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Nous voici partis  pour visiter la région de Murcie : le désert d’Abinilla et la ville éponyme, tut d’abord, puis bien entendu Carthagène sans oublier Murcie :  un immanquable !

Fondée en 831 par l’émir de Cordoue, Abd al-Rahman II, Murcie était destinée dès le départ à être la capitale de la région.

Entre influences musulmanes et catholiques, son patrimoine historique possède donc une grande richesse. En particulier, la vieille ville, sa cathédrale et ses musées regorgent de trésors.

MURCIE

Château de Monteagudo : une icône qui remonte à l’époque islamique

Le Château de Monteagudo, une véritable icône de Murcie, offre un témoignage fascinant de l’histoire islamique de la région. Perché sur une montagne rocheuse à 149 mètres au-dessus du niveau de la mer, il surplombe majestueusement le verger de Murcie et attire l’attention de tous les visiteurs, notamment grâce au célèbre Christ de Monteagudo.

Situé au pied de la montagne se trouve l’ancienne route de Monteagudo, un lien vital entre les routes d’Alicante et de Castille. Cette voie de communication stratégique a favorisé le développement continu de la population locale à travers les âges, depuis les cultures argoriques et ibériques jusqu’à l’époque romaine et arabe.

Ainsi, le Château de Monteagudo incarne non seulement un symbole impressionnant de l’architecture islamique, mais il témoigne également de l’importance stratégique de cette région tout au long de son histoire mouvementée. Une visite à ce site historique offre une plongée fascinante dans le passé riche et diversifié de Murcie.

Les vestiges architecturaux du Château de Monteagudo remontent à la période islamique, témoignant de son importance stratégique avant même la fondation de Murcie. À l’origine, il servait probablement de refuge aux paysans des environs. Cependant, avec l’évolution de Murcie en une véritable capitale régionale, le château s’est transformé en une structure urbaine défensive, servant de fort et de tour de guet pour les émirs murciens résidant dans la ville.

Après la conquête chrétienne, le château est passé sous le contrôle de la monarchie castillane. Alphonse X le Sage a même visité le site à deux reprises, et il a été occupé par différents alcaydes royaux.

Aujourd’hui, le Centre des Visiteurs de Monteagudo, situé au pied du château, offre un voyage captivant à travers les 5 000 ans d’histoire des habitants de Monteagudo. Les visiteurs peuvent explorer plusieurs salles qui retracent les civilisations argorique, ibérique, romaine et arabe qui ont marqué l’histoire de Monteagudo. C’est une occasion unique de plonger dans le passé riche et varié de cette région emblématique de Murcie.

Vieux Pont ou Pont des Dangers Un symbole pour unir les deux Murcie sur la Segura

Le Pont des Dangers est un symbole de la ville. Construit au XVIIIe siècle, c’est le pont le plus ancien de Murcie ; il relie le quartier du Carmen au centre historique.

Son nom a été donné parce qu’à l’extrémité du pont, la partie qui relie le quartier de Carmen, a été construit un temple dédié à la Vierge des Dangers, une icône pour les Murciens. à laquelle ils doivent un dévouement absolu. On raconte que quiconque devait traverser le fleuve invoquait la protection par crainte des terribles inondations provoquées par le fleuve Segura lors de son passage à Murcie. Aujourd’hui, la coutume de nombreux habitants de Murcie de se sanctifier chaque fois qu’ils traversent le pont en regardant Notre-Dame est maintenue.

Depuis la rive gauche nous pouvons profiter de magnifiques vues sur la ville.

À travers le Pont des Risques se déroule la vie quotidienne des voisins de la ville, c’est aussi le lieu par lequel passent certains des événements les plus importants, comme c’est le cas de la procession « Los Coloraos » chaque mercredi saint. De là, on peut voir, sur la rive gauche du pont, le « Monument à l’Enterrement de la Sardine » qui se dresse dans la rivière à côté du pont, et les « Moulins de la Rivière », anciens moulins à farine du XIXème siècle. et aujourd’hui un musée et une salle d’exposition. Ainsi que la Glorieta et la tour de la cathédrale de Murcie.

Depuis la rive droite du pont, on peut voir La Pasarela Manterola, un pont piétonnier réalisé par Javier Manterola, qui relie le quartier du Malecón et le quartier Carmen au marché Verónicas et au palais Almudí . Sa conception ressemble à un navire avec un mât de 30 mètres de haut auquel sont attachées 45 sangles en acier, dont trente maintiennent la base et quinze d’entre elles font office de contrepoids entre la structure et l’îlot artificiel, formé sur le lit du fleuve. La passerelle de Manterola a changé l’image des ponts sur la rivière Segura qui traversait Murcie, apportant de la modernité à l’image de la ville. Il a été inauguré le 12 août 1997.

La Mairie de Murcie, un bâtiment du XIXe siècle de style néoclassique

La Maison Consistoriale de Murcie, également connue sous le nom de Mairie, est un véritable joyau architectural qui trône majestueusement sur la Plaza de la Glorieta, offrant une vue imprenable sur le lit de la rivière Segura.

Cette imposante structure est l’œuvre de l’architecte Juan José Belmonte, dont le talent et la vision ont donné naissance à l’une des images les plus emblématiques de la capitale. Sa façade imposante est ornée de quatre grandes colonnes corinthiennes qui soutiennent un fronton élégant, mettant en valeur le balcon principal. Au-dessus du balcon, les armoiries de la ville sont fièrement affichées, escortées de statues représentant l’abondance et le bonheur. Au sommet du fronton, l’horloge de la ville ajoute une touche de caractère, égrenant les mélodies typiques de Murcie à travers son carillon.

Située sur la Plaza de la Glorieta, également connue sous le nom de Glorieta de España, cette place est l’un des espaces urbains les plus animés de Murcie. Bordée par des édifices emblématiques tels que le Palais Épiscopal et agrémentée d’une statue du Cardinal Belluga, elle est un lieu de rencontre incontournable pour les habitants et les visiteurs de la ville.

En 1998, afin de pallier le manque d’espace dans l’Hôtel de Ville, un nouveau bâtiment a été inauguré, conçu par l’illustre architecte Rafael Moneo. Avec sa façade avant-gardiste et son emplacement stratégique sur la Plaza Belluga, ce nouvel ajout est rapidement devenu un symbole de l’architecture contemporaine de Murcie. Relié au bâtiment classique de la Glorieta par une passerelle, il incarne à la fois le respect de l’héritage historique de la ville et sa vision tournée vers l’avenir.

Palais Épiscopal : un sommet monumental unique au cœur de la ville

Le Palais Épiscopal de Murcie, majestueusement perché aux côtés de la cathédrale, est un véritable trésor architectural datant du XVIIIe siècle, qui se dresse fièrement sur la place Cardenal Belluga.

En tant que siège officiel du diocèse de Cartagena, ce palais revêt une importance historique et culturelle considérable, ayant été désigné bien d’intérêt culturel en 1992. Son architecture unique, mélange de style rococo aux influences italiennes et françaises, en fait l’une des œuvres les plus remarquables du patrimoine monumental de Murcie.

Construit avec soin par plusieurs maîtres tailleurs de pierre, le Palais Épiscopal se distingue par ses volumes sobres et sa décoration délicate, témoignant d’une grâce artistique inégalée. Les façades ornées et les traitements muraux inspirés des palais romains et napolitains ajoutent à son charme indéniable.

À l’intérieur, des trésors architecturaux attendent d’être découverts, notamment l’escalier impérial, la cour magnifiquement organisée et la petite chapelle de style rococo, ouverte 24 heures sur 24, offrant un havre de paix et de recueillement.

Mais peut-être l’un des aspects les plus fascinants du Palais Épiscopal est son Marteau, également connu sous le nom de point de vue de l’évêque. Cette structure, tel un brise-lames sortant, offre une vue imprenable sur la rivière Segura et le Paseo del Arenal ou Glorieta, offrant ainsi une expérience visuelle inoubliable.

Pour compléter cette expérience culturelle, le palais abrite également une salle d’exposition attenante, appelée le Marteau (Martillo), où les visiteurs peuvent admirer diverses expositions artistiques et historiques, ajoutant une dimension supplémentaire à cette merveille architecturale.

La cathédrale de Murcie

La cathédrale de Murcie, véritable chef-d’œuvre architectural et emblème de la ville, trône majestueusement au cœur de la cité. Sa façade principale, conçue par Jaime Bort, est une merveille du baroque international, offrant une beauté exceptionnelle et inégalée. Élevée avec le soutien du cardinal Belluga, généreux bienfaiteur de la ville, elle célèbre avec éclat l’Exaltation de la Vierge Marie et la Glorification de l’Église. La tour imposante, s’élevant à 90 mètres de hauteur, se dresse fièrement comme le deuxième point le plus élevé d’Espagne, après la Giralda de Séville, et domine majestueusement l’horizon de Murcie.

À l’intérieur, la cathédrale dévoile son éclat gothique, avec ses trois nefs, son déambulatoire et ses chapelles richement ornées, abritant les sépultures d’évêques et de nobles qui ont contribué à sa grandeur.

Parmi ses trésors architecturaux, la chapelle de Velez se distingue par son style gothique flamboyant et sa coupole étoilée à dix branches, tandis que la chapelle de Junterones témoigne de la splendeur de la Renaissance espagnole. Les sièges plateresques du chœur, le « transcorum », la couverture de l’ante-sacristie et le grand orgue Merklin, l’un des plus importants au monde avec ses près de 4 000 tuyaux et quatre claviers, ajoutent à la magnificence de cet édifice sacré.

Le Musée de la Cathédrale, abrité dans l’ancien cloître, offre une expérience artistique incomparable, avec ses trésors du trecento italien, ses œuvres de Luca Giordano et ses sculptures impressionnantes de Francisco Salzillo. Chaque chapelle raconte une histoire unique, captivant les visiteurs et les transportant à travers les siècles de foi et de splendeur artistique.

CASINO ROYAL DE MURCIE Un joyau d’éclectisme situé au coeur du centre historique de la ville

Le Casino Royal de Murcie, un joyau architectural d’éclectisme, se niche au cœur du centre historique de la ville, sur la rue Trapería, fièrement arborant sa marque distinctive. L’aventure de sa construction a débuté en 1847, donnant naissance à un édifice fusionnant les divers courants artistiques de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe siècle en Espagne. En 1983, il a été élevé au rang de monument historique et artistique national.

Passer par sa porte d’entrée et traverser son petit hall néo-baroque nous transporte dans la splendeur de la Cour Araham, où plus de 20 000 feuilles d’or ont été minutieusement utilisées pour créer une décoration néo-nazari spectaculaire.

La bibliothèque, avec sa tribune supérieure en bois sculpté soutenue par des consoles en fonte ornées de flamants roses, et la salle des dames adjacente, ornée d’allégories féminines de la déesse Séléné peintes au plafond, sont des trésors à découvrir.

La Salle de Bal, témoin centenaire de la vie sociale murcienne, brille de tout son éclat dans un style néo-baroque. Les précieuses peintures qui l’ornent représentent les arts majeurs, tandis que les médaillons célèbrent les enfants illustres de Murcie.

La salle de billard et les deux salles de réunion, surnommées avec esprit « les Peceras » (bocaux à poissons) par les Murciens en raison de leurs immenses fenêtres donnant sur la rue Trapería, ajoutent une touche de charme et d’élégance à cet édifice remarquable.

Église Saint-Pierre.

L’église de San Pedro, l’une des paroisses emblématiques du centre historique de Murcie, trouve son charme entre la place éponyme et la Place des Fleurs.

Bien que ses racines remontent à la conquête de Murcie, son édifice actuel résulte d’une reconstruction au début du XVIIe siècle, agrémentée de rénovations intérieures au XVIIIe siècle.

Malgré sa taille modeste, cette église revêt une grande importance ornementale, notamment grâce à son mobilier liturgique, particulièrement remarquable dans sa chapelle principale. Cette dernière, sous le patronage de la famille Saavedra, est ornée d’un retable monumental œuvre de Nicolas de Rueda, agrémenté de sculptures signées Salzillo et Roque López.

Au cœur de cette chapelle réside l’image du saint patron, une œuvre magistrale signée Salzillo, ajoutant une dimension sacrée et artistique à cet édifice chargé d’histoire et de dévotion.

Ancien couvent des Véroniques et église du Salvador.

L’église du Salvador, autrefois un couvent des Véroniques, présente une architecture baroque remarquable, caractérisée par un plan en croix latine avec des chapelles latérales interconnectées, un transept surmonté d’une coupole, et une chapelle principale imposante. À l’entrée de la nef, le chœur bas et le chœur haut, flanqués de galeries latérales menant aux tribunes, accueillent les fidèles.

Autrefois dédiée à Sainte Véronique, l’église de San Salvador a été transformée en salle d’exposition, mais sa façade, achevée en 1755, reste un chef-d’œuvre architectural. Cette façade démontre une maîtrise exceptionnelle dans la disposition de ses éléments obliques et la puissance de sa corniche, s’adaptant parfaitement à l’espace limité de la rue étroite sur laquelle elle s’ouvre.

Église Saint-Nicolas de Bari .

L’église de Saint-Nicolas de Bari, l’une des paroisses traditionnelles du centre historique de Murcie, trouve ses racines dans la période de la conquête chrétienne, bien que son édifice actuel soit un magnifique exemple du style baroque murcien, datant de la première moitié du XVIIIe siècle. Ce temple se distingue par sa vaste taille et sa richesse architecturale, avec une profusion d’éléments ornementaux qui lui confèrent une allure résolument baroque.

À l’intérieur, le retable principal vient magnifier davantage la splendeur de l’église. En outre, elle abrite d’importantes sculptures des XVIIe et XVIIIe siècles réalisées par des artistes renommés tels que Salzillo, Alonso Cano et Pedro de Mena, ajoutant ainsi à son prestige artistique et à son importance historique.

La maison de l’écrivain Pedro Díaz Cassou, un des exemples du modernisme murcien

La maison de l’écrivain Pedro Díaz Cassou incarne l’un des plus beaux exemples du modernisme murcien. Aujourd’hui, elle abrite l’Académie Royale des Beaux-Arts et le Département de Transparence, Participation et Administration Publique de la Communauté Autonome de la Région de Murcie.

Conçue par l’architecte José Antonio Rodríguez sur commande de l’éminent écrivain et érudit Pedro Díaz Cassou, cette maison est un témoignage remarquable de l’engagement de son propriétaire envers les traditions murciennes. L’architecte a su mettre en valeur cet attachement en créant un chanfrein dans l’angle principal du bâtiment, où se rencontrent les deux façades, et en brisant habilement la ligne de la corniche autour de celui-ci. Au centre, une élégante baie vitrée semi-circulaire surmontée d’une balustrade en fer ajoute une touche de grâce à l’ensemble.

Située dans la rue Santa Teresa, cette maison est classée comme Bien d’Intérêt Culturel depuis 1990, témoignant de son importance dans le patrimoine architectural de la région.

À l’intérieur, la maison dévoile un riche programme décoratif de fresques aux étages principaux, tandis que son escalier central, réalisé après 1906, rayonne d’une splendeur particulière. Les peintures, exécutées entre 1907 et 1908, sont l’œuvre de Pedro García del Bosque, ajoutant ainsi une dimension artistique remarquable à cette demeure emblématique du modernisme murcien.

 L’église Saint-André.

L’église de San Andrés, dont la construction s’est achevée vers 1689, abrite la chapelle de la Vierge de l’Arrixaca, ancienne patronne de Murcie. Cette chapelle est distincte comme une église dans une église et a dû être déplacée lors des travaux de construction du niveau actuel.

L’église renferme des œuvres significatives de Salzillo, notamment les sculptures de San Andrés et de San Roque. Son plan en croix latine comprend des chapelles latérales entre les contreforts et une tribune de chœur au pied de l’église. La nef centrale, de proportions vastes, est surmontée d’une voûte en berceau à lunettes, divisée en sept travées par des arcs à guillotine. Deux de ces travées, de dimensions plus modestes, correspondent au chœur.

Église de Jésus.

L’église de Jésus, intégrée au musée de Salzillo, abrite les chars processionnels que le célèbre sculpteur Francisco Salzillo a réalisés pour cette institution. Cette église, de plan octogonal, a été érigée vers 1670 et achevée à la fin du XVIIe siècle pour servir de lieu de culte à la Confrérie de Jésus.

Cet espace sacré est un véritable théâtre conçu pour présenter les mystères de la Passion. Les célèbres marches processionnelles de Salzillo, conçues pour les processions du Vendredi Saint, y trouvent leur cadre harmonieux, mêlant architecture et sculpture.

Les stands conservent encore les peintures originales de Pablo Sístori, datant de 1792. En 1935, l’église de Jésus a été déclarée monument national, témoignant de son importance historique et artistique dans la région.

Église d’Agustinas Descalzas.

L’église d’Agustinas Descalzas, située sur la place Agustinas, dans le quartier de Saint-Andrés, fait partie du complexe monastique des Augustines du Corpus Christi, une communauté fondée en 1616 par un groupe de religieuses d’Almansa.

Au cœur de cette église se dresse un imposant retable érigé vers la moitié du XVIIIe siècle pour abriter la sculpture monumentale de Saint Augustin, fondateur de l’ordre, réalisée par le célèbre sculpteur Salzillo. Cette œuvre remarquable témoigne du dévouement et de la piété qui imprègnent ce lieu sacré.

Une autre pièce d’une grande valeur artistique est la représentation de Sainte Cécile, œuvre du sculpteur Roque López. Cette version singulière du saint protecteur de la musique, accompagnée d’un orgue domestique, dégage un charme particulier, invitant les visiteurs à contempler sa grâce et sa beauté.

L’église Saint-Michel.

L’église Saint-Michel, d’origine médiévale, a traversé d’importantes modifications jusqu’au XVIIIe siècle. Préservant son caractère historique malgré les changements, elle offre un témoignage précieux de l’évolution architecturale à Murcie.

À l’intérieur, l’église reflète la magnificence caractéristique des églises murciennes du XVIIIe siècle, avec ses retables unifiés et son architecture dorée éblouissante. C’est un véritable joyau où l’art et la foi se rencontrent harmonieusement.

L’église abrite également plusieurs sculptures de Francisco Salzillo, disséminées à travers le bâtiment. Ces œuvres magnifiques ajoutent à la beauté et à la spiritualité de cet espace sacré, invitant les visiteurs à contempler leur grâce et leur finesse artistique.

Depuis 1949, l’église Saint-Michel est le siège de la Confrérie du Saint-Christ de la Misericordia, qui organise ses processions ici le soir du Vendredi Saint. Bien que la petite taille de la porte ne permette pas le départ du cortège depuis cette église, son importance dans les célébrations de la Semaine Sainte de Murcie est indéniable.

Le monastère des Hiéronymites est le siège de l’Université catholique de San Antonio

Le monastère des Hiéronymites, surnommé l’Escurial de Murcie, est un véritable trésor niché au cœur du verger, entouré de palmiers et d’arbres fruitiers. Sa beauté captivante enchante les voyageurs dès qu’ils posent les yeux sur ses grandes proportions et son architecture imposante.

Construit au début du XVIIIe siècle à la demande des moines hiéronymites, ce monument historique national offre une façade en briques apparentes, ornée d’une porte majestueuse encadrée par deux tours élancées couronnées de coupoles en tuiles vitrifiées bleues, emblématiques du baroque murcien. La coupole polygonale du transept, d’une taille impressionnante, ajoute à son allure grandiose.

À l’intérieur, les visiteurs sont accueillis par une profusion de plâtres géométriques blancs sur fond bleu, créant une atmosphère envoûtante. Le retable principal, un chef-d’œuvre baroque en marbre, albâtre et bois doré datant des années 1780, est une véritable œuvre d’art, fusionnant les styles baroque et classique avec élégance.

Après plusieurs restaurations et rénovations, le monastère est aujourd’hui le siège de l’Université catholique de San Antonio (UCAM), devenant ainsi l’un des pôles culturels les plus importants de la région. Cet endroit empreint d’histoire et de spiritualité continue de fasciner et d’inspirer les visiteurs, offrant une expérience culturelle et éducative enrichissante.

Église du couvent Sainte-Claire.

L’église du couvent Sainte-Claire, faisant partie du complexe de Santa Clara la Real, est un véritable trésor artistique. Au cœur de ce monastère transformé en un centre culturel majeur, le temple baroque abrite une collection impressionnante de retables et d’images.

L’un des points forts de l’église est le retable-tempête, un tabernacle original d’inspiration italienne, où les sculptures se détachent avec grâce, libérées du frontalisme habituel des retables. Réalisé en 1755 par José Ganga Ripoll et Francisco Salzillo, ce chef-d’œuvre témoigne du talent exceptionnel de ces artistes.

Au-delà de sa beauté artistique, l’église du couvent Sainte-Claire est imprégnée d’une atmosphère de spiritualité et d’histoire, offrant aux visiteurs une expérience enrichissante au cœur de la culture et de la tradition religieuse de Murcie.

La Casa Cerdá est l’un des bâtiments les plus emblématiques du paysage urbain

La Casa Cerdá, l’un des joyaux architecturaux de la ville, domine majestueusement l’entrée de la Plaza de Santo Domingo depuis la Gran Vía Alphonse X le Sage, invitant les visiteurs à découvrir le quartier historique de Murcie.

Conçu par l’architecte José Antonio Rodríguez Martínez dans la première moitié du XXe siècle, ce bâtiment éclectique se distingue par ses colonnes ioniques imposantes et son pavillon circulaire qui couronne sa silhouette. Sa façade, teintée de nuances rougeâtres, vertes et blanches, captive le regard avec son éclat coloré, faisant de la Casa Cerdá un repère incontournable de la place.

José Antonio Rodríguez, architecte municipal renommé, a laissé son empreinte à travers plusieurs œuvres emblématiques à Murcie, et la Casa Cerdá était sa dernière grande réalisation avant de quitter cette scène architecturale.

Classé au patrimoine culturel, ce bâtiment résidentiel, érigé entre 1934 et 1936, se dresse fièrement avec ses six étages et son rez-de-chaussée. Ses balustrades divisent la façade en trois sections distinctes, ajoutant une touche de sophistication à son allure imposante.

Église de Saint-Domingue.

L’église de Saint-Domingue, accompagnée de la chapelle du Rosaire, témoigne de la riche histoire d’un ancien complexe monastique dominicain niché au cœur de la place éponyme. Bien que son origine remonte au XIIIe siècle, les structures préservées aujourd’hui datent du XVIe siècle pour la chapelle du Rosaire et du XVIIIe siècle pour l’église du couvent de Saint-Domingue.

Ce qui rend cette église si remarquable, c’est son lien intime avec la chapelle du Rosaire, édifiée au XVIe siècle. Ouverte sur deux façades de la ville, elle se distingue par ses deux entrées principales : celle orientée vers l’ouest, faisant face au théâtre Romea, et celle construite en brique, tournée vers la place Saint-Domingue. Cet agencement unique confère à l’église une présence majestueuse et invite les visiteurs à découvrir son histoire fascinante.

Monastère et musée Sainte-Claire : XVe-XVIIIe siècles

Le monastère de Sainte Clara la Real, un complexe monastique de l’ordre de Las Clarisas, est un témoignage vivant de l’histoire de Murcie. Ses origines remontent au XIVe siècle, alors qu’il occupait les vestiges de l’ancien Alcázar Seguir, une forteresse musulmane du XIIIe siècle. Ce site revêt une importance particulière car il abrite les traces du palais arabe, représentant un précieux héritage de l’art islamique à Murcie.

Le monastère présente une architecture variée, mêlant différents styles à travers les siècles. Son cloître et son chœur gothiques offrent une atmosphère empreinte de spiritualité, tandis que son église baroque éblouit par sa magnificence. Parmi ses phases de construction les plus notables, on trouve le cloître gothique du XVe siècle et une partie de l’église, ainsi que l’église baroque du XVIIIe siècle.

À l’intérieur du couvent, le Musée de Sainte Claire propose une expérience enrichissante, avec une section dédiée à l’art sacré et une autre consacrée à l’archéologie andalouse. C’est un lieu où l’histoire et la spiritualité se rejoignent pour offrir aux visiteurs un aperçu captivant du passé glorieux de Murcie.

Église du couvent de Sainte-Ana.

Le couvent de Sainte-Ana, affectueusement surnommé le couvent de Las Anas, est un joyau du patrimoine religieux de Murcie. Ce complexe monastique, appartenant à la branche féminine de l’Ordre Dominicain, se dresse fièrement sur la place Sainte-Ana. Ses origines remontent au XVe siècle, bien que le bâtiment actuel, un chef-d’œuvre du style baroque murcien, date du XVIIIe siècle.

Fondé en 1490, le couvent avait à l’origine une église primitive érigée en 1611. Bien que cette église primitive ne soit plus, son ancien retable principal, aujourd’hui dédié à Saint Michel, est un témoignage précieux de son passé. L’église actuelle, érigée en 1731, est une merveille architecturale, ornée de détails baroques exquis.

L’un des trésors les plus remarquables du couvent est son célèbre retable principal, une œuvre magistrale de José Ganga qui enchante les visiteurs par sa splendeur. L’ancienne chapelle abrite également une pièce maîtresse de l’art sacré : le groupe sculpté représentant Sainte Anne enseignant à lire à la Vierge, une création remarquable de Salzillo qui captive par son réalisme et son expressivité.

Le couvent de Sainte-Ana, imprégné d’histoire et de spiritualité, est un lieu où l’art et la foi se rencontrent pour offrir une expérience inoubliable aux visiteurs.

Église conventuelle de La Merced.

L’église de La Merced, autrefois un couvent de l’Ordre de La Merced, est un édifice religieux emblématique de Murcie, dont la construction a débuté au XVIe siècle sur son site actuel. Aujourd’hui, l’église est sous la direction des franciscains, tandis que l’ancien couvent abrite la Faculté de Droit de l’Université de Murcie.

Lorsque l’on contemple l’église de La Merced, l’attention est immédiatement attirée par la grande exposition sculpturale ornant sa façade et son intérieur. Le retable principal, érigé en 1744 selon les plans de Jaime Bort, est une œuvre remarquable qui trône sur la façade principale de l’édifice. Les sculptures de Nicolás Salzillo et le panneau de Senén Vila se distinguent particulièrement, témoignant du talent artistique exceptionnel de l’époque.

Au-delà de sa splendeur sculpturale, l’église de La Merced renferme une histoire riche et une architecture d’une grande beauté. La partie la plus ancienne de l’ensemble architectural est le cloître, aujourd’hui transformé en siège de la Faculté de Droit de l’Université de Murcie, offrant ainsi un mélange unique d’histoire, d’art et d’éducation au cœur de la ville.

Le campus de La Merced, une enclave de savoir au centre de la ville et le campus le plus ancien de l’Université de Murcie

Le Campus La Merced, inauguré en 1935, représente historiquement le premier campus au cœur de Murcie. Il abrite aujourd’hui la Faculté de droit et la Faculté des arts, ainsi que des installations telles que la Bibliothèque Antonio de Nebrija, le Paraninfo et un bureau du Service d’Information Universitaire (SIU). La façade principale de la Faculté des Arts, située rue Santo Cristo, occupe l’emplacement de l’ancien couvent de La Merced, datant du XVIe siècle.

Après avoir été ravagé par plusieurs incendies au XIXe siècle, le couvent a été transformé en fabrique de soie, puis a été cédé aux Frères Maristes avant d’être finalement acquis par l’Université de Murcie en 1935. Suite à une restauration complète, préservant notamment le magnifique cloître, il est devenu le siège de la Faculté de droit au sein du Campus Merced.

Le cloître, érigé entre 1604 et 1629, se distingue par ses deux étages, chacun doté de colonnes ornées de chapiteaux d’ordre toscan et d’arcs en plein cintre. Les colonnes sont disposées de manière curieuse « en trio » dans chacun des quatre coins du cloître, ajoutant à l’harmonie de l’ensemble architectural.

La Faculté des Arts, quant à elle, occupe un bâtiment adjacent au complexe de La Merced. Situé sur la Plaza de la Universidad, ce bâtiment, autrefois la Faculté de Philosophie et de Lettres, a été inauguré en 1968 et abrite aujourd’hui la Faculté de Lettres. Une grande pergola en forme de fer à cheval domine la place, offrant un espace animé où les étudiants se rassemblent. Le quartier environnant regorge de bars à tapas et de petits bars, créant une ambiance universitaire dynamique, surtout le soir.

Église Sainte-Eulalie.

L’église Sainte-Eulalie, d’origine médiévale, a été reconstruite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, représentant ainsi l’un des derniers exemples de style baroque-rococo à Murcie. Érigée en 1765, elle se distingue par l’une des façades les plus dynamiques de toute l’architecture religieuse de la ville. Les retables en perspective de la chapelle principale et du transept, peints par Pablo Sístori avec la technique du trompe-l’œil, ajoutent à son caractère unique.

L’église abrite plusieurs sculptures de Salzillo, enrichissant ainsi son patrimoine artistique. À proximité, entre l’église et la muraille arabe, se trouve la chapelle Saint-José, édifiée par la corporation des charpentiers au début du XVIIIe siècle. Ces éléments architecturaux et artistiques témoignent de l’importance historique et culturelle de l’église Sainte-Eulalie dans le paysage urbain de Murcie.

Église Saint-Jean-Baptiste.

L’église Saint-Jean-Baptiste, autrefois connue sous les noms de Saint-Jean du Réel et Saint-Jean du Rabal, existe à Murcie depuis l’époque médiévale. Au XVIIIe siècle, lors de sa reconstruction, elle a adopté son nom actuel en l’honneur de saint Jean-Baptiste. L’autel revêt une importance symbolique, mis en valeur par un baldaquin monumental.

Outre le vénéré Cristo del Rescate, l’église abrite des œuvres d’art remarquables, dont une sculpture de San Isidro Labrador réalisée par Salzillo. On y trouve également une représentation de Sainte Maria de la Cabeza par Juan Porcel, ainsi que les stalles du chœur du XVIIIe siècle. Ces trésors artistiques ajoutent à la richesse culturelle et historique de l’église Saint-Jean-Baptiste, faisant d’elle un lieu emblématique à Murcie.

Église Saint-Jean-de-Dieu.

Le Musée de l’Église Saint-Jean-de-Dieu, l’un des sièges du Musée des Beaux-Arts de Murcie, renferme une précieuse collection d’imagerie religieuse datant du XVe au XXe siècle. Située à proximité de la Cathédrale, cette ancienne église remonte au XVIIIe siècle.

À l’origine, elle faisait partie du complexe hospitalier de Saint-Jean de Dieu, qui était autrefois un hôpital templier. Auparavant, cet emplacement abritait l’Alcázar Mayor de la ville, et des vestiges de cette époque sont toujours visibles dans les sous-sols du musée. Le plan elliptique de l’église était parfaitement adapté à sa fonction initiale : l’adoration du sacrement dans un célèbre ostensoir.

Aujourd’hui, cette église historique est devenue un musée, offrant aux visiteurs l’occasion de découvrir une collection d’œuvres religieuses exceptionnelles. De plus, ses sous-sols renferment d’importants vestiges de l’époque arabe, ajoutant une dimension supplémentaire à son attrait culturel et historique.

Église du Carmel.

En traversant le Vieux Pont, on accède à l’église d’El Carmen, qui était autrefois le couvent des Carmelitas Calzados. Son histoire remonte à 1586, lorsqu’il a été établi sur le site de l’ermitage de San Benito, en dehors des murs de la ville. Le couvent a été démoli en 1835, laissant derrière lui l’église actuelle.

La construction de l’église a débuté en 1721 sous l’impulsion des frères carmes, à l’époque où Belluga était en charge, et elle a été consacrée en 1769 par Diego de Rojas Contreras. Ce dernier était le bienfaiteur du couvent et a contribué à la réalisation du retable disparu de Perspectivas de Sístori ainsi qu’à l’acquisition de l’image du saint patron.

Aujourd’hui, l’église d’El Carmen est le siège canonique de l’Archiconfrérie du Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui défile pendant la Semaine Sainte de Murcie. Ce lieu historique et religieux conserve donc une importance particulière dans la tradition et la culture de la ville.

LE DESERT D’ABINILLA – Au nord-est de Murcie

Le climat et le bon travail de ces habitants ont fait de la région du Désert d’Abinilla une oasis en plein désert murcien. Sa situation entre Aragon et Castille la convertirent en un lieu stratégique durant la Reconquête. Aujourd’hui la fête de la Sainte Croix, célébrée au mois de mai, rappelle les batailles survenues alors, entre les maures et les chrétiens. Se promener à travers Abanilla c’est retrouver le sentiment du Moyen Âge, les structures de ses rues, les manoirs, etc.

ORIHUELA & TORREVIEJA

Explorer les environs de Murcie en voiture est une excellente idée ! L’Embalse de la Pedrera est un endroit magnifique pour commencer votre exploration. Ce réservoir offre non seulement des paysages à couper le souffle avec ses eaux turquoise, mais la route sinueuse pour y accéder vous permettra également de profiter de superbes points de vue tout au long du trajet. N’hésitez pas à vous arrêter en chemin pour prendre des photos et admirer la beauté naturelle de la région ! Une fois sur place, vous pourrez peut-être même profiter de quelques activités nautiques ou tout simplement vous détendre au bord de l’eau. Bonne route !

Réservoir de La Pedrera

Le réservoir de La Pedrera semble être un endroit fascinant, à la fois d’un point de vue naturel et en termes d’ingénierie hydraulique. Avec sa capacité de stockage impressionnante et son rôle crucial dans la régulation et la distribution des eaux, il revêt une grande importance pour la région. La description des paysages environnants est également très intéressante, avec une diversité de végétation qui s’étend des maquis aux cultures abandonnées en passant par les peuplements de pins. La présence de plantes rares et protégées ajoute une dimension supplémentaire à la richesse écologique de la région. Une excursion autour du réservoir de La Pedrera promet donc d’être à la fois instructive et gratifiante sur le plan esthétique.

Le réservoir de La Pedrera est donc non seulement un lieu d’importance hydraulique, mais aussi un refuge vital pour de nombreuses espèces de faune, en particulier les oiseaux. La diversité des habitats, des zones humides aux plages dénudées, offre un environnement propice à une variété d’oiseaux, notamment des hérons, des sternes et des échassiers. La présence de colonies reproductrices de différentes espèces témoigne de la valeur écologique de cette zone.

Il est encourageant de voir que ces espèces sont protégées et que des efforts sont déployés pour préserver leur habitat. Le fait que le réservoir de La Pedrera soit en cours de classification en tant que zone humide de la Communauté Valencienne témoigne de la reconnaissance de son importance écologique et de la nécessité de sa conservation.

Explorer cet environnement serait une expérience fascinante pour les amateurs de nature et d’observation des oiseaux, offrant non seulement des vues magnifiques, mais aussi l’opportunité de découvrir la richesse de la faune locale et l’importance de sa préservation.

TORREVIEJA

Parmi les attractions populaires de Torrevieja sont les réserves naturelles de La Mata et de Las Lagunas, toutes deux abritant une riche biodiversité de flore, de faune et d’animaux sauvages, notamment des flamants roses et d’autres oiseaux.

CARTHAGENE

La visite de Carthagène aujourd’hui nous a enchantés dès notre premier arrêt au mirador Sobre la Bahia.

Le port de Carthagène, situé sur la magnifique Costa Cálida méditerranéenne, a été apprécié depuis l’antiquité, remontant à l’époque des Carthaginois. Sa position stratégique le long de la côte de Murcie en a fait un lieu d’intérêt pour différentes cultures, chacune laissant sa marque sur le riche patrimoine artistique de la ville.

Explorer la ville et ses musées nous a plongés dans une histoire étroitement liée à la mer. Les Carthaginois et les Romains ont été parmi les premiers à s’intéresser à cette enclave maritime, connue sous le nom latin de Cartago Nova, qui a évolué pour devenir l’actuelle Carthagène. Plus tard, la ville a été sous domination arabe jusqu’à sa reconquête par Ferdinand III le Saint, qui l’a intégrée au royaume de Castille. Son port a joué un rôle crucial dans des événements historiques majeurs, notamment la Guerre de Succession et la Guerre d’Indépendance.

Le riche patrimoine de Carthagène se dévoile le long des rives de sa marina. La digue, commandée par Charles III au XVIIIe siècle, marque la frontière de la vieille ville. Face à la Méditerranée, un élément emblématique lie la ville à la mer : le prototype du sous-marin conçu par l’inventeur carthaginois Isaac Peral. En outre, le Musée national d’archéologie sous-marine ARQUA, situé au Paseo Alfonso XII, 22, abrite le Centre national de recherche archéologique sous-marine. Les découvertes exposées nous permettent d’explorer les aspects de la construction navale, du commerce et de la navigation de l’Antiquité.

L’entrée du centre-ville est dominée par le majestueux Palais de la Mairie, un joyau de l’architecture moderniste du début du XXe siècle.

Sur le chemin menant au Parque Torres, derrière la digue, se dresse la vieille cathédrale. Il s’agit du plus ancien édifice religieux de Carthagène, datant du XIIIe siècle, dont les vestiges sont préservés sur les gradins d’un théâtre romain découvert en 1987.

Ce théâtre, datant du Ier siècle avant J.-C., est l’un des plus importants d’Espagne aux côtés de celui de Mérida. Les artefacts trouvés sur ce site sont exposés au Musée du Théâtre Romain. La grandeur de l’ère romaine se manifeste également à travers la zone archéologique de Molinete, la colonnade de Morería Baja et les vestiges de la muraille byzantine, qui malgré son nom, remonte également à l’époque romaine.

L’Augusteum et le Decumanus méritent une mention particulière. Le premier renferme des vestiges de l’ancien forum, une structure publique d’une grande importance, comme en témoignent les somptueux sols en marbre découverts sur le site. Le second se visite comme une extension du Quartier du Forum Romain, un lieu de visite touristique où sont exposées les différentes salles des thermes romains de la ville.

La Casa Fortuna, quant à elle, datant du Ier siècle avant J.-C. et appartenant à une famille aisée, offre un aperçu de la vie quotidienne dans l’Empire romain.

Dans le parc Torres se dresse le Castillo de la Concepción. Perché sur une colline, il a servi de forteresse aux Carthaginois, aux Romains, aux Wisigoths, aux Arabes et aux Castillans. Aujourd’hui, il abrite le Centre d’interprétation de l’histoire et de la Carthagène médiévale. En effet, les structures militaires défensives ont toujours été présentes dans la ville. Un bon exemple en est le Fort Noël, érigé au milieu du XIXe siècle et aujourd’hui transformé en centre d’interprétation de l’architecture défensive de Carthagène et de la Méditerranée.

Le Civil War Shelter-Museum est également une visite recommandée, offrant une série de galeries qui servaient de refuge pendant le conflit pour se protéger contre les attaques aériennes.

À Carthagène, une promenade le long de la Calle Mayor, qui débute depuis la Plaza del Ayuntamiento, et ses alentours s’impose. On y découvre les maisons Cervantes et Llagostera, conçues par l’architecte carthaginois Victor Beltrí, célèbres pour leurs belvédères, leurs ferronneries et leurs reliefs en bronze représentant des figures allégoriques.

D’autres édifices emblématiques de ce mouvement artistique comprennent le Casino, le Grand Hôtel, la Gare, ainsi que les Maisons Maestre et Dorda. Ces monuments élégants et bourgeois témoignent du développement économique de la région à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, centré sur l’exploitation minière et l’industrie.

Plus aristocratiques sont les palais d’Aguirre, dont le bâtiment annexe de style moderniste abrite le Musée régional d’art moderne MURAM, et de Pedreño, chacun représentant respectivement le modernisme et le néoclassicisme.

De son côté, sur l’une des cinq collines qui entourent Carthagène, le mont Aletes abrite la muraille punique, un site remontant au IIIe siècle avant JC, avec son centre d’interprétation. Attaché au centre historique fortifié se trouve l’Arsenal militaire, construit sous le règne de Charles III. À l’intérieur de ses murs se trouve la seule porte d’entrée encore conservée dans la ville. Un autre site lié à l’histoire de Carthagène est le Musée Naval, situé dans l’ancienne caserne de la Marine, sur le Paseo de Alfonso XII. On y trouve des instruments de navigation d’anciens navires, des cartes et des cartes de navigation, ainsi que des modèles de tous types de navires.

Le quartier des pêcheurs de Santa Lucía mérite également une visite. La ville de Cartagena accueille chaque année d’importants événements culturels, comme le festival de musique du monde « La Mar de Músicas ». Ses fêtes historiques carthaginoises et romaines sont également remarquables, commémorant, dans la seconde quinzaine de septembre, la fondation punique de la ville et sa reconquête romaine.

LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS ET PODCASTS SUR Murcie et ses environs

j 432 – LE DESERT D’ABINILLA MURCIE *

j 433 – MURCIE *

j 434 – TORREVIEJA – MURCIE *

j 435 – CARTHAGENE- MURCIE *

 

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LES LOGEMENTS EN ESPAGNE

VILLA RESIDENCE GOLF RESORT LAS TERRAZAS – ROLDAN – MURCIE– ESPAGNE

Cet appartement situé dans la résidence Golf Resort Las Terrazas à Roldan, Murcie, en Espagne, offre un cadre de vie idéal dans un environnement sécurisé et convivial. Nichée au cœur d’un parcours de golf, la résidence propose plusieurs piscines ainsi que des commerces pour un confort optimal.

L’appartement, situé au deuxième étage et accessible par ascenseur, dispose d’une magnifique terrasse offrant une vue apaisante sur la piscine. Son espace de vie spacieux comprend une cuisine ouverte, parfaite pour les repas en famille ou entre amis. Deux chambres confortables et une salle de bains complètent cet espace de vie chaleureux et accueillant.

De plus, une connexion Wi-Fi performante est disponible, vous permettant de rester connecté en tout temps. Avec ses équipements modernes et son emplacement privilégié, cet appartement offre une opportunité de résidence ou de séjour agréable dans la région ensoleillée de Murcie, en Espagne.

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LA GASTRONOMIE

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LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

RESTAURANT LOS PUCHEROS DE LA ABUELA

Nous voilà à Murcie, en ce jour de fête régionale, en quête d’un endroit où savourer un repas délicieux. Après quelques recherches, nous tombons sur le Restaurant Los Pucheros de la Abuela, une pépite culinaire qui propose une fusion étonnante entre la cuisine italienne et mexicaine. Intrigués par cette combinaison audacieuse, nous décidons de nous aventurer à l’intérieur.

Dès que nous franchissons la porte, nous sommes accueillis par une ambiance chaleureuse et conviviale. Le menu offre une variété de plats alléchants, des classiques italiens comme les tagliatelles carbonara et au saumon aux délices épicés mexicains comme les gambas à la sauce piquante et les enchiladas au piment.

Après avoir fait nos choix, nous nous installons confortablement et attendons avec impatience nos plats. Quand ils arrivent enfin, nous sommes transportés par les saveurs riches et savoureuses qui dansent sur nos papilles. Chaque bouchée est un véritable régal, et nous sommes ravis d’avoir osé tenter cette expérience culinaire unique.

Ce qui rend cette découverte encore plus spéciale, c’est le fait que l’adresse soit à la fois sympathique et abordable. Nous réalisons que nous avons trouvé un véritable trésor gastronomique à Murcie, et nous quittons le restaurant avec le cœur et l’estomac comblés, prêts à recommander cette adresse à tous ceux en quête d’une expérience culinaire mémorable.

PIZZERIA DOLCE VITA MURCIE

La Dolce Vita, située au 36, Calle Francisco José Vicente Ortega à Murcie, en Espagne, est une destination incontournable pour les amateurs de pizza. Bien que les avis sur Tripadvisor ne soient pas encore disponibles, vous pouvez explorer leur site web pour plus de détails.

Leur menu regorge de délices italiens, avec des pizzas savoureuses comme la Pizza Dolce Vita, garnie de légumes frais, de tomates et de basilic, ou la Zucchine e Gamberi, agrémentée de courgettes, de crevettes, de persil et de safran. Les amateurs de fromage seront ravis par la 5 Formaggi, un festival de saveurs avec de la mozzarella, du Roquefort, de l’Emmental, du Manchego et du Parmesan. Pour une expérience authentique, optez pour la A la Sorrentina, une pizza généreusement garnie de sauce tomate, de basilic et de mozzarella fondue.

Si vous préférez les plats de pâtes, ne vous inquiétez pas, car la Dolce Vita propose également un délicieux Risotto aux cèpes de Bordeaux, ainsi qu’un choix varié de pâtes, notamment des Spaghetti, Campane, Fetuccini, Papardelle, Rigatoni et Gnocchi.

Que vous soyez un adepte de la cuisine italienne ou simplement à la recherche d’une excellente pizza, La Dolce Vita promet une expérience culinaire authentique et délicieuse à Murcie.

LE POISSON FRIT – une grande spécialité espagnole

Le poisson frit est une icône de la gastronomie espagnole, une tradition culinaire ancienne qui s’est perfectionnée au fil des siècles pour devenir un régal incontournable. Particulièrement typique de Cadix, Malaga ou Huelva, cette spécialité est souvent servie dans les friteries spécialisées, mais aussi sur les plages et les terrasses de toute l’Espagne.

Son histoire remonte aux Phéniciens du IIIe siècle av. J.-C., qui l’ont introduite dans des villes comme Gadir (Cadix), Abdara (Adra) et Sexi (Almuñecar). Au fil du temps, différentes cultures ont influencé la recette, des Romains qui l’accompagnaient de leur fameux garum aux Séfarades qui y ajoutaient une vinaigrette aromatique. Pendant la période arabe en Espagne, le poisson frit était une spécialité commune dans les souks et les ports.

Peu à peu, le poisson frit est devenu une tradition en Andalousie, avec Cadix comptant jusqu’à 84 friteries spécialisées en 1812. Certains affirment même que la célèbre tempura japonaise pourrait avoir des origines andalouses, apportées là-bas par des missionnaires chrétiens aux XVIe et XVIIe siècles. Aujourd’hui, cette spécialité est connue dans le monde entier grâce au succès touristique des côtes espagnoles.

Pour préparer du poisson frit, il faut choisir des ingrédients de qualité, tels que les chopitos, les aiguillats, les anchois ou les pijotas. Le poisson est enrobé de farine, sans œuf, afin que l’humidité naturelle du poisson suffise à coller la pâte. Une fois enrobé, il est frit dans de l’huile d’olive extra vierge chauffée à environ 180°C, jusqu’à ce qu’il soit croustillant à l’extérieur et tendre à l’intérieur.

Ce plat chargé d’histoire est un incontournable de l’été espagnol, à savourer sans modération !

Le Merluza est souvent proposé frit comme à Torrevieja au sud de Murcie  au Bar Salicia
Mais le bar dispose d’une belle carte et de menu attractif avec d’autres plats emblématiques comme la fidéua del Mare

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