu voir beaucoup moins glamour : une baraque effectivement au milieu des sables à 100m de la nationale, accessible par une bonne ppiste bien que mal indiquée.
On ajoute sur la façade à la peinture le prix : 15 MAD par personne
Et vous vous mettez en maillots de bain sur une plateforme en béton en attendant que l’on vous asperge à l’aide d’un tuyau de pompier d’une eau chaude souffrée effectivement à 38°C réputée pour ses bienfaits sur le corps, notamment pour soulager l’arthrose et les problèmes articulaires et cutanés.
Cette source d’eau était autrefois fréquentée par les nomades du désert et les pêcheurs locaux, mais aujourd’hui, elle semble être quelque peu oubliée, avec seulement trois maisons laissées à l’abandon. Malgré cela, le potentiel touristique de la source thermale est évident, et certains suggèrent qu’il pourrait être développé en une petite station thermale du désert, créant ainsi des opportunités d’emploi pour les habitants de la région. Une prise de décision et des investissements pourraient rendre cet endroit plus accessible et accueillant, offrant à la fois des avantages économiques et touristiques à la communauté locale.
LA ZONE HUMIDE D’IMLILI
La zone humide d’ Imlili est à environ 100 km au sud de la ville de Dakhla en direction de la Mauritanie. Une belle route goudronnée s’entame à gauche en direction d’ Imlili et c’est bien indiqué
LA PLAGE DE PORTO RICO
De retour sur la Nationale, il est nécessaire de la traverser immédiatement et de prendre la piste menant à la côte qui nousmène à la magnifique plage de Porto Rico
Village de Pêcheur de Lamhiriz – Bir Gandouz
Pour rejoindre la Mauritanie depuis Daklha, nous décidons de faire étape à Bir Gandouz. L’idée est d’être au plus près de la frontière afin d’éviter une trop longue attente. Seulement 80 km séaprent Bri Gandouz de la frontière marocco-mauritanienne.
En route, après la visite de la zone humide d’imlili et de la plage de Porto Rico, nous rejoignons notre hôtel, le Barbass
Après nous être installés et restaurés rapidement, nous partons à la découverte d’un village de pêcheur ; celui de Lamhiriz. encore un village de pêcheur à la destinée malheureuse.
Là aussi un projet de reconstruction a été voté en 2005 et toujours en cours de réalisation
Au détriment malheureusement de la nature sauvage des lieux et de la pêche traditionnelle toujours d’actualité.
Ici les bâteaux sont des centaines amassés sur la plage face à l’océan d’un bleu émeraude. Les bateaux partent plusieurs fois dans la journée en fonction des marées, un tracteur les pousse à l’eau, un par un . Les mouettes se battent sur la plage pour manger les restes de poissons tombés au sol et ramenés par la vague de bateau précédente. Les pêcheurs proposent leurs prises à même le sable dans des petites cagettes en plastique : lotte, abr, daurades, sar, … Ici la variété de poissons est incroyable. Le site est connu pour la qualité et l’abondance de ses ressources halieutiques, notamment le poisson blanc et les crustacés.
Découvrez notre article sur les projets de réhabilitation des villages de pêcheurs dans le grand sud marocain
VIDEO DE L’ETAPE
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LA GASTRONOMIE MAROCAINE
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RESTAURANT TALHAMAR
La brise marine nous caresse le visage tandis que nous descendons sur le sable blond, impatients de goûter à la renommée des huîtres de Dakhla. Un employé de la ferme ostréicole nous accueille, couteau à la main, et, devant nous, ouvre avec adresse ces fruits de mer nacrés. La première bouchée nous transporte : la chair délicate, à la fois saline et légèrement sucrée, explose en bouche, accompagnée d’un subtil souffle iodé que seule la rencontre de l’océan et du désert peut offrir. Nous restons là, assis sur nos serviettes, savourant chaque huître en contemplant l’horizon où la mer rejoint le ciel.
Rassasiés et conquis, nous rejoignons ensuite le restaurant Talhamar, installé face à la mer, les tables jetées sur une terrasse en bois qui grince doucement sous nos pas. Le clapotis régulier des vagues rythme notre attente tandis que, sur la carte, défilent toutes les promesses de fraîcheur dont nous rêvions : des huîtres, bien sûr, mais aussi des moules farcies, des calamars aux anneaux tendres, des poissons grillés parfumés aux herbes locales, des langoustes juteuses et même des tajines de poisson mijotés doucement dans leur tajine en terre.
Nous démarrons par quelques moules farcies, dont la chair épicée révèle un savoureux contraste entre le goût du coquillage et la rondeur des épices sahraouies. Puis viennent les calamars, juste saisis à la plancha, dont la texture souple épouse parfaitement le jus de citron et l’huile d’argan qui les nappent. Chaque bouchée nous rappelle la beauté du littoral gagné à pied quelques heures plus tôt.
Quand arrivent les poissons grillés, disposés sur un lit de légumes croquants et arrosés d’un filet d’huile d’olive, nous admirons la générosité des portions : des filets entiers, la peau légèrement carbonisée, la chair blanche et juteuse à l’intérieur. Le prix, un peu plus élevé que pour les coquillages, ne nous surprend pas tant la qualité et la quantité sont au rendez-vous.
Pour clore ce festin, nous partageons une petite langouste de 350 grammes, tendrement grésillant sous nos fourchettes. À 80 MAD, malgré sa taille modeste, elle est d’une succulence inégalée : le jus sucré de la chair se mêle à la fraîcheur du citron vert, évoquant les longues promenades sur la plage au retour du marché aux poissons.
Assis toujours en bord de mer, le regard porté sur la marée montante, nous laissons le ressac bercer nos souvenirs de cette journée. La dégustation chez Talhamar, d’une simplicité désarmante et d’une générosité authentique, restera gravée dans nos mémoires comme l’un des plus beaux instants de notre voyage à Dakhla.
CAFE RESTAURANT TERASSA DAKHLA MAROC
De retour sur la corniche de Dakhla, nous avons été immédiatement séduits par la véranda ouverte sur l’océan du Café Restaurant Terassa. Installés face aux vagues, nous ressentons tout de suite la douceur de vivre de cette escale marocaine : le vent salin dans les cheveux, le cri lointain des goélands et le clapotis rassurant de la mer.
La carte, variée comme nous les aimons, offre à la fois des snacks réconfortants — tacos, pizzas, pâtes, burgers ou pasticcio — et des mets plus traditionnels : tajines fumants, couscous du vendredi et spécialités marocaines. Nous nous réjouissons tous à l’idée de ce déjeuner en famille.
Pour notre part, nous choisissons le poisson grillé, une belle daurade d’une chair délicate, posée sur un lit de légumes croquants et arrosée d’un filet d’huile d’olive locale. Chaque bouchée, légèrement iodée, nous rappelle l’alliance parfaite entre la mer et les jardins potagers du Sahara.
Nadège se laisse tenter par une pizza au thon généreusement garnie, croûte fine et fondante, tandis que Margot savoure des spaghettis aux fruits de mer, baignés dans une sauce blanche onctueuse où crevettes et calamars semblent danser ensemble. Adèle, quant à elle, ne résiste pas à un burger maison, steak charnu, fromage fondant et pain brioché, parfait pour les petits creux. Enzo et Bastien, toujours friands de simplicité, optent pour le tacos du jour, accompagné de frites croustillantes et d’une boisson fraîche, le tout pour 50 MAD, un vrai bon plan pour les jeunes gourmands.
Dans l’ensemble, nous nous régalons et partageons un thé à la menthe XXL, servi dans une théière monumentale qui suscite autant d’étonnement que de plaisir.
Hélas, à l’heure de régler l’addition, nous découvrons que les boissons, pourtant annoncées comme incluses au menu, ont été facturées en supplément. Ce petit manquement n’entame pas notre bonne humeur, mais, sur le principe, nous regrettons que la carte ne soit pas scrupuleusement respectée.
Malgré ce couac, nous quittons le Terassa le cœur léger, bercés par le spectacle de la mer et les souvenirs gourmands de ce repas partagé en famille. L’addition s’élève à 602 MAD pour six, un souvenir un peu amer, mais sans jamais entamer la chaleur de cet endroit si accueillant.
LES LOGEMENTS
RESIDENCE TAMAYA
À notre arrivée à Dakhla, nous franchissons le portail de la résidence Tamaya le cœur léger, heureux de trouver enfin notre pied-à-terre pour les prochains jours. Au terme d’une courte montée de quelques marches, nous découvrons un bel appartement dont chaque détail nous séduit : deux chambres baignées de lumière, un petit coin toilettes dévolu à la praticité et une salle de bains parfaitement agencée. La cuisine, véritable invitation à la cuisine maison, regorge d’ustensiles, d’un grand four, d’un réfrigérateur spacieux et de plaques de cuisson flambant neuves ; nous rêvons déjà de préparer nos poissons fraîchement pêchés ou de concocter un tajine aux légumes du marché.
Une machine à laver nous assure une tranquillité bienvenue, tandis que la terrasse nous tend les bras pour étendre le linge au soleil, bercés par le chant des goélands.
Le salon marocain, confortablement aménagé autour d’une table basse à bonne hauteur, devient immédiatement notre lieu de rassemblement : le soir venu, nous nous y étalons avec un thé à la menthe, échangeant nos impressions sur la journée. Depuis les fenêtres, nous apercevons la vie du quartier : quelques pas suffisent pour rejoindre le marché municipal et ses étals animés, où les épices colorées côtoient les poissons étincelants.
Nous apprécions aussi la sécurité appréciable du lieu : pouvoir garer notre voiture juste devant, sous l’œil attentif du gardien, nous procure une sérénité non négligeable. Pour tout cela, à 55 € la nuit, nous avons trouvé une adresse à la fois accessible et confortable, parfaite pour profiter pleinement de la douceur de vivre dakhlie et préparer nos prochaines aventures.
HOTEL BARBASS
HOTEL BARBASS – à 80 km de la frontière Mauritanienne
LES LIENS VERS LES PHOTOS de Dakhla et de ses environs
J 557 le SOUK et le MARCHE MUNICIPAL de DAKHLA- MAROC *
J 558 le SAHRAOUI Village et la plage de PK25 DAKHLA- MAROC *
CAFE RESTAURANT TERASSA DAKHLA MAROC *
J 559 VILLAGE DE PECHEUR DE LASSARGA DAKHLA- MAROC *
REPAS SOIR A LA RESIDENCE TAMAYA *
J 561 LA PLAGE DE PORTO RICO DAKHLA- MAROC *
LES LIENS
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