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Réserve animalière de Sarakawa – Region de la Kara TOGO +

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Nous décidons ce matin de visiter le Parc national de Sarakawa, une expérience qui s’est révélée être une véritable surprise, empreinte de beauté et d’émotion. Au départ, une légère inquiétude nous habite en découvrant des tortues dans un enclos et des autruches d’Afrique du Sud. Nous craignions de trouver un parc limité dans son approche de la conservation. Mais ces doutes s’estompent rapidement lorsque nous montons à bord d’un 4×4 ouvert, prêts à explorer les vastes étendues du parc.

Lors de notre visite, notre première rencontre marquante a été avec des tortues sillonnées, logées dans un petit enclos où quatre d’entre elles cohabitent paisiblement. Ce fut une découverte fascinante d’observer ces impressionnantes créatures, qui appartiennent à l’espèce Centrochelys sulcata, aussi connue sous le nom de tortue des savanes africaines.

L’enclos offrait une vue directe sur leur comportement naturel. Certaines d’entre elles s’activaient, creusant des trous dans le sol pour échapper à la chaleur du soleil, un comportement instinctif qui reflète leur adaptation exceptionnelle aux environnements arides. Ces tortues, bien que dans un espace restreint, semblaient tranquilles et en bonne santé, leurs mouvements lents et déterminés captivant notre attention.

La tortue que nous avons photographiée se distinguait par sa carapace robuste et texturée, ornée de sillons prononcés sur chaque écaille. Ces sillons, caractéristiques de l’espèce, témoignent de leur évolution dans les zones désertiques et semi-désertiques d’Afrique, où elles doivent résister à des conditions climatiques extrêmes. Il est fascinant de savoir que les tortues sillonnées sont les troisièmes plus grandes espèces de tortues au monde, certaines atteignant jusqu’à 80 centimètres de long pour un poids pouvant dépasser 100 kilos.

Ces reptiles, véritables ingénieurs de leur habitat, sont réputés pour leur capacité à creuser de profonds terriers, parfois jusqu’à plusieurs mètres de profondeur. Ces refuges souterrains leur permettent non seulement d’échapper à la chaleur écrasante de la journée mais aussi de se protéger des prédateurs. Cette aptitude leur confère un rôle écologique essentiel, car leurs terriers sont également utilisés par d’autres espèces animales pour se protéger des conditions hostiles.

Rencontrer ces tortues sillonnées au parc a été une expérience enrichissante et émouvante. Elles incarnent la résilience et l’adaptation, tout en rappelant l’importance de préserver ces espèces uniques face aux menaces environnementales croissantes. Ce premier contact avec les tortues sillonnées a marqué le début d’une journée mémorable, riche en découvertes naturelles.

Après avoir admiré les tortues sillonnées, nous poursuivons notre exploration à pied jusqu’à un enclos beaucoup plus vaste, conçu pour accueillir des autruches d’Afrique du Sud. Dès notre arrivée, nous apercevons trois majestueux spécimens : deux femelles au plumage brun-gris et un mâle reconnaissable à son plumage noir éclatant contrasté par des plumes blanches immaculées. La scène est captivante, et nous sommes immédiatement fascinés par ces géants de la savane, qui sont les plus grands oiseaux du monde.

Alors que nous observons leurs déplacements élégants et leur attitude parfois curieuse, un comportement particulier attire notre attention. Le mâle, avec une démarche imposante et un plumage visiblement gonflé, entame une parade nuptiale spectaculaire. Il s’agenouille doucement au sol, étend ses ailes, et commence à les agiter tout en secouant sa tête de manière rythmique. Ce rituel est un véritable spectacle de séduction, visant à impressionner les femelles.

C’est alors que l’une des femelles semble réceptive. L’accouplement qui suit est une scène rare et impressionnante à observer. Le mâle, dominant mais précis dans ses mouvements, complète l’acte rapidement, comme le veut l’espèce. Cette observation nous rappelle à quel point les comportements reproductifs des animaux, même dans un environnement semi-contrôlé, conservent une part d’authenticité et de beauté brute.

Les autruches, bien que familières pour beaucoup, sont des créatures fascinantes et dotées de caractéristiques uniques. Leur taille imposante – atteignant jusqu’à 2,7 mètres pour les mâles – et leur vitesse fulgurante, pouvant dépasser 70 km/h, en font des animaux aussi gracieux qu’impressionnants. Leur capacité à survivre dans des environnements hostiles, grâce à une alimentation variée et une tolérance à la chaleur, témoigne de leur incroyable adaptation.

Ce moment privilégié, où nous avons pu observer un instant clé de leur cycle de vie, restera gravé dans nos mémoires. Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’opportunité de vivre une telle proximité avec la nature et d’être témoin de scènes aussi intimes. Nous quittons cet enclos avec un profond respect pour ces oiseaux fascinants, en nous rappelant leur importance dans les écosystèmes africains.

Puis, nous prenons place à l’extérieur d’un véhicule spécialement adapté pour la visite du parc. Le choix de ce véhicule, ouvert sur le ciel, s’avère être une véritable bénédiction. Installés confortablement, nous sommes plongés au cœur de la nature, avec une vue panoramique qui nous permet d’observer pleinement tout ce qui nous entoure.

À chaque tour de roue, nous nous émerveillons de ce spectacle vivant. Les paysages défilent doucement, révélant une nature à la fois sauvage et paisible. À terre, nous repérons des empreintes d’animaux laissées dans le sable, des herbes hautes ondulant sous la brise, et parfois même des mouvements furtifs qui trahissent la présence discrète de petits mammifères. Les bois et les prairies sont animés par une multitude de détails que l’œil capte mieux grâce à notre position en hauteur et à ciel ouvert.

Mais ce n’est pas tout. Lever les yeux nous offre un autre monde à explorer : les arbres environnants regorgent de vie. Nous apercevons des oiseaux nichés sur les branches, certains aux couleurs vives, d’autres camouflés parmi les feuillages. Un martin-chasseur passe près de nous, ses ailes scintillant de bleu sous les rayons du soleil, tandis qu’un groupe de tisserins s’affairent autour de leur nid suspendu. Loin dans le ciel, un rapace plane majestueusement, sans doute à la recherche de sa prochaine proie.

Dès les premiers instants de notre excursion, nous sommes émerveillés par l’authenticité de la faune sauvage que nous rencontrons. Ici, les animaux évoluent en totale liberté, guidés uniquement par leurs instincts et leurs choix, notamment dans leur quête de nourriture.

cobe defassa

Alors que le véhicule avance lentement, nous apercevons, à travers un rideau de branchages, des cobes de Defassa (Kobus ellipsiprymnus defassa). Leur silhouette élégante se devine d’abord à peine dans l’ombre des arbres, leur pelage brun doré se fondant parfaitement dans les tonalités de la végétation environnante. Ces grands antilopes, aux oreilles attentives et aux cornes gracieusement arquées (chez les mâles), semblent nous observer autant que nous les contemplons. Leur posture alerte et leur habitude de rester en groupe témoignent de leur instinct de survie face aux prédateurs potentiels.

Cachés derrière les feuillages, ils restent immobiles, probablement pour ne pas attirer l’attention. Leur pelage contraste avec le vert des feuillages et les rayons de soleil qui filtrent à travers les arbres illuminent délicatement leur environnement. Leurs yeux, noirs et expressifs, scrutent les alentours, prêts à fuir au moindre danger. Ce moment d’observation est captivant, offrant un véritable sentiment de connexion avec cette faune majestueuse.

barbican

Plus loin, nos regards se posent sur un Barbican à poitrine rouge (Lybius melanopterus), niché sur une branche dégagée. Ce petit oiseau, véritable bijou de la nature, attire notre attention par son plumage éclatant. Sa poitrine arbore un rouge vif, contrastant avec les nuances de noir et de blanc qui ornent le reste de son corps. Les reflets de lumière sur ses plumes semblent presque scintiller, comme une œuvre d’art vivante perchée dans l’arbre.

Appartenant à la famille des Lybiidae, le Barbican est souvent observé dans des zones boisées et arbustives. Ce spécimen, immobile sur sa branche, semble profiter de la tranquillité du moment, peut-être à l’affût d’insectes ou de fruits. Avec son bec fort et légèrement crochu, il est parfaitement adapté pour percer l’écorce des arbres ou cueillir des baies. Son chant mélodieux, bien qu’absent pour l’instant, est réputé pour sa clarté et sa répétition rythmique.

COBES DE BUFFON

Alors que nous continuons notre exploration à bord du véhicule ouvert, nous avons la chance de croiser des cobes de Buffon (Kobus kob), une autre espèce d’antilope majestueuse. Ces animaux, caractéristiques des savanes africaines, se distinguent par leur pelage fauve éclatant, parfois légèrement plus clair sur le ventre, et leurs longues cornes en forme de lyre chez les mâles. En petits groupes, ils broutent paisiblement dans une clairière, toujours sur le qui-vive, leurs oreilles pointées vers les bruits environnants. Les cobes de Buffon sont connus pour leur rapidité et leur agilité, capables de bondir avec grâce pour échapper aux prédateurs. Ces herbivores, élégants et sociables, s’aventurent souvent près des points d’eau, bien qu’ils restent ici protégés dans ce parc soigneusement aménagé. Leur présence en liberté témoigne du succès des efforts de préservation dans cette région.

GNOUS

Un peu plus loin, nous apercevons un troupeau de gnous (Connochaetes taurinus), originaires d’Afrique du Sud. Ces grands herbivores, avec leur silhouette robuste et leur allure puissante, attirent immédiatement l’attention. Leur corps massif, recouvert d’un pelage brun-gris, est marqué de rayures sombres qui rappellent celles des zèbres, tandis que leur tête imposante est surmontée de cornes incurvées. Les gnous, souvent surnommés les « vaches des plaines africaines », se déplacent en groupes serrés, leur instinct grégaire les poussant à rester ensemble pour se protéger des prédateurs.

Ces spécimens sud-africains, introduits dans le parc, apportent une touche exotique et rappellent les vastes migrations spectaculaires observées dans les plaines du Serengeti. Ici, ils évoluent en harmonie avec le reste de la faune locale, broutant les herbes hautes et marquant parfois leur présence par des comportements territoriaux. Nous sommes fascinés par leur dynamisme et leur impressionnante capacité d’adaptation à cet environnement.

HYPPOTRAGUE

Plus loin, au détour d’une clairière baignée par les rayons dorés du soleil, nous apercevons un magnifique hippotrague (Hippotragus equinus), solitaire, avançant lentement dans la prairie. Cet animal imposant, également connu sous le nom d’antilope rouanne, est immédiatement reconnaissable grâce à sa robe brun-roux qui scintille sous la lumière et ses cornes majestueuses incurvées vers l’arrière, marquées par des anneaux distincts.

Son allure est à la fois élégante et puissante : ses longues jambes musclées lui permettent de se déplacer avec une démarche calme, mais assurée. L’hippotrague semble parfaitement en harmonie avec son environnement, broutant par moments les hautes herbes, tout en levant régulièrement la tête pour scruter les alentours, toujours alerte au moindre mouvement ou bruit. Ses grands yeux sombres, surmontés de marques noires distinctives, renforcent son expression vigilante, tandis que sa queue effilée balaye doucement les insectes autour de lui.

Il est rare de voir un hippotrague isolé, car ces antilopes vivent généralement en petits groupes. La présence de cet individu seul pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs : il pourrait s’agir d’un jeune mâle en quête de son propre territoire ou d’un mâle dominant s’éloignant temporairement de son groupe. Les hippotragues sont connus pour leur caractère territorial et parfois combatif, notamment entre mâles lors des périodes de reproduction.

Cette rencontre avec cet animal majestueux, évoluant librement dans cette prairie, est une véritable opportunité d’observer la grâce et la force incarnées. Chaque mouvement semble empreint de sérénité, et nous restons silencieux, fascinés par ce spectacle. L’hippotrague finit par disparaître lentement derrière les arbres, laissant derrière lui une impression durable de splendeur sauvage et de respect pour la faune de ce parc préservé.

Plus loin, nous tombons sur une scène impressionnante : un troupeau de buffles de forêt, rassemblés dans une clairière ombragée. Leur présence massive et leur posture imposante imposent le respect. Contrairement à leurs cousins des savanes, les buffles de forêt sont plus petits et arborent une robe brun-rougeâtre, qui se fond parfaitement dans les teintes de la végétation dense. Leurs cornes, plus courtes et moins recourbées que celles des buffles de savane, leur confèrent un aspect robuste et compact, adapté à leur habitat forestier. Ces animaux, bien qu’apparus calmes, gardent une vigilance constante. Ils se déplacent lentement, broutant l’herbe et les feuilles basses, leur organisation en groupe leur offrant une protection contre les prédateurs potentiels. Parmi eux, nous apercevons plusieurs jeunes bufflons trottinant près de leurs mères, une image touchante qui contraste avec l’aura de puissance du troupeau.

Ce spectacle devient encore plus fascinant lorsque nous remarquons les nombreux hérons garde-bœufs et oiseaux pique-bœufs à bec jaune qui accompagnent les buffles dans une harmonie parfaite. Les hérons garde-bœufs, perchés sur le dos ou à proximité des buffles, sont facilement identifiables à leur plumage blanc éclatant. Ces oiseaux ont une relation symbiotique avec les buffles, se nourrissant des insectes et des tiques qui sont dérangés lorsque les buffles se déplacent, et contribuant ainsi à soulager ces derniers des parasites gênants. Les pique-bœufs, quant à eux, se montrent plus intrépides. Avec leur plumage brun clair, leur bec robuste et coloré, ils s’agrippent directement aux buffles, parfois autour du cou ou sur les flancs, picorant les tiques et autres parasites incrustés dans leur peau. Leur activité semble parfois agacer légèrement les buffles, qui secouent la tête ou remuent leurs queues pour les déloger, mais ils tolèrent néanmoins leur présence, conscients de l’avantage que ces petits oiseaux leur apportent.

L’ensemble forme une scène vibrante de vie, où chaque espèce joue son rôle dans cet écosystème interconnecté. Les buffles avancent en groupe compact, leurs pas lourds soulevant des nuages de poussière et dérangeant des insectes, immédiatement captés par les hérons qui se déplacent avec agilité. Les pique-bœufs, eux, restent fidèles à leur poste, méthodiquement concentrés sur leur quête alimentaire. Nous restons un moment à observer ce ballet naturel, captivés par l’harmonie qui se dégage entre ces créatures. C’est un témoignage vibrant de la manière dont la faune, même la plus imposante, s’intègre dans une danse subtile avec les plus petites espèces. L’image de ce troupeau avançant, accompagné de ses fidèles alliés ailés, restera gravée dans notre mémoire comme un symbole de l’équilibre de la nature sauvage du parc national.

Le parc est également un véritable paradis pour les ornithologues, où chaque recoin semble abriter une nouvelle espèce à découvrir. Les chants mélodieux des oiseaux, mêlés aux cris et aux bruits des autres animaux, créent une ambiance immersive, presque envoûtante. Cette symphonie naturelle est ponctuée par des observations fascinantes, comme celle des vanneaux du Sénégal. Ces oiseaux élégants, reconnaissables à leur plumage noir et blanc contrasté et à leur fine crête, se déplacent souvent en groupes, explorant les zones humides et les prairies à la recherche d’insectes et de petits invertébrés. Leur comportement est un véritable spectacle : ils marchent d’un pas vif, inclinant la tête et fouillant le sol avec précision. Ces vanneaux sont également connus pour leur cri distinctif, qui semble répondre à chaque mouvement suspect dans leur environnement.

Leur présence ajoute une touche de dynamisme au paysage, et nous les observons avec fascination, notant leur agilité et leur interaction constante entre eux. À un moment, l’un d’eux s’envole brusquement, battant des ailes avec une grâce remarquable, et ses congénères le suivent en une formation presque synchronisée. Leur vol, fluide et rapide, est une démonstration de leur capacité à réagir instantanément au moindre signal d’alerte.

Plus loin, notre regard est attiré par une silhouette majestueuse planant haut dans le ciel. Il s’agissait d’un circaète Jean-le-Blanc, un rapace imposant et emblématique.

Sa taille impressionnante et son allure générale, ainsi que sa silhouette massive en vol, le rendent facilement confondu par les débutants avec une buse variable ou une bondrée apivore. Pourtant, un examen plus attentif ne laisse aucun doute sur son identité. Son plumage brun uniforme sur le dessus contraste élégamment avec ses parties inférieures blanches délicatement mouchetées de brun. Sa large tête, légèrement plus sombre et disproportionnée par rapport au reste de son corps, est une caractéristique frappante. Ses iris jaunes brillants et sa tête qui évoque celle d’un strigidé renforcent encore son apparence unique.

L’interaction entre ces différentes espèces d’oiseaux enrichit encore notre expérience dans le parc. Chacun d’eux semble jouer un rôle unique dans cet écosystème, apportant couleur, mouvement et vie à chaque moment que nous passons ici. Leur présence, qu’elle soit discrète ou spectaculaire, est un rappel constant de la richesse de la biodiversité préservée dans cet espace naturel exceptionnel. Nous sommes émerveillés par la diversité que nous offre ce lieu, un sanctuaire où chaque oiseau semble raconter sa propre histoire dans le grand livre de la nature.

Nous arrivons au lac de barrage, un lieu paisible au cœur du parc de Sarakawa, où la beauté du paysage nous frappe immédiatement. L’eau s’étend devant nous, calme et réfléchissante, encadrée par des zones boisées denses qui semblent abriter une multitude de vie. L’air est frais, et une légère brise fait frémir la surface de l’eau, créant des ondulations subtiles. C’est un endroit idéal pour observer la faune locale, loin de l’agitation du monde extérieur.

À la lisière du lac, nous apercevons un groupe de dendrocygnes veufs. Ces oiseaux, au plumage brun et noir, sont facilement reconnaissables grâce à leur tête blanche qui contraste avec leur corps sombre. Leur apparence, majestueuse mais discrète, leur permet de se fondre harmonieusement dans l’environnement. Certains dendrocygnes se tiennent immobiles sur une patte, d’autres sont assis sur le sol herbeux ou debout, comme s’ils se livraient à une sorte de méditation collective. Leur posture calme et leurs mouvements lents créent une atmosphère apaisante, presque hypnotique.

Nous observons leur comportement social fascinant. En effet, les dendrocygnes veufs sont connus pour être des oiseaux très sociables. Ils se rassemblent souvent en grands groupes, surtout autour des points d’eau où ils peuvent se nourrir et se reposer en toute sécurité. Nous remarquons que certains d’entre eux semblent surveiller les alentours, tandis que d’autres se concentrent sur l’instant présent, profitant de la tranquillité de l’endroit. Il est impressionnant de voir à quel point ils forment une sorte de communauté, où chaque membre semble jouer un rôle, contribuant à l’harmonie du groupe.

L’ensemble de la scène est magnifié par la beauté naturelle du lac, entouré de forêts qui offrent un cadre tranquille. Nous sommes seuls ici, avec la nature, ce qui rend l’observation des dendrocygnes encore plus spéciale. Il y a une sérénité dans ce moment, comme si le temps s’était arrêté pour nous permettre de pleinement apprécier la scène. Nous restons là un long moment, fascinés par la vie qui se déroule devant nos yeux, chacun des dendrocygnes incarnant une part de cette harmonie parfaite entre les oiseaux et leur environnement. C’est une expérience unique, qui nous fait prendre conscience de la richesse de la faune sauvage et de la beauté de ces moments de tranquillité partagée avec la nature.

Ce qui nous frappe, c’est l’équilibre parfait entre la préservation de la faune et la beauté des paysages. Le Parc national de Sarakawa s’étend sur une vaste superficie où la nature est restée intacte, offrant des panoramas grandioses mêlant savanes dorées, collines verdoyantes et points d’eau scintillants. Ce cadre naturel est un véritable écrin pour la faune qu’il abrite.

Nous repartons impressionnés par cet effort de conservation au Togo. Le parc incarne un exemple inspirant où la protection de la biodiversité se conjugue harmonieusement avec le respect de l’écosystème. Nous ne pouvons que recommander le développement et la promotion de cette zone, qui représente une véritable fierté pour la région. Une expérience à la fois enrichissante et profondément apaisante, qui restera gravée dans nos mémoires.

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Kara et Kandé et de leurs environs

j 929 LA FAILLE D’ALEDJO – REGION DE LA KARA TOGO 

j 929 RESTAURANT & BAR LUX LOUNGE KARA- REGION DE LA KARA TOGO

j 929 LE GRAND MARCHE HEBDOMADAIRE DE KARA – REGION DE LA KARA TOGO

j 929 RESTAURANT DE L’HOTEL KW anciennement Parc des Princes- REGION DE LA KARA TOGO

j 930 VIE QUOTIDIENNE MONT KABYE- REGION DE LA KARA TOGO

j 930 HOTEL SAINTE BRIGITTE KARA – REGION DE LA KARA TOGO

j 930 DEJEUNER ET DINER PREMIERE JOURNEE AU RESTAURANT DE L’HÔTEL SAINTE BRIGITTE KARA REGION DE LA KARA TOGO

VIDEOS sur Kara Kandé et leurs environs

FAUNE & FLORE autour de Kara

j 931 ARBRE A PAINS KARA – REGION DE LA KARA TOGO

j 931 Tortue sillonnée Centrochelys sulcata SARAKAWA- REGION DE LA KARA TOGO

Autruche d’Afrique du Sud Struthio camelus australis SARAKAWA- REGION DE LA KARA TOGO

Cobe à croissant et Cobe Défassa- Kobus ellipsiprymnus SARAKAWA- REGION DE LA KARA TOGO

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La Cuisine au Togo

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RESTAURANT & BAR LUX LOUNGE KARA

Pour le déjeuner, nous faisons une halte à Kara, une ville animée où se mêlent modernité et tradition. Notre choix se porte sur le Lux Lounge, un petit bar-restaurant sans prétention mais réputé pour la qualité de ses plats et son ambiance conviviale. L’établissement, bien que modeste, se distingue par son accueil chaleureux et son cadre simple mais agréable, parfait pour une pause détente après un long trajet.
Le menu, bien que limité en choix, mise sur des plats simples mais savoureux. Les pâtes rouges à la saucisse, un grand classique, séduisent par leur assaisonnement bien dosé et leur sauce riche en saveurs. Pour ceux qui préfèrent un plat plus léger, le riz aux légumes et à la saucisse est une option tout aussi délicieuse, avec des légumes frais qui apportent une touche de croquant et de fraîcheur. Quant au poulet frit, il s’agit du fameux « poulet bicyclette », une variété locale caractérisée par sa chair maigre et ferme, résultat d’une vie active en plein air. Bien qu’il soit moins charnu que les poulets d’élevage intensif, il est prisé pour son goût authentique et sa texture particulière.
Côté boissons, le choix inclut des sodas, de l’eau fraîche et quelques bières locales, qui complètent parfaitement le repas. Les prix sont tout aussi attrayants que la qualité des plats. Avec une addition de 12 000 FCFA pour deux personnes, boissons incluses, le Lux Lounge s’impose comme une adresse abordable offrant un excellent rapport qualité-prix. L’endroit reflète bien l’esprit de Kara : simple, accueillant et généreux. C’est une escale que l’on quitte le ventre plein et le sourire aux lèvres, prêt à poursuivre la route.

RESTAURANT DE L’HOTEL PARC DES PRINCES renommé KW

Côté restauration, l’expérience a été à l’image de l’ensemble de notre séjour à l’hôtel : décevante et sans éclat. Malgré une carte proposant quelques plats classiques, la qualité et l’ambiance n’étaient pas au rendez-vous. Nous avons opté pour des steaks, l’un au poivre et l’autre maître d’hôtel. Malheureusement, la cuisson, mal maîtrisée, a rendu la viande un peu dure, ce qui a fortement diminué notre plaisir gustatif. Ces plats, qui auraient pu être une valeur sûre, n’ont finalement été qu’une expérience culinaire banale, sans aucune originalité ni saveur marquante.

Le cadre du restaurant, quant à lui, a achevé de rendre le repas peu engageant. Il s’agit d’une salle dépourvue de toute personnalité, rappelant davantage un réfectoire scolaire ou une cantine qu’un espace dédié à la détente et au plaisir. Trois ou quatre tables en plastique y sont disposées, entourées de chaises tout aussi basiques, sans aucune tentative de décoration ou d’aménagement pour créer une atmosphère conviviale. L’ouverture directe sur la cuisine, sans cloison ni séparation esthétique, expose bruyamment l’arrière-scène du service, brisant toute illusion de confort ou de raffinement.

L’absence de soin apporté à l’environnement comme à la qualité des plats donne une impression d’amateurisme ou, pire, de désintérêt pour l’expérience des clients. Avec un peu d’efforts, un cadre soigné, une ambiance chaleureuse et une cuisine travaillée pourraient pourtant devenir des atouts majeurs pour compenser les autres lacunes de l’établissement.

En l’état, dîner au restaurant de l’hôtel ne procure ni plaisir ni réconfort, et il est difficile de le recommander. Cela a renforcé notre sentiment général que cet établissement ne parvient pas à valoriser ses atouts, laissant une impression d’occasion manquée à chaque étape de notre séjour.

RESTAURANT DE L’HOTEL SAINTE BRIGITTE

LAPIN SAUCE FORESTIERE

Côté restauration dès la première journée, l’hôtel Sainte Brigitte impressionne tout autant par la diversité et la qualité de sa carte. Celle-ci propose un subtil mélange de spécialités locales et régionales, mettant en valeur les saveurs du Togo, mais aussi des plats français raffinés inspirés par la propriétaire bretonne, conférant au menu une touche d’authenticité européenne. Chaque jour, le chef enrichit cette offre avec des suggestions originales et savoureuses, à l’image de la viande de porc en sauce azéou, un plat généreux aux arômes riches et épicés.

VIANDE PORC SAUCE AZEOU

La viande, parfaitement mijotée, est nappée d’une sauce délicate qui combine épices locales et ingrédients soigneusement sélectionnés. Ce mets est accompagné d’une pâte de sorgho, une spécialité traditionnelle de la région. Cette pâte onctueuse et légèrement granuleuse, à la texture proche du couscous mais plus dense, sublime les saveurs du porc et apporte une touche authentique au repas.

Nadège et Bastien, quant à eux, se sont laissés tenter par des salades savoureuses et copieuses. La salade composée, un classique revisé avec une vinaigrette maison, associe laitue croquante, tomates fraîches, jambon, gruyère, œuf dur et gésiers parfaitement cuits.

PATE DE SORGHO

Bastien a choisi la salade Sainte-Brigitte, qui marie aiguillettes de poulet tendres et dorées, fromage, laitue, oignons doux, jambon, œuf et maïs pour un résultat à la fois équilibré et gourmand. Ces deux options, fraîches et bien présentées, témoignent du soin apporté à satisfaire tous les goûts, même les plus simples.

Margot, de son côté, a été séduite par un plat beaucoup plus ambitieux : un bœuf bourguignon.

Ce classique de la gastronomie française, que l’on aurait difficilement imaginé trouver ici au Togo, est une véritable réussite. La viande de bœuf, fondante à souhait, a été longuement braisée dans une sauce au vin rouge riche et parfumée, agrémentée de carottes et de lardons, comme le veut la tradition. Ce plat, servi chaud et parfaitement équilibré, a transporté Margot en France le temps d’un repas, et il est difficile de ne pas saluer l’exploit culinaire du chef qui a su respecter la recette originelle avec une telle précision et un tel savoir-faire.

Le dîner était tout aussi parfait, avec des plats variés et préparés avec soin : un excellent lapin en sauce forestière, des brochettes de bœuf juteuses et savoureuses, une pizza végétarienne réalisée avec des légumes frais, et un cheeseburger parfaitement équilibré. Chaque assiette, préparée avec une attention aux détails, offrait une expérience gastronomique mémorable.

Nos autres repas à l’hôtel Sainte Brigitte ont été tout aussi mémorables, nous offrant un véritable festival de saveurs et de textures. La diversité et la qualité des plats proposés témoignent d’un souci d’excellence culinaire qui nous a conquis.

Parmi les incontournables, nous avons dégusté des salades fraîches et colorées, idéales pour commencer le repas, suivies de pizzas savoureuses aux garnitures généreuses et d’hamburgers bien préparés, alliant moelleux du pain et saveur de la viande. Les amateurs de viande ont également été comblés avec des steaks de bœuf tendres et juteux, parfaitement cuits selon nos préférences, et des brochettes savoureuses, accompagnées d’excellents petits pois en sauce. Ces derniers étaient particulièrement délicieux : tendres et subtilement parfumés, ils apportaient une touche réconfortante à l’assiette.

ADJADALA

En dessert, le plaisir était également au rendez-vous avec des ananas rôtis, caramélisés juste comme il faut, et des clafoutis aux pommes, moelleux et riches en saveur, évoquant des souvenirs de desserts faits maison. Mais c’est surtout l’Adjadala, une spécialité traditionnelle du nord du Togo, particulièrement de la région de la Kara, qui a su éveiller notre curiosité et séduire nos papilles.

PATE DE MAÏS

L’Adjadala est un plat souvent préparé pour les grandes cérémonies et fêtes traditionnelles. Il est composé principalement de tripes et de foie, délicatement assaisonnés avec des épices telles que l’ail, le gingembre, les graines de fausses muscades (ayikou), ainsi que l’anis ou le poivre noir. Ce mélange d’épices confère au plat une saveur riche et authentique qui reflète le patrimoine culinaire de la région. À l’hôtel Sainte Brigitte, l’Adjadala était revisité avec une sauce gnandona à base de fleurs d’oseille de Guinée. Cette sauce, à la fois acidulée et savoureuse, ajoutait une touche audacieuse et originale à ce mets traditionnel. Bien que l’Adjadala soit traditionnellement servi sans accompagnement, cette version s’intégrait parfaitement dans notre menu, enrichie de textures et de saveurs locales.

Pour compléter nos repas, nous avons également savouré une pâte de maïs, un classique incontournable de la région, au goût légèrement sucré et à la texture ferme, idéale pour absorber les sauces riches. Nous avons également goûté un couscous de poulet moelleux, agrémenté d’épices locales, et des darnes de tilapia en sauce tomate. Ce poisson, tendre et délicat, était sublimé par une sauce tomate onctueuse et parfumée, offrant un équilibre parfait entre douceur et acidité.

Chaque repas à l’hôtel Sainte Brigitte était une véritable expérience culinaire, oscillant entre les saveurs locales authentiques et des classiques revisités avec talent. Un vrai régal pour les gourmands et les curieux en quête de découvertes gastronomiques.

Pour notre dernière soirée à l’Hôtel Sainte Brigitte, nous avons décidé de marquer le coup en nous offrant une bonne bouteille de vin. Ce n’est pas une habitude fréquente, car la chaleur ambiante n’incite généralement pas à savourer un verre de vin. Cependant, l’occasion particulière et le charme du lieu méritaient bien une exception.

Le choix du vin s’est fait en fonction des plats variés que nous avions commandés, un défi excitant pour harmoniser les saveurs. Sur la table, trois assiettes promettaient un festival de goûts et de textures.

Pour commencer, des gambas sautées en sauce coco. La douceur et l’exotisme de la sauce coco, associés à la délicate chair des gambas, demandaient un vin blanc vif et aromatique, capable de rehausser les notes tropicales tout en équilibrant la richesse du plat.

Ensuite, le crispy fish, une pièce de poisson croustillante à souhait, servie avec une purée onctueuse. La légèreté du poisson, contrastée par la texture croquante de sa panure, s’alliait à la douceur réconfortante de la purée, offrant un équilibre de saveurs délicates et subtiles.

Enfin, Nad s’était laissé tenter par un steak de bœuf accompagné de tagliatelles. La tendreté et le caractère du bœuf, associés à la simplicité des pâtes, invitaient à une alliance avec un vin rouge corsé mais souple.

Le repas fut un véritable régal, un moment où chaque bouchée s’accordait parfaitement au vin choisi. Nous avons pris le temps de savourer, d’apprécier l’ambiance chaleureuse de l’hôtel et la douceur de cette dernière soirée. Un doux mélange de gastronomie et de convivialité qui restera gravé dans nos souvenirs, comme un bouquet final pour ce séjour unique.

Le restaurant de l’hôtel Sainte Brigitte n’est pas seulement un lieu où l’on se nourrit, mais une véritable expérience gastronomique où les cultures se croisent et se complètent pour offrir un moment inoubliable.

RESTAURANT DE L »HOTEL KARA

Aujourd’hui, nous avons profité de notre passage en ville pour tester le restaurant de l’hôtel Kara. À première vue, la salle de restauration semble plutôt impersonnelle, avec de grandes tables manifestement prévues pour accueillir des groupes. À notre arrivée, nous apprenons qu’il n’est pas nécessaire de réserver, ce qui nous permet de nous installer directement. Curieusement, malgré la capacité d’accueil, nous ne croiserons aucun autre client tout au long de notre repas, ce qui rend l’expérience paisible, mais intrigante.

Ce qui surprend agréablement, c’est la richesse et la diversité de la carte. Elle propose un mélange harmonieux de plats européens, africains et même quelques options de snacks. Cette variété donne envie de tout goûter ! Après une courte réflexion, nous faisons nos choix :

  • Brochettes de capitaine accompagnées de sauce tomate et de riz,
  • Émincé de volaille servi avec une sauce onctueuse aux champignons et à la crème,
  • Poulet pané, accompagné d’aloco (bananes plantains frites) et de légumes.

Les portions sont extrêmement généreuses, ce qui est un point fort à souligner. Chaque plat est préparé avec soin et servi chaud, mettant en avant des saveurs équilibrées et bien travaillées. Une mention spéciale pour le poulet : contrairement au traditionnel « poulet-bicyclette » (souvent plus coriace) vendu dans de nombreuses régions du Togo, ici, les morceaux servis sont des filets tendres et généreux. Cette attention à la qualité des ingrédients est réellement appréciable et mérite d’être applaudie.

Enfin, un mot sur le service : il est irréprochable. Le personnel est attentif, courtois et très agréable, ce qui contribue grandement à la réussite de ce moment culinaire.

En résumé, le restaurant de l’hôtel Kara est une adresse à retenir, autant pour la qualité de ses plats que pour l’expérience globale. Que ce soit pour un déjeuner en famille, entre amis ou même pour un repas en solo, c’est une excellente option à considérer lors d’un passage en ville. Un grand bravo à toute l’équipe pour ce moment délicieux !

RESTAURANT DE L’HOTEL DEFALE

Lors de notre séjour à l’Hôtel Defalé, nous avons pu apprécier une cuisine reposant sur des aliments frais, gage de qualité et de saveur authentique. Cependant, l’expérience culinaire se distingue davantage par sa simplicité que par son originalité. La carte proposée, bien que variée en apparence, reste limitée en raison de la dépendance aux produits disponibles localement. Cette approche, si elle garantit une fraîcheur indéniable, engendre parfois des frustrations liées à l’indisponibilité de certains plats au moment de la commande.

Un des points qui a retenu notre attention est le manque d’organisation entre la cuisine et le service. Le personnel de salle, bien que professionnel et attentionné, semble souvent mal informé sur les options disponibles. Cela entraîne des allers-retours fréquents entre la salle et la cuisine, rallongeant les délais de prise de commande et de service. Cette situation aurait pu être gênante si elle n’avait pas été contrebalancée par l’attitude chaleureuse et accueillante de l’équipe. Leur écoute et leur souci de bien faire apportent une touche humaine qui améliore significativement l’expérience.

Les plats servis, bien qu’assez classiques, se révèlent de bonne facture. Les saveurs sont authentiques, les portions généreuses et la présentation soignée, témoignant d’un savoir-faire certain. Cette simplicité, loin d’être un défaut, offre une immersion dans la gastronomie locale, en mettant en avant des produits de qualité issus de la région. Malgré des délais parfois longs, on ressent un véritable effort pour satisfaire les convives, ce qui contribue à faire oublier les petites imperfections logistiques.

En somme, les repas proposés à l’Hôtel Defalé reflètent une cuisine simple, honnête et axée sur la fraîcheur. L’amabilité du personnel et la qualité des plats permettent de compenser un manque de coordination qui, s’il était amélioré, pourrait transformer l’expérience en un moment véritablement agréable et sans fausse note.

LES LOGEMENTS

HOTEL PARC DES PRINCES PYA

Après une journée bien remplie, nous rejoignons notre hébergement pour la nuit, l’ancien Hôtel Parc des Princes, aujourd’hui rebaptisé Kolou Wyam, ou KW. Situé dans un cadre enchanteur, entouré de montagnes, l’établissement laisse entrevoir un potentiel certain, mais l’expérience a été loin d’être à la hauteur de nos attentes.

Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par une ambiance perturbée par des travaux en cours. Les bruits incessants de marteaux et de perceuses rompent la quiétude attendue, et les infrastructures montrent clairement les signes d’une rénovation partielle. Bien que ces efforts de modernisation soient compréhensibles, ils impactent considérablement le confort des visiteurs. La piscine, par exemple, pourrait être un atout majeur, mais son eau trouble dissuade rapidement de s’y aventurer.

Les désagréments se poursuivent avec l’absence d’eau courante le soir de notre arrivée, un problème aggravé par un manque de communication et de solutions rapides de la part du personnel. Et comme si cela ne suffisait pas, le lendemain matin, nous nous réveillons sans électricité. Cette coupure, générale dans tout l’établissement, aurait pu être compensée par la mise en route d’un générateur, mais celui-ci s’est révélé en panne, ajoutant un nouveau problème à une liste déjà bien longue.

Ce qui rend l’expérience encore plus décevante, ce sont certains comportements peu professionnels. Ainsi, une glace offerte aux enfants autour de la piscine dans l’après-midi a été sournoisement ajoutée à la note du repas du soir, un détail qui passe mal lorsque l’on est déjà confronté à divers désagréments. De plus, le guide recommandé par l’hôtel nous a proposé un tarif complètement déraisonnable de 300 000 FCFA pour une demi-journée de guidage, soit l’équivalent de deux mois de salaire moyen local. Ces pratiques, combinées à une gestion des problèmes visiblement improvisée, donnent l’impression d’un établissement davantage préoccupé par des gains à court terme que par la satisfaction de ses clients.

C’est véritablement dommage, car l’hôtel bénéficie d’un emplacement exceptionnel et d’un environnement naturel qui pourraient en faire un lieu de séjour incontournable. Mais entre les problèmes techniques, les travaux bruyants, un générateur défectueux et une gestion peu professionnelle, il est difficile de profiter de ces atouts. Une seule nuit aura suffi à nous convaincre de ne pas prolonger l’expérience. Avec une meilleure anticipation des besoins des clients et une gestion plus éthique, cet établissement pourrait pourtant renouer avec son potentiel. En l’état, c’est une occasion manquée.

HOTEL SAINTE BRIGITTE KARA

Nous décidons de terminer notre séjour à Kara à l’hôtel Sainte Brigitte, et enfin, nous découvrons un établissement digne de ce nom. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis à bras ouverts dans une ambiance chaleureuse et bienveillante. La responsable, avec un professionnalisme remarquable, se démène pour nous trouver des chambres disponibles malgré une forte affluence et des réservations complètes. Cette attention particulière nous met immédiatement à l’aise et témoigne d’un service client irréprochable. Pendant que nous attendons, de l’eau fraîche nous est offerte, un détail simple mais tellement apprécié dans cette chaleur.

Nous sommes finalement installés dans de magnifiques mini-suites, au tarif de 50 000 FCFA par nuit, petit déjeuner inclus. Ces chambres spacieuses et élégamment aménagées surpassent toutes nos attentes. Chaque suite se trouve dans l’une des villas disséminées à travers le domaine, conférant une atmosphère intimiste et conviviale. Chaque villa propose des espaces communs de repos et de jolies terrasses couvertes, idéales pour se détendre ou partager des moments en famille ou entre amis.

Le charme de l’hôtel se prolonge à l’extérieur. La piscine est impeccable, d’une propreté irréprochable comme nous n’en avons pas vu depuis longtemps. Elle invite à la détente et au plaisir, que ce soit pour une baignade rafraîchissante ou pour se prélasser au bord de l’eau. L’entretien soigné de cet espace témoigne du souci du détail et du respect des attentes des visiteurs.

Bien que situé en plein centre-ville, l’hôtel Sainte Brigitte est un véritable havre de paix. Le calme y règne, loin des bruits et de l’agitation extérieure. La tranquillité est ici un luxe qui s’apprécie à chaque instant, renforçant l’impression d’être dans un cocon de sérénité. Cet équilibre entre confort, accueil chaleureux, et cadre enchanteur fait de cet hôtel une adresse que nous recommandons sans hésiter pour tout séjour à Kara.

HOTEL DEFALE KANTE

À Défalé, nous avons choisi de séjourner à l’hôtel éponyme, l’Hôtel Défalé, qui s’est avéré être une agréable surprise et un véritable havre de confort dans cette région montagneuse du Togo. Situé dans un cadre calme et verdoyant, cet établissement combine charme local et modernité, offrant une expérience relaxante aux visiteurs.

Les chambres sont spacieuses et bien aménagées, permettant un séjour confortable. Nous avons opté pour une mini-suite, proposée au tarif très abordable de 33 000 FCFA, petit-déjeuner inclus. Le petit-déjeuner, copieux et varié, est servi dans une atmosphère conviviale, avec des options adaptées aux goûts locaux et internationaux. Les lits sont grands et confortables, et les chambres bénéficient d’une bonne ventilation naturelle, avec une option de climatisation pour ceux qui le souhaitent. La propreté des lieux est irréprochable, ce qui contribue à rendre le séjour encore plus agréable.

L’un des atouts majeurs de l’Hôtel Défalé est sa belle piscine, bien entretenue et propre. Elle constitue un véritable refuge pour se détendre après une journée d’exploration ou simplement pour profiter du climat agréable de la région. Le cadre autour de la piscine est aménagé avec soin, offrant des transats et des parasols pour les moments de farniente. La vue sur les collines environnantes ajoute une touche apaisante à l’ensemble.

Le restaurant de l’hôtel propose des plats savoureux, bien que l’organisation de la cuisine puisse parfois sembler un peu laborieuse, notamment en période d’affluence. Le menu, bien que limité, est composé de plats locaux et quelques options internationales. Chaque repas est préparé avec des ingrédients frais, et le personnel s’efforce de répondre aux attentes des clients, même si l’attente peut parfois être un peu longue. Nous avons particulièrement apprécié les spécialités locales, qui permettent de découvrir les saveurs authentiques de la région.

Le personnel de l’Hôtel Défalé mérite une mention spéciale. Leur gentillesse et leur dévouement ont rendu notre séjour encore plus agréable. Ils nous ont non seulement accueillis avec le sourire, mais ils ont aussi partagé des anecdotes sur la région et nous ont conseillé des activités incontournables. Grâce à eux, nous avons découvert des sentiers de randonnée qui serpentent à travers les montagnes et mènent à des points de vue spectaculaires.

L’hôtel est idéalement placé, avec une vue imprenable sur les montagnes environnantes. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par la tranquillité des lieux. Les jardins de l’hôtel sont soigneusement entretenus, offrant une végétation luxuriante où les fleurs exotiques côtoient des arbres fruitiers. C’est un véritable havre de paix, parfait pour échapper à l’agitation des villes.

En résumé, l’Hôtel Défalé offre un excellent rapport qualité-prix et constitue une base idéale pour explorer la région. Malgré quelques petits ajustements nécessaires dans l’organisation de la cuisine, l’expérience globale y est des plus agréables. Que ce soit pour une courte halte ou un séjour prolongé, cet établissement saura satisfaire les voyageurs en quête de confort et de tranquillité.

 

LES LIENS