Mole National Park Larabanga GHANA

Nous quittons Bondoukou ce matin, direction la Guinée, excités par l’idée de traverser une nouvelle frontière et de découvrir de nouveaux paysages. La frontière n’est plus qu’à quelques kilomètres lorsque nous arrivons à Soko, ce même village où nous avions observé les singes la veille. Passer du côté ivoirien semble facile, presque trop facile, jusqu’à ce que nous réalisions qu’il faut faire demi-tour… Le douanier s’était trompé ! Le CPD doit être tamponné ici, pas à l’immigration. Après ce petit contretemps, nous repassons la frontière sans autre problème.

De l’autre côté, au Ghana, les formalités s’enchaînent également assez rapidement : vérification de la vaccination contre la fièvre jaune, contrôle à la police d’immigration, puis à la douane. Là, nous devons expliquer ce fameux Carnet de Passage en Douane, un document manifestement peu familier pour eux. Et bien sûr, tout cela en anglais. Mais finalement, tout se passe bien, et nous voilà partis !

À peine quelques kilomètres après la frontière, la piste de terre fait place à une route asphaltée, bien que celle-ci soit truffée d’ornières. Nous voilà donc à slalomer, évitant les trous les plus profonds, un exercice qui demande patience et attention.

À Bagbiapi, nous arrivons sur les rives du fleuve Black Volta. Quelle vue incroyable ! Un barrage massif se dresse là, retenant une eau d’un vert émeraude éclatant. Nous nous arrêtons un moment pour profiter du paysage, respirer cet air frais, avant de reprendre la route.

Un peu plus loin, c’est la vieille mosquée omarienne de Band Nwanta qui attire nos regards. Elle semble surgir du passé, imposante, témoin d’une autre époque.

Plus tard, à Bole, nous suivons une direction indiquée par Google, mais cela nous mène directement à un collège ! On fait demi-tour en riant de l’erreur. Nous devons pousser un peu plus loin, jusqu’à Sawla, avant de pouvoir enfin obliquer sur la bonne route.

Et c’est là que le parc national de Mole commence à s’ouvrir à nos yeux. La végétation devient plus dense, l’air plus sauvage, et déjà nous ressentons cette excitation monter en nous à l’idée d’explorer ce vaste territoire naturel où la faune nous attend probablement, encore cachée dans l’ombre des arbres.

À notre arrivée, nous sommes immédiatement frappés par l’immensité du parc. Le parc national de Mole s’étend sur plus de 4 800 kilomètres carrés et abrite une faune impressionnante : des éléphants, des antilopes, des buffles, des babouins, et une multitude d’espèces d’oiseaux qui peuplent cette vaste savane.

En plus des safaris, le parc offre des vues panoramiques époustouflantes depuis les collines qui surplombent les plaines. Nous découvrons également la riche diversité de la flore locale, des grands baobabs aux acacias épineux qui parsèment le paysage. Le parc est également parsemé de points d’eau, où la faune se rassemble, offrant des opportunités parfaites pour l’observation.

Le parc national de Mole n’est pas seulement un paradis pour les amoureux de la nature, mais aussi un lieu de rencontre avec les communautés locales. Les villages autour du parc offrent un aperçu de la vie quotidienne des peuples du nord du Ghana, avec leurs traditions, leur artisanat, et leur hospitalité chaleureuse.

À notre arrivée, nous sommes accueillis par le bruissement des feuilles et le chant des oiseaux. Nous sommes impatients de commencer notre exploration, guidés par des rangers expérimentés qui nous ouvrent la voie à travers les sentiers sinueux du parc.

Cette aventure au parc national de Mole promet d’être une découverte inoubliable, où la nature sauvage et la biodiversité africaine se dévoilent devant nos yeux émerveillés.

ITINERAIRE

DEPOT DE LA DEMANDE DE VISA

Nous arrivons à Paris de bon matin, bien conscients de l’importance de notre mission : déposer notre demande de visa à l’ambassade du Ghana. Le dossier est complexe, nécessitant une série de documents que nous avons soigneusement préparés. Nos passeports en cours de validité, des photos récentes, des justificatifs de réservation d’hôtel, des preuves de revenus, un certificat de vaccination contre la fièvre jaune, et notre itinéraire de voyage. Chaque document a été vérifié et revérifié pour être sûr que rien ne manque.

À l’ambassade, nous déposons tout, y compris nos passeports. Savoir que nous devons les laisser pour cinq jours crée une petite anxiété, surtout avec notre départ prévu le 2 septembre. Le traitement par courrier aurait été une option, mais avec les délais postaux incertains, nous préférons ne pas prendre de risques. Nous devons impérativement récupérer nos passeports à temps.

Après avoir déposé le dossier, nous sentons un poids se lever de nos épaules, bien que l’attente commence déjà à se faire sentir. Pour nous changer les idées, nous décidons de profiter de Paris.

Nous partons pour une promenade sur les Champs-Élysées. L’Arc de Triomphe se dresse fièrement devant nous, et nous prenons un moment pour l’admirer avant de continuer. La Tour Eiffel apparaît ensuite à l’horizon, et nous choisissons de l’admirer depuis les jardins du Champ de Mars. L’ambiance est calme, et nous apprécions cette vue emblématique sans ressentir le besoin de monter.

Notre dernière étape est le Jardin des Tuileries. Là, face au Louvre, la montgolfière des JO 2024 est posée calmement. Elle ajoute une touche de poésie au paysage, et nous nous installons sur un banc pour profiter de la scène. C’est un moment de tranquillité avant de repartir, avec en tête l’espoir de récupérer nos passeports dans les temps et de poursuivre notre aventure vers le Ghana.

PARC NATIONAL DE MOLE

Ce matin, nous avons fait notre premier game drive au parc national de Mole. Le tarif pour nous quatre, incluant le véhicule et le guide, s’élève à 448 GHS. C’est le début d’une aventure que nous attendions avec impatience, dans l’un des plus grands et des plus célèbres parcs nationaux du Ghana.

Le parc national de Mole, situé à 692 km au nord d’Accra et à 146 km à l’ouest de Tamale, dans la zone touristique de Savanna Land, est le plus vaste et le plus célèbre des parcs naturels du Ghana, couvrant une superficie de 4 577 km². Autrefois une zone de contagion de la mouche tsé-tsé, le parc a été nettoyé dans les années 1930, éradiquant ainsi le fléau. Il abrite une impressionnante diversité de faune africaine, ce qui en fait une destination prisée des touristes.

L’hébergement est disponible au Mole Motel, idéalement situé pour explorer le parc grâce aux pistes accessibles en voiture. Ce motel nous a permis de poser nos bagages dans un chalet, offrant un confort supérieur et surtout une vue plongeante absolument incroyable sur les points d’eau du parc.

Le parc est particulièrement réputé pour sa population d’éléphants de savane, estimée à environ 300 individus, ainsi que pour les antilopes, les phacochères, les waterbucks, les bushbucks, et une variété de singes comme les patas et les vervets. Lors de notre safari, nous avons eu la chance d’apercevoir des éléphants se nourrissant tranquillement dans la savane. En train d’arracher de l’herbe et de grignoter des branches, ils se déplaçaient lentement, prenant le temps de savourer chaque bouchée. En plus des éléphants, nous avons observé de nombreux babouins olive près des habitations, ajoutant une touche animée à notre expérience.

Notre safari nous a également permis d’observer une diversité fascinante d’oiseaux et d’autres animaux.

Un autre moment extraordinaire a été notre rencontre avec des bucorves d’Abyssinie. Ces oiseaux majestueux, avec leur plumage noir et blanc éclatant et leur célèbre bec en forme de croissant, nous ont émerveillés par leur allure imposante et leur comportement unique.

Proche des points d’eau, partiellement dissimulées par les herbes de la savane encore verte en cette fin de saison des pluies, nous distinguons également des ombrettes africaines . Leurs silhouettes caractéristiques, avec leur grande crête en forme de hache, se fondent dans le paysage, créant un contraste subtil avec le décor luxuriant. Ces oiseaux élégants, souvent solitaires, ajoutent une touche de mystère à cette scène paisible, leurs mouvements silencieux révélant leur nature discrète mais toujours présente près des zones humides.

Nous avons aussi vu des cobes de Buffon, cachés au milieu de la savane. Ces magnifiques antilopes, avec leur pelage brun et leur silhouette élégante, se fondent parfaitement dans le paysage environnant.

Le parc regorge d’autres espèces emblématiques de la faune africaine, comme les buffles et parfois même des léopards, bien que ces derniers soient plus difficiles à observer. Pour observer ces espèces plus rares, des excursions plus longues sont recommandées. Notre guide, véritable expert, nous a enseigné à reconnaître les différentes espèces de gazelles et d’antilopes, telles que les cobes et les bubales, tout en nous expliquant comment suivre les traces laissées par les animaux. Il a partagé des anecdotes fascinantes sur leurs comportements et leurs interactions dans cet écosystème complexe.

Le parc national de Mole est également un paradis pour les amateurs d’ornithologie, avec plus de 300 espèces d’oiseaux recensées, y compris des migrateurs en provenance d’Europe du Nord tels que le mangeur d’abeilles carmin et la cigogne à bec de selle. Pendant notre safari, nous avons pu observer quelques espèces rares, comme les martins-pêcheurs et les tisserins colorés. Leurs chants matinaux ajoutent une touche vivante à cette étendue sauvage, créant une atmosphère magique.

Nous avons ainsi pou observer de magnifiques guepiers  à gorge rouge, perchés fièrement sur une branche. Leurs couleurs éclatantes, avec la gorge d’un rouge profond contrastant avec le plumage vert vif et le ventre bleu, captent immédiatement notre attention. Immobiles, ils semblent nous observer avec la même curiosité, ajoutant un éclat particulier à cette scène déjà chargée de beauté naturelle. Un instant de grâce suspendu dans la savane, où chaque rencontre avec la faune devient un véritable spectacle.

Le parc abrite également une riche diversité de reptiles, avec 33 espèces répertoriées, dont le crocodile à museau élancé et le crocodile nain. De plus, plus de 50 espèces de papillons, y compris l’Anthenetalboti d’Afrique de l’Est, ont été observées dans le parc.

Ce qui distingue Mole des autres parcs africains, c’est son ambiance tranquille et préservée, avec peu de touristes. Ce sentiment d’exclusivité permet de véritablement se connecter à la nature. Il est possible de se retrouver seul, entouré d’une faune sauvage et de paysages spectaculaires. Pour maximiser les chances d’observation de la faune, il est conseillé de louer un garde du parc et de parcourir le territoire en voiture pendant la saison sèche, de novembre à mai.

Pour les visiteurs, il est recommandé de se ravitailler en nourriture ou de se rendre à Larabanga, le village le plus proche à 6 km au sud du parc, pour les repas. Des visites à pied avec un guide sont disponibles deux fois par jour, à 6h30 et à 15h30, durant environ 2 heures.

Le parc national de Mole offre une expérience unique pour découvrir la faune africaine dans son habitat naturel, avec une opportunité exceptionnelle d’approcher de près les éléphants, faisant de cet endroit une destination incontournable pour les amoureux de la nature et les passionnés de safari en Afrique. Nous avons hâte de découvrir encore plus des merveilles que ce parc a à offrir dans les jours à venir.

Notre journée du lendemain débute sous des auspices prometteurs, avec un soleil radieux illuminant un ciel parfaitement dégagé. La tempête nocturne et les rafales de vent ont laissé quelques traces, faisant tomber des branches ici et là, mais l’air est frais et la tranquillité règne. Tout semble en place pour une journée pleine de découvertes et de sérénité.

Au lever du jour, quelques guibs harnachés s’approchent des chalets, probablement à la recherche de nourriture. Leur démarche tranquille et leur présence silencieuse créent un tableau naturel fascinant. Ces antilopes, avec leurs corps robustes et leur pelage aux tons fauves, semblent à l’aise dans cet environnement encore humide du matin.

Un peu plus près de nous, des singes patas, toujours vifs et malins, se regroupent en quête de restes de pain. Leur agilité est captivante, et ils ne manquent jamais de distraire avec leurs cabrioles et leur regard espiègle. Leur présence ajoute une note de légèreté à ce début de journée, comme un clin d’œil à l’harmonie entre l’homme et la faune sauvage.

Au loin, dans la vaste plaine qui s’étend en contrebas, nous distinguons les silhouettes majestueuses de quelques cobes de Buffon. Leur présence paisible, presque imperceptible au premier regard, témoigne de la richesse faunistique de cette région. D’autres guibs harnachés se déplacent en petites troupes, broutant çà et là, tandis que quelques scinques arc-en-ciel profitent du soleil encore doux pour se réchauffer. Leurs écailles, iridescentes sous la lumière, forment des éclats de couleur qui contrastent avec les tons plus terreux de la savane environnante.

Cette ambiance matinale, où tout semble encore calme et en éveil, annonce une journée propice aux découvertes. Les premiers rayons du soleil filtrant à travers les arbres, les sons légers des animaux qui s’éveillent et l’air pur qui emplit nos poumons créent une harmonie parfaite. Chaque détail de cette nature qui s’étire après la nuit promet des moments uniques.

Le temps semble suspendu dans cette tranquillité avant notre deuxième game drive de l’après-midi dans le Parc National de Mole. L’excitation monte doucement à l’idée de ce que nous pourrions encore observer. Peut-être aurons-nous la chance de croiser d’autres espèces emblématiques de la région, ou d’assister à des scènes de la vie sauvage plus intenses encore. Quoi qu’il en soit, cette journée commence sous le signe de l’émerveillement et de la beauté brute de la nature africaine.

Pour cette seconde journée de game drive dans le Parc National de Mole, nous avons choisi un départ en milieu d’après-midi, vers 15h30, afin de profiter de la lumière dorée de fin de journée, idéale pour observer la faune. Le climat se rafraîchissant légèrement, nous espérons apercevoir des animaux plus actifs que pendant les heures les plus chaudes.

Alors que nous avançons sur un chemin similaire à celui de la veille, nous croisons à nouveau des guibs harnachés, discrets et élégants, mais rapidement, de nouvelles rencontres viennent enrichir cette expérience. Non loin de là, des écureuils fouisseurs, alertés par notre présence, s’arrêtent de creuser pour disparaître en un éclair dans leurs terriers. Plus loin, nous entendons les cris caractéristiques des bucorves d’Abyssinie, ces grands oiseaux terrestres au plumage noir et rouge qui déambulent lentement à la recherche de nourriture, tandis qu’un groupe de singes patas nous observe de loin avec curiosité. Les singes, au pelage roux, sautent de branche en branche, nous observant avec leurs regards intelligents, avant de disparaître dans les arbres.

L’une des découvertes les plus fascinantes du jour est sans doute un nid d’abeilles absolument incroyable, suspendu à une branche d’acacia. Composé de milliers d’abeilles s’affairant autour, le nid vibre littéralement sous l’activité incessante de ces petites créatures. L’intensité de leur travail et l’organisation parfaite de la colonie nous laisse admiratifs.

Un peu plus loin, nous apercevons des pintades de Numidie en petit groupe, picorant le sol, leurs plumages noirs parsemés de points blancs contrastant joliment avec les couleurs sèches de la savane. Alors que nous continuons notre route, une famille de mangoustes rouges traverse le chemin en file indienne, se faufilant rapidement entre les herbes hautes.

La diversité des oiseaux nous émerveille également : un ibis hagedash, reconnaissable à son cri perçant et ses longues pattes, fouille les abords d’un point d’eau, tandis qu’un calao à bec rouge, majestueux avec son imposant bec rouge courbé, s’envole lourdement au-dessus de nous.

Mais le point culminant de cette sortie restera indéniablement la rencontre avec un couple d’éléphants. Ils se tenaient tranquillement au bord d’un ruisseau, s’abreuvant lentement sous le soleil de fin de journée. Nous les avons contemplés en silence, admirant leur sérénité et leur puissance tranquille. Leur présence imposante, associée à la beauté sauvage du parc, a donné à cette journée une dimension presque mystique.

Ce game drive aura été un moment inoubliable, où la lumière dorée du crépuscule, les nombreuses rencontres animales, des plus petites aux plus grandes, et la magie de la nature nous ont offert une expérience unique, empreinte de calme et de contemplation. Le Parc National de Mole a une fois de plus révélé toute sa richesse et sa diversité dans une harmonie parfaite avec son environnement.

SAFARI NOCTURNE

Nous ne pouvions quitter le Parc national de Mole sans compléter nos aventures par un safari de nuit, une expérience incontournable pour tout amateur de nature sauvage. Alors que le soleil se couchait lentement, teintant le ciel de nuances pourpres et orangées, l’excitation montait parmi nous. Un safari de nuit est un tout autre univers comparé à celui de jour. La savane change de visage lorsque la lumière disparaît, et de nouvelles créatures émergent, animant la nuit de mouvements furtifs et de bruits mystérieux.

Notre guide, plein d’enthousiasme et de connaissances, nous racontait des histoires fascinantes sur la faune locale et les habitudes nocturnes des animaux, ce qui rendait l’expérience encore plus captivante. À mesure que nous avancions silencieusement à travers le paysage, nos sens étaient en éveil. Nous écoutions attentivement les bruits de la nuit, des appels lointains des animaux aux murmures des feuilles dans la brise légère. Par moments, nous distinguions des mouvements furtifs dans l’obscurité, des yeux brillants qui nous observaient depuis l’ombre.

Le premier signe de vie animale fut un groupe de guibs harnachés que nous aperçûmes à la lueur de nos lampes. Leurs formes délicates se détachaient dans l’obscurité alors qu’ils broutaient paisiblement, semblant presque ignorants de notre présence. Un spectacle calme et serein, en contraste avec les autres rencontres de la nuit.

Plus loin, nous avons eu la chance de croiser un lapin sauvage, se faufilant rapidement à travers les herbes. Ses mouvements rapides et discrets en faisaient un acteur furtif de la nuit, tout juste visible avant de disparaître dans l’obscurité.

L’atmosphère était d’autant plus mystique lorsque nous avons repéré, au loin, un léopard se déplaçant avec grâce à travers les hautes herbes. Puis, des phacochères curieux, sans doute attirés par notre présence, s’arrêtèrent un instant pour nous examiner avant de disparaître dans l’obscurité.

Les cris des chouettes et le hululement des hiboux ajoutaient une dimension mystérieuse à notre aventure. Les étoiles scintillaient au-dessus de nous, et à un moment donné, notre guide pointa du doigt une silhouette massive à l’horizon : un éléphant solitaire, majestueux, se déplaçait paisiblement à la recherche de nourriture. C’était un moment magique, sentir la proximité de ces géants dans leur environnement naturel.

Alors que nous retournions lentement vers notre campement, émerveillés par tout ce que nous avions vu et vécu, nous réalisions à quel point cette expérience nocturne était unique. C’était une immersion totale dans la beauté et le mystère de la vie sauvage africaine, sous la douce lueur de la lune. Ce safari de nuit restera gravé dans nos mémoires, un moment privilégié où la nature nous a dévoilé ses secrets les plus intimes, dans le calme profond de la savane endormie.

LARABANGA

Ce matin, nous quittons le Parc National de Mole, avec des souvenirs inoubliables tant sur le plan de la découverte de la faune que pour la qualité des logements, sans oublier la délicieuse cuisine locale préparée par Nathan.

Chaque repas a été un véritable régal, du Mole Pack fried Rice au hot spicy Kewele avec du poisson de manioc, en passant par le Mole special Jollof, le TZ au poulet, le red-red avec plantain, et la sauce pavalla accompagnée d’un tilapia braisé épicé. Le restaurant de l’Hôtel Mole nous a également conquis avec une carte variée, allant des plats d’inspiration chinoise et asiatique aux classiques comme les pizzas et hamburgers. C’était l’occasion parfaite de goûter à des plats diversifiés, et le cuisinier francophone du restaurant a fait preuve d’un talent exceptionnel en nous offrant des plats bien présentés et savoureux.

En route vers Bolgatanga, notre prochaine étape, nous faisons une pause pour rencontrer Ahmed et Abousko, qui nous ont chaleureusement invités à découvrir un trésor caché : la vieille mosquée de Larabanga. Ce village pittoresque, situé à seulement 6 km au sud du parc national de Mole, est célèbre pour sa mosquée historique, l’une des plus anciennes du Ghana. Construite dans un style soudanais traditionnel avec des murs en banco et un toit de chaume, cette mosquée est un chef-d’œuvre d’architecture islamique, témoignant de plusieurs siècles d’histoire et de culture.

Outre la mosquée, Larabanga offre un aperçu fascinant de la vie quotidienne dans un village ghanéen traditionnel. Les habitants, toujours accueillants, partagent volontiers leurs traditions et leur savoir-faire. En explorant le village, on peut aussi admirer les champs verdoyants, parsemés de majestueux baobabs, ajoutant une touche de beauté naturelle à cet environnement authentique.

En guise de remerciement pour l’accueil chaleureux des villageois, nous faisons don de 200 GHS pour contribuer à un projet vital : la création d’un puits communautaire. Ce puits offrira aux habitants un accès à de l’eau potable, améliorant ainsi leur qualité de vie. C’est notre façon de soutenir cette communauté et de participer, à notre manière, à leur développement durable.

LES LIENS